Exercice inédit d’écriture créative 16

Exercice d'écriture très créative

Qui picore un texte peut avoir la chair de poule
Qui dévore un livre peut connaître une indigestion

Trouvez d’autres analogies de même nature

7 réponses

  1. Françoise - Gare du Nord dit :

    Qui lit « Alcools » (Apollinaire) risque la cirrhose

    Qui se plaît à lire August Strindberg souffre probablement du syndrome de Stockholm

    Qui ânone un récit mérite le bonnet d’âne

    Qui bouquine un roman va devenir chèvre

    Qui lit « Le pavillon des cancéreux » (A.Soljenitsine) encourt des métastases tandis que celui qui lit « Tropique du cancer » (Henry Miller) va tout droit vers la chimiothérapie

    Qui pique du nez devant « Le grand sommeil » (Raymond Chandler) souffre de narcolepsie

    Qui lit « Lolita » (Nabokov) présente tous les signes d’une puberté précoce

    Qui feuillette « L’enfant » (Jules Vallès) risque d’être accusé de pédophilie

    Qui survole « Vol de nuit » de Saint-Exupéry n’est pas mûr pour le brevet de pilotage et risque un crash

    Qui parcourt « A bout de souffle » (Romain Gary) n’est pas près de courir le marathon

    Qui savoure « Le festin de Babette » (Karen Blixen) se dirige vers la boulimie dans un premier temps puis vers l’obésité

    Qui bouquine « La bête humaine » (Zola) doit avoir les mains pleines de cambouis

    Qui compulse l’annuaire téléphonique deviendra sociopathe

    Qui consulte « Pêcheurs d’islande » (Pirere Loti) ne doit pas avoir le mal de mer

    Qui décrypte un missel va, c’est certain, finir dans les ordres

    Qui louche sur un livre prestigieux souffrira de strabisme

    Qui tourne les pages de la Condtion humaine finira avec un ongle incarné

  2. Shirley dit :

    Qui tombe des nues peut se briser un os
    Qui crie au loup peut se casser la voix
    Qui gobe les mouches peut avaler de travers
    Qui court les rues peut souffrir d’un point de côté
    Qui brûle les étapes peut finir en cendres
    Qui mord la poussière peut se briser une dent

  3. Clémence dit :

    Qui picore un texte peut avoir la chair de poule
    Qui dévore un livre peut connaître une indigestion

    Cette nuit-même, ces deux propositions ont amené de l’encre à mon moulin. C’est ainsi que naquit une audace plus qu’incongrue. Dès le matin, je me mis au clavier en fredonnant:

    Prenez , par ordre alphabétique croissant, les synonymes de « manger »
    Faites également ce même relevé pour des synonymes du mot « écrit »
    Reprenez les mots du premier répertoire, par ordre alphabétique inversé.
    Assemblez tous ces ingrédients avec précaution
    Saupoudrez du sel de quelques adages ou dictons
    Incorporez un peu de créativité, ou, à défaut, d’imagination.
    Laissez reposer
    Éliminez les pépins et ne conservez que les pépites
    La recette est infaillible !
    Vous avez concocté un merveilleux recueil de parler creux littéro-culinaire.

    Une fois l’essence recueillie, rassemblez les feuillets.
    Les dictons populaires sont source de jouvence !
    Collez les jaquettes
    Déposez sur les clayettes…

    Qui absorbe un acte testamentaire peut sucer les pissenlits par la racine
    Qui attaque un énoncée peut se restaurer chez un libraire
    Qui bâfre un chapitre peut se remplir comme une outre
    Qui becquette un conte peut se rassasier sur le pouce
    Qui bouffe un contenu peut se régaler avec un codétenu
    Qui boulotte un contexte peut se piffrer d’un enzyme glouton
    Qui boustifaille une copie peut se nourrir d’amour et d’encre fraîche
    Qui brûle un document peut s’emplir de de propos incendiaires
    Qui brichetonne un écrit peut s’empiffrer de pain frais tout chaud
    Qui broute une exégèse peut se lester d’herbes aromatiques

    Qui chipote une formule peut se gorger de faire exploser la baraque
    Qui collationne un fragment peut se goberger avec Pantagruel
    Qui consume une leçon peut se gaver d’une addition salée
    Qui croûte un libellé peut se décarêmer au foie gras
    Qui croque un livre peut le savourer en croûte de sel
    Qui croustille un livret peut s’alimenter pour le reste de ses jours

    Qui déguste un manuel peut ronger ses doigts jusqu’à l’os
    Qui déjeune d’un manuscrit peut ripailler avec les doigts
    Qui dîne d’un morceau peut pignocher dans le caviar
    Qui dévore une œuvre peut picorer à belles dents

    Qui engloutit des pages peut se noyer dans la marre au diable
    Qui engouffre des paroles construit une montagne
    Qui entame un passage peut finir à Roncevaux

    Qui festoie d’une phrase peut s’étrangler d’une périphrase
    Qui fricasse un polycopié fracasse une polyphonie

    Qui gaspille une proposition grappille dans les insinuations
    Qui goûte d’une rédaction se régale d’une composition
    Qui gobe un rédigé est condamné à globe-trotter
    Qui se goinfre d’une recension ne souffre pas de comparaison
    Qui grappille dans un roman dégoupille l’ire littéraire
    Qui grignote un scénario fricote à contrario
    Qui gueuletonne de bobards s’intoxique aux canulars

    Qui ingurgite un sujet peut être l’objet de poursuite

    Qui mastique un synopsis finit dans la fosse aux lions
    Qui mord dans un tapuscrit peut craindre d’avaler l’hameçon.

    Toute à la fierté de ma création, je conviai mes amis et voisins pour un festin gargantuesque et indigeste.

    La pleine lune éclairait le jardin
    lorsqu’ils repartirent, ponctuant la nuit de faux alexandrins.
    Le ventre trop plein..

    – Qui a lu, lira. Oui, mais…lira bien qui lira le dernier car un lien vaut mieux que deux tu liras ! s’exclama le premier !
    – Les petits récits font les grands romans alors que point de nouvelles, bonnes nouvelles, répondit le deuxième.
    – Mais chacun sait que plus il est de pages, plus on lit, surenchérit le troisième.
    – Il faut se méfier de l’encre qui dort, rétorqua le quatrième, car tant va la plume à l’encre qu’à la fin elle se taille !
    – Certes, certes, mais soyons optimistes, les bons contes font les bons amis quand on a trouvé poème pour prendre son pied…
    Avec une pointe de pessimisme, le sixième pontifia : – Page qui roule n’amasse pas Goncourt. Et donc, rien de sert d’écrire, il faut parler à point, car c’est en lisant que l’on devient liseron.
    – Oui mais, quand le point est tiret, il ne faut le suspendre !acheva le septième.
    Le dernier apostropha la lune :
    – Aux grands mots, les grands poètes…
    Celle-ci lui répondit :
    – Qui a lu reluira….

    © Clémence

  4. Sabine dit :

    Qui fait une queue de poisson peut devenir sirène
    Qui gobe une mouche ne peut plus se servir de ses pattes pour écrire
    Qui enlève le pain de la bouche peut se faire mordre
    Qui jette un œil peut devenir borgne
    Qui a la langue qui fourche peut rentrer le foin

  5. Gwenaëlle dit :

    Une belle année 2011 pleine de lecture et d’inspiration à tous les amoureux des mots
    ………….
    Qui colle aux basques peut se retrouver scotcher.
    Qui perd son temps peut trouver l’éternité.
    Qui rame pour l’aborder peut connaitre la galère.
    Qui nage dans le bonheur peut se noyer dans une goutte d’eau.
    Qui s’enivre de son doux parfum peut connaitre l’ivresse.
    Qui boit ses paroles peut mourir de soif.
    Qui fond devant ses yeux bleu peut rester de glace.
    Qui se noie dans son regard peut sombrer.
    Qui vole à son secours peut se briser les ailes.
    Qui tombe dans ses bras peut se blesser.
    Qui tue le temps peut vivre longtemps.

  6. Geneviève T. dit :

    Qui boit la tasse peut s’enivrer
    qui mord la poussière peut y laisser une dent
    qui survole un livre peut partir à tire d’ailes
    qui prend sa plume ne pourra peut être pas s’envoler
    qui a décidé de tourner la page, peut avoir terminé son livre
    qui lève un lièvre peut tirer à boulets rouges
    qui prend les devants peut avoir du mal à assurer ses arrières
    qui prend froid n’a pas pris garde
    qui se prend la tête ne peut se prendre le chou
    qui prend la mouche peut se retrouver avec un asticot
    qui trie sur le volet ne peut être un sans abri
    qui donne sa langue au chat, ne peut être un lèche botte
    qui tire sur l’ambulance peut se retrouver à la santé (prison de)
    qui tire les rois, peut être guillotiné
    Geneviève T

  7. Antonio dit :

    Qui plonge dans un roman policier peut se retrouver aux assises.
    Qui dissèque le corps d’un texte peut jeter un froid sur son contenu.
    Qui corne les pages d’un livre peut lui donner un effet bœuf.
    Qui lit peut aussi se retrouver sur des skis (Jean-Claude Killy, ancien skieur).

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