31 réponses

  1. Anne LE SAUX dit :

    Un T, ça n’a l’air de rien. Et pourtant… Un uyau, ça sonne pataud, grossier, difficile à exprimer. Une omae a tout perdu de sa saveur et de sa couleur. Un hon, qu’il soit blanc ou rouge, ne mérite plus d’être mis en boite. Et je pourrais continuer cette liste au risque de vous lasser.
    Maintenant, imaginez que vous dites zu ! Ça ne claque pas, c’est plat, sans intérêt. Et je se, vous reconnaissez ? La mondanité a disparu. Cette population est devenue sans intérêt. D’ailleurs, un intérêt qui deviendrait inérê ne devrait pas rapporter beaucoup ni présenter une quelconque attraction.
    Alors, quand PARFAI a découvert qu’il avait perdu son T sur sa carte d’identité tout juste renouvelée, il s’est affolé. Qui suis-je sans ce T ? Mes parents avaient choisi mon prénom à bon escient. Son père se prénommait Robert et sa mère, Marinette. Son prénom devait contenir un T. C’est de famille. Et il devrait se choisir une épouse avec une telle particularité. Impossible de déroger. Respect des ancêtres oblige.
    PARFAIT avait-il le droit d’être imparfait ? De sortir de sa lignée ? De s’émanciper ? Après tout, il commença à entrevoir quelques avantages. Et en premier lieu, Adeline, sa collègue de bureau, toujours célibataire… peut-être bien qu’il allait pouvoir la courtiser désormais.

  2. Mary Poppins dit :

    Un bon roi qui s’appelait « Parfait » gouvernait un tout petit royaume qui ne comportait, en tout et pour tout, que cent sujets. Ce qui, vous en conviendrez, n’était vraiment pas beaucoup. Ce nom lui correspondait parfaitement puisqu’il n’était pas enquiquinant pour deux sous et qu’il n’embêtait jamais personne.

    Le bon roi « Parfait » ne faisait pas grand-chose de ses journées. A part se promener, de façon parfaite, pour aller entendre les compliments de son peuple, et apposer sa magnifique signature au bas de quelques documents royaux que lui tendait son chambellan.

    Il avait été décidé que le bon roi « Parfait » ne prendrait qu’une seule et unique décision par semaine. Ça suffisait largement. Il devrait prendre cette décision le lundi à 15h15 ou à 16h16. Le restant de la semaine serait donc libre pour qu’il effectue sa tâche favorite : « Ne rien faire ou presque rien ».

    Bref, on peut dire que tout se passait à merveille dans ce royaume qui ressemblait, comme deux gouttes d’eau, à un véritable paradis.

    Mais un matin, alors qu’il prenait tranquillement le petit-déjeuner, dans son lit, le roi « Parfait » renversa son thé sur sa taie d’oreiller. Immédiatement, il s’aperçut que cela lui avait fait perdre son T. Saperlipopette de saperlipopette !!!

    Était-ce un coup des farfadets ou une simple bizarrerie du destin ? Personne n’en savait rien !

    En quelques heures, le roi « Parfai » se trouva atteint de réunionite aigüe et d’hyperactivité. Il fallait discuter et débattre de tout. Effectuer des sondages, des brainstormings et des expertises. Se poser un maximum de questions inutiles. Résoudre la quadrature du cercle grâce à des équations à 5 ou 6 inconnues. Consulter des cabinets de conseil, etc, etc…

    Et puis construire de toute urgence des ronds-points qui coûteraient « la peau des fesses ». Alors que dans le royaume, il n’y avait que 56 voitures…

    Tant pis, le roi « Parfai », branché sur le 250 volts, n’avait qu’une idée en tête. Brasser de l’air, brasser du vent, brasser n’importe quoi, mais surtout faire comprendre à la population que c’était lui, le plus grand monarque de tous les temps.

    De plus en plus de voix s’élevaient, de-ci, de-là, pour le critiquer lui et ses courtisans : « Cette agitation excessive est le meilleur moyen de rendre les gens malheureux ! Vous allez provoquer l’effondrement du royaume ! »

    Peu importe… Pour le moment, la priorité du roi « Parfai » était d’agir vite, le plus vite possible ! On réfléchirait après… peut-être…

    Au bout de plusieurs mois de ce capharnaüm, une bonne fée qui passait dans le secteur, retrouva le « T » qui s’était échappé. Ce qui était vraiment une chance inouïe et un hasard incroyable, car la probabilité pour que ça se produise était d’environ 1 sur 999 999. Elle s’empressa de rapporter cette malicieuse lettre au roi et lui conseilla de la replacer tout de suite dans son patronyme.

    Depuis, fort heureusement, le bon roi « ParfaiT » a retrouvé ses esprits et tout est redevenu aussi parfait qu’avant.

    Comme le disait Confucius 1er, notre maître à tous : « Un changement, aussi petit qu’un chuchotement de fourmi, peut transformer un troupeau d’éléphants. »

  3. Urso dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait

    – Docteur, ce n’est pas possible.
    Je ne vais pas finir ma vie sans T.
    Vous me voyez dire je m’appelle Parfait sans T.
    – Quelle importance reprit le docteur.
    – Mais, mais fit Parfait hors de lui.
    Vous aurez de mes nouvelles !
    – Bon dit le médecin, voici une ordonnance avec un comprimé matin et soir.
    Le T devrait revenir très rapidement.
    – Ah bien bien continua Parfait, merci merci monsieur le praticien.
    Que Dieu vous garde.

    Et Parfait sortit de chez le docteur tout heureux, tout guilleret ; il sifflait l’air de la chanson « comme un avion sans L ».

    Après quelques mètres sur le trottoir, en marchant rapidement, il se dit que la vie était belle et que même sans T à son prénom, il pourrait toujours, danser, nager, chanter … « comme un avion sans L »

    – Bonjour monsieur le garçon de café … il fait beau aujourd’hui.
    Je prendrai bien un thé à la menthe Svp.
    Je me nomme Parfait sans T.
    Au fait vous avez une soeur vous. Je cherche une nana assez jolie.

    Oh oh pas de thé non. Servez moi un sans P.
    – Un sans P fit étonné le jeune serveur.
    – Ben oui un San Pellegrino, ce n’est pas monsieur Parfait qui va vous apprendre votre métier.
    Vous travaillez depuis combien de temps dans ce bar.
    – Heu heu bredouilla le jeune serveur, pas beaucoup, depuis quelques heures.

    Parfait sourit, j’ai compris et il reprit avec un visage radieux sa chanson préférée :
    « Comme un avion sans L » et aussi sans T ha ha ha.
    Que la vie est belle, très belle, lorsqu’il y a la P entre les peuples.
    La P P
    Parfait ah ah. L’an prochain je gagne l’Eurovision.
    P P sur Terre et dans les R.
    Svp un autre T à la menthe. Pour monsieur Parfait sans T.

  4. Françoise - Gare du Nord dit :

    Pour le consoler, on lui offre un présent mais il n’en veut pas.

    Il veut retrouver son T et le cherche avec frénésie

    Chacun, quel que soit son temps ou son mode participe aux recherches. Mais personne ne l’aide vraiment
    L’impératif, trop autoritaire a le verbe haut ; le conditionnel, avec ses doutes et ses suppositions est trop indécis ; le subjonctif, son alter ego, trop ampoulé ; le passé, simple trop ordinaire, composé trop affecté et le futur incertain ou sans avenir.

    Il a alors l’idée de prendre un auxiliaire. Avoir ou être, il a le choix. Et chacun convient très bien.

    Maintenant il est plus-que-parfait

    Mais il se murmure déjà qu’il aurait perdu le « F ». Enfin, il PARAIT

  5. Françoise Maddens dit :

    639/PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait .va-t-on en classe obliger les enfants à le conjuguer à ce temps ? Je suis sûr qu’ils seraient traumatisés dès qu’ils ouvriraient leur cahier « d’exercices de français».
    Voyons voir sur internet :
    – Super : Le PARFAIT a vu le jour au début des années 30 à Reims aux Verreries mécaniques champenoises, VMC. Avec une fabrication d’une fiabilité constante et des produits qui ont su se renouveler et s’adapter aux nouvelles envies et aux besoins des consommateurs, Le PARFAIT a traversé tout le 20ème siècle. La marque veillera à être présente partout dans les épiceries et les drogueries françaises, ce qui contribuera à la rendre incontournable !

    -Le Calendrier fruits et légumes de saison – Le PARFAIT

    – citations diverses : (il y en a 270 : incroyable)
    .Parfois, la vie vous offre un petit miracle. Un instant PARFAIT. Les événements se combinent dans le bon sens, les tensions s’effacent, les nuages se dissipent comme par enchantement, et le soleil arrive alors que vous ne l’attendiez plus. Dans ces moments-là, les choses viennent à vous d’elles-mêmes, sans forcer. On se surprendrait presque à croire en Dieu.(Patrick bauwen)
    .Vous savez, les choses PARFAITES n’ont pas la moindre chance. Le monde tue tout ce qui est PARFAIT. (Harry Crews)

    .S’il y avait véritablement quelque divinité ou quelque être infiniment PARFAIT, qui voulût se faire aimer, et se faire adorer des hommes, il serait de la raison et de la justice et même du devoir de ce prétendu être infiniment PARFAIT, de se faire manifestement, ou du moins suffisamment connaître de tous ceux et celles dont il voudrait être aimé, adoré et servi.(Jean Meslier)

    .Mais tu ne comprends pas : je suis un homme ! – Et alors ? Personne n’est PARFAIT.” (Bill Wilder).
    Soudain je me réveille, L m’a donné un coup d’aile en s’allongeant sur le dos. Mes rêves se sont envolés…mais comme a dit Boudha « Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent….

  6. SYLVIE B dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait !
    Il était plus que parfait et pourtant il n’a fallu que l’absence d’un T pour le conjuguer au passé non composé.
    Il n’a pas trébuché ni oublié son T.
    N’oublions pas qu’il était parfait !
    Le mystère grandissait et parfai se lamentait.
    Son T s’était-il décomposé ?
    Fallait-il en parler au passé ?
    Comment vivre ainsi ? Il n’existait donc plus de sens à sa vie ?
    Être parfait, impeccable, irréprochable, intègre, admirable, entier,
    voilà ce qui faisait le bonheur et la motivation de parfait.
    Le parfai d’aujourd’hui a perdu de sa noblesse.
    Il lui manque peut-être un peu de jeunesse
    Il n’a pas vu son T s’effriter au fil des années
    Parfai s’écrit maintenant en italique. Il penche un peu vers l’abime.
    Il est sur le point de découvrir la sagesse.
    Parfait n’est plus inquiet. Il comprend que le temps a des effets, même sur les mots les plus ravissants.
    Les paroles s’envolent dit-on et les écrits restent…
    Il ne pourra donc plus se laisser écrire mais pourra éternellement être prononcé
    Cette dernière pensée lui redonne un T imaginaire et il reprend
    sa vie de parfai sans se douter vraiment qu’il venait de rencontrer la sagesse.

  7. Nouchka dit :

    Si tu n’améliores pas ton orthographe, tu n’auras pas l’occasion de terminer ta période d’essai. Tu t’es relu ? Regarde : « Parfai, en toutes occasions ». Parfait, Perfect, Perfecto, si tu veux mais pas « Parfai », c’est moche. Ici, nous vendons du rêve, des articles qui ont une histoire, des marques qui sont connues dans le monde entier. Ton « Parfai » doit être inquiet, il a perdu sa perfection en perdant son T.
    Si tu lis ou entends « Perfecto », aussitôt, tu vois James Dean, Harley Davidson, Blouson de cuir, rebelle, indépendance. Imagine qu’une faute de frappe le transforme en « Penfecto », cela ne t’inspire plus rien de positif.
    Et bien, pour « Parfait », il en est de même. Il lui faut son ultime lettre même si elle ne sert pas à grand-chose puisqu’elle est muette. Le « T » a ici son importance. Il peut marquer le temps conjugué ou le genre quand il est substantif ou prénom.
    Dans une époque où nous luttons contre l’introduction d’anglicismes, il est impératif d’écrire correctement.
    Notre « Parfait » qu’il soit terme de musique, marque de bocaux, œuf cuisiné, entremet ou ligne de maquillage prend un T.
    “Le parfait est ce qui n’est plus à refaire…” disait André Gide. Es-tu en accord avec cela ? C’est tellement plus simple quand il n’y a pas à y revenir. Ne trouves-tu pas ? Reprenons l’imparfait de notre Parfai et rendons-lui, s’il te plait, son indispensable finale.

  8. FANNY DUMOND dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait comme s’il était amputé d’un membre.

    Il le cherche dans tous les recoins de la maison avant que Cabossée, sa mère, ne s’aperçoive de la mystérieuse disparition de cette partie essentielle de son anatomie. Il est plus qu’ennuyé de devoir se rendre en cours, mais il ne peut faire semblant d’avoir la fièvre. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il a perdu son précieux appendice. Pendant que sa maman jacasse chez la voisine, il se rend au collège qu’il déteste. Quelle idée lui était passée par la tête à son daron de lui avoir donné un tel prénom, ne cessait-il de se demander. Faute d’inspiration, il avait dû le trouver au hasard dans le calendrier du facteur.

    Afin d’éviter de nouveaux harcèlements quotidiens et autres foutages de poire à cause de son amputation, lui vient une idée lumineuse. Il passe en catimini par un passage à l’arrière de l’école et s’introduit sur la pointe des pieds dans la salle de dessin en épiant le moindre bruit. Il dérobe, vite fait bien fait, le Té qui était là pour faire joli. Il est encore plus beau que son T originel.

    Son larcin passa crème jusqu’au moment où sa prothèse ne suivit plus l’évolution de sa croissance. Dans quelque temps, il sera aussi grand que le basketteur qu’il rêve de devenir. Il craignait que sa mère s’aperçoive de son subterfuge et prenne rendez-vous chez un médecin spécialiste. Aussi, se rendit-il dans l’atelier de son géniteur, qui les avait abandonnés avant sa naissance, et trouva une planche, une scie et tout le tralala pour se fabriquer un nouveau T.

    Il lui tarda d’avoir 18 ans pour changer de prénom et de pouvoir vivre sa vie à sa guise.

  9. Alain Granger dit :

    Même dans le présent, PARFAI se vivait à l’imparfait. Il vivait dans un château en T depuis sa petite enfance, buvant du thé en toute simplicité avec les invités et surtout avec ses arrières grands-parents décédés. Ces derniers avaient la capacité de se manifester, de le visiter le jour comme la nuit de leur présence surnaturelle. Mais lorsque étaient venues les chasseurs de fantômes en quête d’ectoplasmes, les deux entités s’étaient hâtées de se mettre en sureté, de muter, de se déporter vers une autre cité. Désormais le château n’était plus hanté. PARFAI avait perdu son T. Il était dérouté, dégouté, dévasté, même révolté. Il se sentait seul sans ces êtres qu’il jugeait plus-que-parfaits. Lui n’était pas habitué à vivre dans cette demeure inhabitée. Son passé composé devenait imparfait. Il venait de se décomposer. Son univers venait d’être amputé de ce qui en faisait à la fois sa beauté et sa réalité spécifique : vivre avec des entités non vivantes sans la moindre morbidité. Très tôt il avait vécu avec sa médiumnité. Les morts faisaient partie de son intimité, de sa réalité, de son humanité. Ses parents ne croyaient pas à cette forme d’immortalité. Au début ils ne voyaient dans cette singularité de leur fils que difficultés passagères liées à sa sédentarité. Puis ils parlèrent de fragilité, d’excentricité, de perte de temporalité, d’immaturité, voir d’instabilité. Mais l’intemporalité n’était pour PARFAI que l’éventualité d’un possible, d’une identité plus riche car rattachée aux racines, des racines qui permettent à l’arbre de vivre avec sagesse. Pour PARFAI, ceux qui ne voyaient pas manquaient de disponibilité, de communicabilité, de transmissibilité, de transversalité, de compatibilité pour d’autres sens ou d’autres niveaux de réalité. Ils se muraient dans leur incommunicabilité.

  10. Maguelonne dit :

    Monsieur Parfait, jusqu’alors parfaitement parfait, est très inquiet, il a perdu son T. Et patatras, le voilà imparfait.
    Monsieur Parfai est décontenancé, catastrophé. Que faire, que va-t- il devenir ? La vie sans T lui semble insupportable, insurmontable.
    Une idée germe dans sa tête. Il trotte jusqu’à Yoghourt pour le délester subrepticement de son T. Yoghourt est tellement compliqué, il peut bien se passer de son T, pense t il.
    Mais Yoghourt, toujours, monte la garde. Nul ne lui prendra quoique ce soit, ni T, ni H, ni Y. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux.
    Dès lors, deux choix s’offrent à Monsieur Parfai : mourir ou s’adapter.
    Il retient la deuxième solution et devient parfaitement imparfait, croustillant, extravagant, inconstant…

  11. Michel-denis Robert dit :

    C’est en sortant du pub que Lamour croisa son ami Al. Une rencontre fortuite, ils ne s’étaient pas vus depuis trois mois. Al, à peine la porte fermée, surpris, le saluait.
    – Tu étais très bien l’autre jour.
    – Pourquoi étais, s’étonna Parfai ?
    – Parce là, tu à l’air tout triste. Je t’offre un pot, une bière, un café ou un thé ?
    – Comment ça, tu es au courant ?
    – Au courant de quoi ?
    – J’ai perdu mon T.
    – Ah, c’est pour ça que tu es triste, répondit Al embarrassé. C’est vrai que les autres jours, quand on se rencontrait, tu te dépêchais, même pas une seconde pour parler, tu filais Lamour Parfait. Et moi, je me disais, qu’est-ce que je lui ai fait ?
    – Ben, tu vois, j’ai perdu mon T.
    – Et depuis, T pas bien c’est ça ?
    – C’est le moins que l’on puisse dire. Un Parfai sans T, ça le fai pas. On me di qu’on ne peu plus compTer sur moi. Par contre, toi, on dirait que ça va très bien. Je t’ai aperçu l’autre jour, en bonne compagnie.
    – Pourquoi T pas venu nous parler ?
    – Je n’avais pas le Temps. C’est qui ?
    – Une fée. Tu comprends, je voulais vivre l’instant T. Et tous les jours, entre nous, nous faisions la fête.
    – Pourquoi faisions ? Elle T’a quitté ?
    – Ben oui !
    – Ah, mais c’est donc Toi qui m’as volé mon T.
    – Oui, je l’avoue, j’ai volé ton T. Et puis, avec ton T, j’ai voleté de fille en fille. Et puis, je suis tombé sur elle. Et puis, elle me disait, tu n’es qu’Al Imparfait. Alors m’a quitté avec deux T et je te rends ton T. Et tu pourras de nouveau filer Lamour Parfait ! Allez ! File !

  12. 🐻 Luron'Ours dit :

    AUTOTEST MENTAL
    Parfait : porté, conçu, enfanté, accouché tété à la mamelle dorlotee choyé chahuté hoché mais Parfait transbahute en bus scolaire transité emmené castagnettes morceaux choisis cétacé baleinidé fantassin piou piou adulte majeur retraité jeune vieux amorti âgé enfin Parfait libéré.
    🐻 Luron’Ours

  13. Sylvianne perrat dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait. Lundi matin, il avait écrit son nom sur l’ardoise comme l’avait demandé la maîtresse. Quand sa manche a frotté l’ardoise, il n’a pas fait gaffe.
    Lundi soir en faisant ses devoirs, il s’est aperçu qu’il avait perdu son T. « Cette faute est inadmissible » hurla sa mère excédée. « Que vont dire tes ancêtres ? Une lignée pure de PARFAIT ». Tu es vraiment un enfant imparfait, dit-elle au présent. Tu ne feras jamais rien, continua-t-elle futur. Si j’avais su, je ne t’aurais pas eu. Ce conditionnel me foudroya.
    Pour un malheureux T effacé, me voilà renié par ma propre mère. A tous les temps et tous les modes, elle me déteste. Que Dieu m’aide ! dis-je au subjonctif.
    J’eus une idée !
    J’effaçais sur l’ardoise mon nom « PARFAI » et je calligraphiais avec une jolie craie rose
    « Je T’aime Maman ! »
    Le « T » était revenu pour effacer ma faute.
    Elle fondiT en buvant son thé et me pardonnaT !

    • mijoroy dit :

      comme c’est mignon ce T qui apparaît dans un « je t’aime maman’ 🙂 C’est original comme explication, digne d’une vraie maman au coeur d’or 🙂

  14. CATHERINE M.S dit :

    Parfai est très inquiet
    Il a perdu son t
    Ce qui le rend bien imparfait
    Il commence alors à douter
    Vais-je pouvoir continuer à évoluer
    Dans le Cercle très fermé des privilégiés
    Ceux à qui tout réussit
    Tout sourit 
    Le monde du nec plus ultra
    Tutti quanti et tout le tra la la

    Où donc est-il passé ce t ?

    Perdu dans une lointaine galaxie
    Noyé dans une mer en furie
    Blessé ou pris à partie
    Fâché avec son voisin le i
    Une querelle de voisinage
    Envie de tourner la page
    De partir en voyage
    En attendant
    Notre parfai est bel et bien mis au ban
    De la Société des Mots Exemplaires
    Ceux qui ont tout pour plaire
    Et rien à se reprocher
    Tous ces mots bien orthographiés
    Ces mots chics
    Qui snobent les dyslexiques
    Et n’ont aucune pitié

    Mais où donc est passé ce t ?

    Peut-être tout simplement lassé
    D’appartenir à un mot
    Zéro défaut
    Une envie de fantaisie
    Tiens, de poésie
    Alors il s’est fait tout petit
    Et s’est planqué à jamais
    Au fin fond de l’alphabet.

  15. iris79 dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait

    ce qui le met en rogne. Il ne voulait point changer d’identité ! Maintenant qu’il est imparfait avec un T altier il ne sait plus qui il est vraiment ! A-t-il envie de rester imparfait avec toute son intégrité et surtout ce superbe T muet et néanmoins présent ou veut -il rester parfai sans son T donc incomplet ?
    Ce débat l’anime et le tient éveillé toute la nuit. Lequel sera le plus facile à porter ? Ce T de l’imparfait ou un parfai sans son T qui, cela dit en passant, ne s’entend pas et appelle une demoiselle qui ne vient pas…Il ne sait que faire. Il s’en va donc voir sa voisine SURFAITE mais extrêmement sympathique, qui lui rappelle qu’il peut changer de terminaisons ! Puisque son T s’est fait la malle, qu’il aille voir du côté de la conjugaison !
    Mais quelle riche idée!!Il en est tout émoustillé quand il découvre tous les nouveaux atours qui lui tournent autour. Il ne sait plus tout à coup lequel revêtir, se prédisant déjà un succès fou avec, accrochés à son I des « tissâmes », « tissasses », « tisais » et le pompon « tiseraient » ! Il allait enfiler ce nouvel habit avec délice et se déployer dans l’espace comme jamais. Le T ne serait plus la lettre sans qui il ne sait plus qui il est , non. Bien attaché entre deux I, il ne pourrait plus s’échapper ! Ouf ! Il allait retrouver toute sérénité tout en se faisant une petite cure de rafraîchissement. Il n’est jamais trop tard pour tenter de nouvelles expériences. C’est poussé dans ses retranchements qu’il trouva l’audace de devenir quelqu ‘un d’autre.
    Elle est pas belle la vie ?
    Parfaitement !

  16. Patricia N. dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait

    Il commence évidemment par se lamenter. Quand il se rend compte que ça y est, ça commence déjà. Il ne s’était jamais plaint de quoi que ce soit auparavant… C’était bien le premier effet de son imperfection.

    Pour ne pas envenimer les choses, il décida de réfléchir avec ce qu’il lui restait de perfection, en tachant de suivre ses propres préceptes de psychologie positive.

    Voyons voir… Qu’est-ce qui pourrait rendre cette disparition attractive ? Qu’est-ce qui pourrait faire que ce T perdu ne me cause aucun préjudice ? Comment même en tirer parti ?
    Pas facile. Lorsque l’on est habitué à la perfection depuis tout petit, comment faire pour oublier tout ce qui en faisait la valeur ? Quelle valeur d’ailleurs ?

    En voilà une bonne question ! La meilleure peut-être.

    Réfléchissons.

    Commençons par le commencement, la définition :
    Parfait :
    « Qui n’a aucun défaut, qui ne pourrait être amélioré.
    Se dit d’une personne à qui l’on ne peut rien reprocher.
    Qui correspond exactement à un modèle, qui présente toutes les caractéristiques d’un modèle, d’un idéal.
    Qui est complet, total. »

    J’étais vraiment comme ça, moi ?
    Mais est-ce parfait d’être parfait ? Euh, est-ce que ce ne serait pas un peu ennuyeux, finalement ?
    Il commença à se remémorer dans quelles circonstances sa perfection a été davantage un obstacle qu’un atout…

    Ben oui, lorsque Elsa l’a quitté. Il n’y a pas fait attention sur le moment, mais ses mots exacts ont été « J’en ai marre d’être avec un homme parfait ! »

    Et puis il y a la promotion qu’il attendait avec tellement d’impatience, étant sûr qu’il était le meilleur pour ce poste parfaitement à sa mesure. Il avait donné sa démission dans la minute lorsque le patron lui avait dit que possédant parfaitement son sujet, il pourrait sans aucun doute devenir expert dans son domaine, mais en tous les cas pas manager. Il était trop parfait, il était impossible de régater avec lui, ses collaborateurs éventuels risquaient plutôt d’avoir envie de lui tirer dans le dos que de le suivre.

    Ses capacités de réflexion n’ayant pas été altérées, ce qui le réjouit, il décida donc de se féliciter de cette disparition. En définitive, sa perfection était un très gros défaut.

    Sans plus attendre, il composa le numéro d’Elsa.

  17. Coriandre dit :

    Monsieur PARFAI est un automobiliste conduit souvent la tête en l’air. Sur une départementale, un radar l’a flashé à 100 km/h alors que la vitesse autorisée n’était que de 80. Il ne s’aperçut de rien et continua sa route, très dilettante.
    Huit jours après, une lettre au timbre solennel de la « République Française » ne tarda pas à polluer sa boîte aux lettres.
    – Tiens, tiens ! Qu’est-ce donc ? se dit-il.
    – Oh ! Zut, une contravention !
    Fébrilement, il lut en détail l’imprimé et s’aperçut que l’Administration avait erroné son patronyme. Le « T » de son nom n’apparaissait pas.
    – Ouh là là ! ça va être galère de faire procéder à cette rectification !
    Monsieur PARFAI, très pointilleux sur l’orthographe de son nom ne comptait pas en rester là et était bien décidé à porter sa requête en rectification devant les autorités compétentes.
    Inquiet, il s’assit et réfléchit à la manière de procéder.
    On sonna à la porte, il ouvrit et accueillit son collègue.
    – Salut ! Que me vaut ta visite ? lança-t-il sur un ton bourru.
    – Oh, toi, tu as la tête des mauvais jours, que t’arrive-t-il ? lui demanda son collègue.
    – Je viens de recevoir une contravention !
    – Ah m….. !
    – Ouais, comme tu dis, mais le pire c’est que mon patronyme est erroné !
    – Tu sais l’administration commet souvent des erreurs de ce type, ce n’est pas si grave ! Mais qu’elle est cette erreur ?
    – Il manque un « T » à mon nom ! maugréa-t-il.
    – Je ne le crois pas ! répondit-il en fouillant dans sa sacoche.
    – Quoi donc ? interrogea Monsieur PARFAI
    – J’étais justement venu de rapporter ton « T » que tu avais laissé au cabinet car vois-tu, un architecte sans T (té) est comme un ouvrier sans bras !
    Les deux hommes éclatèrent de rire.

    Alors synchronicité ou coïncidence ? Le débat est ouvert….

  18. Zeller dit :

    Parfait en pleurerait presque … Plus que parfait va triompher définitivement. Il réfléchit aux possibilités de récupérer son T. Il cherche dans les arbres, une branche, non ça n’irait pas.
    Il aperçoit Plus que parfait et remarque qu’à lui aussi il manque un T. Tous les deux sont tronqués.
    Plus que Parfait se fait discret, longe les murs emmitouflé dans un pardessus qui cache sa disgrâce . Parfait n’y tient plus, traverse sans regarder et se fait renverser.
    Plus tard à l’hôpital Plus que Parfait s’inquiète de sa santé. Le chirurgien a réussi à lui rafistoler unT .

  19. Antonio dit :

    « Ce n’est pas ma faute ! clame-t-il à RIGUEUR qui n’a pas perdu ses grands airs de professeur autoritaire. Elle ne perd rien pour attendre celle-là.

    Je n’ai rien fait, m’dame, ce n’est pas moi qui ai commenté. On s’est posté, là, comme d’habitude, parce qu’on n’avait rien à dire. Les SELFIES, ils ont voulu faire les malins en montrant leurs S. Du coup, les QUÉQUÉS, ils ont fait pareil et ça a dégénéré. La police a fait une descente, personne n’a eu le temps de remonter ses fautes, tout le monde s’est mis à courir et on s’est retrouvé en tweet avec les clics à nos trousses. On a tout laissé sur place, nos affaires de conjugaison, nos règles de grammaire, et on a couru en ligne droite, en slip, sans conjonction de coordination, nous éparpillant dans tous les sens, sans savoir où nous allions. Les accents ont volé en éclats, certains ont perdu des S, d’autres étaient presque nus, on aurait dit des sms. Et moi j’ai perdu mon T…

    Mais, ce n’est pas ma faute, m’dame, c’est à cause d’une petite frappe qui m’a cherché des noises et l’a fait tomber. Il s’est cassé le bout du nez, on aurait dit un pauvre L minuscule, un oiseau blessé. J’allais pour le ramasser, pour soigner mon écriture, vous savez bien, m’dame, que je ne suis pas un mauvais mot…

    Moi, je n’ai jamais demandé à être PARFAIT dans un monde qui ne l’est pas.

    (Petit clin d’œil à la pièce de Pierre Notte que j’ai vue hier soir à Paris : MAUVAISE PETITE FILLE BLONDE… une perfection d’écriture)

  20. Christine Macé dit :

    Parfait est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait…
    Manquait plus que ça ! Il l’avait cherché dans tous les placards, jusque dans la poubelle où il lui arrivait de jeter tout et n’importe quoi par étourderie. L’heure tournait, elle serait bientôt là…
    Dans la boutique, il fut saisi par une odeur suave de jasmin. La vendeuse asiatique l’aida patiemment à choisir celui qui conviendrait le mieux en la circonstance. Il précisa simplement que c’était pour l’après-midi, sans en révéler davantage, comme un petit secret. Il en avait humé plusieurs, éliminant d’emblée les « Passion », « Temps retrouvé » et autres « Plaisir pur » un peu trop suggestifs. Préférant le « Théophile » qui faisait vieux prof sérieux, c’était de bon augure.
    Rentré chez lui, il ouvrit le paquet pour en respirer le contenu et s’assurer qu’il ne s’était pas trompé. Espérant qu’elle l’apprécierait. Relisant la notice qui précisait la température de l’eau et le temps d’infusion. La vendeuse avait ajouté qu’il devait jeter la première eau : un petit cérémonial qui prouverait qu’il s’y connaissait. Il suffirait d’ajouter quelques biscuits…
    Plus que dix minutes. L’inquiétude montait comme la marée qui mouillait ses yeux. Rappelle-toi où tu l’as rangé, bon sang de cervelle d’oiseau ! T’es grave ! Il a fallu tellement de temps pour avoir le courage de lui proposer, du temps encore pour qu’elle accepte. Des tonnes de « Bonjour, mademoiselle ! » et de salutations devant la boîte aux lettres, levant respectueusement son chapeau en lui tenant la porte : « Bonne journée!» Retenant cet « A bientôt… » qui lui brûlait les lèvres. Cacher son trouble et filer comme un voleur.
    Elle va arriver, et qu’est-ce que tu lui diras ? « Désolé, j’ai perdu le thé… Revenez un autre jour ! »
    Le premier coup de sonnette le tétanisa. Surtout ne pas bouger, c’est peut-être quelqu’un d’autre, un démarcheur… Au deuxième coup, il s’entendit crier « Voilà… Je viens !» Son pas était de plomb et la porte un horizon lointain. Il lui faudrait une vie pour y parvenir, l’entrebâiller, se composer un sourire…
    – Bonjour ! Je suis un peu en avance… j’espère que ça ne vous dérange pas : j’ai apporté un thé de printemps que j’aimerais vous faire découvrir…
    Christine

  21. Laurence Noyer dit :

    PARFAI est très inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait
    C’est vrai, c’est un fait, le plus bel attrait dans le portrait de Parfai c’est son gai T
    Jamais refait, il était parfait, sans un biais pour ce fier T
    C’est au travers de l’hiver mauvais qu’il a perdu son beau T
    Dans une forêt du gâtinais il s’est retrouvé sans T
    Il a cherché, tout l’été, de tous les côtés, son bon T
    Sans succès. Ce T oté lui donnait un air de con T
    Alors, bien obligé, il s’est fait refaire le T
    Chez un pro de l’alphabet amputé
    Mais ce toubib peu instruit, peu érudit, peu aguerri
    A failli, a menti, et lui a piqué son I
    PARFA est très très inquiet, le voilà plus qu’imparfait

  22. Parfait est très inquiet, il a perdu son T. Le voilà imparfait. Il passe une annonce dans le journal:

    Perdu de puis hier, recherche T. majuscule, vêtu de noir, deux centimètres de haut, un de large à la barre.
    Offre bonne récompense. Téléphoner à monsieur ( IM ) PARFAIT 06 42 55 00 67
    Une semaine plus tard, revenant des commissions, il trouve ce message sur son répondeur:
    Ici le docteur Bonnefoi.
    Je pense avoir retrouvé votre T errant dans la rue en titubant de fatigue, sa barre traînant à ses côtés.
    Il a eut du mal à m’expliquer la situation. Ne vous faites pas de souci, je le garde chez moi quelques jours pour en savoir plus. T vient s’allonger sur mon divan de temps en temps pour tenter d’y voir plus clair dans cette errance que je qualifierai d’état le légère confusion passagère.
    Encore une ou deux séances et je vous le rend en bon état.
    N’hésitez pas à m’appelle au numéro affiché pour en savoir plus .
    Cordialement , docteur B.

  23. 🐀 Souris verte dit :

    Que le  »Parfait »ne s’inquiète pas ! Son ‘T’ terminal n’était là que pour son féminin. C’était d’ailleurs comme cela, qu’à mon avis, il prenait toute sa beauté et son éclat. Maintenant, qu’il ne sera plus ‘genré’ et qu’il n’y aura plus jamais de ‘Parfaite ‘… Laisse  »passer » le mérinos… La rivière passera…🐀

  24. mijoroy dit :

    Parfait, fabuliste de la haute ville, vint vivre en nos beaux champs,
    Afin de puiser en notre campagne au décor champêtre,
    L’inspiration à de bucoliques contes de méchants
    Dont le public aime tant à se repaître.
    S’en allant par les chemins, la mine arrogante le port altier
    Se gaussant de l’épicier, daubant le laitier.
    Nul n’égalait selon lui, autant d’harmonie et de finesse.
    Il persiflait, galéjait, chambrait chacun avec allégresse.

    Rencontra Aristote, conteur en notre basse-cour.
    De ses légendes, rapportaient de voyages au long cours,
    Colportant traditions, en nos longues veillées,
    D’ailleurs insoupçonnés aux coutumes oubliées.
    Le rustre Parfait railla le vieil homme ridicule,
    Dans ses oripeaux, médiocre et sans aucun pécule.

    Paradant, dédaignant l’invitation de ces gueux,
    Sans esprit, à partager ses fables de la haute.
    Parfait persuadé d’atteindre le haut lieu
    Du Parnasse par irréprochable perfection sans faute.
    C’était sans compter sur l’habile Plus-que-Parfait,
    Sous la pelisse d’Aristote, au regard dissimulé.

    Au bellâtre gonflé d’orgueil, proposa une joute,
    D’histoires racontées. Vainqueur sans aucun doute,
    Parfait s’empressa d’accepter, fort de sa fétide intelligence.
    L’enjeu serait la lettre « T » signe suprême d’excellence.
    Là, Parfait fabulait sans aucune émotion, ni passion.
    Peu plébiscité, dépité de sa défaite et de sa persuasion,
    La mine faraude, s’en repartit du bourg avec amertume.
    Trébucha et de boue tacha son beau costume.
    Mais là était moindre mal, dans la chute,
    Son précieux « T » en miette s’était répandu.

    Se découvrant Aristote, à cet insensé asséna le coup de grâce.
    « Apprends qu’un vain rustique, peut te tenir la dragée haute.
    L’habit ou l’épargne n’ouvrent pas les portes du Parnasse.
    T’en prendre à tous ceux qui pourraient te faire de l’ombre,
    Tu seras Petit Imparfait toujours à l’abri d’une insolation en ce bas-monde. »

  25. Jean Marc Durand dit :

    Parfai est inquiet, il a perdu son T, le voilà imparfait

    Inquie n’est plus parfai, il a aussi perdu son T

    Parai est inquie, il a perdu aussi son f, c’est quoi ce outoir !

    Inque e ne sont plus parfa, ls on perdu pluseurs leres !

    Paa s e inque on pedu pluseus lee !

    Je suis inque, c’est le Baza dans l’alphabe des mos se oyan paas

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