670e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative

Tu ne sais pas ce qui m’a arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et…

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27 réponses

  1. SABINE HUCHON dit :

    -Tu ne sais pas ce qui m’arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et…
    -Stop ! Je sens déjà qu’elle va me gonfler, ton histoire…

  2. Michel-denis Robert dit :

    – Tu ne sais pas ce qui m’arrive ?
    Ca faisait plus d’un an que je ne l’avais pas vu, alors je l’écoutais distraitement. Dans ce magasin, j’étais très occupé. Je flânais à la recherche d’un truc utile ou d’un machin qui ne sert à rien, un besoin immédiat pour combler une lubie. Soudain, je m’arrête devant un CD. Un enfant coiffé d’un casque militaire qui disait stop à la guerre.
    Qu’avait-il à me dire de si important ? En fait, c’est toujours très important ce qu’il a à me dire mais comme je suis tellement occupé que je n’ai pas le temps de l’écouter. C’est après qu’il m’ait quitté que parfois je réfléchis et je me dis que j’aurais dû trouver.
    Puis il revient et rajoute, préoccupé : « une bande de stops me harcèlent. Dès que je sors, y en a un qui se plante devant moi. » Je ne crus pas à son histoire. Machinalement, je baissais la tête, me concentrant pour trouver la réponse. Et puis, je vois ces flèches peintes sur le sol, qui indiquent le sens de la visite. Un vrai jeu de piste dessiné entre les rayons, qui nous mène jusqu’à la caisse. C’est tout juste si une main subrepticement ne pique pas quelques euros dans ton porte-monnaie.
    – Tu vois ces flèches peintes sur le sol ?
    – Oui !
    – Eh bien, elles te montrent le chemin pour t’aider à penser à ton bienêtre ! Tu n’es plus dans le besoin, tu es dans l’obligation. Elles te disent stop, fais attention ! Tu dois parcourir tout le magasin, sinon tu risques de passer à côté de l’affaire de l’année. C’est presque plus suggestif qu’un stop parce que tu es déjà dans les dispositions mais elles s’emparent de ton désir de liberté. Et puis, il y a cette musique aux sons aigus qui stimule ton stress. Elle te gêne et tu ne l’écoute pas. Tu l’entends mais tu ne l’entends pas. Elle te pousse à acheter même des trucs pour pour améliorer ta vie. Des stops, y en a partout. Surtout pour te solliciter. As-tu fait ta BA aujourd’hui ? C’est le moment, c’est la braderie qui se rit de toi parce qu’elle va te barder de trucs dont tu n’as même pas besoin. Sais-tu que le plus grand censeur , c’est soi-même. Mais on ne peut pas faire sauter tous les verrous d’un seul coup, il faut y aller progressivement, canaliser son énergie pour devenir enfin soi-même.

  3. iris79 dit :

    Tu ne sais pas ce qui m’ arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et qui m’oblige à faire constamment des choix. A chaque fois que je décide quelque chose, voilà qu’il y en a un qui surgit de nulle part. Ils ont tous le même discours ! Ils me demandent une fois que je me suis arrêté car je suis bien obligé :
    -Alors quelle direction va être la vôtre ? Vous allez à droite ? A gauche ? En face ? Quelle option choisissez-vous ? En êtes-vous bien sûr ? Quelle conséquence aura cette décision sur votre vie ?
    Je n’en peux plus, je suis à bout ! Je suis écrasé par la charge mentale que cela provoque. Je t’en ficherais des stops ! Je n’en veux plus des stops, j’en ai eu assez ! Et le pire c’est que c’est moi qui les installais ! Pas fichu d’avancer sur mon chemin de vie. J’ai passé mon temps à être trop prudent, à ralentir, à faire demi-tour, à m’arrêter parce que j’avais peur d’avancer alors c’est pas maintenant, passé la cinquantaine que je vais m’arrêter ! Ah ça non ! C’est fini ! J’ai juste envie de foncer ! De me mettre enfin à vivre et à avancer ! Quelque soit le chemin et si je me perds un peu, ce n’est pas grave ! J’en emprunterai un autre, je contournerai le stop et m’autoriserai à avancer, enfin ! Oui à avancer ! Virer ses stops fut le travail d’une vie, pas question d’y renoncer !

  4. Urso dit :

    Tu ne sais pas ce qui m’a arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et…

    Qui me pose plein de questions. Que fais-tu de ta journée ? Où travailles-tu ? Quelle copine vas-tu voir ? ….

    Et puis des fois si je me balade en ville, il y a toujours deux ou trois stops qui me suivent, quelquefois ils me font des grimaces ou tentent de me faire des croche-pieds.

    L’autre jour, n’ayant pas pu fermer l’œil de la nuit, j’ai eu une longue conversation avec des punaises de lit qui étaient dans ma chambre.

    Une petite punaise me regardant droit dans les yeux me déclara : – cherche dans ton histoire, il y a forcément quelque chose qui te rattache à ces panneaux stops.
    – Non dis-je je ne vois rien.
    – Petite punaise ne paraissait pas me croire.
    – Cherche encore, je suis sûr qu’il y a un lien avec ces feux stops ah ah ces panneaux stops, stop and go go.
    – Eureka dis-je. C’est tout simple !
    Ma vie durant je ne me suis jamais arrêté à un stop.
    Oui c’est ça, c’est bien ça.

    Ça me revient. La semaine dernière, en allant acheter mon pain de bon matin, j’ai vu un escargot qui avait des difficultés pour se déplacer.
    – C’est toi le fautif. C’est toi. Oui c’est à cause de toi que je me déplace pire qu’une limace.
    L’autre jour tu m’as frôlé avec ton automobile. Tu ne t’es pas arrêté au stop et maintenant j’ai du mal à « marcher ».
    C’est toi le fautif …

    La petite punaise était radieuse.
    – Tu vois à force d’effort, l’explication est trouvée.
    Je suis sûr que demain tu prends ta bagnole, tu marques un temps d’arrêt aux stops et tu ne verras plus de panneaux devant ta maison.

    Elle avait raison. Le lendemain plus rien. Les stops avaient disparu.

    Avec cette punaise, nous sommes devenus amis. La nuit et le jour souvent je la revois et nous parlons parlons.
    Quelle grande sagesse cette punaise.

  5. Françoise - Gare du Nord dit :

    Tu ne sais pas ce qui m’a arrive ! Une bande de stops me harcèle !
    Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et qui me dit : « Stop. Voie sans issue », tandis que d’autres me signifient « Stop. Laissez la priorité», « Stop. Accès interdit », « Stop. Arrêt obligatoire », « Stop Cédez le passage » etc…

    Et toutes ces interdictions : ne pas franchir, ne pas pénétrer, sens interdits ou sens unique, voie réservée, zone rouge – stationnement interdit 5 jours par mois, covoiturage non autorisé, lieu privé etc…

    Sans compter les dangers et avertissements : passage étroit, risque de somnolence, attention aux poids lourds ou gros gabarits, risque de panne, voie rétrécie, gardez vos distances, vérifiez votre niveau de carburant, attention aux contresens,, etc…

    – « Mais que crois-tu mon petit ? » répondit le grand-père « Que c’était plus facile pour nous ? Avant l’invention de la pilule, la légalisation de l’avortement, l’apparition du mouvement LGBT, nous ne pouvions pas »

    -« Mais Papy» le coupa son petit-fils « vous aviez le droit de vérifier le gonflage des airbags alors que maintenant, avec l’émergence de ce mouvement « MeToo », c’est devenu impossible, pour nous les hommes, d’avoir le permis de mal se conduire »

  6. Kyoto dit :

    – La vie est moche !
    – STOP !
    Regarde autour de toi !
    L’été joue avec l’automne.
    Le soleil réchauffe les âmes solitaires !
    Ecoute Monsieur Grenouille qui appelle Madame Grenouille !
    La vie est belle !
    – Toi, tu es un poète ! Moi, je ne suis qu’un mec enquiquiné par une bande de stops qui me harcèlent !
    – Passe ton chemin !
    – Impossible ! Chaque fois que je sors de chez moi y’en a un qui se plante devant moi !
    – Vu le quartier que tu habites, cela ne m’étonne pas !
    – Sais-tu ce qu’ils ont fait ? Près de l’Asile, ils ont installé un carrefour avec quatre panneaux stop ! Ça me rend fou !
    – Tranquille ! Un carrefour à quatre stops, quatre voitures qui attendent, cela m’amuse !
    – T’es fou ou quoi ? C’est la pagaille ! Personne ne me laisse passer et ces stops me narguent ! Je crois que je vais hurler !
    – Respire ! Inspire par le…
    – Stoppe! Stoppe! Stoppe et stoppe!
    – Quelle énergie négative ! Tu fais une fixation désastreuse pour ta santé ! Cesse de te débattre comme un diable dans un bénitier !
    – Et toi, arrête de m’enquiquiner. Même quand je dors, les stops démoniaques me harcèlent. C’est infernal !
    – Viens à mon cabinet demain matin. Avant le lever du soleil, les stops seront perdus dans le brouillard ! Une fois arrivé, je t’injecterai un anti-stop !
    – Tu veux m’achever !
    – Au contraire ! Si tu refuses, je peux t’assurer que tu finiras au cimetière des fous !

    Ainsi fut fait.
    Les stops furent remplacés par des feux quadricolores.
    Assis sur un arc-en-ciel, il avait conscience que la vie n’était pas si moche.

  7. Avoires dit :

    « Tu sais pas ce qui m’arrive ?
    – Non !Mais, qu’est-ce que t’as ? T’as l’air tout chose !…
    – Ah, ne m’en parle pas, je suis harcelé par une bande de stops !
    – Une bande de quoi ?
    – De stops
    – Ah ! C’est vrai, des stops, y’ en a partout ! C’est quand même génial d’avoir parsemé l’Hexagone, ainsi qu’on appelle notre cher pays, de ces octogones rouges, tu trouves pas ??
    – À chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi.
    – Ben, prends les giratoires, tu ne seras plus embêté.
    – Oh ! C’est malin ! Tu comprends rien.
    – Qu’y a-t-il à comprendre ? Nous vivons dans uns pays libre, oui, mais qui croule sous les lois et règlements c’est aussi simple que ça !
    -Mais c’est pas des stops-là dont je te parle, enfin pas ceux que tu crois, c’est de toutes ces interdictions, défendu, pas permis, empêché,fermé, prohibé, amandes, emprisonnement. J’en peux plus !
    – Et tu veux faire quoi ? La révolution ? Fais comme moi,vis au jour le jour
    – C’est pas philosophique
    – Philosophie ou pas, c’est ma manière, je m’accommode
    – C’est politique, toutes ces interdictions !
    – Oh ! Philosophique, politique, écologique, diplomatique, énigmatique, satanique, économique, merdique… »

  8. Françoise Rousseaux dit :

    Le matin : « Je m’habille, je descends avec Papa au poulailler…
    – Stop ! Tu vas d’abord faire ton lit et ranger ta chambre ! »
    L’après-midi : «  Mes copains m’attendent dehors, on va faire un foot..
    – Stop ! Tu n’as pas terminé tes devoirs ! »
    Le soir : «  Je voudrais voir la fin du dessin animé…
    Stop ! Tu vas te mettre en pyjama et te brosser les dents ! »
    Et c’était ainsi toute la journée ! Dès qu’il était levé jusqu’à l’heure du coucher, les injonctions maternelles pleuvaient sur lui, toujours rythmées par le même mot.C’était comme un tic ou comme un toc, elle ne pouvait pas s’adresser à lui sans un « stop » péremptoire. Il en rêvait la nuit : s’échappant de la maison, il se retrouvait cerné par une armada de panneaux stop et ne pouvait plus avancer ni reculer…A l’école, il s’enfermait dans un mutisme chagrin et ne prenait plus aucune initiative. Ses parents furent convoqués, le psychologue scolaire eut avec lui quelques entretiens, mais rien ne changea et l’armada des stops peuplait toujours ses rêves. Et puis un beau jour, sa mère prit conscience que sa fonction de femme au foyer ne lui convenait plus. A l’issue d’une formation menée tambour battant, elle s’engagea dans un métier qui la passionna et s’y investit corps et âme. Désormais, elle partait tôt le matin et rentrait tard le soir, laissant à sa belle-mère, une femme débonnaire et bienveillante, le soin de s’occuper de l’enfant. Pour lui, ce fut une délivrance ! Petit à petit, il apprit à vivre sans stop ! Accompagner son père au poulailler, jouer avec ses copains, regarder un dessin animé le soir avant de se coucher, tous ces petits plaisirs qui lui avaient été refusés ( et bien d’autres!), réenchantèrent sa vie. Un matin, il réalisa que les terribles panneaux avaient déserté ses rêves. Alors, il les dessina sur une grande feuille de papier blanc et les montra à sa grand-mère . «  C’était les stops de maman, lui dit-il, maintenant ils sont partis et je ne veux pas qu’ils reviennent ». Un soir, il en parla avec son père et celui-ci lui promit qu’« ils » ne reviendraient pas.
    Quand l’été arriva, les parents et l’enfant s’installèrent pour trois semaines dans un cottage au bord de la mer. Le dessin des stops, barré de deux grands traits de peinture noire,était affiché dans la pièce commune du cottage et, pas une seule fois, le mot fatidique ne fut prononcé ! Le garçon passa des vacances merveilleuses.. Par contre, sa mère, quand elle retourna au travail, semblait complètement épuisée. «  Dis donc, lui dirent ses collègues, on dirait que les vacances ne te réussissent guère !
    – Stop, rugit-elle, qu’on me laisse travailler en paix ! »

  9. Catherine M.S dit :

    Stop ou encore
    Ça sent le défi
    Alors que stop ET encore
    Ça flaire l’oxymore !
    Stop, je me sens figé
    Encore, je me sens libéré
    Stop, ça suffit
    Encore, ça réjouit
    Stop, il faut que cela cesse
    Encore, on dirait que ça progresse
    Stop, je reste ici
    Encore, je m’enfuis

    Stop, stop, stop
    Je me sens harcelé
    Je vais tomber
    Une syncope
    Qui va me relever ?
    Sûrement encore, pas loin
    Va me prendre par la main
    Me remettre debout
    Chasser le stop filou
    Qui voulait lui tordre le cou
    Et mettre le mot fin
    A mon destin
    File, voyou !

  10. Françoise Maddens dit :

    Tu ne sais pas ce qui m’a arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et me dit « stop ».
    Un panneau qi parle ?
    Oui et alors ! Du coup j’ai changé de vêtements et pris le chemin sur la gauche mais il y avait aussi un  »stop » qui lui aussi m’a dit »stop ».
    J’ai essayé d’argumenter mais il m’a dit qu’il n’avait pas de temps à perdre  avec mes arguties.
    Je n’ai pas bien compris ce qu’il voulait dire et suis rentré chez moi. Ironie de l’histoire : je devais me présenter, sous mon meilleur jour, pour postuler à un emploi dans une société vendant des panneaux de signalisation.
    Je leur ai téléphoné pour leur dire que j’étais dans l’impossibilité de me rendre à leur convocation car une bande de « stops » m’empêche de passer sans explication.
    Mais que leur avez-vous fait ?
    Mais que voulez-vous que je leur fasse ? Ah j’y pense il y quelques jours j’ai pissé moi et des copains sur l’un d’entre eux histoire de rigoler.
    On me raccrocha au nez et je reçus, la minute d’après, un sms sur mon portable « rendez-vous annulé ».
    Il ne me reste plus qu’à aller m’inscrire à POLE EMPLOI.

  11. Jean Marc Durand dit :

    Cela faisait déjà une bonne heure que je lui en causais.

    De qui, de quoi ? Ben, de cette bande de Stops me harcelant, jour et nuit, dedans, dehors et sur tous les alentours. Je n’ai jamais été du genre à me faire stopper par toutes ces broutilles de la vie en société. J’ai toujours foncé et jusqu’ici, rien ne m’a jamais arrêté. Vaille que vaille et tant pis pour ceux qui déraillent !

    Les Stop, j’en ai fait des pelles à ramasser les crottes d’éléphant, des plongeoirs pour pingouins en bord de banquise, des girouettes pour petits vents locaux, des spots pour les potes, pour les guider sur les chemins de traverse la cour et rendez-vous dans la cave, là où un vieux noir joue de l’harmonica sur le clavier de ses dents. Avec son collègue à la contrebasse, à la contre ut, à la contre Stop.

    La jolie infirmière avec ses arrondis flottants m’a encore escroqué ma température du moment, mon intimité fiévreuse. 41° tout rond. Même son cheval n’avait jamais atteint de tels sommets me racontait elle, telle une mouvance d’Aphrodite m’en un peu plus sur vous, vous survivez seule ?

    Le Covid avait encore brûlé le STOP de ma chambre d’Ephad.

    Cela faisait déjà une bonne heure que je lui en causais. Et qu’il n’était pas foutu de me répondre, cet abruti figé sur ma table à roulettes de la vie.

    Ce con de flacon de STOP TOUX !

  12. Maguelonne dit :

    – Tu ne sais pas ce qui m’arrive. Je fais un rêve récurrent. Une bande de stop me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et… je me réveille en sueur. Je me sens mal.
    – Mais ce rêve c’est ta vie ! Tu la remplis d’entraves avec tes superstitions, toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. !
    -Tais toi, malheureuse. Je ne suis pas superstitieuse. Ça porte malheur.
    -Et oui. Faut pas poser le pain à l’envers, faut pas renverser le sel sur la table, faut pas ouvrir le parapluie dans la maison ect, ect…
    – Mais tout ceci vient de l’expérience de nos ancêtres. Faut pas se moquer.
    – Écoute, on va sortir ensemble et commencer à te soigner. Tu verras tout ira bien. Fais moi confiance.
    – Peut pas sortir aujourd’hui.
    – Pourquoi,
    – On est le jeudi 12.
    – Et alors ?
    – C’est la veille du vendredi 13, les foudres du ciel te tombent sur la tête si tu mets le pied dehors.
    – Oh mais c’est seulement à partir de dix-huit heure. On a le temps. Viens ?
    – La voisine a un chat noir. Faut pas passer sous les chats noirs.
    – Je croyais que c’était sous les échelles qu’on ne devait pas passer ?
    – Faut pas monter sur une échelle avec le pied gauche. Ça porte malheur.
    – Sûr qu’avec seulement le pied droit c’est risqué.
    – Tu vois, tu le reconnais. Ça me fait plaisir. J’ai toujours l’impression de passer pour une andouille.
    -Si on allait voir ton médecin ?
    -Ah oui, emmène moi chez monsieur Lexomyl

  13. camomille dit :

    L’un d’entre eux se plante devant moi et me dit  menaçant :

    – Hé mec, tu m’as encore manqué de respect au carrefour « des marchands »
    – que nenni, que nenni… j’vous ai pas vu c’est tout,

    A ce moment les autres m’encerclent en me hurlant dessus :

    – Oui, tu nous a manqué de respect hier, avant-hier, et avant avant-hier : FAUT PAYER 135€ et en espèces et vite sinon…

    -135€ à chacun ?

    – Évidemment mec, et magne toi si tu ne veux pas que l’on t’enlève 4 points chacun.

    A ce moment là un véhicule de police, gyrophare en action, fonce sur mes harceleurs en vociférant : STOP STOP STOP !

    Sensibles au respect de l’ordre, les STOP stoppèrent.

    Les gendarme les embarquèrent et l’un deux vient me saluer respectueusement en m’expliquant :
    – C’est une bande de STOP hyper-susceptibles qui ne supportent pas qu’on leur manque de respect, alors ils se substituent à la police.
    Là, nous allons vite les remettre à leurs places.
    Quant à vous, n’oubliez pas : FAUT TOUJOURS RESPECTER LES STOP sinon…on vous les envoie… HI HI HI … Je plaisante bien sûr !

  14. mijoroy dit :

    J’ouvre le frigo, pour un savoureux sandwich poulet, cornichons et mayo, hé bien sur le pot de mayo, y’a un Stop qui clignote. Dans le congélo, c’est pareil, toutes mes glaces préférées ont des autocollants Stop. Pire, je reçois un appel anonyme à chaque fois que je m’installe dans mon fauteuil avec une tablette de chocolat. Une voix métallique, dit : « Chocolat, chaud cacao Stop, froid cacao Stop ». J’en fais des cauchemars. Je suis assaillie par des Stops rouges avec de grandes bouches qui laissent entrevoir des dents aiguisées.
    ─ C’est ton inconscient qui veut te dire quelque chose, genre te culpabiliser pour tes écarts alimentaires.
    ─ Bin non, parce qu’une bande de Stops me harcèle à chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi. Il fait des grands gestes menaçants dans son imperméable rouge qui brille comme une boule à facettes. C’est bien simple on dirait une brigade rouge des temps moderne. Stop, si je fume en conduisant, Stop si je sirote un milk-shake, Stop si je saisis mon tél, alors que j’ai le bluetooth, Stop si je mets le contact sans avoir au préalable mis ma ceinture, Stop si j’ai mes écouteurs encore sur les oreilles quand je soirs de la salle de sports, et même Stop lorsque je m’arrête devant le bar pour un after work. Nan je t’le dis moi, ya une bande de Stop qui me harcèle.
    ─ Bin si tu enlevais ton tee-shirt « Fuck the règlement », peut-être que les zombis Stop t’ignoraient.

  15. Grumpy dit :

    Le coup a été tellement violent que je ne me souviens plus très bien …

    Je rentrais à la maison à la nuit tombée. Déjà la journée elle-même n’avait pas été très claire. Au point que ça m’avait perturbé dans mon ouvrage. En travaillant sur le tour, j’ai raté quelques pièces que je me suis empressé de dissimuler dans ma besace et de recommencer. Si le patron s’en était aperçu, adieu ce boulot qui me plaisait bien où je me suis fait beaucoup de copains.

    Oh, ils ne sont pas tous «dignes d’être fréquentés» comme me le reproche souvent ma femme. Elle n’apprécie pas du tout que je traîne avec eux après le travail. Soit ils sont obtus, soit ils sont grivois, et elle n’aime ni l’un ni l’autre.

    Fine mouche, elle se doute bien que lorsque je traîne pour rentrer le soir c’est que je suis passé par le bistrot : Le pastis ça l’odeur tenace et elle, elle a le nez fin. Si ce n’est pas l’alcool, elle renifle aussi bien un parfum qui n’est pas le sien.

    Bref, hier soir, j’ai reçu un coup en pleine figure, fort, si fort que je ne n’arrive pas à me rappeler si je me suis heurté à quelque chose ou à quelqu’un qui empiétait sur mon chemin.

    Il faut dire que je sortais du bistrot et que ni les yeux, ni les pieds n’allaient très droit devant. C’était pour oublier ma déception du fait que la petite Ginette n’avait pas voulu aujourd’hui et qu’alors j’avais choisi de noyer mon chagrin.

    J’avais au front une bosse ÉNORME, ma femme a même dû venir me récupérer aux Urgences ce qui m’a valu une branlée supplémentaire dont je me serais passé tant j’avais enflé.

    Je croyais avoir mis le pied sur le râteau en traversant le jardin, ça, je sais c’est radical. L’esprit et la vue recouvrés en même temps, j’ai découvert pour la première fois le panneau STOP installé la veille au carrefour. Lui aussi il était un peu esquinté et pas très droit.

    J’ai pensé aller porter plainte mais ma femme m’en a dissuadé de peur que l’on me mette en garde à vue, car ‘t’es trop moche même pour ça’. Elle a ajouté que la prochaine fois je regarderai où je mettais les pieds quand je sortirai du bistrot ou de chez Ginette, elle a aussi pris la bosse et le stop en photo pour les poster sur TIK TOK …

  16. gottlieb Eleonore dit :

    Tu ne sais pas ce qui m’a arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et…
    Si je ne fais pas attention je me prends les pieds dedans et patatras, le nez par terre du coup c’est franchement un Stop qui fait mal ! bon je me relève et l’air de rien je reprends mon chemin juste une petite éraflure dans la paume de ma main gauche. Je voulais simplement acheter mon pain frais du matin. Tiens Josette de l’autre côté de la rue on se fait des coucous et elle m’appelle, Marie ! ou étais tu voilà 3 semaines que je ne t’ai pas vu par ici .je m’élance pour lui expliquer la raison de mon absence … Mais c’est l’heure du bus, je m’engage sur la chaussée une main ferme me rattrape et s’en suit une insulte : Faite attention pauvre idiote, on ne t’a pas appris à regarder avant de traverser ? Ben si mais… Rougissante je m’excuse platement. Imbécile tu joues ta vie à chaque carrefour si tu n’es pas plus attentive ! s’excuser ne sert à rien ! Tu n’as pas remarqué le Stop, pourtant bien visible. Hum c’est vrai que je ne remarque pas toujours tous les Stops, De toute façon je joue ma vie depuis ma naissance. Alors je me prends souvent les pieds dans le tapis, mais finalement ma bonne étoile veille, si elle ne veillait pas je ne serais pas née, je ne serai pas là à délirer sur mon clavier. Sauter dans le vide était mon fantasme récurrent.
    Jambe, cheville, bras, combien de côtes, et dernièrement le sternum. Rien n’y fait. Mon étoile veille. Elle veut pour moi un destin quelque peu scabreux, mais un destin de liberté. Pas question de rester sur une chaise. Dans ma lignée aucun de mes ancêtres n’ai resté bloqué en face d’un STOP alors, accrochée à mon Etoile je vais, je tombe, me relève, continue quel que soit les embûches et les stops, les os se ressoudent, sans laisser de séquelles, les larmes et les douleurs se métamorphosent en force, en détermination. Un jour prochain un grand STOP sera au bout du chemin. Il sera brillant et accueillant, mon étoile veillera encore, elle ouvrira ses bras de lumière et je sauterais dedans tout contre son cœur. Ce ne sera pas un stop mais une invitation, à retrouver, enfin, « l’inaccessible étoile » comme le chantait si bien Brel, dans « la quête »

  17. Alain Granger dit :

    Moi qui croyais qu’avec les ronds-points j’allais être débarrassé des STOP, je suis tombé dans le panneau. Durant le week-end dernier je me suis rendu dans le Calvados. Non pas que je manquais d’alcool mais parce que je voulais voir les plages du débarquement des Alliés. 4 des 5 plages choisies par ces derniers y figurent. J’eu donc le malheur de passer par la commune d’Epron, au nord de Caen. Je n’en crus pas mes yeux. Sur 200 mètres la commune avait placé 10 panneaux STOP. Je crus que j’aurais le temps de faire cuire des œufs sur celte faible distance avant d’en voir le bout. C’était odieux. J’en référais à dieu en le maudissant. Je maudissais le maire et ses habitants, les mères et les enfants compris. Je ne sauvais personne. J’aurais voulu noyer la ville sous les flots sans canots de sauvetage. Moi, je dis STOP à l’abus de ces municipalités qui entravent le bon roulage des automobilistes. Quelle idée que de vouloir traverser la route à pied un jour de week-end. Les habitants devraient le comprendre. Nous, automobilistes, n’avons pas de temps à perdre. Déjà que l’on nous inflige à tout bout de champ des dos d’âne qui nous bousillent le dos. Les agents de la voie public sont des ânes bâtés, mal bâtis et mâles partis, laissant place à la féminine prudence. Mais je n’en ai rien à battre de la prudence, moi. Je veux pouvoir jouir des 620 chevaux de ma Porsche. Un point c’est tout. Depuis ce week-end normand je vois des STOP partout. Il y a bien trop de ces octogones dans notre hexagone. Je vois des STOP jusque dans le journal télévisé : des STOP à l’inflation de l’économiste, en passant par le STOP au pouvoir des riches dans les manifestations jusqu’au STOP à l’immigration de certains partis politique. Avec tous ces STOP, moi je n’avance plus, je régresse. Heureusement les vacances sont là. Je vais fuir la télé pour ne prendre que des autoroutes sans STOP et sans stoppeurs, direction la Grèce. Je pars avec des TOPS modèles pour boire des POTS et plonger sur ses SPOTS aux couleurs Caraïbes. De là, j’enverrai peut-être un POST sur Facebook ou Instagram à mes connaissance, histoire de leur faire envie.

  18. Nouchka dit :

    Y en a marre. Peut-être que j’entre dans la catégorie des « vieux cons ». C’est possible ; c’est probable ; mais je supporte de moins en moins les péroraisons de soi-disant personnes autorisées à vous bourrer le mou.
    Si j’avais vingt ans, sans doute serais-je à l’écoute de leurs arguments mais maintenant, j’ai entendu tout et son contraire sur ce qui est bon pour moi, pour nous, pour la planète. Alors basta, STOP ! Stop à vos certitudes qui changent avec le temps.
    Vous ne voyez pas ce que je veux dire ? Voici quelques exemples.

     STOP ; vous ne devez pas utiliser les véhicules émetteurs de CO².
    Alors pourquoi le fret ferroviaire est-il en voie de disparition, les lignes ferrées de banlieue si mal entretenues et si peu fiables et les billets d’avion moins chers que ceux de train ?

     STOP ; si vous êtes parmi les plus pauvres du pays, le nouveau minimum d’insertion ne vous sera attribué que si vous répondez aux choix de l’administration en termes d’emploi. Faute de quoi, ce minimum vous sera retiré.
    Ah oui, bien sûr ! Il vous est demandé d’aller à 15 kms de chez vous pour répondre à l’injonction. Il n’existe pas de transport en commun pour vous y rendre. Vous allez donc utiliser votre voiture et dépenser 2€ par litre de carburant et devoir trouver un mode de garde pour récupérer votre jeune enfant en dehors des heures scolaires.
    Ces mesures n’ont aucun sens si ce n’est de sanctionner… et de donner du grain à moudre à des politiques qui ont besoin de se mesurer les uns aux autres plus qu’à rendre la vie un peu moins difficile à leurs concitoyens.

     STOP ; nous devons replanter des haies supplémentaires dans nos campagnes.
    Ah oui, et à qui profite leurs destructions depuis des décennies avec les conséquences désastreuses qui en découlent ?

     STOP ; l’ensevelissement des défunts directement dans la terre.
    Et oui, ça vient de sortir. Après avoir opté pour les méthodes radicales de destruction des corps par crémation, certains états des U.S.A viennent d’autoriser la mise en terre directe de cadavres afin d’obtenir une décomposition plus rapide et un enrichissement de la terre alentour. Le compost humain, il fallait y penser.
    Et moi qui restait convaincue que la diffusion des germes, des pandémies demeureraient sous contrôle si ces derniers restaient isolés du monde vivant. Comment concevoir que simultanément les troupeaux susceptibles d’être porteur de germes contagieux soient abattus et brûler pendant que, par ailleurs, serait mis en place des composts animaux ou humains ?

    Bon, j’ai conscience que ces exemples n’ont rien de très réjouissants. Il n’empêche. Y en a marre d’entendre toutes ces certitudes confirmées, infirmées, abandonnées. Je me sens pessimiste et suis satisfaite d’être un vieux jeton qui ne verra pas la suite de l’histoire trop longtemps.
    Pierre Corneille, fait dire à Rodrigue, dans Le Cid : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Il voulait exprimer le fait que le talent et les dons n’ont pas besoin d’attendre les années de maturité pour s’exprimer.
    Mais peut-être, comme moi, vous dites-vous que la sagesse s’exprime plus surement lorsque le décideur prend le recul suffisant pour faire ses choix. La caractéristique principale de la notion de temps est son irréversibilité. Garder en mémoire le passé et le présent en favorise la perception, l’évolution et aide aux choix à prendre.
    Encore ne faudrait-il pas que des contingences bassement électoralistes ne viennent contaminer l’ensemble.

     Alors STOP aux diatribes inutiles, aux alliances du jour, aux projets sans lendemain, aux faiseurs de rois à qui seule la tactique importe.

  19. Nadine de Bernardy dit :

    Tu ne sais pas ce qui m’arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y en a un qui se plante devant moi et m’assène une prédiction. Le lundi par exemple :
    Surtout fais attention
    Tu risques de t’enrhumer
    Où as tu laissé ton écharpe ?
    Pauvre de toi, si je n’étais pas là !
    un autre jour, plus joyeux:
    Sens
    Tu ce doux parfum de fleurs
    On est le premier mai
    Pense à acheter du muguet
    mais toujours cherchant à diriger ma vie :
    Sans moi que serais tu?
    Toujours à râler après nous
    Or si nous disparaissions
    Pas sûr que tu saurais te débrouiller seule
    Alors un jour, j’ai explosé. Celui de ce matin là en a pris pour son grade et celui des autres :
    Silence, panneau de malheur !
    Toi et tes semblables
    Oubliez moi, j’exige d’exister
    Par moi même, Adieu et sans regrets.

  20. FANNY DUMOND dit :

    – Tu ne sais pas ce qui m’arrive ! Une bande de stop me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y en a un qui se plante devant moi et je ne peux plus sortir. Pourtant, je regarde bien à droite et à gauche comme j’ai appris à l’auto-école. En plus, la circulation est rare, ici.

    – C’est pas pire que moi. Chaque fois que je veux me balader dans le parc, y a une barrière de péage qui me réclame 10 euros et moi j’en ai pas dans la poche de mon pyjama.

    – Mon pauvre ! Ici, on n’a plus que les yeux pour pleurer. Et comme j’en ai marre de leur tambouille, je tente de sortir pour manger au restaurant.

    – J’ai une idée ! Demain, on se fait la belle en grimpant sur le bananier.

    – Où t’as vu un bananier, toi ? Ici, il n’y a que des tilleuls.

    – Messieurs, rejoignez-moi au réfectoire, votre tisane du soir va refroidir, leur annonce une bonne sœur à cornette.

  21. Laurence Noyer dit :

    STOP
    Stopper la cavalcade du
    Temps et s’affranchir des
    Obstacles en flânant au
    Pas de l’escargot
    STOP
    Surveiller les branches du
    Tilleul et y lire des
    Oracles pour le
    Printemps prochain
    STOP
    Succomber à la
    Tentation d’une vie
    Ordinaire mais désirée
    Pleine et lumineuse
    STOP
    Savourer, malgré la
    Tourmente et les
    Orages, l’unique
    Pépite qu’est l’instant
    STOP
    Sublimer les moments
    Tranquilles et
    Observer le monde
    Passer
    STOP

  22. 🐀 Souris verte dit :

    OBLIGATION EN IMAGE

    Tu ne sais pas ce qui m’ arrive ! Une bande de stops me harcèle ! Chaque fois que je sors de chez moi, y’en a un qui se plante devant moi et depuis je n’arrête pas d’arrêter.
    Je ne vais ni ne viens plus dans une forêt de panneaux de «SENS INTERDIT» qui fraternisent avec les stops. Puis suivent les «HALTE FRONTIÈRE» bordés de passages cloutés. Quand j’y repense : passage clouté !? Hein !? Pour des godasses à clous ? mes panneaux de stop qui s’éssaiment au point de se reproduire en masse avec les «ATTENTION ÉCOLE». dans le fond… Heureusement qu’on a les images ! Grâce à eux, ma vie est une bande dessinée…
    🐀 Souris verte

  23. 🐻 Luron'Ours dit :

    PASSAGE À L’ ACTE

    Moi, je le sais ce qu’il m’arrive ! C’est bien le moins quand tous les matins je me casse le nez en tombant dans le panneau.
    Stop, ne va pas plus loin. Ne sors pas m’enjoint-t’on ! Et ça, bien matérialisé. J’ai cru que cette signalisation était montée sur roulette, épisodique, pour m’éviter bien des désagréments. Je la crois mal intentionnée, car mes contemporains dédaignent les injonctions du code de la route, se garent, narguent, circulent dans la plus parfaite impunité. J’invite nos responsables à créer un nouveau panneau respectable « vive l’anarchie » représentant une semelle levée sur un étron fumant avec la légende faites-le ça ne coûte rien.
    Merde alors !
    🐻 Luron’Ours

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