Publier sur Amazon, mais pas n’importe comment !
D’après les messages que je reçois, de nombreuses personnes, faute d’avoir trouvé « un éditeur papier », se tournent vers Amazon.
Pourquoi pas ?
D’autant que ce type d’édition est en plein essor. Quelques auteurs ont déjà connu le succès sur Internet.
Mais nombreux sont ceux qui, sauf aux amis, n’ont pas vendu un seul exemplaire.
Publier sur Internet, oui, mais pas n’importe quoi et n’importe comment !
» Si vous êtes éditeur ou auteur, vous pouvez mettre à disposition vos livres pour le Kindle et applications Kindle pour PC, Mac, iPhone, iPad, iPod Touch et Android sur le site Kindle Direct Publishing.
Vous n’aurez besoin que d’une version numérique de votre livre pour commencer. » déclare Amazon. Le rêve en quelque sorte !
Mais il faut savoir que si vous publiez un roman mal ficelé ou une histoire banale sur Amazon, vous serez grillé pour longtemps, rien ne s’efface sur Internet…
Donc, ce n’est pas parce que ça ne coûte rien qu’il faut s’autoriser à publier un texte non retravaillé, non corrigé, voire une nullité.
Votre livre posté chez Amazon doit avoir la même qualité que s’il allait être envoyé à une édition traditionnelle. Soignez-le.
Veillez à sa mise en page, sa présentation, son titre et sa couverture. Si vous ne savez pas faire, confiez ce travail à un spécialiste. La dépense en vaut la chandelle. Votre œuvre doit être attractive.
Pensez également à préparer son lancement. Rameutez la famille, les amis et les copains, demandez-leur d’aller cliquer un max sur votre bouquin, cela vous évitera de le voir disparaître très, très vite dans les abîmes d’Amazon.
Dernier conseil, ne soyez pas gourmand, il vaut mieux vendre 1 000 exemplaires à 2,90 € que 10 à 9,90 €…
Sur ce, BON NOËL ! LEVONS NOS VERRES Â NOS FUTURS LECTEURS.
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Bonjour,
Je suis à la recherche d’avis sur lulu.com
Merci d’avance pour vos réponses.
Goofyt
Mais je suis toujours pertinent!
On verra si vous n’avez pas pour habitude de perdre votre temps.
..à chacun ses goûts… mais le vôtre pour l’agressivité fait vraiment de la peine… « l’écriture de femme est la psychologisation du vide » : l’écriture de LA femme qui vous parle est aussi libre que la vôtre, et il fallait sans doute un tel affreux néologisme pour exprimer tant d’inanité – je ne donnerai plus suite, Michèle n’a pas besoin d’être défendue et je n’ai pas pour habitude de perdre mon temps.. merci cependant pour celles de vos contributions qui furent pertinentes au débat..! « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet » Courteline
J’en ai une autre moi aussi: l’écriture de femme est la psychologisation du vide (par exemple: « Et c’est vrai après tout que « l’essentiel était de le faire »… peut-être même était-il « essentiel de le faire »).
Annie Ernaux se distingue particulièrement dans cet exercice, il me semble.
Tout ce que je peux vous dire c’est que je suis bien une femme, lambda, et que ce slogan est plutôt destiné au gentil monsieur féministe qui prétend si bien connaître la « mentalité féminine »…- je veux surtout vous dire comme je me réjouis avec vous de ces si bonnes nouvelles !! et vous féliciter encore d’avoir résisté malgré les découragements ! 😉 Je souhaite très belle suite à votre projet ! j’y serai attentive, quel suspense ! (Monsieur Perrat vous communiquera peut-être mon website, en privé ?) sinon j’espère aussi vous lire pour nous raconter la grande aventure de l’édition ! à bientôt ! 🙂
Dévoilerez vous un jour le mystère, chère Dentellière ? « l’homme est une femme comme les autres » me laisse rêveuse, vous êtes peut être un homme alors ? 😉
En tout cas grâce à vous j’ai réalisé ma mission, et au bout de trois jours, je n’y crois toujours pas!
J’ai de bons échos de cette maison d’édition située près de Lille, le contrat me semble impeccable, et je le retourne dès demain en (presque) toute confiance.
Encore mille fois merci, et la rapidité de la réponse à mon envoi est je pense, de bon augure ..
Hi hi non Michèle malheureusement je ne suis pas la grande Isabelle Huppert -rien qu’une humble admiratrice de certaines femmes de cette génération… BRAVO pour le résultat positif chez Lett Motiv ! Vous finissez par être lue par les bonnes personnes ! On n’a pas oublié le parcours exceptionnel de votre soeur, qui participe à l’histoire du cinéma d’auteur français, comme à l’histoire du combat des femmes dans la société française !! Je trouve que vous êtes bien sévère avec votre travail d’écriture… pourquoi ne pas laisser les lecteurs apprécier à leur guise ? J’ai bien repéré une ou deux erreurs à soumettre à la correction dans l’introduction que je viens de feuilleter, mais il me tarde de lire la suite ! Vous avez votre style ! Et c’est vrai après tout que « l’essentiel était de le faire »…peut-être même était-il « essentiel de le faire », en cette date, cet hommage important pour beaucoup, j’en suis certaine. Donc merci et encore bravo à vous chère Michèle ! à suivre… plein de bonnes choses ! Signé : « L’homme est une femme comme les autres » ! 😛
« je sais bien que trop c’est trop, mais alors pourquoi eux pas moi ? »
J’adore la mentalité féminine, j’ai d’ailleurs écrit un livre là-dessus, vous savez?
Désolée pour la mise en page, « cher » Robin Girard : au dernier moment j’ai découvert que KDP n’accepte ni open office ni PDF : j’ai du convertir mon document en Word et les sauts de page des chapitres n’ont pas été pris en compte par le site, ce qui enlève certes un peu de facilité de lecture, mais il y a quand même des espaces conséquents et les titres sont centrés .. quant à la table des matières, je n’ai meme pas osé regarder!!
Pour les fautes, on en oublie toujours, malgré les relectures, rien ne vaut un outil professionnel, certes. mais ce n’est pas le premier de mes soucis ..
Si j’ose prétendre que mon style est agréable c’est qu’on me l’a toujours dit depuis que je sais écrire, tout simplement, alors pas de fausse modestie! Maintenant on ne peut pas plaire à tout le monde, moi même je ne goûte pas la poésie, par exemple, ni les phrases trop brèves, trop hachées (Monica Sabolo par exemple, pourtant encensée par les médias)
Vous avez bien raison de dire que tout le monde écrit, particulièrement sur sa vie et celle de ses proches (sa mémé, son frère, son père etc ..) ce qui m’a décomplexée, je sais bien que trop c’est trop, mais alors pourquoi eux pas moi ? alors cessez de faire le rabat joie! l’autobiographie n’est pas un genre plus méprisable que les autres (cf le grand Céline, après tout, et Annie Ernaux, plus modestement) mais il manquera toujours à ces auteurs le don d’inventer des histoires ..
Soyez un peu positif, allons ..
« Style agréable », ça, ça reste à voir… J’ai lu l’extrait de votre livre. Voulez-vous mon avis? Je ne sais pas trop ce que ça vaut. Mais ce qui saute aux yeux, c’est que ça n’est pas travaillé. Je veux dire que vous n’avez pas de recul par rapport à ce que vous avez écrit. Il y a des fautes d’orthographe d’abord. Il n’y a pas de chapitrage. Comment s’y retrouve t-on? Vous faîtes des phrases trop longues. Et puis tout simplement, c’est du langage parlé; ça n’est pas de l’écriture. C’est comme si vous racontiez de vive voix les anecdotes concernant votre soeur et vous-même (plus vous-même apparemment d’ailleurs). Les phrases commençant par « Donc » me donnent de l’urticaire!
Je sais, c’est courant aujourd’hui. Les journalistes écrivent comme ça.
Et puis je me répète, il y a un nombre incalculable de femmes qui écrivent des livres de souvenirs maintenant en pensant que c’est d’un intérêt primordial. Les chaussettes de ma petite soeur étaient jaunes… ohlala quel talent! Que c’est émouvant! Le talent cependant n’est pas fait d’anecdotes ponctuées de points d’exclamation. Mais je ne vous dis pas que les gens publiés ont forcément du talent, loin de là.
Si vous voulez vraiment écrire un bouquin, donnez-vous un an supplémentaire en éliminant la moitié de votre manuscrit actuel. « cette façon de cacher l’angoisse par cette façon un peu hystérique de donner du sens aux moindres scènes du quotidien »… n’y a t-il pas deux fois « façon » ici? Alors j’imagine le reste du bouquin. Je ne suis pas particulièrement « méchant »: je me mets même à la place d’un éditeur qui aurait pris le temps de vous lire, ce qui, je pense, est rare de nos jours!
@ la Dentellière : vous ne seriez pas tout de même Isabelle Huppert, en référence au film de Claude Goretta ? 😉 c’était une des meilleures amies de ma soeur ..
@ la Dentellière – merci pour m’avoir indiqué les éditions Lett motiv : je viens de recevoir une réponse encourageante d’un interlocuteur : il me dit bien connaitre et apprécier le travail de ma soeur et serait content de lire mon essai.
Alors s’il le refuse, c’est que mon essai n’est pas bon, cette fois je serai fixée !
Je ne réponds pas aux esprits chagrins, pas besoin de ça en ce moment. Je ne me considère pas comme un auteur, étant incapable d’écrire la moindre oeuvre de fiction – tout comme Annie Ernaux d’ailleurs mais bon, il n’y en a qu’une! j’ai une grande admiration pour elle, mais encore plus pour les auteurs de bons polars ou de romans d’imagination, sauf la « fantasy » très à la mode on dirait –
C’est pourquoi je « déprécie » mon oeuvre en la bradant de guerre lasse, sur le réseau Amazon, où il sera vite noyé dans la masse. D’ailleurs les mots clés ne semblent pas fonctionner et ne dirigent que sur les dvd .. enfin hier, oui, mais pas aujourd’hui!
A vrai dire je m’en fiche un peu. Dépitée par les 15 ou 16 refus stéréotypés des « grands éditeurs », comme la plupart d’entre nous, mais cela ne me rend pas amère, je ne suis qu’une humble « diariste » qui a un style agréable, c’est tout.
L’essentiel était de le faire
Oh comme vous êtes triste et agressif cher Monsieur ! Mais je suis d’accord avec vous sur le prix et sur l’importance du travail à valoriser 🙂 Par contre je vous trouve limite dans votre conclusion, qui êtes-vous donc pour vous permettre un tel jugement, qui plus est sans avoir rien lu ? Et connaissez-vous l’oeuvre de cette cinéaste ? Michèle j’espère que vous ne vous laisserez pas blesser par ces propos… sans doute irréfléchis… Mais je suis aussi d’accord avec le fait qu’il serait super de trouver une personnalité à informer de votre démarche… En fait j’ai une idée depuis le début à ce sujet : vous pouvez deviner qui, grâce à mon pseudo 😉 sinon j’ai la chance de connaître quelques personnes en lien avec les milieux du cinéma, je pourrais peut-être faire en sorte que la couverture de votre livre passe par certains « écrans personnels », je vais voir… En tout cas pas question de laisser si vite tomber ! 🙂 Signé : Votre dévouée « p’tite dame » 😛
Cette manie de tout publier aujourd’hui… Dans un mois environ, vous nous direz les résultats: probablement proche de zéro en auto-édition (un en tous cas avec votre nouvelle amie la Dentellière). De plus, le prix est trop peu cher et c’est une mauvaise idée de le proposer gratuitement alors même que vous n’avez aucun support de publicité; vous dépréciez votre livre dès le départ. 2 euros pour 151 pages: vous rendez-vous compte? Tout ce travail pour deux euros? C’est probablement trop long d’ailleurs.
Si j’étais vous, comme a dit Pascal, je ferais lire le manuscrit à certaines personnes ayant du goût pour la lecture, des connaissances sur le milieu… encore faut-il les connaître. Mais qui va s’intéresser franchement à la vie de Christine Pascal? Ca vous a fait du bien de l’écrire comme on dit.
Robin
Bonjour Michèle ! Je suis très heureuse d’entendre que vous avez persévéré, et que que l’on pourra bientôt trouver votre travail ! je n’hésiterai pas à en faire la publicité (enfin surtout quand il ne sera plus gratuit..! 😉 Ne tenez pas compte des remarques des Cassandre frustrés…Au plaisir de vous lire et de retrouver un peu votre soeur ! Je souhaite un franc succès à votre démarche, merci et encore BRAVO !:-)
Merci madame la Dentellière! ces deux éditeurs spécialisés dans le cinéma, je ne les connaissais pas! pour l’heure j’ai retenté une nouvelle « fournée » d’envois, mais cette fois numériques, grâce à une liste trouvée sur un blog – en ciblant bien sur, après un petit tour sur leur site.
L’envoi papier si souvent obligatoire est vite onéreux, même si j’ai pu récupérer moyennant 5 euros presque tous les manuscrits refusés, et surtout les ajouts et retouches sont impossibles une fois les tirages fait (j’en ai fait 6 seulement soit 15 à 18 cibles seulement, c’est peu quand on découvre le nombre incroyable de maisons d’éditions (secteur soi disant en crise ..)
En attendant les futures réponses, j’ai auto édité mon livre sur Amazon, et du 2 au 4 novembre, il sera gratuit, je ne peux pas mieux vous dire .. Il suffit de taper le mot clé « Christine Pascal » sur le site ..
Faut pas rêver ma p’tite dame, les mots-clés sur internet et sur Amazon en particulier, si vous n’êtes pas déjà connu, ça ne marche pas… si vous ne passez pas dans un média, vous ne décollerez jamais (ceci vaut aussi bien pour moi qui suis l’auteur de blablabla).
R. Girard
Chère Madame,
Votre « post » m’émeut beaucoup. J’admire votre courage, et le bel hommage que vous rendez à votre soeur avec cet écrit. Il me semble que vous ne devriez pas tant hésiter à le publier, car je suis certaine que des milliers de gens sauront le trouver et l’apprécier – quelque soit sa valeur littéraire « objective ». Comme vous avez pu l’observer, elle est restée dans le coeur de tant de gens..! Y compris dans celui de personnes qui comme moi ne l’ont découverte que récemment, du fait de leur « jeune » âge… Avez-vous pensé à envoyer votre livre à des éditeurs spécialisés dans le cinéma ? (edition-lettmotif.com, MK2éditions…) auto-publiez s’il le faut…l’Internet et ses mots-clés, les milieux du cinéma…vous aideront sûrement à le faire connaître? Encore bravo, et plein de bonnes choses à vous!
La Dentellière
J’ai écrit enfin la biographie de ma soeur Christine Pascal, comédienne et cinéaste (décédée en 1996) – j’ai été stimulée par deux hommages aux cinémathèques de Paris puis de Lyon en 2013, j’ai pensé que c’était le moment.
Parallèlement, j’ai vu que de nombreux « people » ou parents de « people » écrivaient sur leur frère, soeur, mémé, papa etc .. dans les meilleures maisons d’édition, et c’est très confiante que j’ai envoyé mon manuscrit! Je trouve sans fausse modestie que mon texte est bon, équilibré entre la vie personnelle de Christine et ses oeuvres, notre enfance commmune, son envol pour Paris, la suisse, etc .. les chapitres sont courts, bref j’étais contente de moi et je pensais avoir trouvé le bon moment et le bon créneau, j’avais été très émue de voir qu’on ne l’oubliait pas;
Hélas il a été refusé de partout avec les formules consacrées – je n’ai pas pu multiplier trop les essais car ces augustes maisons refusent encore le format numérique pour les envois! cela veut tout dire sur leur modernité!!
donc je vais me tourner vers Amazon, et j’ai regardé le tutoriel de Christian Godefroy avec attention.
j’aurai un peu de mal à faire la promo, car j’ai peu d’amis, et encore moins sur Facebook et autres réseaux sociaux, la plupart ne veulent pas s’y risquer, quels conseils pourriez vous me donner pour essayer de faire connaitre mon travail ?
J’ai un blog de voyage et je participe à un site de conso mais aussi de voyages (ciao.fr)
Et je suis auteur sur Atramenta, à titre de test .. mais je n’ai pas encore voulu leur montrer ce texte là, tellement j’ai peur qu’il ne plaise pas et que cela me décourage de le proposer sur la plateforme Amazon (sur Atramenta, c’est payant et sans doute moins visible ..
Bonjour Michèle
Il me semble qu’il y a une contradiction dans votre demande.
Vous aimeriez que votre livre soit publié mais vous avez peur de montrer un texte par crainte d’être découragée.
Ecrire un livre c’est prendre le risque qu’il ne soit jamais publié,
des centaines de milliers de personnes souhaitent voir leur manuscrit retenu par un éditeur,
très peu le seront
Vous pouvez demander un 1 vis sur écrit sur ce blog, c’est gratuit.
Il est parfois nécessaire que d’autres éclairent notre chemin.
Amicalement
Pascal
Bonsoir,
je confirme les derniers propos. Kinedeule, c’est peut-être chouette mais une fois que vous êtes publié, il ne se passe rien. Vous êtes rapidement noyé dans la publication quotidienne de dizaines de nouveaux bouquins, qui deviendront rapidement des centaines puis des milliers. Un nombre incalculable de mauvais bouquins et de bouquins érotiques débiles pollue les classements. Les seuls livres qui vendent sont ceux des éditeurs. Votre place rétrograde rapidement: vous êtes bientôt le 534 261 z’ième sur un million. Personne ne s’intéresse à vous car on ne vous VOIT pas.
Robin Girard, auteur de « Pour le Patriarcat » sur Kinedeule.
C’est exact, il faut mettre en place un plan et des moyens marketing pour être visible avec un livre sur Amazon.
Cela demande un savoir faire et beaucoup de temps. Ce n’est pas facile.
J’aime bien votre humour concernant vos ventes.
Ce que vous dites est vrai, sans une démarche marketing bien orchestrée, voire professionnelle, un livre est invisible sur ce type de site. D’autant plus si le titre de l’ouvrage n’est pas attractif et le prix trop élevé.
La publication sur Amazon est aléatoire. Je me suis pour ma part, retrouvée noyée au milieu de centaines d’autres auteurs et je comptabilise fièrement 8 ventes, j’en profite pour remercier les acheteurs à savoir moi-même, Tatie Juliette, re-moi même, mon mari, ma meilleure copine et mon chien Gribouille… Bref, aucune visibilité n’est permise sur cette plateforme. Bien sûr, les succès flamboyants du top 20 viennent démentir mes propos, peut-être jugés aigris par certains. Croyez-moi, moi aussi j’ai eu les mirettes luisantes d’espoir devant la gloire d’auteurs indépendants inconnus publiant leur premier roman et propulsés au sommet ! Savez-vous que la plupart d’entre-eux se sont vus proposer des contrats par de grands, d’énoooormes éditeurs ? Du genre Lafon ou encore Albin Michel ? A la lecture, pourtant, rien de transcendant : platitudes, clichés (là j’entends hurler Pascal), style scolaire, épilogues prévisibles à la première page etc… Le style même qui aurait fait rigoler doucement un éditeur. Les manuscrits destinés aux prestigieuses poubelles des grandes maisons. Ne nous leurrons pas. My Kindex n’est plus et tous ceux qui ont profité de leurs indispensables services pour se faire connaître ont bien fait. Aujourd’hui, ils tirent encore les bénéfices de ces procédés douteux et vendent des milliers de livres avec un mythique patronyme estampillé sur leur couverture, celui de l’éditeur. Même pas la peine de se casser la tête à faire de la prose de qualité, sans les achats massifs de connaissances (de connivence ?) et les commentaires qui vont avec, vous resterez invisible. Hélas !
J’ai été, pendant quelques années, agent immobilier.
Quand un ami vend sa maison, je lui conseille de la mettre en vente dans plusieurs agences, pas en exclusivité dans une seule. C’est une erreur.
Suivez mon conseil si vous publiez un livre sur la boutique Kindle d’Amazon, n’accordez l’exclusivité qu’au début.
Profitez du programme KDP Select pour bénéficier des avantages. Mais une fois cette première période d’exclusivité échue reprenez votre liberté.
Ne vous privez surtout pas de publier sur les autres plateformes.
Au Canada, par exemple, Kobo est plus répandu que Amazon.
J’ai terminé en juin le premier tome d’une série de 3 d’une histoire fantastique.
J’ai envoyé mon manuscrit à l’ancienne adresse d’Edilivre par la poste (avec l’adresse de l’expéditeur) depuis la Suisse, à la suite d’une annonce parue dans un journal. Il ne m’est jamais revenu. J’ai ensuite trouvé la nouvelle adresse et les envoyé par courrier électronique. La réponse à été la suivante: « malgré la qualité de votre manuscrit, celui-ci n’entre malheureusement pas dans notre ligne éditoriale actuelle ». A la suite de cette réponse je me suis dite que peut-être il valait la peine d’essayer ailleurs, j’ai donc envoyé mon manuscrit chez Flammarion. Il a, évidemment, comme je m’y attendais, été refusé. Maintenant je suis indécise et ne sais plus trop quoi faire, Dois-je l’envoyer à d’autres éditeurs ou vaudrait-il mieux ne plus trop perdre de temps et essayer avec http://www.monbestseller.com.
J’aimerais également savoir si le fait de l’avoir écrit avec les polices Papyrus et Giddyup Std pourraient avoir joué un rôle dans le refus. ( Je n’ai pas envie d’en changer, c’est une touche personnelle à mon histoire.
Vos conseils me seraient très utiles.
Faites le tour des éditeurs et voyez dans quelle collection pourrait entrer votre histoire avant de la proposer.
Vous dites : « J’aimerais également savoir si le fait de l’avoir écrit avec les polices Papyrus et Giddyup Std pourraient avoir joué un rôle dans le refus. Je n’ai pas envie d’en changer, c’est une touche personnelle à mon histoire. » Dans votre question se trouve déjà la réponse.
Donc, ne changez rien, avec ces polices on ne fait pas mieux comme repousse-lecteur.
Bonjour,
Merci pour cet article qui permet d’éclairer la situation !
Je viens de finir mon premier roman de fantasy, j’avais repéré des maisons d’éditions en ligne qui avaient l’air correctes.. or avec quelques recherches supplémentaires ce sont en fait des arnaques ! Moi qui voulait être un peu soutenue dans ma démarche, je pense me mettre à l’auto-publication, comme beaucoup finalement..
Je ne suis pas encore calée sur le sujet mais d’après ce que j’ai vu, les points positifs pour Amazon sont qu’on peut apporter des modifications à son oeuvre quand on le souhaite sans frais supplémentaires (ce qui n’est pas le cas d’Edilivre et Les éditions du net par exemple), de même si on souhaite enlever son ouvrage du site, ou modifier le prix !
Du coup les sites comme Amazon ne sont peut-être pas si mal car au cas où on peut ajuster selon la demande alors qu’avec les autres il faut dépenser dans les 80 euros … on n’est pas vraiment libres de nos mouvements alors que nous sommes les auteurs.
Enfin peut-être que je n’ai pas encore tout vu, j’ai encore pas mal de recherches à faire.
Bon courage à tous
Pour l’instant, Amazon n’est pas idéal pour publier et vendre un livre cher (15/20 € et +)
Ce genre de site permet surtout de vendre des ouvrages à bas prix. Exemple 1 € Kindle.
Un livre » cher » n’est pas visible dans cette masse de propositions. Même si vous monopolisez vos amis pour le commander simultanément afin de le faire grimper dans le classement des meilleures ventes. Retenez aussi qu’il ne sera pas crédible si vous ne proposez pas aussi une version papier.
Pour répondre à Marianne
Bonjour
Pour répondre à vos interrogations :
J’ai moi-même publié sur Monbestseller mon premier roman « L’arbre aux fruits maudits » sous le pseudo de Zema Birdy. Pour vous donnez une idée de la publication voici le lien http://www.monbestseller.com/manuscrit/larbre-aux-fruits-maudits#.VDzgs00cTIU
Ce site est un bon tremplin pour se faire connaitre et avoir l’avis des lecteurs. Le site publie gratuitement votre livre, à charge pour vous si vous le souhaitez de faire votre propre publicité. Les personnes qui gèrent ce site sont pour moi des gens sérieux et motivés.
Marianne, les propositions d’édition foisonnent sur Internet.
Certaines ne sont, ni plus ni moins, que de l’édition à compte d’auteur…
Soyez très vigilante. Je n’ai pas d’information sur « monbestseller.com »
J’espère que quelqu’un, parmi le millier d’abonnés à mon blog, pourra vous donner un avis sur ce site.
J’en profite pour relayer une autre demande : Où faire imprimer son livre au moindre coût ? Merci d’avance pour vos éventuels bons plans
Bonjour.
J’ai écrit un livre pour enfant et j’aimerai le faire éditer. J’ai déjà repéré un plateforme d’édition en ligne : http://www.monbestseller.com/ et je voulais avoir des avis et des conseils si c’est faisable parce que je débute un peu sur ce domaine.
Merci beaucoup
Bonjour, ce que je voudrais éditer est un dictionnaire mythologique en trois volumes et dans trois langues différentes. Le premier volume de la version anglaise est prêt.
Quelle serait selon vous la meilleure formule d’édition?
Bonjour et merci Haude pour ce commentaire.
Votre expérience nous montre qu’il ne faut pas trop s’emballer.
Tout n’est pas gratuit. « On ne donne rien sans rien… »
J’ai eu la même impression avec Edilivre, un recueil de poème accepté un peu trop rapidement par rapport aux autres maisons d’édition. Un contrat qui leur donne la totale propriété de votre livre même sous des formes qui n’existent pas encore. Vous devez acheter votre propre livre, même pas quelques exemplaires fournis. Et bien sûr la moindre photo ou 4ème de couverture pour améliorer le livre sont très chers. Aucune publicité, vous devez payer pour qu’il soit sur amazon. Bref, une vraie escroquerie. J’ai vu des livres dans leur catalogue qui étaient publiés avec des fautes d’orthographe car les auteurs n’avaient pas payé pour la correction!!!!!
Vos avis et expériences à tous sont du plus grand intérêt pour moi qui cherche par quel moyen me faire lire ou/et publier. J’ai écrit un roman d’aventure en trois tomes et suis en train de la finaliser. Travail aussi important que l’écriture elle-même. Le plus rébarbatif me semble être de se mettre au E format. J’ai lu depuis le début de l’année énormément de choses sur les pièges de l’autoédition. Pourquoi ai-je l’impression qu’aucun des prétendus éditeurs ne m’a lu? Alors qu’ils acceptent de me compter dans leur catalogue? Qui a eu la même impression?
L’aspect promotionnel est très important, et il l’est tout autant de faire en sorte que de nombreux avis de lecteurs soient visibles sur la page de présentation de son livre dans la librairie en ligne Amazon. Qu’on soit publié à compte d’auteur ou d’éditeur, c’est une manière très efficace d’attirer de nouveaux lecteurs, qui s’intéressent beaucoup à l’avis des autres avant d’acheter.
Mon expérience est très positive avec Amazon. 🙂
J’ai publié 9 ebooks par la boutique Kindle et cela m’a permis de toucher un public bien plus large que je n’aurais pu le faire autrement. Mes histoires auraient sûrement été refusées par les éditeurs parisiens et donc pour moi, chaque livre vendu est la possibilité de toucher un lecteur supplémentaire. 🙂
Pour mon dernier livre, La femme sans peur, j’ai décidé de sortir une version papier par CreateSpace (une filiale d’Amazon). L’expérience est bonne et cela permet d’avoir “livre papier + ebook” facilement disponible pour mes lecteurs “accro” aux vrais livres. Je suis d’ailleurs à fond pour l’impression à la demande qui est bien plus économique et écologique (qui a dit pilon ?). Enfin, tout cela ne coûte absolument rien en frais. Alors pourquoi se priver ? De toute façon, ce que l’on veut, en papier ou en ebook, c’est bien être lu, non ? 😉
Levons nos verres, oui mais buvons lentement !
Retour sur du vécu, en vrac.
J ai envoyé un roman chez Amazon en mai, Kdp activé.
Vendu 13 bouquins. Le système, très américain, est une belle foutaise dans la mesure oú il est impossible de se faire la pub. Tout essayé.
Mobiliser les proches ne sert á rien, cf supra sur les réactions des proches qui …
Et jusqu å 2oo euros amazon garde le fruit des ventes !
je ne sais même pas comment stopper tout.
Et personne ne sait ce qu est une liseuse…á part…nous !
Il me semble que l’impression à la demande devrait se développer.
Sur le plan écologique, en effet, cela évite d’envoyer au pilon tous les invendus. Quand on voit la quantité de livres publiés à chaque rentrée littéraire (près de 600 titres en septembre 2012 !), on se dit que tout ce papier représente bien des arbres abattus… pour combien de lecteurs ? Cela mérite réflexion !
Quelque chose me dit que tous ces systèmes d’autoédition sont bien coûteux. Mais ils paraissent effectivement répondre à une demande de plus en plus pressante des gens..à se faire éditer. C’est à nous de filtrer les boîtes qui font correctement…ou pas leur boulot! Il en existe un peu partout, aux USA, au Québec, effectivement…en France. Un bon point pour Edilivre dont j’ai eu l’un de leurs livres entre les mains. Très très correct! De plus, ils avaient soutenu un concours de nouvelles, ce qui a abouti à une édition collective….et personnelle pour le gagnant! Pas mal, non ?? A nous de partager les divers expériences, de repérer les « vilains canards », piocheurs des sous de nos rêves….et quelques édito/imprimeurs tentant d’inventer d’autres façons de montrer et de partager des écrits! Qui se charge de la « rubrique » ????
je ne sais trop que penser … ma fille vient d’éditer de cette façon un recueil de poèmes au Québec , mais bon … c’est le système impression à la demande
moi qui suis un peu « dinosaure » cela ne me tente pas vraiment , sans doute que je ne suis pas assez dans le coup ?
et de plus faire ma propre promo !!!! j’en suis bien incapable cette mode du vedettariat me fatigue un peu, c’est comme face book où toutes les filles sont des « Marylin » et se congratule entre copines , en s’extasiant sur leur beauté .. enfin je suis de la vieille classe!
bonne réussite à ceux qui se lance et bonnes fêtes
Depuis que j’en ai parlé autour de moi, deux de mes amis vont être publiés chez Edilivre. Je suis donc à la disposition de tous ceux que cela intéresse pour répondre aux questions.
Bonnes fêtes à vous tous et buvons – comme vous l’avez suggéré – à la santé de nos lecteurs, et qu’ils soient nombreux !
Moi j’ai une autre expérience à vous raconter.
Après avoir essuyé de multiples refus d’éditeurs classiques, je me suis tournée vers la solution Edilivre. Ils ont fait figurer mon livre dans leur catalogue sur leur site ainsi que sur Amazon, Chapitre.com et Ruedu commerce. L’édition proprement dite est à compte d’éditeur, c’est à dire que je n’ai payé qu’un supplément pour la couverture car je la voulais « personnalisée ». Allez-voir leur site, il est très bien fait. Mais… car il y a un mais… et de taille… c’est qu’ils impriment à la demande. Autrement dit, si vous voulez que quelqu’un commande VOTRE livre aux libraires, c’est à vous de faire votre promotion. Ils n’en ont pas en stock, ils n’en reçoivent pas pour mettre en vitrine.
En conclusion, mon livre existe aujourd’hui. Et je m’attache à le faire vivre car je suis persuadée qu’il le mérite.
(BELLA, Itinéraire mémoriel, de Janine Gerson)
Merci Janine d’avoir partagé ici votre expérience. C’est très utile.
J’ai une copine ayant édité sur papier (avec ses sous). Pour la famille, les amis, les copains, les voisins, les totos et les tintins…ça a pas mal foctionné. (elle n’a pas encore perdu d’argent!).
Par contre les belles promesses de certains éditeurs…autour de la VISIBILITE….dans les grands sites de « distribution »…..c’ est souvent du pipeau!
D’ailleurs, globalement, l’attitude d’Amazon n’est elle pas un peu cavalière ?? Des largesses comme celles là rapportent d’abord.et surtout..au site!
Mais ce n’est que mon impression…même pas un avis!
Et vous, quelles expériences ??