672 exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat

 » P  » né sous  » X « , cherche à retrouver la lettre qui l’a mis au monde.

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28 réponses

  1. Geneviève T. dit :

    Dans son magnifique bureau blanc situé à Dubaï, Candice l’influenceuse française la plus populaire était à court d’idées. Mardi était le jour où elle lançait un nouveau slogan sur Instagram et en ce lundi soir elle n’avait toujours rien trouvé. Elle avait fait le tour des conseils beauté, des conseils minceurs, quel sujet pourrait-elle aborder ?
    Les hommes !.., ah ce sujet marchait toujours bien, mais il lui fallait trouver la phrase qui ferait le buzz sur les réseaux. Elle fit le tour des étagères de son bureau feuilletant un magazine par-ci un magazine par-là, mais rien ne l’inspirait. IL lui fallait absolument une idée originale car la concurrence commençait à être féroce.
    Elle souleva un petit livre qu’on avait dû lui offrir c’est sûr jamais elle n’aurait acheté un livre avec un titre pareil. Ce petit ouvrage s’intitulait « sagesse des contes soufis »…. Ah rendre moins volage son mari, le voir obéir, voilà qui allait plaire. Dans ces contes qui prônent la sagesse elle allait bien trouver une idée.
    Elle feuilleta le livre quand sa fine main manucurée aux grands ongles de toutes les couleurs s’arrêta sur un conte. IL s’agissait de l’histoire d’un homme qui recherchait la sagesse, et le vieux sage ne trouvait rien de mieux que de lui conseiller de boire chaque matin un verre de lait de brebis ! elle arrêta net sa lecture sans se préoccuper de la fin du conte et de la philosophie qu’il sous-entendait.
    Le lendemain elle lança son slogan sur Instagram : ‘’si vous voulez assagir votre mari’’, elle eut un doute : sage/ assagir… oui ça veut bien dire la même chose, ‘’faites-lui boire chaque matin un verre de lait de brebis’’
    En plus du conseil conjugal, elle donnait à la fois dans le conseil santé et écolo, d’une pierre trois coups c’était super ! waouh s’écria-t-elle en trépignant de joie dans son magnifique fauteuil en cuir blanc.
    Dans les jours qui suivirent elle eut l’impression d’être sur un petit nuage, le nombre de ses followers explosait, les commentaires qu’on lui laissait étaient dithyrambiques. Bien que certains hommes aient rechigné devant le breuvage, l’argument santé avait fait passer la potion magique. La potion était tellement magique que dans certains pays, on était même en rupture de stock.
    La boisson semblait faire de l’effet, ses messieurs étaient devenus plus attentifs et préféraient sortir avec leur compagne qu’avec des potes !…
    Mais rapidement ces dames furent étonnées de remarquer que chaque fois qu’ils passaient devant un mendiant, leur compagnon s’arrêtait et sortait un billet qu’il offrait généreusement au pauvre hère allongé sur le trottoir …le problème est qu’aujourd’hui dans beaucoup de quartier les mendiants sont nombreux et elles furent vite horrifiées en voyant l’argent du ménage dilapidé ainsi. Très vite quelques-unes firent le lien avec le lait de brebis, une vague de récriminations arriva sur le compte de Candice et celle-ci fit le tour du monde des réseaux. Une campagne de ‘’bashing’’ s’abattit sur Candice et elle vit le nombre de ses fans diminuer de façon vertigineuse !
    Candice ne leur avait pas tout dit certes, mais elle ne savait pas tout car …..elle n’avait pas lu la fin du fameux conte soufi !
    Geneviève T.

  2. HOUSSAY dit :

    « Une seule lettre vous manque et tout est dépeuplé. » Ainsi gémissait notre P né sous x. Sans doute sa mère n’avait-elle pas voulu commettre d’impair et oublier une aventure non programmée. Le résultat est que personne ne s’était préoccupé du sort de notre pauvre P qui dépérissait à vue d’œil.
    Quand soudain, un écrivain en mal d’écriture, s’avisa de l’aborder :
    « Mon cher P, je vois bien que tu n’as pas de haine, mais tu erres comme un malheureux… Veux-tu que je te donne des ailes pour t’envoler et découvrir toute la beauté de l’alphabet ?
    — Oh oui, répondit P, je voudrais tellement aller plus haut et trouver quelqu’un qui m’aime… »
    Sitôt dit, sitôt fait : l’écrivain lui fit franchir le parapet du pont et il s’élança d’une plume alerte dans une course folle, traversa les océans, franchit les montagnes, pour arriver au pays des romans fleuves où tout coule de source : ce n’était pas le coup de P dans l’eau, ni un torrent de larmes, mais au contraire la fontaine du bonheur…

  3. Kyoto dit :

    P, né sous X recherche désespérément Y, née sous n’importe quel tropique, née comme une lettre à la poste, née de père inconnu, peu importe ; vu mon état civil, je ne suis pas difficile.

    Annonce lue dans un quotidien féminin (il paraît que toutes les Y du monde adoooorent) abandonné dans la salle d’attente d’un cabinet médical.

    Le temps avait passé. N’étant pas concerné par cette Y nichée au cœur de l’inconnu, j’avais oublié cette annonce qui m’avait pourtant intrigué. Jusqu’à ce que je retrouve, cette feuille, pliée en quatre, blottie entre les pages de « La métamorphose », sur laquelle j’avais noté son texte et ses références.

    Une envie fulgurante d’en savoir plus traversa mon esprit. Il me fallait savoir si tout allait bien chez les P des Qwerty et des Azerty. Théoriquement ils vivent en P, et les Y également. Je me demandais fiévreusement si P était toujours à la recherche de Y. Sans trop y croire, j’adressais un mail au magazine concerné.

    J’eus une réponse rapidement, à croire que l’IA avait mis tout son talent pour me satisfaire. Elle m’apprit que P avait trouvé son X, blotti entre les WC des Azerty. Cela ne l’avait pas rendu plus heureux. Elle m’apprit également que P serait heureux de me connaître vu ma sollicitude.

    Nos premiers échanges :
    – Enchanté P ! Je suis X !
    – X ?
    – Oui, mais pas celui que tu cherchais ! En fait, j’étais X ! Plus précisément Paul X, soit Paul le dixième, roi des Arts et des Lettres !
    – Tu étais ?
    – Oui, car les autres caractères avaient tendance à remplacer les X par des S !
    – Les esses des bouchers ?
    – Exactement ! Je n’avais aucune envie de me faire embrocher par ces lettres affligeantes. Quelle misère intellectuelle ! J’ai donc décidé de devenir Y !
    – Y ? Cela a-t-il été douloureux ?
    – Pas du tout ! Le correcteur a eu peu de travail !
    – Mais tu pourrais donc être celle que je recherche depuis si longtemps !
    – Possible ! Prenons rendez-vous !
    – Avec joie.

    Depuis, nous vivons ensemble. Mes sœurs A, O, U, I ont par la même occasion rencontrer ses frères T, R, Z et son cousin M. E est restée en retrait à cause de son mutisme !

    Ce fut le début de la Révolution du Clavier.

  4. Urso dit :

    » P » né sous » X « , cherche à retrouver la lettre qui l’a mis au monde.

    Ça fait des années que je recherche cette satanée lettre et toujours rien.

    Peut-être qu’elle a disparu. Qu’elle est partie sur une autre planète ou qu’elle vit en ce moment au fond de la mer avec des petits poissons rouge et bleu. Avec le temps on s’y fait. Je me dis que ça n’a plus d’importance si je ne la retrouve pas.

    L’autre jour un gosse qui jouait dans la rue a lancé à ses copains et copines. Eh regardez le pépé qui passe il ressemble à la lettre F.
    J’ai souri et j’ai continué mon chemin avec mon petit chien Jack Russell.
    Rentré à la maison, avec une baguette et une bouteille de lait frais, je me suis regardé dans le miroir octogonal de la salle de bain. Faisant une grimace je me suis dit : j’ai bien l’impression de ressembler à un F qui tire un peu sur le G.

    Cet après-midi, rencontrant la concierge dans les escaliers, je lui ai demandé.
    Regardez moi bien madame. À votre avis je ressemble à quelle lettre de l’alphabet ?.
    Ah monsieur quel drôle de question !
    Peut-être du fait que je suis un pépé un peu âgé, elle me répondit aussitôt.
    Ah monsieur il n’y a pas photo ; vous êtes le portrait craché de la lettre B.
    Merci répondit-je avec un sourire de baie vitrée.

    Eureka fis-je sur le trottoir alors que j’étais en train de manger une glace 3 boules fraise, banane et chocolat.
    Je suis un P même un double P.
    Donc c’est certain, je dois être le fils d’une lettre P.
    Ah ah j’ai passé ma vie à chercher ma lettre de naissance.
    Aïe Aïe pour quelle raison ne pas y avoir pensé plus tôt.
    Oui c’est elle ! c’est elle ! c’est la lettre P !

    Passant devant un cinéma, j’y entrai.
    Oh quelle surprise : un film de Zorro en noir et blanc. Des séries télévisées des années soixante dix.
    Pendant le film quelque chose d’étrange se passa.
    J’ai eu l’impression que monsieur Zorro et aussi le cheval, me faisaient tous deux des clins d’œil.
    De temps en temps je regardai ma voisine qui était jeune et jolie.

    Et si c’était elle la lettre déesse : le Z de Zorro !

  5. Michel-denis Robert dit :

    Il en avait parlé souvent. Pourrait-il réaliser son objectif ? Bien qu’on esayât de le dissuader, il s’obstina. Retrouver ses origines, c’est se donner une chance de se projeter dans l’avenir. A quoi bon, lui avait-on répondu, tu risques d’être déçu. D’une déception, on peut s’en remettre, tandis que rester dans le flou, interdit de prendre appui sur du concret. On avait fini par admettre qu’il avait raison. Mais on ne s’occupa plus de lui. On le laissa se débrouiller avec ses recherches, et même, on le lui déconseilla, de s’aventurer entre l’alpha et l’oméga.

    Il reconsulta son abécédaire. Ah ! Là, ça commençait plutôt bien avec un A comme Amour. Bon ! il s’en réjouit. C’était déjà ça, un bon Début. Euh ! Cependant, on objecta une Erreur, un prétexte Fallacieux. On ne voulait pas le voir proGresser. A l’insu de son plein Gré, on lui posa des questions Hors-sujet.

    Qui a inventé les lettres ? En quoi balisent-elles votre chemin ? Tu vas trop loin dans ce labyrinthe, tu n’arriveras pas à t’en sortir. Comment se fait-il qu’elles correspondent à des sons ? Comment aurions-nous pu nous passer d’elles ? Il Fouilla très longtemps et rien ne Garantissait qu’il s’y retrouvât parmi cet Imbroglio.

    Je me réfère à ma première idée, se dit-il. Ce désir de retrouver mes racines ne concerne que moi. Jamais je ne m’avouerai K-O, dussé-je utiliser mon dernier Kopeck. Elle me doit des comptes, Elle ! Mais qui est-elle, Elle ?

    Elle m’aime, elle me l’a suggéré. Qu’en savez-vous, c’est peut-être il. Je serai vous, je ferai une croix sur X.
    Vous vous croyez Malin n’est-ce pas. Mais vous n’êtes pas Moi.

    Vous savez, de nos jours, personne n’est sûr de rien. Le doute, j’ai déjà Vu. Je vois : ça ne vous suffit pas d’être un Quidam, vous voulez être Quelqu’un.

    N’y aurait-il pas quelque haine à me voir complètement identifié ? Voulez-vous que j’échoue ?
    Que Nenni ! Oh ! Que je vous trouve bien ingrat. Puissiez-vous satisfaire Votre Volonté.

    Je veux faire une belle Rencontre. Est-ce tout ? Ce sera la Rencontre, Une Seule de Toute ma Vie.

    Avez-vous essayé le Web ?

    Vous consentez enfin à m’aider ? J’ai résolu cette Question depuis longtemps, mon cher. Tenez je vous offre ma nouvelle BD. Elle raconte la vie de ma famille depuis plusieurs générations. Chez les Nésousix, aux Editions du Roi Soleil, Y a pas à tergiverser, nous sommes Gaulois dans l’âme de A à Z.

  6. Peggy Malleret dit :

    a ? absurde !
    b ? balivernes
    c ? certainement pas
    d ? débile ! Pourtant c’est moi à l’envers, mais je ne crois pas.
    e ? et pourquoi pas ?
    f ? fadaise !
    g ? rien qui ne puisse me mettre la puce à l’oreille
    h ? trop violent
    i ? Inenvisageable, trop menue
    j ? en ajoutant « oie » me plaît bien, mais ne me fait pas avancer.
    k ? non
    l ? dommage, je n’ai rien d’un oiseau
    m ? aime c’est joli, seulement cette lettre me fait plus penser à un animal sur ses pattes
    n ? comme Haine, sûrement pas
    o ? est très proche. Qui sait ?
    q ? moi à l’envers, c’est drôle
    r ? rien ne me vient à l’esprit
    s ? plus serpent que génitrice !
    t ? sans sucre. Ha ! Ha !
    w et z ? non plus.

    « Résultat de mes élucubrations nul. Pourtant il y a bien une lettre qui m’a mise au monde ».
    Pauvre « p » dont l’alphabet tourne comme un manège qui s’emballe. Il n’en peut plus.
    « Tant pis, j’abandonne, …
    « Quel imbécile ! C’est évident ! D’ailleurs elle me prépare une petite sœur, c’est la lettre « b ».

  7. Françoise - Gare du Nord dit :

    « P  » né sous  » X « , cherche à retrouver la lettre qui l’a mis au monde

    Pour ma mère, il n’y a pas aucun doute. C’est L incontestablement. Comme le dit l’adage « Maman sûrement, Papa peut-être »

    Et donc pour mon géniteur, c’est autrement plus compliqué. Je suis né de père inconnu. Et je voudrais retrouver cette lettre qui m’a conçu, demeurée anonyme jusqu’à aujourd’hui. Mais qui est-il ? Ou bien quelle est-elle ?

    Cela ne peut-être que de A que j’ai hérité le groupe sanguin puisque Maman est B

    Mes derniers examens sanguins ont démontré un taux élevé de vitamine C. Est-ce lui qui me l’a légué ?

    Serait-ce grâce à D que je dois mes affinités avec les sciences et mon Bac Scientifique ?

    Peut-être que Papa, je veux dire E, a disparu dans un roman de Perec ?

    A propos de Perec, je me souviens que mon costume, porté pour l’anniversaire de H, était celui de Z, le vengeur masqué.

    Ce n’est tout de même pas en souvenir de H que ma mère m’a toujours incité à porter cette moustache ridicule ?

    Est-ce un I qui m’a légué cette attitude toujours droite ?

    Ou un Y mon nez fin et droit ?

    J’aimerais tant être né d’un génial major de l’X auquel je devrais peut-être mon QI de 140 

    Ou, mieux encore, du non moins génial W, O de son prénom

    Le Point G de Maman devait être sacrément accueillant pour pouvoir y recevoir Papa, le jour J

    Les actualités des derniers jours m’ont fait ceindre le pire. Et si j’avais été conçu par S, un terroriste fiché S également

    Mais, Maman vient de m’avouer la vérité. Elle m’a conçu, avec X, un superbe inconnu, rencontré sur la ligne C du RER

    Ne serais-je donc issu que d’une banale histoire de Q ?

  8. Valérie Jacquin dit :

    Le maire de la commune d’Alphabet, s’entretenait, dans son bureau, avec une lettre p qui cherchait à connaître le graphème qui l’avait mise au monde.
    – Vous n’êtes pas sans savoir, mademoiselle p, que votre recherche n’est pas simple. Que pouvez-vous me dire qui pourrait nous aider ?
    – Ma déclaration de naissance sous X a été enregistrée dans le registre des minuscules, mais je ne sais rien de plus.
    – D’accord. Vous m’avez dit être née en 1999. Attendez que je regarde dans les fichiers pour voir ce que nous y trouvons.
    – J’ai fait la connaissance d’un vieux caractère italique, hier à la librairie. Je le sentais m’observer alors que je cherchais à me fournir un abécédaire de la ville. Il s’est approché de moi et m’a demandé ce que je cherchais ici. Je lui ai répondu que je cherchais un abécédaire et il a ri.
    – Ce doit être cet incorrigible g, il traîne toujours sa vieille jambe chez le libraire. Votre passage chez nous est digne d’un nota bene, vous savez. On en voit pas beaucoup des petites capitales dans le coin !
    – Oui, c’est ce qu’il m’a dit ensuite. Il m’a parlé aussi d’une belle lettrine qui avait séjourné ici il y a plusieurs années, avec ses parents et son frère. Ses souvenirs sont un peu flous, mais il se souvient bien d’elle. Inoubliable, a-t-il même précisé. Il a parlé d’un départ précipité de la famille, qui serait soi-disant allée s’installer à la capitale.
    – J’ai bien là une déclaration de naissance par une lettrine, en 1999… Mais… (toux de gêne) Il est noté que le petit caractère n’a pas survécu. Sa mère ayant perdu beaucoup trop d’encre, elle était trop faible, elle a perdu connaissance… et son petit.
    – Vous êtes sûr ?
    – Oui.
    – Peut-il y avoir une erreur ?
    – Je ne crois pas.
    – Pouvez-vous vérifier le registre des majuscules ? On ne sait jamais… il y a pu avoir une erreur de classement.
    Par compassion, le maire s’exécuta. Cette pauvre lettre p s’inclinait sous le poids de la tristesse.
    – Alors ? S’impatientait-elle, tandis que le maire s’attardait sur son écran. Il était en train d’essayer de déchiffrer une écriture cursive. Un courrier reçu à la mairie en 2011, avait été scanné en même temps que le registre des naissances de 1999.
    – Je dois dire que ma barre m’en tombe !* Venez donc vers moi et lisez ceci.
    Les trois minutes qui suivirent transformèrent littéralement lettre p. Elle se redressa d’un coup.
    L’écriture saccadée qu’elle venait de lire était celle de lettre î. Dans son courrier, î expliquait que son circonflexe commençait à s’effacer et qu’elle devait faire un aveu avant que tout ne disparaisse avec son accent. La missive était datée du 24 juin 2011, soit onze ans auparavant. L’aveu concernait une naissance de 1999 et d’une jeune lettrine, qui avait été admise à l’imprimerie en urgence, suite à une perte d’encre anormale. Elle avait mis au monde une magnifique lettre p avant de perdre connaissance. Son petit caractère avait été déclaré mort et on lui avait faite croire qu’il n’avait pas survécu. Lettre î fit mention de deux parenthèses, qui étaient venus chercher la petite p et qui l’avaient fait sortir en catimini. Le directeur de l’établissement avait demandé à tout le personnel présent de ne rien dire, sous peine de se voir coucher sur du papier ou de finir dans une boîte de Scrabble®.
    La menace avait été prise au sérieux, alors personne n’avait osé souligner les faits.
    La rumeur sur l’identité du progéniteur s’était tout de même répandue, et le bruit disait que le père n’était autre que ce fieffé séducteur de h muet. La famille de cette pauvre lettrine, désireuse d’éviter un scandale, avait fait passer l’affaire sous silence en faisant disparaître la preuve et en payant grassement ses complices, le père y compris.

    Le maire, marqué par cette histoire, aida lettre p à retrouver sa mère.
    Les retrouvailles furent émouvantes.
    La mère de p, qui par chagrin avait perdu son éclat, retrouva sa dorure.
    Et depuis, on peut les voir toutes deux, en première page de plusieurs textes.
    Inséparables, elles n’ornent plus que les chapitres dont le premier mot commencent par A p …

    * Expression datant du 20ème siècle, uniquement utilisée par la communauté des lettres t et T

  9. 🐀 Souris verte dit :

    672/ LE DOUTE

    Un ‘P’ erra longtemps et depuis on cherche ses origines.
    On nie, on réfute et, à moins d’être pris la main dans la culotte d’un zouave on n’y arrive pas !
    Ou le C’est pas moi, c’est ma sœur qu’a lâché la machine à vapeur !
    Allons allons ! A d’autres ! C ‘est la poule qui chante qu’a pondu ! Ça se sait autant que ça se sent ! On se regarde en chiens faïence ! Dubitatifs et suspicieux… Être suspect n’induit pas d’en être l’auteur… Ni d’en faire des caisses, un chapelet dans une église peut être ? C’est ça, il y a des siècles pour évaluer l’echo dans la neff le saint Cris P avait monter avec sa famille la chorale des P tous s’en donnaient à cœur joie.
    C’est l’fiston qui fait marcher la machine qui fait avancer les wagons !
    Ah non ! Pas des wagons !
    Si… Ceux où ils ont mis les caisses vous savez, ceux de la machine à vapeur..
    On les entend bien dans les gares ces ‘P’ bas mais puissants que les trains lâchent quand ils se soulagent d’un long voyage. 😓
    🐀 Souris verte

  10. RENATA dit :

    P né sous X cherche a retrouver la lettre qui l’a mis au monde .
    P interroge et c’est la cacophonie :
    – C’est Pas moi !
    – C’est Pas moi non Plus !
    – J’Peux rien Pour vous .
    – Foutez-moi la Paix .
    – Y’a une Pine dans le Potage !
    – De l’air , ça Pue cette histoire .
    – Moi je sais !!… c’est toujours le Q qui accouche du P ;
    – Mais n’est-il Pas toujours Puceau ?
    – Stop , stop , stop , Pétarade le Q . Il passe à table et confesse :
     » Chaque fois que je fais naître un P je le Perd . Il fuit , sans faire de bruit . Je me retrouve Perpétuellement seul essayant d’en recréer un nouveau . Dès qu’il se forme , il se fait discret , juste le temps de lui souhaiter « bon vent » et Prout il se volatilise » .

  11. Françoise Rousseaux dit :

    P était déprimé ; né sous X, il rêvait d’avoir une famille. Mais non, il n’avait pas de mère, pas de père non plus d’ailleurs, ni aucune fratrie. Juste une solitude morose. Si au moins, il avait pu connaître sa génitrice, elle lui aurait peut-être expliqué pourquoi elle l’avait abandonné à sa naissance. P s’enfonçait dans sa déprime et plus rien ne l’égayait.Un beau jour, il décida de partir à la recherche de la lettre qui l’avait mis au monde. Après tout, elle aussi devait se trouver quelque part dans l’alphabet.
    Il commença par ses plus proches voisines, M,N et O. Les deux premières affirmèrent n’avoir rien à faire avec lui ; elles étaient jumelles et se suffisaient à elles-mêmes. Nul besoin pour elles d’enfanter ! O se présenta en tant que voyelle et affirma qu’elle n’aurait jamais pu engendrer une consonne.Du coup, P raya de sa liste les autres voyelles et essaya de repérer les consonnes lui ressemblant plus ou moins. Il alla donc voir R, puis B, puis D, puis F, mais toutes ces lettres lui affirmèrent qu’elles étaient nullipares. En désespoir de cause, il interpella C, puis G et même K et L, mais elles réfutèrent tout lien, même ténu, avec lui. Sans conviction, il interrogea S, V, T et leurs réponses négatives ne le surprirent pas. Quant à W, il n’osa même pas ! Il finit pas se trouver face à X, qui n’en finissait pas de s’esclaffer et de caracoler.
    « – Mais pourquoi veux-tu à tout prix avoir été mis au monde ? Nous existons depuis toujours et voilà tout !
    A ses côtés, Y intervint :
     – Je n’en suis pas si sûr…
    – Moi non plus , dit Z, mais après tout, on s’en fiche ! Nous nous mélangeons, nous formons des mots et c’est très beau ! Tiens, d’ailleurs, tous les jours, nous invitons quelques lettres à faire avec nous une partie de scrabble ; veux-tu te joindre à nous ? »
    P accepta. Très vite, il prit goût au jeu et oublia sa déprime. Ce fut pour lui un véritable renouveau !
    Certes, il se murmure dans l’alphabet qu’il est complètement addict et se fait régulièrement plumer par X, Y et Z. Mais quelle importance ! Composer PLUME , PLUIE ou PLOUF, n’est-ce pas plus gratifiant que XENOPHOBE ou ZIZANIE ? Et tant pis si ça rapporte moins !

  12. Maguelonne dit :

    Je suis « P » né sous « X ».
    Et alors, où est le problème ? En quoi ça vous intéresse ?
    Je peux imaginer tous les scénarios : descendant de douce voyelle ou de dure consonne. Tout dépend de mon humeur. Moi, je suis libre comme l’air.
    Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les arbres commencent à prendre leur parure d’automne. Je me balade, tranquille, serein, le long de la rivière. Soudain, devant moi surgit un vieux, ridé, édenté et tout vêtu de noir. Il plante ses yeux opaques sur moi et de sa voix croassante il me dit : «  Je suis ton père ».
    Dans un premier temps je reste figé, puis mon sang ne fait qu’un tour, mes mollets aussi et rapide comme l’éclair je cours, je cours, je cours.
    Jamais je ne serai le rejeton de Dark Vador.

  13. Sylvianne Perrat dit :

    « P » souffrait du syndrome d’abandon. Dès que quelqu’un quittait la pièce ou lui disait au revoir, il pleurait. Son corps hurlait. Normal, lui dit le psy «  être abandonné à la naissance sous X est traumatisant. Ne vous inquiétez pas , cela durera toute votre vie. vous n’êtes pas K rare. »
    Il ne s’en souvenait pas mais il en souffrait. Les D étaient jetés ! Il avait été abandonné ! Certainement, sans N…
    Il fut adopté par BB, une jolie blonde pulpeuse qui lui avait sa poitrine généreuse mais il hurlait quand même. Sa nouvelle maman faisait des : O, des A ! d’étonnement. L ne savait plus quoi faire.
    Ce petit prénommé Xavier, ce X en souvenir de sa naissance. De larme en larme, il grandit, mais il marchait sur des E .
    Ado, il fuit BB, armé de son alphabet, il décida de retrouver cette Lettre chère à son cœur.
    Il ânonna chaque lettre. Il les calligraphia… puis hurla l’alphabet dans les rues de la ville pour faire sortir cette m’R de l’inconnu.
    L’O ruisselait de ses yeux tous les soirs. La lune dans le ciel formait une Virgule, les étoiles le berçait.
    Un matin, il entra dans un cimetière. Il lut les épitaphes.
    Et là soudain, une tombe l’attira.
    « Ici, J la maman de X, elle l’aima jusqu’à la mort »

    Sa maman était DCD !
    Ses larmes se tarirent.

  14. iris79 dit :

    » P » né sous » X « , cherche à retrouver la lettre qui l’a mis au monde.
    Il s’en va, son dossier sous le bras, en quête de celle qui aurait pu le mettre au monde mais aucune lettre n’a la réponse. Toutes disent ne pas avoir connu celle qui l’avait enfanté et le P s’en trouva fort abattu. C’est alors que le H sortit du rang pour le prendre dans ces bras. Ne pleure pas P. Tu sais j’ai peut-être la réponse. Je sais que toi et moi cheminons ensemble depuis très très longtemps. Les phéniciens t’auraient attribué le son du F avant que tu ne prennes ton indépendance avec ce son pétant dont tu es fier comme Artaban ! Tu viens du «Fe » du côté du son (de ton papa) et d’une jolie forme proche de la tienne du côté de ta graphie (de ta maman). Les souvenirs s’effacent parfois sur plusieurs générations mais ton chemin n’est pas fini. Ton histoire est en mouvement. Peut-être vas-tu connaître un drôle de destin et en t’accoquinant avec certaines lettres de cet alphabet être à l’initiative d’une nouvelle lettre et d’un nouveau son ! Fais confiance à la langue, elle ne t’oubliera pas ! Tout le monde a un destin ! Même moi, H, qui seul ne trouvais pas ma place mais finalement fais des merveilles lorsque je te donne la main. Fais toi confiance et tourne toi vers demain ! Tu es quelqu’un !

  15. Patricia dit :

    Il arriva que P se cassa un jour la figure. Il faut dire qu’avec une seule jambe, il n’est pas très aisé de se tenir debout. Sa chute le mit KO pour le compte et tout tournait lorsqu’il se réveilla dans son lit. Il était seul. Personne à son chevet…

    Voilà ce que c’est de ne pas savoir qui m’a mis au monde, se dit-il. Personne pour me soutenir dans les moments difficiles.
    Après s’être apitoyé un bon moment sur son triste sort, il se demanda pourquoi il n’avait jamais tenté de retrouver son géniteur.
    « Quel imbécile je fais… Je m’y mets tout de suite »

    Il commença par poser la question à ses voisins. A part prendre un air étonné, O ne lui offrit aucune réponse ; quant à Q, il lui tourna carrément le dos.

    C’est à la bibliothèque qu’il trouva qu’il descendait des hiéroglyphes égyptiens et qu’il était alors représenté par un siège… « Je ne vois vraiment pas le rapport ! » s’exclama-t-il, récoltant des chuts furieux.

    Il continua ses recherches. Il tomba cette fois sur l’alphabet phénicien dans lequel il était synonyme de bouche. N’importe quoi, recommença-t-il à s’emporter. Ce n’est pas comme ça que je vais trouver. Mais où pourrais-je chercher ?

    Frida, la bibliothécaire, s’approcha de lui et lui demanda si elle pouvait l’aider. Attentive et pleine de bonne volonté, elle se mit à réfléchir, fronçant ses gros sourcils. Et puis son visage s’éclaira…

    « Et si tu pensais à un homophone, cela t’aiderait peut-être, qu’en penses-tu ?

    Il hocha la tête, ce qui n’est vraiment pas facile pour un P.

    – Bon, alors à quoi te fait penser le son de ta voix ?
    – P comme pet ?
    – Euh, tu ne crois pas que tu peux faire mieux ?
    – Ça y est, j’ai trouvé : P comme paix !
    – Ah ! voilà qui est plus agréable à visualiser. Maintenant, trouvons une lettre qui pourrait être proche de toi par son sens…
    – Waouh, ça c’est difficile…

    Ils se mirent à discuter de toutes les lettres pour tenter de leur trouver un sens proche de paix.

    C’est lorsqu’ils arrivèrent à M qu’il comprit ce qu’il cherchait : aime. M et P ; bien sûr que de l’un découle de l’autre. Eureka, il avait trouvé.

    Il entraina Frida dans un pas de danse, exercice périlleux vu sa morphologie, et rentra tranquillement se placer entre cet imbécile d’O et ce grossier de Q.

    Il ne serait plus jamais seul.

  16. Nouchka dit :

     Si je prends l’alphabet depuis son début, je trouverai peut-être mes géniteurs :
    « A » Adolescente, peut-être ma mère n’a-t-elle pas assumé sa maternité ?
    « B » mon géniteur faisait-il la bringue sans se soucier des conséquences ?
    « C » Chromosome chéri, qu’en dis-tu ?
    « D » de machin chose : avait-il une particule à son nom cet enfoiré ? Demain, serai-je quelqu’un d’autre si je savais ?
    « E » Éternel besoin de sonder l’insondable vérité historique
    « F » Fanfaron; tu veux 2 pères et 2 mères. Tes parents d’adoption ne te suffisent pas ?
    « G » Goujats, ils n’ont pensé qu’à eux, leur réputation, leur liberté ! Et moi, et moi, et moi ?
    « H » Honi soit qui mal y pense certes, je ne suis pas un héros mais quand même…
    « I » Illusion. Peut-être ceux qui comme moi cherchent leur lettre génitrice espèrent-ils, comme, quand on joue au Loto, tomber sur un père milliardaire
    « J » Jeunesse, tu avais droit à l’erreur sans doute, mais moi, j’ai du mal à vivre comme une erreur de jeunesse
    « K » Je dois être kamikaze et ne pas craindre le K.O
    « L » Liberté, liberté chérie, pour qui ? Pourquoi ?
    « M » Maman ? Merde ? C’est pas plus clair que cela
    «  N » Néant
    « O » Groupe sanguin O et symbole de l’oxygène ?
    « P » C’est moi, pauvre pomme et bonne poire. Pourquoi cette recherche maintenant ?
    « Q » Oui, sans doute une histoire de cul, toute simple
    « R » Rhésus quoi ? Responsabilité non assumée de mes vieux
    « S » Songe d’un foyer heureux, uni, où l’amour transpire
    « T » Tirants ! Vous n’imaginez pas mes doutes, vous qui m’avez sans doute oublié depuis longtemps
    « U » Union, union des corps mais aussi union des générations
    « V » Victoire ! C’est ce que je souhaite et crains à la fois. Je devrais me contenter de ce que je sais.
    « W » Whisky. Mes géniteurs étaient-ils beurrés quand ils m’ont fait ?
    « X » Né sous X; et pourquoi pas sous Pi 3,14…, pendant qu’on y est !
    « Y » Encore un qui fait penser aux maths ou aux chromosomes. C’est là, sans doute, que je dois approfondir la question.
    « Z » Comme Zorro ou comme Zéro, au choix. Allez, j’abandonne cette quête vaine et décrète que je suis le fils « X » + « Y ». Voilà, voilà.

    Passons à autre recherche; comment vais-je dénommer notre futur bambin ?

  17. Grumpy dit :

    20 ans que j’attendais que la DASS me révèle enfin …. pas grand-chose finalement, seulement que j’étais né sous X.

    Sous X, ça se peut pas, me dis-je. A peine quelques mois que le gazouillis du petit oiseau bleu avait été obligé de se taire pour devenir un X arrogant et tout puissant. Dommage, ça ne m’aurait pas déplu, si jamais X avait reconnu le petit P que je suis, il m’aurait embarqué un jour vers les étoiles et leurs branches en X. Qui sait ? J’aurais pu y retrouver des frères, des cousins …

    Il a bien fallu que je me résigne, j’ai cherché ailleurs.

    J’ai repêché dans ma méthode de grammaire les mots en X, l’un d’eux me reconnaîtrait peut-être ?

    Et j’ai trouvé : des pouX, des chouX, des genouX, des bijouX, des caillouX,
    et même des hibouX.

    Je savais bien que je n’arriverai à rien, que personne ne me voudrait mais
    doux rêveur, on ne sait jamais, j’ai choisi les deux familles où j’aurais aimé être accueilli :

    La famille BijouX pour l’aisance
    La famille Poux parce que P..X

    J’abandonne mes illusions, je retourne bûcher, je veux réussir le concours et rentrer à l’ X, là je serai enfin chez moi.

  18. Catherine M.S dit :

    Un P né sous X
    En quête d’identité
    Cherche à connaître la lettre
    Qui l’a fait naître
    Parcours du combattant
    Mais il a tout son temps
    Les 26 lettres de l’alphabet
    Restées muettes jusqu’à maintenant
    Vont bien se mettre à parler
    Il va donc les interroger
    Les sonder, les cuisiner
    Une à une
    Du lever du soleil à celui de la lune …

    A commencer par le A
    Non, pas celle-là
    Elle ne lui ressemble pas
    Aucune rondeur dans cet échalas
    Alors le B, pourquoi pas
    Mais un peu trop boursouflée
    De haut en bas
    Il continue sur sa lancée
    Tiens le C
    Trop ouverte à son goût
    Pour tenir d’elle
    Rien ne sert de l’interroger
    Alors il continue
    Jusqu’à la lettre O
    C’est elle qui se trouve juste au-dessus
    Comme pour le protéger

    Il va ainsi poursuivre ses investigations
    Mais il en a l’intuition
    Le O pourrait bien être la résolution
    De son problème de parenté
    Et lui livrer, enfin, la vérité.

  19. Catherine M.S dit :

    Un P né sous X
    En quête d’identité
    Cherche à connaître la lettre
    Qui l’a fait naître
    Parcours du combattant
    Mais il a tout son temps
    Les 26 lettres de l’alphabet
    Restées muettes jusqu’à maintenant
    Vont bien se mettre à parler
    Il va donc les interroger
    Les sonder, les cuisiner
    Une à une
    Du lever du soleil à celui de la lune …

    A commencer par le A
    Non, pas celle-là
    Elle ne lui ressemble pas
    Aucune rondeur dans cet échalas
    Alors le B, pourquoi pas
    Mais un peu trop boursouflée
    De haut en bas
    Il continue sur sa lancée
    Tiens le C
    Trop ouverte à son goût
    Pour tenir d’elle
    Rien ne sert de l’interroger
    Alors il continue
    Jusqu’à la lettre O
    C’est elle qui se trouve juste au-dessus
    Comme pour le protéger

    Il va ainsi poursuivre ses investigations
    Mais il en a l’intuition
    Le O pourrait bien être la résolution
    De son problème de parenté
    Et lui livrer, enfin, la vérité.

  20. mijoroy dit :

    » P » né sous » X « , cherche à retrouver la lettre qui l’a mis au monde. Il essaie de remonter jusqu’aux prémices de sa conception, lorsque «A aimait B qui ne rêvait que de C, qui lui n’avait d’yeux que pour D. Hélas D s’était entiché de E, qui lui ne pensait malheureusement qu’à F. Ce dernier avait fricoté avec la mère de P avant d’avoir le béguin pour G, qui elle en pinçait pour H. D’ailleurs H avait suggéré à P de se rapprocher de I, qui dans l’temps était dans les confidences de la mère de P. Seule ombre au tableau, la génitrice de P était maintenant, prise en main par J qui ne supportait pas les crises existentielles de P, et qui surtout ne voulait par partager sa dulcinée avec un rejeton dont il n’était même pas sûr qu’il soit d’elle. C’était sans compter sur la perfide K qui avait affirmé qu’entre L et M, la mère de P avait eu le cœur qui balançait alors qu’elle était bien jeune, et il paraît même qu’elle aurait accouché d’un rejeton, dont N ou Q on ne sait plus ce serait occupé. De suite P avait contacté R, fils de Q qui vivait avec S. Mais Q et S étaient injoignables. P, se rappela, que T, le gardien du cimetière, connaissait la vieille mère de Q, aussitôt, il s’était rendu chez la bigote U. Celle-ci, lui avoua qu’en fait sa copine V avait bien mis au monde le brave P, mais qu’elle ne lui serait d’aucune aide pour lui annoncer de qui P était l’enfant, car un W lui avait tourné la tête au point de lui faire tout oublier. En grand sauveur Z avait tout essayé à l’époque pour aider la brave V sans aucun succès. Dépité P s’était retrouvé à noyé son chagrin avec X et Y dans un alphabet mal famé où les lettres faisaient n’importe quoi.

  21. Pierre dit :

    Est-ce que naître X ou Y a tant d’importance, surtout à notre époque? Enfin, ça dépend peut-être du lieu où on a eu la chance ou le malheur de naître. Dans certains endroit du monde, la petite queue additionnelle du X n’est pas un avantage, bien au contraire, puisque celles qui en ont hérité ont moins de droit, moins de liberté que les Y et soumises à la dictature de ce qui manque aux chromosomes de ces derniers et qu’ils cachent accessoirement dans leur pantalon. P est peut-être né sous X, c’est un fait mesurable, indéniable, imposé par la science qui dicte la réalité, mais pourtant, depuis sa tendre enfance, P se sent Y. Peut-être qu’en changeant de nom, P aura le sentiment d’affirmer sa nature profonde. Après tout, en se retournant, p peut devenir q, ou même par une autre pirouette devenir un d, pourquoi pas? L’important est d’abord et avant tout de se respecter soi-même.

  22. Françoise Maddens dit :

    672/ » P  » né sous  » X « , cherche à retrouver la lettre qui l’a mis au monde.
    Mais problème il ne connait pas les lettres de l’alphabet dont pourtant il fait partie. Comment va-t-il retrouver la lettre qui l’a mis au monde ? Il n’est pas très futé notre P ! Si on était à sa place que ferions-nous ? Bien malin qui peut le dire !
    Si on pouvait on lui dirait de laisser tomber car toutes les lettres sont orphelines en quelque sorte et aucune ne prend contact avec l’état-civil, toutes font partie de l’abecedaire latin bicarnéral ( on utilise deux graphies pour chaque graphème (ou lettre), l’une dite bas de casse ou minuscule, l’autre capitale ou majuscule°.
    Il est la 16ème lettre de cet abecedaire qui en compte 26 et il a la même importance que toutes les autres ; On pourrait lui préciser que l’alphabet latin est le plus largement employé de nos jours
    Celui-ci provient directement du grec .
    Il est employé, comme toutes les autres lettres de l’abecedaire, dans tout texte écrit
    officiel (constitution française) ou copie d’écolier.
    Ne cherche pas la lettre qui t’a mis au monde et sache que tant qu’il y aura des hommes sur terre ils ne pourront se passer de toi.En quelque sorte tu est éternel ou presque…. ;

  23. Laurence Noyer dit :

    «P» né sous «X», cherche à retrouver les lettres A et I qui l’ont mis au monde.

    Année 1905, naissance et
    Balbutiements d’un nouveau
    Concept devant la loi et
    Devant la justice
    Enfant d’Egalité homme-femme
    Fille de Fraternité et de respect des autres
    Garant de Liberté d’opinion et de conscience
    Hostile au racisme et à tous les
    Intégrismes et communautarismes
    Jalonnée de citoyenneté
    Kaléidoscope d’humains vivant ensemble
    La laïcité est le
    Meilleur garant de la PAIX civile
    Nourrie du droit de croire
    Ou ne pas croire
    Permettant de changer d’opinion
    Questionnant la philosophie avec nuance
    Républicaine jusque dans
    Son école qui en est un
    Terreau fondamental
    Un alphabet …p…x…a..i… pour
    Vivre en PAIX

  24. camomille dit :

    « P » est content, il sifflote en se rendant chez « X »

    – Toc toc toc ! Coucou c’est moi !
    – Qui c’est toi ?
    – Ben « P »… ton descendant !
    – Qu’est-ce que c’est que cette histoire à dormir debout ?
    – C’est le bureau des enregistrements qui vient de me dévoiler que je suis ton descendant… Depuis que je te cherche… Enfin je t’ai retrouvé… On s’embrasse ?

    – Mais pas du tout… pas du tout… Tu n’es pas né sous moi voyons… Ça se saurait…

    – Ah ?

    A ce stade de l’histoire, la situation devient embarrassante.

    « P » a les larmes aux yeux et « X » se sent ému. Finalement, il suggère :

    – Écoute mon petit, si j’étais toi, j’irais enquêter du côté de chez « O ». Ça me semble plus logique.

    Sceptique, mais pugnace, « P » rebrousse son chemin et arrive chez « O »

    – Toc toc toc ! Coucou c’est moi ! « P » . C’est « X » qui m’a dit que tu étais mon ascendant. On s’embrasse ?

    « O » écarquille les yeux, fait un pas en arrière pour prendre son élan, et se lance dans les bras de « P » qui titube… un peu.

    – Tout en l’embrassant (enfin!) « O » s’écrie : « N » « N » viens vite, le petit est retrouvé… C’est « X » qui nous l’a rendu.

    « P » ayant reçu sa dose de bisous peut enfin s’exprimer :

    – C’est bon, c’est bon… je m’étais un peu égaré. Chacun peut reprendre sa place à présent.
    Maintenant je comprends mieux pourquoi « Q » vient m’embrasser tous les matins.
    C’est logique !

  25. Alain Granger dit :

    « P » est tout d’abord un enfant ordinaire, calme et posé puis un étudiant studieux qui M sa famille. Il est très OQP. Il regarde des DVD en VO, écoute des CD de REM ou de Claudio KPO et lit plus de BD de RG qu’il ne fume de LSD dans son QG de la Sorbonne. Il possède une voiture et il est complétement autonome. Ses parents, très BC-BG, lui ont laissé le choix entre une MG, une DS ou une BMW. Ils lui ont également HT la tranquillité financière en le dotant d’un argent de poche confortable. Ils veulent protéger son ambition qui vise l’ENA. Ils sont fiers. « P » est leur RO, un RO très KP au QI élevé : bac avec mention TB à 16 ans. Mais un jour tout bascule. André, dit DD, le DG des études le convoque dans son bureau. Comme ça, HO, il lui annonce que ses parents son DCD, morts dans un accident de voiture. Puis il lui remet un document que ceux-ci lui avaient confié, OK où. « P » décachette l’enveloppe et apprend qu’il est né sous « X ». Il est abattu et manque d’R, KO debout, complètement HS. Pour le remonter, DD lui offre un DK à défaut de café. « P » se reprend. Il pleure sur ceux qu’il MA et qui lui ont donné tant d’affection. Mais il pleure aussi sur sa vie, une vie basée sur un mensonge. Il se rend soudain compte qu’il a été adopté. La nourriture ne passe plus. Il se contente de HI par moitié. Il entreprend alors des recherches. Pour lui l’ABC passe par l’ADN. Mais ses démarches et son enquête ne donnent rien. Il pense renoncer. Puis un jour, lors d’une séance d’UV, il a une ID : contacter l’AB qui un jour lui a dit connaître son passé. L’homme du clair G lui révèle connaître sa maman. Elle lui avait révélé être enceinte après une histoire de Q. Elle voulait avorter mais il était parvenu à l’en dissuader. Elle accepta d’accoucher sous « X » avec l’AB à ses cotés. Par affection pour l’amer, le prélat suivit le parcours du BB. Grace à lui, « P » rencontre bientôt une mère très AG dans un mouroir de la région parisienne. Après quelques pleurs, elle lui raconte alors son histoire. Il apprend qu’il est un enfant de DSK.

  26. Charles LEVEAU dit :

    Un jour comme un autre, P se promène sur ce chemin que tout le monde emprunte. C’est un chemin qui mène bien souvent nulle part mais au même endroit. Soyez en certain! C’est un peu comme sa vie. Et il aime à déambuler ça et là à réfléchir. C’est en cherchant l’origine des odeurs et bruits de la nature qui l’entourent dans ce bel endroit que sa réflexion le pousse dans ses retranchements intérieurs. P est né sous « X ». Il assume cette situation. Il a vécu jusqu’à aujourd’hui avec cette idée que ses origines lui sont inconnues. Sa vie n’est pas remise en cause mais il lui manque un élément important dans sa vie. A quoi servirait d’ailleurs de poursuivre ce chemin sans aller voir au bout de celui-ci ce qu’il s’y trouve. Sa vie est tout comme ce chemin. Elle est remplie d’expériences riches et formatrices. « On apprend de ses erreurs » se dit-il! « Mais quelle erreur ai-je pu commettre pour être né sous « X »? Mes vrais parents ne m’aimaient pas? ». Il se dit que la question est stupide et pourtant elle n’est pas sans importance. Sa vie a été rendue belle grâce à Z et À. Sa pensée demeure très simple comme cette question. En même temps, elle est lui suggère une multitude de ressentis qui n’auront malgré tout aucune réponse. Il en connaît l’origine mais pas forcément la sienne. Et comment alors s’appelle sa mère? Est-ce B, D, Y…..? Le voici s’enfuir intérieurement comme pour se frayer un passage dans les aléas des songes et questionnements qui lui barrent sa route dans sa quête de réponse. Plus rien ne compte à présent que d’obtenir satisfaction. Plusieurs solutions s’offrent à lui mais il ne sait pas par quel bout commencer. Son vœu est bien de découvrir son origine mais pourtant la peur de découvrir des raisons insoutenables retient quelque peu son allant! Et s’il s’agissait d’une véritable erreur de sa part de vouloir à tout prix connaître ce qu’il s’est passé? Il vacille, réfléchit et s’enfonce toujours plus dans ses pensées. « Ma véritable mère doit bien me chercher aussi. Il est impossible qu’il en soit autrement ». Il continue sa déambulation sur le chemin qui le meme nulle part. Il s’imagine alors déambuler dans les différentes administrations pour trouver des traces de vie, des indices, des rapprochements. Une vapeur nébuleuse le hante somme toute comme un avertissement, un présage, une issue! Cette fois-ci, il n’y aura pas plus de questions que de solutions. Seulement des faits qui lui donneraient le véritable nom de sa mère. Ses recherches le mènent alors jusqu’à découvrir un bout de papier sur lequel se trouve le nom U. Est-ce l’odeur ressentie sur mon chemin qui ne mène nulle part? Je m’appelle P! Ou bien le reflet du bruit de mon cœur qui se veut vaillant à trouver une issue? P n’est pas encore arrivé au bout du chemin qui mène nulle part qu’une lumière à peine perceptible le force à lever les paupières! La lumière est là. Il se réveille avec cette idée d’avoir pour objectif de découvrir la lettre qui l’a mis au monde.

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