484e exercice d’écriture créative créé par Pascal Perrat
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons…
Racontez la suite de cette bataille médicinale
Ces exercices inédits d’écriture créative n’apprennent pas à écrire, ils enflamment l’imagination. Le but est de vous conduire vers les ressources imaginatives qui somnolent en vous. Après quoi, vous décidez de mener le projet d’écriture qui vous convient : nouvelles, roman, etc.
Les furoncles, alliés aux impétigos, repoussèrent toutes les attaques des antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords des lèvres sans replie possible.
Les antibios commence le siège, ils ont empoisonné en amont la source d’eau potable. Ils regardent patiemment l’agonie des furoncles et des impétigos.
Anthrax et Phlegmon s’en réfèrent à Herpes, esprit de la langue. La réponse fût clair, chaque soir donner un enfant à manger aux antibios. Les dieux avaient parlé, ils s’exécutèrent.
d’abord, ce fût les bébés à descendre dans le panier en osier, ensuite les filles puisqu’elles sont moins importantes pour la communauté. et enfin ce sera le sort des garçons.
Dès le début, Anthrax et Phlegmon s’acharnent à trouver le remède pour la source et une solution pour détruire une fois pour toute les antibios. Mais le temps presse, car déjà la plupart des garçons sont descendus. le tour du fils d’Anthrax arrive, enfin la source a livré ses mystères et secrets. juste avant de descendre son fils, d’Anthrax lui injecte une dose d’Ecolo prétendant tuer simplement en se regardant dans les yeux.
Anthrax pleura de joie et de douleur, ne pouvant pas regarder son fils pour la dernière fois et content de miner par l’intérieur les antibios.
Lorsque les antibios s’aperçurent que le jeune garçon était le fils d’un des chefs. Ils comprirent qu’il venait de manger la génération avenir, levèrent le siège et partirent combattre d’autres maladies plus vigoureuse, laissant agonisants les furoncles et les impétigos. Mais dans les rangs des antibios, déjà mouraient en nombres d’une maladie inconnu. Et c’est la seule victoire des écolos connu à ce jour.
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons tentèrent de les recruter, mais l’Amiral Staphylo, Officier de la Narine n’hésita pas à déclarer : « La peste soit des Bubons ! », car leurs méthodes brutales étaient efficaces, mais causaient trop de dégâts collatéraux.
La stratégie de l’Amiral était différente. Il se rendrait incognito sur la plage de la Pointe du Nez pour offrir aux jeunes touristes des jolis boutons d’Acné pour orner leur visage, mais ceux-ci n’en voulaient pas car les boutons sur la peau n’étaient plus à la mode. Ils ne juraient plus que par la Peau Lisse qui avait fini par s’imposer grâce à des gros moyens et des laboratoires partout dans le monde d’où sortaient chaque jour des Antibios plus virulents les uns que les autres.
Néanmoins, l’Amiral Staphylo avait réussi à regrouper ses redoutables agents infectieux sur le bord de la narine d’un touriste chinois qui se dorait au soleil. Il avait dispersé une pincée de poivre finement moulu dans l’atmosphère afin de déclencher chez ce jeune homme une violente crise d’éternuements. Il savait que ce souffle puissant répandrait autour de lui des valeureux combattants déterminés à se battre contre les Antibios au péril de leur vie.
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons se firent entendre.
Il n’était pas question qu’on vienne les titiller, ils commençaient à être virulent et ils avaient besoin de toute la place pour grandir.
Une négociation commença.
Bubonos, le terrible chef des Bubons s’exprima en premier : « Nous les Bubons, déclarons que ce territoire est le nôtre, vous Furoncles, Impétigos, de quel droit colonisez vous notre côté de peau ? »
Impétigatus, voulait se faire entendre. Pas question que lui et son équipe passent inaperçus. « Oui nous colonisons, nous avons aussi besoin d’un territoire, cette peau est la nôtre autant que la vôtre, nous en revendiquons une partie ».
Il allait falloir partager ! « Pas question » s’exclamèrent ils tous en même temps !
Les Bubons, n’en pouvaient plus. c’en était trop, il n’était pas question de céder, une bataille sans merci s’engagea, chacun jouait des coudes pour se faire sa place, les impétigos s’étendaient et gagnaient du terrain, tandis que les furoncles se multipliaient, et par dessus les bubons poussaient, poussaient.
Les Impétigos reculèrent sous la pression des Bubons, les furoncles commençèrent à pousser par dessus les Bubons. C’était un spectacle ahurissant.
Les impétigos recuplèrent leurs forces et poussaient aussi par dessus les furoncles.
Tout cela était trop. Trop de pression, trop de friction, personne ne voulait lâcher prise, il y avait danger, mais les antibios les avaient re-poussés.
Ils devaient tout survivre.
Au bout d’un moment l’explosion arriva. Ce fut un carnage… avec aucun survivant, c’était une grande perte sèche dans les trois camps.
Un immense silence s’installa à la place de la bataille qui fut. La peau était devenue inhabitable. Il fallu des mois et des mois avant que quoique ce soit put y pousser.
Et puis, peu à peu, de petits boutons d’acné se mirent à fleurir ça et là, signe que la peau s’était regénérée et était redevenue fertile.Personne n’aurait pu dire qu’une telle bataille s’y était produit.
Les furoncles alliés au impétigo, repoussèrent toutes les attaques des antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine, c’est la que les bubons Yersin de leur nom, mirent la pagaille.
Maman fièvre fut la première. Frisson l’aîné se manifesta à son tour rageant et arrogant comme à l’accoutumé. Douleur se fit un plaisir de suivre son aîné, toujours partant pour faire le pitre celui-la.
Septicémie la petite soeur, se mélangea à ce groupe de tordu. Pneumopathie ferma la marche…il en faut bien une, quoi qu’il restait encore un agent dormant…viendrait ‘il se fondre dans la masse?
Les joies de la famille en quelque sorte avaient ‘ils une chance de mettre au pied du mur ceux et celles qui se moquaient de plus en ^plus de ce monde dans lequel ils avaient la main mise depuis si longtemps? Étais ce depuis trop longtemps? Ou étais ce un revirement de la situation première? Revenions nous au 18 ème siècle?
Un éclatement perça Maman Bubon, L’Aîne était infectée, qui commanderait ce vaisseau presque trop fourbu pour commander à ce grand corps malade? Ou était celui qui dirigeait de cette main de maître ce peuple indiscipliné qui, se riait de tout,ou donc était ‘il se grand stratège hum!!! Malade à son tour? Quel galère…!
Le port fut fermé, les bars et les Musée aussi, la grande dispersion était sur le déclin…ne restait qu’un maigre foyer qu’il fallait détruire à tout pris?
Les fumigations nettoyèrent ce dernier foyer mais l’alerte avait été si terrible et ébranlé la nation qu’un comité fut mis en place pour citons nous ici…chercher la moindre infection et la décimé,plus jamais cela criait la foule hors d’elle. Cette mise en garde porterait ‘elle ses fruits? Seule l’avenir nous le dira.
Ici Mariane de la République qui vous informe.y.l.
sur une idée de Pascal Perrat?
Hello
Pascal, mon texte n’est pas passer?
Rassurez-vous, votre texte est bien publié. Aucun problème. Amicalement
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons…
Racontez la suite de cette bataille médicinale…
Un vent glacial s’engouffrait dans les ruelles du vieux village. L’homme empoigna les deux pans de sa cape et les serra sous son menton en maugréant. Encore quelques mètres et il serait chez lui.
Son regard se porta sur l’horloge de la vieille tour. Les aiguilles marquaient toujours la même heure, comme si le temps et le sentiment de peur s’étaient figés.
La peur ! La peur, se dit-il en arrivant devant la lourde porte de chêne, la peur rend les gens fous ! La peur fait naître la panique, pensa-t-il en glissant la grosse clé dans la serrure. La panique réveille les instincts primaires.
Chacun pour soi, gronda-t-il en poussant la porte. Et Dieu pour tous, continua-t-il en la refermant.
Il se précipita devant la cheminée où se consumaient de grosses bûches. Il se frotta les mains, se retourna lentement et s’effondra sur sa cathèdre. Peu confortable, mais si lourde de doux souvenirs.
Il resta immobile de longues minutes puis laissa glisser sa cape noire. D’un geste lent, il retira son masque bec enleva le chiffon imbibé de vinaigre et rempli d’herbes aromatiques.
D’un pas hésitant, il se dirigea vers sa table de travail et ouvrit son journal de bord où il consignait ses observations.
Sa stupéfaction le fit reculer lorsqu’il constata que les dernières pages étaient recouvertes de textes écrits par d’autres mains que la sienne. Il chaussa ses besicles et en fit une lecture attentive.
D’abord, il était question de l’alliance scellée entre les Furoncles et les Impétigos. Une alliance contre nature entre le purulent et le croûteux. Difficilement concevable, mais qui s’avéra effectivement redoutable !
Suivait le récit glaçant de la lutte qu’ils menèrent contre les Antibios. Une lutte pied à pied, corps à corps, opposant deux stratégies de combat : l’une intrusive, l’autre, phagocytante.
Et pour conclure, la charge des Bubons. Odieusement sournoise et scrofuleuse !
Chacun des textes y allait de sa description, de ses commentaires, de ses hypothèses plus hypothétiques les unes que les autres quant à leurs conséquences.
L’homme à la cape noire et au masque corbin éclata d’un rire démoniaque ! Sacré Nostradamus explosa-t-il ! Tu as pensé à tout, sauf à l’arrivée de ce foutu Corona. Il est en train de décimer la moitié de la population mondiale, alors que l’autre moitié noie son chagrin dans les effluves de la Corona !
© Clémence.
Ça bouillait de culture depuis quelques jours du côté du Quartier Latin.
D’un côté les Furoncles alliés aux Impétigos, jeunes carabins de l’Ecole de Médecine.
De l’autre les Antibios étudiants de l’Ecole des Beaux Arts.
Les deux groupes ne pouvaient pas se blairer, l’hostilité venant de ce que les seconds jalousaient l’art de guérir, les premiers les arts tout court.
Pourtant d’un côté comme de l’autre se cultivait le même rêve de révolution : refaire 68, renverser le gouvernement, foutre une bonne fois pour toute une raclée durable à la police. Le virus politicard était de retour. Tous n’en mourraient pas mais tous seraient frappés.
Les Furoncles/Impétigos, boutonneux et un peu crades revêtus de leurs blouses blanches avancèrent masqués armés de vaporisateurs de microbes.
Les Antibios, maniaques et propres sur eux, enfilèrent des gilets verts, les poches remplies de bombes à tags.
Provocations, défis : Rendez-vous fut pris : « Samedi 15H : on se retrouve sur les bords de Seine » Les troupes se formèrent et en un prompt renfort, ils furent 500 en arrivant au bord.
Et là démarra la castagne, et quelle baston ! Coups de pieds, de poings, de battes de baseball, lacrymogènes, pavés, crachats, insultes, tout comme lors d’une manif monstre. Plusieurs de chaque camp tombèrent à la flotte, dont on ne sut jamais s’ils surnagèrent.
Epuisés, rompus, massacrés, faces sanglantes, yeux pochés, dents ébréchées, nez écrasés, le combat cessa faute de combattants.
Samu, Pompiers, paniers à salade (après avoir prudemment attendu que ça se tasse) vinrent ramasser à la petite civière les Furoncles/Impétigos réduits en viande hachée et les Antibios en purée de légumes. A l’hôpital, on les disposa à dessein tête-bêche toutes tendances confondues dans un immense dortoir, d’où bien mixés puis unis dans la souffrance, ils sortirent lessivés mais devenus les meilleurs amis du monde.
Bonjour,
Le message envoyé pour vous remercier suite à votre don m’est revenu. Celui concernant mes commentaires sur ce texte aussi. Voir ci-dessous.
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Antibio, le diafoirus local ainsi que ces confrères du département de l’Aine, venaient de baisser les bras après des semaine de lutte par trop inégale . Dans un silence lourd, on entendait la charrette grinçante qui passait faire sa moisson bi-quotidienne de corps avant d’aller les jeter dans de grandes fosses en amont de la rivière. Là, les corps aux plaies putrides et béantes se décomposaient dans la terre et, soit suintaient jusqu’à l’eau vive qui alimentait de nombreuses fontaines de villages en aval, soit faisaient les choux gras des rats luisants de sang et de pus mêlé qui s’y vautraient..
La peste noire venait de gagner la bataille et fauchait avec une grande équité riches, puissants ou pauvres loqueteux .
Mais, dans ce monde en déliquescence, dans cette horreur à ciel ouvert, il se trouvait encore quelques méchants capables de voler les presque morts , de marauder les bijoux des belles trépassées et d’arracher leurs dents en or aux bouches in rigor mortis figées. Le fait était avéré, des voleurs sévissaient dans le département et les policiers, ou du moins ce qu’il en restait, n’arrivaient pas à leur mettre la main au collet . Il faut bien avouer que les représentant de l’ordre ne souhaitaient pas mettre leur pauvre vie en péril en allant roder dans tous ces charniers où furoncles achevant de mûrir éclataient au soleil et purulences proliféraient dans des gargouillis immondes …
pendant que rats et puces se multipliaient .
Et les malfrats continuaient leur méfaits sans être le moins du monde inquiétés. Mais comment faisaient ils pour survivre dans cette apocalypse. Diafoirus en perdait le peu de latin qui lui restait et s’imaginait déjà disséquant l’un des voleurs pour comprendre comment son corps avait pu résister au fulgurant virus et, ce faisant, découvrir l’antidote qui le rendrait célèbre dans le monde entier …
Ces larrons étaient au nombre de quatre et leurs maraudes les ayant bannis du sud de la France où ils sévissaient autrefois, ils étaient venus dans ce pays de cocagne où il suffisait de se baisser pour récolter , mais à quel prix et à quel risque aussi . Ils avaient le parler chantant et l’haleine fleurie d’ail et de piment.
Ils avaient entendu parlé de cette épidémie qu’on préférait appeler par son nom savant Yersina Pestis , ce qui , il faut bien en convenir fait moins trembler que peste noire ou peste bubonique . Mais dans leur naïveté de gens simples et peu éduqués, venant d’un sud où l’on aime trinquer, ils avaient entendu pastis au lieu de pestis et connaissant bien le dit breuvage, (bou diou que c’est bon … bou bon !) ils s’étaient convaincus qu’au nom de la maladie , on avait ajouté son anti dote : le pastis dont chacun sait qu’il n’avait jamais fait que des heureux ! Alors, dans leurs besaces, ils avaient emporté quelques fromages de chèvre amoureusement roulés dans le thym et le romarin des
garrigues, des chapelets d’aulx, bon sang ne saurait mentir, un peu de pain et des gourdes pleines du précieux breuvage dont ils s’humectaient la glotte plusieurs fois par jour . Leur haleine était donc chargée et rien que cela faisait fuir les rats porteurs de puces à virus et même les puces
fantassins, ayant dans le carnage perdu leur monture.
Entre eux, manière de se moquer et de faire la nique à la camarde qu’ils précédaient ou suivaient , c’était selon, dans leurs malveillantes actions., entre eux, ils avaient coutume de trinquer à leur bonne fortune avant de s’en aller rapiner.
« Buvons, buvons…etc… universelle panacée héhé»Tant et si bien que les oreilles déformées des pestiférés avaient transformé leur chant de guerre en Bu Bons, incapable d’imaginer que l’on puisse festoyer en de pareilles circonstances . Et le sobriquet leur était resté : les Bu bons
Étonné devant la violence de l’épidémie, ils s’étaient concertés et avaient décidé de se limiter à ce régime, spartiate certes, mais fort odorant et, pour faire bonne mesure, non seulement ils buvaient leur pastis, mais ils avaient pris le parti, à grand regret tout de même, de s’oindre le corps d’une friction ail thym romarin et pastis qui fleurait bon les collines provençales !L’ un d’entre eux criant que c’était pêché de gâcher ainsi un si doux breuvage avait refusé de se soumettre .
Mal lui en prit , il ne résistât pas à l’hécatombe.
Affligés par ce soudain trépas mais de nature optimise ils avaient vu là un signe du destin et il ne se passait pas un jour de rapine sans qu’ils s’usent et abusent de leur précieux onguent.
« Buvons, buvons…etc… universelle panacée héhé»
Des semaines passées à dévaliser le département , au nez et à la barbe des quelques survivants . On les suivait certes à l’odeur mais ils savaient se cacher là où personne jamais n’oserait les chercher. Par delà les grandes fosses mortuaires dans une grotte profonde, ils entassaient leur sordide fortune si facilement ramassée.
Cela aurait pu duré longtemps mais hélas un jour la magique potion vint à manquer … .
Ils s’étonnèrent, leur stock étant prévu pour durer longtemps.
Des bouteilles manquaient à l’appel. On les aurait volé , eux les bus bons ?
Dans leur grotte, ils tinrent conseil et, dans le silence qui préside aux grandes réflexions, ils entendirent comme un glissement feutré, venant du fond de la grotte , un raclement sur le sol , comme un bâton que l’on traînerait. Il y eut un peu de vacarme quand, apparaissant dans son suaire tout de travers, la camarde, saoule à mort, si l’on peut dire, se prit les pieds dans les coffres et sacs entassés, une bouteille de pastis vide à la main et sa faux oscillant dangereusement dans l’autre.. S’ils étaient mauvais garçons , les Bu bons n’étaient pas pour autant de mauvais bougres et, d’un bond d’un seul, ils se levèrent pour éviter à l’osseuse une chute qui , dans son cas, eut été fatale ! Peu habituée à voir des humains se précipiter au devant d’elle, apeurée, elle brandit sa faux et d’un coupe d’un seul, elle les faucha tous les trois.Puis, travailleuse zélée, elle s’en alla au bord de la rivière, les jeter dans les fosses déjà bien remplies
C’est ainsi que Diafoirus , que l’échec ou peut être le démon orgueilleux de la recherche avait rendu à moitié fou, les découvrit un jour qu’il cherchait à comprendre le pourquoi du virus et c’est depuis ce temps là, grâce en soit rendue au savant médecin, que nous connaissons un symptôme de plus a cette peste noire : les bubons ..
Des études plus poussées ont permis à quelques phyto- amateurs, medecins des simples ou peut etre un peu sorciers, de donner à la mythique potion le non de vinaigre des 4 voleurs !
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons… attaquèrent leurs couronnes. C’est là qu’ils siègeaient depuis. Il y allèrent par la jonction des pointrolles sur la tête. A cet endroit ils étaient vulnérables. Aucune protection tant l’engagement des pointes était infime. Un talon d’Achille fin et délicat à détecter. Les Antibios avaient muter et savaient comment s’immiscer. Tels des chats, leurs têtes pourtant pourtant plus petites que leurs corps passaient et le reste suivait sans difficultés. Ils avaient toujours un coup d’avance sur les parades de leur adversaire. Ils mutaient en permanence. Certes ils demeuraient peu nombreux par leur devise était « l’antibio plie mais ne se rend pas ». Quand l’attaque était massive ils se mettaient en carré et les partenaires atteints se retrouvaient protégés au centre et soignés. Ils étaient universels et attaquaient sur tous les continents. Pourtant les Furoncles avaient mis en place de nombreux centres de recherches bien à l’abri, les fonds avaient été débloqués. Des passerelles fabriquées pour passer l’Aine. Une sorte d’opération Overlord se préparait….. Mais l’adversaire était tout autre…. Pour une fois il conservait l’avantage et gangrenait peu à peu inexorablement. Mais ce dernier était il vraiment le mal ? Certains se posaient la question? Ceux qu’ils attaquaient n’avaient de princes valeureux aux chevaux blancs comme dans les fables. N’était ce tout simplement pas la nature qui se purgeait elle même trouvant que l’espèce était aller trop loin dans son émancipation ? N’était ce pas là une leçon d’humilité qui était donnée ? car les sujets atteints ne mourraient pas… Ils était simplement mis à l’arrêt qq temps. Un temps où pouvait venir la réflexion et un retour sur le passé, sur ce qui avait été accomplis en bien comme en mal.
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons leur firent de la place et les laissèrent s’installer histoire de reprendre quelques forces avant de décider quelle serait leur prochaine stratégie. Et puis peut-être pourraient -ils se fédérer, trouver des alliés. Ils se murmuraient que d’autres occupants logeaient sur d’autres territoires.
Ils se tenaient donc à l’affut. Et ils furent bien inspirés. Ils reçurent rapidement les phéromones de nouveaux partenaires. L’union fait la force mais ne suffit pas toujours. Ils décidèrent de créer des ilots d’interventions disséminés un peu partout (leur hôte était suffisamment imposant et poilu pour brouiller les pistes et offrir des poches de résistance). Par ailleurs, ils n’en étaient pas à leurs premières attaques d’antibiotiques. Ils en avaient affronté plusieurs troupes, de famille et de catégorie différentes. Certes elles avaient fait du mal mais on sentait bien que leurs résistances s’amenuisaient au profit des assauts répétés de plus en plus virulents des furoncles et autres impétigos. Hélas, un peu trop fiers de leurs victoires successives, ils baissèrent un peu la garde et ne virent pas arriver des ennemis d’un genre nouveau. Ils s’abattirent sur eux de l’extérieur cette fois par de longues inondations aux odeurs puissantes. Personne dans les rangs des furoncles et autres boutons purulents ne sut identifier ce nouvel ennemi. Cela les submergea et ils ne purent mettre en place d’autres plans d’action. Ils firent étouffés, transis sur place. Ils se desséchèrent en un temps record et moururent sans connaître le visage de l’ennemi. Mais quelques bébés cellules absorbèrent une infime partie de ce nouvel ennemi et allèrent se cachés au plus profonds des replis qu’ils trouvèrent. Ils décidèrent d’y rester le temps nécessaire… La défaite était cuisante mais ils sauraient refonder d’autres colonies. Non, le combat n’était pas fini…
– Les furoncles, alliés aux Impétigos repoussèrent toutes les attaques des antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les bubons avaient choisi leurs bases. Ils échangèrent des maux : » Quelle peste ! ces gens sains ! Sus à l’ennemi ! » C’était une attaque caractrisé de paras, mais si !
– Mais non ! répondit le petit microbe.
– Mais si, rectifia Virusse qui vira tous ses concurrents.
Comme ils n’étaient pas d’accord, ils se réunirent en concile.
– Là, il y a une bulle, dit le témoin de température.
– Ce n’est pas une bulle, c’est une cloque, répondit la belle Ambert. Appelle Mégalo au téléphone et demande-lui ce qu’il en pense.
– Préparez le bloc, exigea Meg, c’est urgent ! Il faut être prêt avant Lepic. Je ne veux pas qu’il me pique mes patients.
Une fièvre soudaine s’empara de tous les confrères qui firent bloc. C’est alors que l’ingérence immunitaire changea la donne. Pourquoi leurs faire une fleur à tous ces conjurés ? Il fallut repanser toutes les attaques des bobos. La réaction fut très vive et la fièvre gagna tout le personnel. Le chef ordonna d’appilquer le protocole à la lettre. Puisqu’il avait été expérimenté une bonne dizaine de fois, il avait fait ses preuves. Des radios furent demandées au poste de garde. Sans cette précaution élémentaire, mon cher Watson, l’invasion de piqûres ne serait pas endiguée. D’abord, cerner les Furoncles apportés par les Cousins, ensuite, ceux amenés par la filière alcoolique. Leurs couper l’herbe sous les pieds. Mitrailler avec les anti-moustiques. Au besoin, creuser des poches sur les berges des plaies. Avec les Kalachnikov exterminer sans pitié, tous les résidus infectés.
– Vous y aller un peu fort.
– Les Kalach, ce sont les bistouris électriques, il faut employer les grands moyens. Une fois le no man’s land établi, reconquérir le terrain avec une greffe de peau qu’on aura prélever sur le Mont de Vénus.
– Aie ! Ca va faire mal.
– Ne vous inquiétez pas, Anne et Stasi sont de très bons médecins. Ce qui me gène le plus, voyez-vous, c’est l’Impétigo. J’ai peur qu’il finisse en escarre.
– Avec un bon traitement, l’escarre go ! fit Watson de son petit rire sadique.
– Vous délirez mon cher. J’avais diagnostiqué chez vous, une petite névrose. Voyez ça avant que cela ne s’aggrave. Où en était-on ? Heu !… Voyez, vous me faites dire des incongruités. A propos de névrose, dites-moi plutôt, où en est l’enquête sur l’épidémie ?
– J’ai bien peur qu’elle ne se propage au sein de toute l’équipe, répondit-il, défaitiste.
– Toujours avec vos vaticinations, mon cher Watson, vous ne changerez donc jamais. L’équipe est sauvage et rebelle à toute attaque !
Bonjour, Michel-Denis,
avez-vous changé ou modifié votre adresse mail ? Je ne suis plus averti quand vous publiez un texte .
Amicalement, Pascal
– Allo ? Bonjour Docteur
– Bonjour, Monsieur Dutruc qu’est-ce qui vous arrive aujourd’hui ?
– oui, c’est ça, aujourd’hui justement. Hier ça allait encore, mais depuis ce matin je suis un peu patraque
– patraque comment ? Un peu, à moitié, complètement ?
– pas tout à fait complètement mais je sens que ça vient
– et ça vient d’où d’après vous ?
– d’un Blog
– d’un Blog ???? dites-m’en un peu plus
– ce matin il proposait le sujet d’écriture de la semaine
– d’accord, et alors, c‘était quoi ce sujet ?
– une bagarre virulente entre des Furoncles alliés à des Impétigos pour repousser des attaques d’Antibios
– Faut pas vous laisser impressionner Monsieur …… en ce moment ces rumeurs, ça court partout, on fout la trouille aux gens pour faire marcher les pharmacies
– Ben, les médecins aussi, non ?
– Oui, mais nous, nous sommes obligés quel que soit le cas, c’est déontologique
– Déontologique …. je croyais que c’était infectieux
– Les deux, je vous expliquerai une autre fois. En attendant, avez-vous de la tension, mal à la tête, des nausées, des coliques …
– Tout, mais ça encore c’est rien, il me vient des boutons partout
– Avez vous eu dans votre enfance la rougeole, la varicelle, la rubéole, la variole, enfin, si vous aviez eu tout ça, surtout en même temps, vous ne seriez plus là …
– une ou deux mais aujourd’hui, je sens que c’est pas ça
– et comment avez-vous pu attraper des boutons par internet, je ne vois pas bien,
– c’est en lisant les réponses, toutes plus infectées les unes que les autres, bourrées de microbes et de toutes les maladies de la terre et comme je suis fragile, j’y ai pas coupé
– jamais vu un cas pareil, je vous crois mais c’est bien parce que c’est vous
– pourtant, je vous jure Docteur, j’ai vu moi-même, de mes yeux vu, les Antibios fracasser la vitrine du Biocop d’en face où s’étaient réfugiés les Furoncles et les Impétigos
– ah, rassurez-vous Monsieur Dutruc, vous avez eu des visions mais ça se soigne bien,
arrêtez la fumette, mettez-vous une poche de glace sur le crâne, je vais vous prescrire une purge carabinée : une bonne tisane laxative, puis vous prendrez un Zanthrax et vous vous mettrez au lit et là, je vous garantis que vous ne verrez plus que des éléphants roses.
😺 Après une contre attaque des antibios, le médecine, la science, et même les instances dirigeantes étaient dans l’impasse ; ce n’était pas l’éclosion de bubons quu pouvait changer la donne.
Pensez ! Ça commence comme une banale furonculose qui peut empêcher de s’asseoir sur son…, Puis, un impétigo qui gêne pour manger. Il n’y a pas d’effet sans cause, là, c’était l’inverse. D’où question de A à Z.
La raison se retranchait sur l’ N: le nom, le néant, si vaste si noir la non réponse à l’éternelle question ‘ qu’est-ce qu’on fout là ? D’où c’est qu’on vient et pour aller où’ ?…des bubons, des bubons réponse folle.
Puis une éruption, un Etna ethnique, un cataclysme.
Le furoncle est impropre à la consommation tout juste bon à se planquer sous des feuilles d’argent.
Les droguistes étaient en rupture, les quincaillerie étaient pillées, plus de casseroles à mettre au cul des vérolés.
Dans son bunker le Fur veille, en oncle bien veillant, il va enjoindre à ses neveux d’arrêter cette pagaille, d’opérer un repli dans l’aine accueillante de femmes disposes.
La mère nature retranchera ce qui, d’un excès d’hormones chez nos adolescents, les rend purulents. Toute fois, leur recommander des protections chez le ‘ capothicaire ‘. Hissant le drapeau blanc les antibios roulaient en ambulance à la Croix Rouge.😺
» plus de casseroles à mettre au cul des vérolés »
mort de rire et ça va durer toute la soirée !
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine. C’est là que les Bubons, planqués dans le maquis des Aisselles, se réunirent pour mettre en place une nouvelle offensive.
Sur une grande table, ils disposèrent des drapeaux de différentes couleurs sur le schéma du corps du patient dératiseur de profession et qui n’en pouvait plus de se gratter jusqu’au sang. Le général d’armée déplaça un drapeau bleu au niveau des mains infectées, tandis qu’un sergent en plaça un rouge au niveau du thorax. Après mûres réflexions, le général finit par opter pour cette solution tout en se fustigeant de ne pas avoir été le premier à émettre l’idée. Mais, en période de crise on garde son omniscience pour soi. De toute façon, se dit-il, j’aurais tous les honneurs pour moi. Aussitôt, au son d’un clairon, tout le corps d’armée se prépara au combat. Tous savaient que cet assaut était périlleux, mais à la guerre comme à la guerre ! Les valeureux soldats armèrent un sous-marin qui plongea dans une artère. L’expédition s’avéra plus difficile que prévu dès les premières instants de l’expédition : dans le passage étroit d’une veinule ils perdirent leur périscope, puis ils s’égarèrent dans un labyrinthe de veines, dans une aorte ils se retrouvèrent la tête en bas et ballotés dans tous les sens. On ne comptait plus les pertes. Ils tentèrent de faire une escale dans l’Aine, mais ils furent briefés par le reste de l’armée des Furoncles qui leur expliqua qu’ils étaient poursuivis depuis la veille par un scalpel meurtrier. Quant aux Impétigos, ils avaient rendu l’âme à grands coups d’onguent. L’endroit n’étant plus sûr, le sous-marin reprit sa route à l’aveuglette. Les rares deuxième-classes survivants se réunirent en cachette dans la soute et décidèrent de se mutiner illico presto.
Ils n’eurent pas le temps de mettre leur plan à exécution, car, quelques secondes plus tard, le sous-marin se retrouva pris au piège dans un ventricule. Une gigantesque vague souleva leur embarcation réduite à une simple coquille de noix qui fut broyée comme un vulgaire fétu de paille.
Les furoncles, alliés aux impétigos repoussèrent les attaques des antibios. Décimés mais pas vaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’aine.
-Furoncle, fou furieux : T’as vu où on nous a relégué. C’est bien chauffé mais c’est indigne. Je me sens pire qu’un SDF.
-Impétigo, impétueux : Ils nous auront pas. On lâchera rien. Allez, allez, à l’attaque.
-Petite voix sur la droite : Tss, tss,,Réfléchissez deux secondes. Vous allez encore vous faire trucider.
-Furoncle et Impétigo : Mais qui parle ?
-Petite voix : Coucou, c’est moi le morpion. Je squatte le caleçon de votre hôte.
-Furoncle et Impétigo : Et alors, t’as une solution ? Tu fais le malin mais c’est pas tout seul que tu battras les antibios.
-Morpion : J’ai plein de copains et de copines et nous en avons plein les pattes d’être maltraités.
-Furoncle : Mais les antibios détiennent le pouvoir. Ils sont puissants.
-Morpion : Que nenni. Ils ne le savent pas encore mais ils sont en pleine décadence . Les ennemis de ma race sont les insecticides et eux aussi sont en perte de vitesse. Les amis, c’est le moment de s’unir. Surtout que demain les bubons nous rejoignent.
-Furoncle : Je les croyais morts.
-Morpion : Non, non ils attendaient le bon moment au fin fond de Madagascar. Les
poux, les gales, les streptos, les staphylos sont prêts à s’allier avec nous.
-Impétigo : Waouh ! Nous allons grouiller de partout. On les attaquera par tous les trous possibles. Ah, ça va être la fête, l’orgie. Quel bonheur !!!
-Furoncle et Morpion : Et nous, les sales petites bestioles seront enfin les grands vainqueurs. Notre heure est venue. Demain, l’humain nous appartiendra.
…l’épiderme pour déverser leurs pleurs purulents, leur peur de mourir. Ils ne se rendraient pas. Ils ne voulaient plus être mis en cellules. Oui, ils avaient détruit plus d’une cellule, et ils en étaient fiers. La révolte des bactéries s’était produite quelques semaines plus tôt. Tous le monde était passé à l’attaque. Que l’on fut un grand maigre en bâton ou bien un « pétit gros » en coque, on se mit à détruire les cellules. La bataille fit rage chez cet hôte, un pasteur qui était, par essence, très antiseptique. Ils avaient emmagasiné de l’expérience. Ils « furent oncles » des syphilis, tuberculose, choléra et autre peste qui leur avaient transmis l’adaptabilité. Cette accommodation, ils la dispensaient à l’humain sans aucune gène. Ils croisèrent quelques staphylocoques qui se doraient la pilule au milieu des fibres intestinales et quelques abcès qui se battaient dans leur coin. Ils avaient gagné la première bataille. Le bataillon de leucocytes avait été vaincu. Certains globules étaient blancs de peur et d’autres rouges de honte. Ces derniers eurent à cœur de prendre l’air dans les poumons. Le pasteur était atteint. Il se grattait comme un fou. Il aurait dut suivre les conseils de son médecin qui lui avait prescrit une « cure cuma ». Il préféra manger des poêlées de champignons et beaucoup de Roquefort. Mais le résultat fut assez faible. Alors, il eut recours aux antibiotiques. Ce fut des lors de véritables coups de bâtons qui s’abattirent sur les bactéries. Elles périrent en grand nombre pendant que d’autres suppuraient en odeurs infestes, comme un dernier signe de révolte, comme des larmes nauséabondes qui abondaient dans les yeux du cerf avant l’hallali.
🐀LE CORSO FLEURI
Cette manifestation était organisée au profit des maladies orphelines. Mais pour les orphelins aussi, pas de ségrégation, ce n’est pas le genre.
En tête du défilé, les bubons se déhanchaient, déchaînés en chantant
Vive les Bubons Bubons Bubonnets ! C’est à nous qu’il faut donner.
C’était un appel au peuple non dissimulé.
Derrière, la Famille Furoncles explosait de bonheur d’exposer leur grosseur.
In petto les Impétigos postillonnèrent leurs imprécations ‘ À bas les pommades et les comprimés qui veulent nous exterminer.
Leur éradication était proche, pas idiots les Impétigos faisaient les farauds sachant bien qu’ils participaient à leur dernier corso des maux.
Le char final, le plus beau, celui de la reine Prophylaxie exultait tendant ses multiples bras, comme une mère attentionnée l’aurait fait, pour serrer tout le monde sur son cœur.
Pour que tous en profitent elle jetait généreusement des poignées de confettis de maladie.
On croyait la fête terminée lorsqu’on entendit au loin battre les tambours des Antibiotiques, cortisone et collyres sur le rythme de marche: le cardiaque.
La Sante n’était pas loin et du bout de la seringue scandait en dents de scie. Si on est là, c’est que tout va. Partez virus bactéries et autres scrupules, le populo résistera. Avec nos vaccins, nous vaincrons.
Moralité : fermant le défilé, ils eurent le dernier mot.🐀
C’ était un peu difficile de rester dans les ‘clous’ de l’écriture positive au milieu de toutes ces démangeaisons et de ce virus menaçant.
Hauts les cœurs ! Nous résisterons
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios.
Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine.
C’est là que les Bubons firent éruption et les encerclèrent.
« Halte-là ! Que faites-vous sur notre territoire ? » pesta leur chef, le grand Bubo.
« Nous ne savons plus où nous réfugier, répondit un Furoncle percé de toute part, perdant son pus abondamment. Nous revenons des gorges de la pomme d’Adam où nous avons subi de nombreuses pertes. Le bois des Aisselles a été complètement rasé, nous avons dû descendre le flanc de la colonne vertébrale à dos de puces de pigeon pour atterrir ici. Les Antibios sont partout. »
« Nous savons, rétorqua le grand Bubo. Nous préparons une contre-attaque de grande ampleur. Vous en êtes ? »
« Mais nous avons besoin de reprendre des forces, s’enflamma un Impétigo complètement desséché, encroûté dans son pus. »
« Bien entendu, requinquez-vous à votre guise, le rassura le chef pupon, le sang est frais dans la région et la nourriture abondante, Morpions et Chancres de Syphilie sont déjà en ordre de bataille. Ils lèveront le camp demain pour un assaut sur le cratère du Croupion, avant les premiers signes d’éruption. Tandis que des agents secrets de Tréponème s’infiltreront dans les organes de reproduction pour saboter leurs plans en faisant diversion. Dès que les Antibios seront sur place, nous envahirons la plaine des Lombaires et remonteront jusqu’à la première vertèbre pour les infester jusqu’au cou. »
Le plan était diabolique et rôdé depuis la nuit des temps. La Grande Peste fit la peau aux Antibios qui se rendirent à l’Évidence, cheffe des armées du Destin. Furoncles et Impétigos n’étaient que les humbles messagers du chaos de l’humanité pour laisser place à l’espèce dominante suivante.
Des petits êtres adorables et poilus, comme des petits écureuils, sans égo, ni cervelle, mais avec un cœur gros comme une noix de coco qui les rendait juste joyeux d’être là, passant leur temps à manger des fruits dans les arbres et chanter des oeuvres de Mozart qui mettaient toute la forêt
dans un état de bonheur intense, nourrissant un peu plus les coeurs qui grossissaient plus vite que leurs estomacs.
Moralité : quand vous voyez un furoncle sur le bout du nez, ne paniquez pas, essayez de voir un plus loin sa destinée. 😉
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur le bord de l’Aine.
C’est là que les Bubons attendaient leurs ennemis. Planqués au fond d’un follicule pileux, ils attendaient d’un pied ferme bien que nécrosé la future charge du commando de choc des Antibios.
Les Bubons avaient vu clair. Ils avaient prévenu leurs alliés, ces petits vésicules contagieux et ces pustules croûteuses. Les Antibios avaient lancé cette vaste opération militaire en dépit de toutes les règles de l’escroquerie. Sous prétexte de sauver la Grande Cutanée des infections puantes, ils avaient sélectionné dans leur carquois blindé les sarbacanes les plus sophistiquées. Ils s’apprêtaient à piquer.
C’était clair. Les Antibios voulaient faire main basse sur leur staphylocoque doré, l’emprisonner, le fondre et s’en faire de superbes couronnes dentaires.
Ainsi lors de la prochaine campagne votatoire, ils présenteraient au peuple des Germes leur plus beau sourire. Ils cajoleraient leurs suppurations pour mieux les anesthésier.
Au derme du combat, beaucoup de tissus morts, pour rien.
Tout ça, c’est mon petit-fils qui me l’a raconté. Moi, à l’époque, je n’étais qu’une minuscule bactérie. Je n’ai rien vu ou entendu de la larme dans laquelle je prenais mon bain quotidien.
Les Furoncles alliés aux Impétigos repoussèrent toutes les attaques des Antibios.Décimés mais invaincus,ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine.
C’est là que les Bubons arrivèrent à leur rescousse du fin fond de la Prusse Méridionale.
Eux aussi avaient eut à faire aux Antibios,peuple fort civilisé qui agissait sans violence,avec une subtilité tactique incontestable, d’une imparable efficacité qu’ils tenaient des Bacilles de Koch,de lointains cousins, chercheurs émérites.
C’est à grands cris de soulagement et de triomphe que les Furoncles et les Impétigos rescapés virent arriver de loin leurs alliés,en troupe clairsemée mais encore vindicative.
Les Furoncles émirent des jets de bienvenue purulents,et le peu d’Impétigo qui restait couvrit de croûtes jaunâtres le chemin de gloire des sauveurs qui les mènerait au Quartier des Germes.
Du haut de leur fortin,les Antibios virent arriver ces renforts d’un fort mauvais oeil.Le général en chef,Pénicilline et son ordonnance Streptomicine organisèrent un cellule de crise afin de réfléchir à la dose adaptée à une telle situation.
Dix milligrammes,deux, trois fois par jour? En poudre ou liquide à répandre sur le territoire de l’ennemi? Ils en étaient encore à tergiverser sur le sujet quand un flot de sanies fétides fut injecté par les meurtrières des labos.Ils ne purent rien faire,les bureaux,les amphis,les dortoirs et leurs occupants furent anéantis en une seule matinée.
Il ne restât rien ni personne dans les étages.
Dehors retentissaient les hurlements de triomphe des Furoncles et des Bubons qui se congratulaient tandis que les Impétigos entamaient une danse effrénée.sur l’air bien connu des victoires éclatantes:
On les a eu,on les a eu.
Trop occupés à leurs réjouissances,ils ne virent pas une petite colonne d’Antibios se faufilant à travers les herbes folles,sortant des sous sol des Recherches Secrètes, leur boîte de Pétri sous le bras.
Les Furoncles, alliés aux Impétigos, repoussèrent toutes les attaques des Antibios.
Décimés, mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l’Aine.
C’est là que les Bubons pestaient depuis des années, vivant dans un brouillard médicamenteux.
Ils reprirent le combat.
Anéantirent les Antibios et les Antitout.
La voie était libre.
La vengeance allait être terrible.
Hargneux et Hypersurvitaminés, ils propagèrent leur haine létale chez tous les êtres humains.
Aucun survivant.
Détruire est plus facile que construire.
Seules, la Flore et la Faune furent épargnées.
Des milliers d’années filèrent.
Ce matin, la planète, éclairée par un soleil doux et gai, s’anime.
Un air de renouveau plane sereinement.
Les feuillages murmurent.
Les oiseaux chantonnent.
C’est alors qu’un singe, descends prestement du plus vieil arbre de la forêt.
Les bras tendus vers le ciel.
Crie à l’Univers :
Espero kaj amo !