682e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative

Humeur de chien

T’as flairé les infos ce matin ?
Ouais !
Sur quel chêne ?
Celui qu’a perdu ses glands de devant.
Faut pas trop s’y fier, tu sais !

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18 réponses

  1. Kyoto dit :

    – T’as flairé les infos ce matin ?
    – Ouais !
    – Sur quel chêne ?
    – Bin ! Toujours le même ! Y’en a qu’un seul dans toute la contrée !
    – Et il a perdu ses glands de devant ?
    – Faut pas trop s’y fier, tu sais !
    – Ah Bah Si Quand Même !
    – Et crois-tu que ça lui fait mal ?
    – Sans Anastasie, sans aucun doute !
    – Ah le pauvre ! Mais c’est qui cette Anastasie ?
    – La sœur de Jacotte !
    – Connais pas !
    – Mais si, ce sont les filles Très Mince !
    – Je connais pas de filles, à mon grand désarroi !
    – Ça viendra ! Moi, j’en connais une ! Elle s’appelle Grillon !
    – Ouah ! T’es namoureux ?
    – Sans Grillon, je suis triste à mourir ! Je ne mange plus !
    – C’est pour ça que tu as perdu tes dents de devant ?
    – Tant que c’est pas autre chose, ça va !
    – Mais si tu te laisses aller, ta Grillon va te quitter.
    – Oh non !
    – Et un prince charmant va te griller !
    – Pourquoi tu dis ça ? Tu as flairé autre chose ce matin ?
    – Non… mais toi…, … t’as flairé les infos ce matin ?

  2. iris79 dit :

    T’as flairé les infos ce matin ?
    Ouais !
    Sur quel chêne ?
    Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    Faut pas trop s’y fier, tu sais !
    Ouais je sais
    Entre ceux qui pleurnichent sans arrêt qui veulent nous faire croire que le monde est pourri et ceux qui gardent jalousement leurs infos pointues comme le Pin, pas facile de se faire une opinion fiable.
    Moi j’avoue que pour me protéger de toutes ces infos anxiogènes, je préfère me brancher sur la chaine du Charme.
    Ah le petit coquin, tu caches bien ton jeu avec ton petit air de ne pas y toucher.
    Ben quoi, fais pas ton prude. Tu ne vas pas me dire que tu renifles que du côté de l’exotisme des chênes d’Amérique et de ceux des Marais ?
    Non pas du tout, je les trouve un peu trop verts à mon goût. Pas suffisamment enracinés dans une vraie ligne éditoriale. Je préfèrerais plutôt le chêne liège. Il donne de supers infos sur les crus de la vigne d’à côté ! Mais j’aime bien aussi le chêne du bien-Hêtre ! Ça fait un bien fou de le flairer ! Ça détend illico, on se sent tout de suite bien ! Je te recommande, vraiment !

  3. Urso dit :

    T’as flairé les infos ce matin ?
    Ouais !
    Sur quel chêne ?
    Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    Faut pas s’y fier tu sais !

    Moi je suis un cabot tranquille.
    De tout ça je m’en fiche un peu.
    Des chênes, glands et infos.
    Surtout les infos.
    Depuis mon renvoi d’une école de journalisme pour avoir mordu le directeur, je n’y vois que du faux là-dedans.

    Une vie pépère !
    Ouais sans mettre mon nez dans ces glands de chênes devant derrière et où je ne sais hou hou.
    J’ai ma copine à l’autre bout du monde.
    Cela me suffit.
    On s’écrit tous les jours.
    Mais depuis qu’elle a Whatsapp je suis triste.

    Je préfère grandement les lettres et les correspondances d’antan.
    Où on s’écrivait sur des lettres en papier.
    Hou Hou Hou.
    – Oh qu’as tu lança l’autre cleps ?
    – Rien rien je suis un nonostalgique du passé qui est dorénavant passé à jamais. Et nostalgique des anciens chênes de télévision comme ma préférée l’ORTF Truffes.

    – Cela m’étonnerait dit l’autre. Avant il n’y avait pas de chênes truffés.
    – Tant pis renchérit son pote. Les truffes je les adore !
    Tiens ce matin en faisant mon marché j’ai acheté du fromage italien.
    Le vendeur m’a conseillé celui aux truffes.
    Et voilà qu’à peine rentré à la maison je l’ai entièrement dévoré.
    Ah quel régal ce fromage truffé.
    Ça vaut mille fois ces glands aux chênes.

    Mon cher je parle je parle.
    J’ai aussi un secret à te dévoiler.
    Je n’aime pas mon maître.
    Il est propriétaire d’une gigantesque forêt de chênes.
    Et il s’en vante de sa propriété le bougre.
    À chaque fois que je vais dans sa forêt je fais toujours pipi dessus, à tout ces chênes.
    Après mon pipi, comme par hasard les télés qui sont accrochés sur les arbres elles s’éteignent instantanément.
    En laissant toutefois un peu de fumée verdâtre.

    – Oh la la dit l’autre chien, j’ai comme l’impression que tu es tombé sur la tête. Avec tes pipis chênes et ta fumée.

    Viens chez Médor qui nous attend au troquet « Au rendez-vous des cabots », on pourra y boire une bière fraîche.
    Tu m’a donné soif avec ton histoire.
    – Ouais ouais aboya son compère.

  4. Michel-denis Robert dit :

    – T’as flairé les infos ce matin ?
    – Ouais !
    – Sur quel chêne ?
    – Celui qui a perdu ses glands de devant.
    – Faut pas trop s’y fier tu sais !
    – Ah bon, pourquoi ?
    – L’aut’jour je l’ai observé, j’ai vu qu’il avait les boules.
    – Et d’après toi ?
    – Il était nervé. Le jour de Noël ça ne se fait pas.
    – Vénère, tu veux dire.
    – Je suis sûr qu’il finira par hêtre.
    – Tu crois ? Transgenre, c’est pas son genre, ça m’étonnerait.
    – Bien sûr que c’est possible. Avec l’intellignece artificielle, on peut faire des tas de choses.
    – Pas celle-ci. Tu te rends compte. Ce serait pêcher ! Réfléchis un peu. Frêne ta dérive ! Un arbre, c’est pas un humain, ça vit autrement. Et ça a son propre code génétique. C’était seulement ça ton info C’est pas bézef. Tu peux te rhabiller.
    – C’est olivier qui me l’a dit. Je pense qu’on peut s’y fier.
    – Tu m’as l’air fatigué. Il faut que tu d’orme. Olivier, thuya rencontré houx ?
    Sylvestre était très contrarié. Il fit des efforts surhumains pour ne pas se noyer dans de vaines explications.
    – Justement, l’aut’même soir, en sortant du bouleau. Figure-toi que je vous ai aperçus. Tu ne te genêt pas. Je m’étais caché derrière un catalpa gay. J’ai voulu vous rattraper. Je ne sais pas qui vous poursuiviez. En réalité, vous baguenaudier. Toi, tu étais un peuplier. J’ai cru que tu étais mal en point et que vous ne laurier pas, ça m’a intrigué. Puis, vous vous êtes dissimulés derrière un kaki. Vous avez fait FOMEC. Ah ! On peut dire qu’on ne pouvait pas vous reconnaître. Vous aviez bien choisi les couleurs des feuilles en éventail. Un moment, vous carambolier, j’ai eu peur que vous vous pommier.
    – Donc, tu nous espionnais ?
    – Oui, ça fait des lunes que j’ai un coup de bambou. Je fais des rêves l’après-midi et je me réveille d’un seul coup. J’écoute de la saule sous mon pin parasol.
    – Ah ! Voilà l’explication du mystère !
    – Quoi ?
    – Tu chantonnais. Tu devais être cyprès que, derrière les feuillages nous avons entendu ta musique. Un charme divin ! Tu chantonnais. J’ai reconnu ta voix qui tremble… Heu ! L’info, c’était quoi exactement ?
    – Renseigne-toi sur les hybrides. Salut ! Je viens de prendre mon tilleul. Je vais aller dormir comme tu me l’as dit. A bientôt !

  5. Françoise Maddens dit :

    682/T’as flairé les infos ce matin ?  
    Ouais ! 
    Sur quel chêne ?
    Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    Faut pas trop s’y fier, tu sais !
    Et puis il perd pratiquement toutes ses feuilles
    tu connais la chanson 
    « les feuilles mortes se ramassent à la pelle »….
    Et toi tu as entendu parler des feuilles de séné
    Bien sûr c’est bon pour les gens constipés
    Le garde forestier en prend, c’est un arbre qui pousse en inde
    il va là-bas en ramasser
    mais non elles viennent en avion
    heureusement qu’iln’a pas vécu sous saint-louis
    qui rendait la justice sous un chêne à Vincennes
    allez viens il ne faut pas qu’on loupe le journal de20H
    on peut l’écouter sur toutes les chênes…..

  6. 🐻 Luron'Ours dit :

    682/AMALGAME
    As-tu flairé les infos… Sur quel chêne ? Moi, c’est plutôt la météo : ça ne sent pas. La semaine dernière je m’étais intéressé à un grain de sable, j’ai beaucoup voyagé, mais pas écrit. Alors, les glands de devant ne sont pas perdus pour l’écureuil ou le vautrin. Bientôt on les trouvera dans la forêt de Notre-Dame,  »mamie rénove », c’est pour la publicité.
    Un qui est abattu, c’est Gaulois Goliath. Il a perdu ses dents de devin, d’avant la pandémie. L’autre, rescapé, pratique les jeux de société, jeux de l’oie, des petits chevaux, le mistigri. Et puis, il y a les vrais méchants et ceux qui croient que faire du mal fait du bien. Sans les infos, peut-être se mettraient ils moins en avant. Sauf les inconscients, ne pas dire fous, il y a présomption !
    Moi, j’aimerais voir les forêts marchér jusqu’à l’orée des villes, nous donner des infos. Ici le pic, là c’est le corbeau, le blaireau… Ça ne sent pas toujours bon ! Et toi, as-tu consulté l’oracle ? flairé sur un QR code, lu dans le marc ?
    Je me tâte afin de saisir une opportunité.🐻

  7. Avoires dit :

    Deux cabots se rencontrent au détour d’une rue

    « Salut vieux, t’as flairé les infos ce matin ?
    – Non !
    – Mais, qu’est-ce que t’as ? T’as une drôle de truffe !
    – Je sors des urgences, on vient de me mettre de points sur la truffe
    – Ah ben ça alors, pour un info c’en est une et une vraie en plus ! Mais dis donc vieux si tu sors des urgences…
    – Ne m’en parles pas! Si je suis allé aux urgences c’est parce- que j’ai reçu une volée de glands sur la truffe et crois-moi j’ai morflé. Résultat, dix points de sutures. Et pour répondre à ta question en suspens, si j’ai reçu des glands de mon chêne préféré c’est qu’il ne supportait plus de me voir arriver et lever la patte contre son pied.
    – C’est normal, non ? On regarde son chêne préféré avec les yeux pas avec la patte
    – Oh ! Tu te crois malin ! Maintenant non seulement j’ai la truffe en charpie mais je ne sais plus où aller pour lever la patte. J’erre…
    – T’erres ! Écoute, je vais te filer un tuyau, une info qui va te ravir, une vraie info, fraîche, du tonnerre !
    – Faut pas toujours s’y fier, tu sais, le frais, le neuf…
    – Deux rues plus loin, à gauche, la mairie vient d’installer des toilettes sèches spéciales chien ayant besoin de lever la patte. Cous-y vite ! »

  8. Grumpy dit :

    – Wouf Wouf ! Salut ! Comment tu vas ?

    – Bof : Woufi-Woufa …

    – T’as un drôle de Wouf, tu es enrhumé ?

    – C’est que j’ai flairé les infos ce matin, j’aurais pas dû …

    – Oh ça craignait tant que ça ?

    – C’est rien de le dire. Je me promenais dans le bois de Vingt Chênes, je voulais arroser comme tu sais le grand chêne …

    – Et alors ?

    – Eh bien, il n’était plus là. Juste un reste de tronc coupé bien ras, bien net, à la tronçonneuse. Il avait dû souffrir, j’ai retrouvé par terre ses glands de devant.

    – Et tu n’as pas pu savoir qui était le bûcheron, parce qu’on pourrait lui …

    – Si, Si mais lui : intouchable.

    – Mais nous non plus on ne craint rien, c’est pas comme en Chine où on bouffe n’importe laquelle de nos races pourvu qu’elle ait du chien. Et c’est qui ce protégé, il doit en avoir des relations haut placées ?

    – Tout ce que je sais c’est que notre grand chêne a été abattu avec la bénédiction Urbi et Orbi, et là tu vois, on peut pas lutter.

    – Wouaou … je comprends.

    – Tu sais quoi : on a tout notre temps, on va patienter et dès que ce sera possible, on se paie un ticket, et YOU HOU, on ira revoir notre vieil ami tout en haut dans la forêt de Notre Dame, tant mieux si on se fait sonner les cloches.

  9. Maguelonne dit :

    – T’as flairé les infos ce matin ?
    – Ouais !
    – Sur quel chêne ?
    – Celui qui a perdu ses glands de devant.
    – Faut pas trop s’y fier, tu sais ! Il perd tous ses glands, c’est ballot !
    – Pas du tout. Il en a marre d’être gouverné par des glands. Alors il les lâche mais en garde quand même quelques uns en réserve. C’est pas un glandu !
    – Tu as des infos intéressantes ?
    – Je l’ai bien flairé et serré dans mes bras. Tu as remarqué qu’il tend vers le ciel. Et moi ce sont des nouvelles d’ailleurs que je voulais. Et je les ai eu.
    – Tu as l’air mystérieux !
    – Je suis trop content!J’ai créé un jeu. J’ai mis deux Pères Noëls en orbite, un vert et un rouge. Le jeu consiste à éviter les obstacles : les satellites t’explosent, les météorites t’écrasent, les urnes te dépriment, les œuvres d’art te déboussolent, les canettes et pizzas te contaminent. Si tu chopes le discours du pape François tu reste en orbite pour l’éternité.
    – Mais qu’est ce qu’on gagne ?
    – Le lot de consolation, c’est Jupiter, Junon et Galilée en Légo. Et le gros lot, c’est la tesla roadster rouge d’Elon Musk plus une folle journée avec Elon.
    – Es tu sûr qu’on en sorte vivant ?

  10. FANNY DUMOND dit :

    – T’as flairé les infos ce matin ?

    – Ouais !

    – Sur quelle chaîne ?

    – Celui qui a perdu ses glands de devant.

    – Faut pas trop s’y fier, tu sais !

    – Je sais bien. Tu me prends pour une crédule ou quoi ?

    – Oh là ! T’as mangé du chien enragé aujourd’hui. Si on peut plus causer. J’en ai ras la casquette de me coltiner ta mauvaise humeur à longueur de journée. J’ai rien compris à ton histoire de gland. T’es en manque ou quoi ?

    – Laisse tomber, je me comprends, c’est l’essentiel. J’ai ce rapport à rendre au chef avant midi. Pas celui de la cime du sapin avec son étoile perchée en équilibre dessus.

    – Eh ben ! T’as vraiment besoin de faire un break, toi.

    – J’ai pas de break. Tu sais bien que je viens à vélo. T’entends pas ton standard qui me vrille les oreilles depuis dix minutes ?

    – Si, si. Mais c’est l’heure de ma pause règlementaire. Attention ! tu vas nous faire un burnout.

    – Tu risques pas d’en faire un, toi, de burnout.

    – Tu sais pas que la nouvelle miss France est insultée sur les réseaux sociaux parce qu’elle a les cheveux coupés à la garçonne, qu’elle est anorexique, que le public n’a pas voté pour elle, et que c’est magouille et compagnie ce concours de la plus belle, que…

    – Tu parles d’un scoop ! T’avais qu’à te présenter. Et pour tout dire, les vraies ou fausses infos me donnent tant le bourdon que j’ai comme l’envie de me pendre à un cocotier, sur une île déserte.

  11. camomille dit :

    T’as flairé les infos ce matin ?
    Ouais !
    Sur quel chêne ?
    Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    Faut pas trop s’y fier, tu sais !

    – Je sais… je sais… Tu flaires où toi ?

    – Moi je zappe : tantôt, le chêne de droite derrière l’église, tantôt le chêne de gauche près du canal, mais jamais celui qu’a perdu ses glands de devant… l’est pas fiable.

    – Ouais, ouais…

    – Par contre, je viens de m’abonner au « truffier ».

    – Ah ! C’est pas trop cher ?

    – Oui, mais je le sens bien celui-là !

  12. Geneviève Tavernier dit :

    Humeur de chien

    T’as flairé les infos ce matin ?
    Ouais !
    Sur quel chêne ?
    Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    Faut pas trop s’y fier, tu sais !

    Pas trop s’y fier, pas trop s’y fier ?….
    Tu les connais, les journalistes racontent ce qui les arrangent, où ce qu’on leur demande de dire….
    Mais t’es d’une humeur de chien ce matin ?
    Au printemps, ils nous ont annoncé fièrement à nous les oiseaux, vous serez bien à l’abri : fraîcheur, lumière, et nourriture à volonté. Et qu’est ce qu’il vient de dire le vieux dinosaure qui préside le journal depuis des lustres ?
    Ben, que les gilets orange allaient débarquer demain.
    Et toi ça ne te met pas en boule ?
    T’as un peu raison, il aurait mieux valu qu’il annonce les gilets jaunes, eux au moins ils venaient faire un barbecue de temps en temps et on pouvait boulotter les restes… Ceux-ci, c’est bien à l’abri qu’ils s’en jettent derrière la cravate et pas une miette pour nous !
    Si les chasseurs ne votaient pas pour la préservation des beaux arbres, tu peux être sûr que ce ne serait pas la même pour ces journalistes et autres gouvernants indéboulonnables ! t’as vu le tour de taille de celui-là juste au centre de la forêt. Ça fait combien de temps qu’il est aussi bien nourri à la cantine du cénacle ?
    Ahh ne m’en parle pas.
    Avec leurs promesses façon électorales, on s’est encore fait avoir. Si on pouvait leur graisser la patte, je suis sûr qu’ils ne diraient pas non à quelques valises de biftons…
    Mais comment faire ? Avec nos idées qui vont de droite de gauche, ils se fichent pas mal de nous
    Si on n’avait pas des cervelles de moineaux, on n’aurait pas oublié que c’est la même chose que l’année dernière …
    Chut, un flash est annoncé, écoute.
    Il a carrément prononcé les mots : guerre et embargo.
    Oui mais ils ont promis qu’ils allaient faire tomber tous leurs glands et toutes leurs feuilles pour rendre la forêt impraticable !
    Moi je crois pas trop à cette mesure ?… qu’est-ce qui peut arrêter les autres ?…… et puis cessons de jacasser, ça ne sert à rien….. rrrrhhhh ….
    Mais tu ronfles ? T’as de la chance, je ne vais encore pas fermer l’œil de la nuit avec une nouvelle comme celle-là !
    Le lendemain matin, huit heures.
    T’as entendu des portières claquer ?
    Ouai, on n’a même pas pu faire la grasse mat.
    Eh, réveille-toi, les gilets orange arrivent, les clebs sont lâchés ! avec nos robes noires et blanches, on est inratables ! Y-en a bien un, qui voudra tester son fusil, ou un gamin qui voudra s’entrainer. Allez, on se tire !
    Tu as raison, c’est p’têtre pas le moment d’y laisser des plumes !
    …. Ni de perdre la tête !
    Geneviève T.

  13. Nadine de Bernardy dit :

    T’as flairé les infos ce matin ?
    Ouais
    Sur quel chêne ?
    Celui qu’a perdu ses glands de devant
    Faut pas trop s’y fier tu sais
    Avec toi il faudrait se méfier de tout
    Oui mais là, il a vraiment perdu ses glands
    Dans ce cas je vais me chercher autre chose. J’ai déjà écouté France Hêtre, ou Erable Journal, leurs présentateurs sont sérieux, les infos vérifiées à la racine, ce ne sont pas des feuilles de chou ordinaires. Même les réclames semblent honnêtes.
    J’admire ta crédulité mon pote, tu as le groin fin on dirait. Que disent elles ce matin ?
    Qu’après demain c’est Noël. Alors, ça t’en bouche un coin non ?

  14. Alain Granger dit :

    – Maître, quel est votre arbre préféré ?
    – Moi, le chêne.
    – Mais là où il y a du chêne, y’a pas de plaisir.
    – Ha ! Ha ! Ha ! 10 ans et déjà blagueur. Tu deviendras acteur comme Patrick Chesnais. Nom qui tient d’ailleurs ses racines du chêne.
    – Duchesne ? Je croyais qu’il se nommait Chesnais.
    – Oh, belle répartie, mon petit. Sais-tu qu’il existe 8 espèces de chênes en France.
    – Un vrai maillon, en somme.
    – Tout à fait pertinent, petit Georges.
    – Et non pas persistant, monsieur, car je crois que leurs feuilles sont caduques, donc peu nobles.
    – Ha ! Ha ! Ha ! Oui et non. Les chênes caducifoliés ont un feuillage qui tombe en automne, parfois au printemps, (chêne rouge, chevelu, pubescent, tauzin ou rouvre), tandis que les chênes sclérophylles, (chêne-liège, vert ou kermès), possèdent des feuilles persistantes.
    – Moi, je persiste à lui préférer le pin. Qu’il soit maritime ou parasol, il est bien plus beau.
    – Un bon choix aussi pour un arbre qui peut atteindre plus de 5 000 ans. Mais il reste plus fragile que le chêne, plus dur et dense.
    – A force de danser, il me donne le tournis, votre chaîne, monsieur. Je stipule que le pin, lui, est droit et fier.
    – Tu stipules, comme la feuille du chêne.qui se dédouble sur sa tige. En tous cas, le chêne résiste mieux aux insectes et aux champignons que le pin. Si tous deux se retrouvent dans les charpentes, la menuiserie, la parqueterie, et la production de plaquage, leur prix et leur longévité ne sont pas identiques. D’ailleurs, Les tonneaux dans lesquels on conserve les vins rouges, xérès, cognac, le scotch ou le bourbon sont vieillis, ne sont pas en pin mais en chêne.
    – Bon, d’accord, j’enchaîne. Ne fait-on pas de splendides décorations en épines de pin que l’on peu dresser en couronnes ?
    – Mais les feuilles de chaînes ne décorent-elles pas mieux l’habit des généraux, des préfets ou des commissaires de police ?
    – Moi, monsieur, je n’aurai jamais la peau lisse. Je veux pouvoir m’indigner si je le souhaite et penser par moi-même. Quitte à enfreindre la loi.
    – Un futur gilet-jaune ou Georges Séguy.
    – Vous parlez du gui maintenant ?
    – Tu t’en sorts encore par une pirouette, mon petit Guy Georges.
    – Une chose est sûre, maître, j’aime le bois. Il me faudra chercher un tuteur car je veux travailler en scierie.
    – Et non pas un tueur pour des crimes en séries. Ha ! Ha ! ha ! Tu vois, moi aussi je peux plaisanter et jouer avec les mots.
    – J’espère que vous n’aurez pas à jouer bientôt avec les maux.

  15. mijoroy dit :

    ─T’as flairé les infos ce matin ?
    ─ Sur quel chêne ?
    ─ Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    ─ Faut pas trop s’y fier, tu sais !
    ─ Genêt pas saisi de quoi il parlait.
    ─ Oh il parlait d’un vieux à la barbe blanche habillé tout en rouge qui avait déjà parcouru un bambou de chemin, mais voilà tipas que sa Noëlmobile à bout de souffle, n’avait pas utilisé les batteries Duracell lui a fait faux bond. Les rennes ont frêne nez, cyprès du but. Quelle guigne.
    ─ Mais alors comment hêtre certain qu’on ne va pas encore nous noyer l’info dans l’court bouillon de culture ?
    ─ C’est vrai que le bouleau risque d’hêtre un casse-tête baguenaudier. Et pourtant c’est pas l’pin sur la planche qui manque.
    ─ P’tête que le bigaradier Clouzot, après un p’tit benjoin, osera faire du charme à la belle Camélia Kiwi. Ce serait dommage que les enfants ne puissent jujubier sous le sapin en déballant les cadeaux.
    ─ Houx ! Rien n’est moins sûr. La Camélia garde jalousement la réserve de batteries.
    ─ Kumquat, rien est acquis mon brave Clochard. C’est encore aujourd’hui qu’un Kaki domptera un Kiwi.
    ─ C’est pas parce que, la Kiwi ne peuplier qu’on va stère.

  16. Antonio dit :

    « T’as flairé les infos ce matin ?
    — Ouais !
    — Sur quel chêne ?
    — Celui qu’a perdu ses glands de devant.
    — Faut pas trop s’y fier, tu sais !
    — Ah bon ? Pourquoi ?
    — Parce que ceux qui animent la nouvelle saison, ne sont pas moins glands que leurs prédécesseurs. Ah ah !
    — C’est vrai, t’as raison. Tu regardes quel chêne, toi ?
    — Moi, je suis branché plus canal, tu vois. Ses news sont au courant de tout, et plus dans le sens du vent, tu vois ?
    — Bah non, justement ! Je ne capte pas le CO2, le canal est brouillé à l’ouest du bois. J’ai fait venir le technicien, mais il me dit que ça vient de l’incompatibilité de mes nervures avec celles les hêtres qui longent ce canal.
    — Tu ne serais pas à un peu dur de la feuille ? Ça arrive souvent.
    — Peut-être. Il faudrait que je change mes connexions. Mais dis-donc, j’ai entendu dire que c’était devenu irrespirable sur CO2. Il n’y aurait que des faines-news.
    — Penses-tu, encore ces glandeurs au vent mauvais. Il y a des vérités qui ne sont jamais bonnes à émettre. T’as flairé justement, ce matin ?
    — Quoi ? le printemps revient cet automne à cause du réchauffement climatique ?
    — Ah ! les glandus ! Ne me fait pas rire, j’ai ma chlorophylle de synthèse qui se décolle. Ah ! ce qu’il ne faut pas faire pour rester verte.
    — Quoi, alors ?
    — Figure-toi que l’été indien que nous subissons, chaque saison, est causé par la présence de tous ces érables à peaux rouges qui cherchent à nous envahir.
    — Mais, il n’y en a pratiquement pas chez nous.
    — Justement, c’est pourquoi il faut les empêcher de s’y implanter, sinon c’est la mort de notre culture. Tiens, le vent s lève… suis-moi, on va flairer les vrais news. »

  17. Laurence Noyer dit :

    Le chêne effeuillé se dresse tel un vitrail desserti de couleurs
    L’alphabet de ses branches révèle sa calligraphie
    Encrée sur le ciel blanc
    L’arbre m’écrit sa leçon :
    Donne sans attendre en retour
    Accepte tes limites et accueille le changement
    Vit dans l’instant et pense aux générations futures
    Vise le ciel et suis ton chemin
    Tiens bon et apprend à essuyer les tempêtes
    Petit à petit on devient moins petit

  18. 🐀 Souris verte dit :

    682/LE MAILLON FORT
    – T’as flairé les infos ce matin ?
    – Oui… Sur quel chêne ?
    – Celui qu’a perdu ses glands de devant…
    – Faut pas trop s’y fier tu sais il est souvent in formé.
    – C’est tout de même un bal aise non?
    – Un renfrogné qu’a toujours un gland qui pend et l’autre qui prend l’eau…
    – T’es méchant, je l’ai déjà vu prendre le contre-pied.
    – Oui mais ça, c’est quand on lève la patte, il aime pas, ça lui donne des hmeurs.
    – Moi, j’aime bien ça les humeurs.
    – Oui mais pas toutes… Tu sais c’est un chêne, il est trop lié.
    – C’est un cause tôt.
    – Un agent de liaison, une sorte d’espion ?
    – Bien-sûr et comme il est très haut il nous voit arriver de loin.
    – Un genre de mire-cadors ?
    – Exactement et je peux te dire que c’est le maillon fort.🐀

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