613e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat
Revenu sur sa planète, un extraterrestre s’étonne, dans son rapport, que les étranges créatures vivant sur terre s’appellent tous : ALLÔ !
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Revenu sur sa planète, un extraterrestre s’étonne, dans son rapport, que les étranges créatures vivant sur terre s’appellent tous : ALLÔ !
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Moi je ne suis pas trop habitué à écrire des rats morts.
Sur notre planète ça n’existe pas.
Il y a tellement de chats qu’ils sont vite mangés.
Mon chef a insisté. Voici donc mon chef d’œuvre.
La planète Terre, très belle, j’y suis resté 18 jours pour affaires.
Business, business comme disent les chauves-souris chez nous.
Ah j’en ai vu des choses : des belles forêts, de superbes montagnes, de longues plages blondes et rosées à point.
Des femmes jeunes et moins jeunes. Ah qu’elles étaient jolies et pimpantes.
Ce qui m’a un peu étonné, surpris, c’était ces dames et messieurs de la planète Terre qui continuellement se disaient du allô, allô. Alors qu’ils n’étaient pas dans des piscines remplies d’eau, au bord d’une rivière ou d’un lac rectangulaire.
Ces allô allô à répétition c’est intriguant.
J’ai posé des questions. Pour essayer de comprendre.
En guise de réponse je n’ai reçu que des allô, allô …
Alors je me suis énervé. Eh les gars, eh les donzelles ! Dites-moi enfin la vérité ! Ça veut dire quoi ces allô successifs, continus, cette diarrhée de allô. On s’y perd à la longue.
Allô, toujours des allô.
J’en ai eu marre, je leur ai fait des grimaces comiques, crispantes et craquantes à ces Terriens.
Bizarrement ils ont eu peur, même très peur.
Ils ont vu qui j’étais. Un habitant de la planète Osso Bucco, venu chez eux pour acheter du chorizo et du tord-boyaux.
Ils ont arrêté de dire allô et le soleil subitement s’est paré d’un halo moins chaud.
Allô maman bobo …
RAPPORT DES MISSIONS
Un riche planétophile
Sentant venir son dernier combat
Regardant, comme une étoile file,
Assis sur le bord de sa soucoupe,
Et, considérant sa troupe,
Jouait à face ou pile,
Se dit j’y vais, j’y vais pas !
Où vas-tu, lui dit sa planepourelle ?
Je vais voir mes potes qui se disent : « T’es rien. »
Ils se disent allô, tu ne comprends rien.
– Belle demoiselle,
Je me demande ce qu’ils fabriquent,
Je leurs envoie ma clique,
Si ça ne te fait rien.
– Tu n’iras pas sur cette planète,
C’est clair et net.
– Mais si ! Mais si ! J’irai.
Ils bloquent le net.
Je mets mes baskets,
Avec notre OVNI GT turbo.
Une virée d’une semaine,
Nous allons toucher les Allôs
Et leurs dire deux mots
Sur les réseaux.
Deux jours plus tard, sur Vénus,
Alors qu’ils bivouaquaient :
Qu’allons-nous pouvoir dire sur ces laquais,
Sur leurs coutumes et leurs us ?
Avec eux, rien ne rime.
Ils sont tous pareils,
Avec leurs appareils.
Ils croient communiquer,
En réalité, ils se font avoir.
Signé : L’OVNI TENDER
Après ce voyage spacial, nuptial et très spécial, je reviens enivré de tout ces Allos qui ne cessent de communiquer via ce petit appareil qu’il tiennent à l’oreille. Les plus jeunes Allos on le plus souvent des bâtons blancs dans les oreilles. Allo par ci, allo par la. Je ne pourrais vous dire comment font t’il pour se reconnaître entre eux. Certains se jettent allô, d’autres font allo pizza, d,autres ont le Halo blanc ce qui les différencie des halos noirs. Mais malgré la similitude de tous ces Allos, ils sont tous tres différents. Un moment d’espoir s’est emparé de moi quand j’ai cru repèré Wesh, le seul qui n’utilisait pas allo pour interpeller son interlocuteur. Malheureusement son language m’était très difficile à comprendre et j’ai dû abandonne car mon traducteur ne comprenait pas la multitude mots qu’il employait.
——
Un extraterrestre s’étonne, dans son rapport, que les créatures étranges vivant sur terre s’appellent
tous Allo.
Il y précise qu’il n’a pas compris non plus quelle langue elles parlaient.
Son superviseur, après avoir lu son rapport lui dit qui’il faudrait qu’il y retourne vu qu’il n’avait pas sa montre enregistreuse à son poignet lors de sa mission ajouta-t-i
Une copine me l’avait piquée la veille alors que nous étions en boîte en train de danser !
Et où est-elle ?
Ma copine ?
Non la montre hurla le superviseur !
Je ne sais pas je n’ai revu ni ma copine, ni la montre bredouilla-t-il !
A votre avis que va-t-il se passer !
Dieu seul le sait !
Soudain la porte s’ouvrit et la copine entra avec la montre au poignet . Le superviseur la récupéra. Il renvoya les deux jeunes qui ne trouvèrent rien de mieux que de s’exiler sur la terre. Qu’auraient-ils pu faire d’autre ?
———————-
ALLÔ ?
Vivre une expérience est une chose, en faire le rapport, une toute autre. D’autant que Zelphear était doté d’une paresse légendaire.
Pour l’en secouer, il avait été envoyé sur Terre, où les évènements s’entrechoquent assez bruyamment, surtout en ce moment.
Après avoir investi un corps de forme humanoïde, Zelphear pointa du doigt la France. Sa nature indolente le conduisit d’abord à visiter les chais, les caves, tous les endroits où les choses doivent maturer longuement pour délivrer leurs saveurs.
Et lorsque Zelphear se souvint enfin de son ordre de mission qui touchait presque à son terme, il était trop tard. Impossible de franchir une frontière, impossible de se déplacer à sa guise. Une énième vague et un énième confinement paralysaient le pays.
Il ne lui restait plus qu’à s’assoir et à observer. La distanciation sociale était telle que, pour plus de commodité, les gens ne communiquaient plus que sur leur mobile. Un mot, le même, revenait régulièrement sur toutes les lèvres : « Allô » ?
Et Zelphear s’interrogeait. Il en déduisit rapidement, trop rapidement, paresse oblige, que les humains s’appelaient tous ainsi.
Jetant malgré tout un œil oblique vers son portable, il entama sur le pouce une maigre recherche, laquelle – la vache – l’amena à faire un rapport beaucoup plus circonstancié :
1. Sur l’origine de ce mot
2. Dans les pays qui le pratiquaient
3. Comment se déclinait ce mot dans les autres pays
Bref, nous n’ennuierons pas le lecteur avec cela ; chacun a un ordinateur et peut faire ses propres recherches. Nous nous contenterons des raccourcis, en copié-collé, que prit Zelphear :
1. Origine de ce mot :
Selon toute vraisemblance, cette interjection viendrait du hongrois « hallo » qui signifie « j’écoute ». L’inventeur du central téléphonique était hongrois.
2. Pays qui le pratiquent :
France (Allô) – Allemagne (Hallo) – Portugal (Alô) – Indonésie (Halo) – Norvège (Hallo)
3. Comment se décline ce mot dans d’autres pays ?
Pologne (Tak, słucham) – Russie (Алло) – Espagne (Diga) – Danemark (Det’ + nom) – Suède (Hallå) –
Le vaisseau mère devant ramener parmi les siens Zelphear trouva ce dernier profondément endormi sur son pâle rapport.
Mais si mauvais et incomplet que celui-ci pût être, se pourrait-il qu’un jour, un de nos puissants radiotélescopes reçoive un signal, d’origine inconnue, et qui n’aurait de cesse de se répéter, tel que :
« ALLÔ ». « ALLÔ ». « ALLÔ ».
Revenu sur sa planète, un extraterrestre s’étonne, dans son rapport, que les étranges créatures vivant sur terre s’appellent tous : ALLÔ !
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objet : rapport d’observation sur les individus de la planète Terre.
Premières constatations à mon arrivée :
je me retrouve face à des individus de toutes tailles qui, outre le fait de posséder 4 membres, se déplacent à pied ou dans un véhicule. Ils ont, pour une grande majorité un bras toujours replié au bout duquel se trouve un appareil rectangulaire collé à ce qui semble être une oreille par laquelle ils écoutent. Ils parlent dans ce petit boitier et semblent communiquer ainsi. Ils disent « ALLO » extrêmement souvent.
Lorsque je dis moi-même « ALLO » personne ne me répond. J’en conclu que, étant dépourvu de cette excroissance je ne peux rentrer en contact direct avec eux.
Ils marchent ou conduisent dans cette posture qui rend le contact compliqué car, paradoxalement, ils ne regardent pas dans les yeux les personnes qui se présentent à eux et paraissent entièrement absorbé par cet idiome « ALLO ».
Pistes de recherches :
-Comment se fait-il qu’ils continuent de dire « ALLO » quand ils sont les uns près des autres au sein d’un même groupe ? Pourquoi communiquent-ils par ce petit boitier alors qu’ils ont des interlocuteurs qui semblent les accompagner au sein d’une même famille, d’un même groupe ?
-Il semble que quelques rares individus soient dépourvus de cette excroissance, est-ce normal ? Est-ce géographique ? Ethnographique ? Sociologique ?
-Pourquoi est-ce si compliqué de rentrer en communication avec eux alors qu’il semblent constamment demander aux autres où ils sont et ce qu’ils font ?
Nécessité d’envoyer une autre équipe sur le terrain pour éclairer ce dernier point.
-A noter que si ces individus sont dotés d’yeux, ils ne semblent pas avoir une vision extraordinaire ; celle-ci semble en effet se limiter à la la perspective du bout de leur bras et lorsqu’ils ont dit ALLO, leur regard semblent se perdre dans un flou qui empêche toute connexion avec un autre individu.
Fin du rapport. Nécessité d’une deuxième mission.
Revenu sur sa planète, un extraterrestre s’étonne, dans un rapport, que les étranges créatures vivant sur terre s’appellent tous, Allô !
Rapport de X23, étudiant implorateur en première année de formation. Stage in situ, zone 42.
Merci d’abord à L’Institut des Vastes Communications de m’avoir autorisé à me pencher sur l’étude de bipèdes, soi-disant, non encore répertoriés, dans une zone à risques, classée 102/115, sur la courbe souillure du temps passé.
L’acclimatation a été délicate car ces créatures vivent dans des grottes bétonnées, métalliques ou/ et plastifiés ce qui de toute évidence ne facilite pas leurs relations. Leur télépathie semble primaire. Même les hyménoptères paraissent mieux communiquer, avec leurs antennes, quand elles se croisent.
J’ai pu me pencher sur les anciens écrits des Azuréens. Ceux ci utilisèrent les Homminables comme cureurs de fosses spatiales. Mais face à leur immobilisme et leur incapacité à partager la moindre source d’assistance progressiste, ils les abandonnèrent à leur sort.
Le Allô, qui pouvait ressembler à un chant identificatoire, comme un titre de reconnaissance entre membres d’une même communauté s’avère faux.
Après une étude approfondie auprès d’acitoyens plus ou moins éloignés, plus ou moins, blonds, bruns ou roux, j’ai pu constater la similitude de leur comportement.
De fait, il ne s’agit plus que d’un cri de désespoir, enregistré et bloqué par leur système, le jour ou celui ci n’a pu que constater que les Homminables ne retiendraient rien du partage, de l’altruisme, de la clémence et de la générosité.
Pour moi, Allô tournera en rond, tant qu’une météorisque ne viendra pas l’éclater, lui, et son espace de survie.
Pour affiner mes recherches, je demande humblement au Grand Pourfendeur, l’autorisation d’implorer la zone voisine, la 43, où paraissent survivre les Pronto.
PS : Ci joint les justificatifs de déplacement, d’alimentation et d’hébergement.
Revenu sur sa planète, un extraterrestre s’étonne, dans son rapport, que les étranges créatures vivant sur terre s’appellent tous : ALLÔ !
Curieuse planète ! Celle-ci semble avoir curieusement évolué depuis les documents datés de 2022 et trouvés en juin 2726, dans la navette spatiale Brigitte égarée dans la stratosphère.
De nombreux signes prouvent ces modifications :
– Une langue unique s’est imposée à la surface de la planète
– Le champ lexical s’est considérablement réduit.
– Le mot « Allo » est sur-employé, à tous les coins de phrases. Par exemple, pour se saluer ou se quitter, les mots « Bonjour » « Salut » « Ciao » « Adieu » « Au revoir ont été supprimés.
Chose plus étrange encore : les habitants de cet étrange globe s’interpellent par des « Allo » et leurs noms débutent tous par « Allo »
– Les usagers des services sociaux sont les Allo-Cataires
– Les hommes politiques sont des Allo-Cuteurs et les rédacteurs de leurs discours sont des Allo-Cutions
– Les médecins, quelles que soient leurs spécialisations, sont dénommés Allo-Pathes
Etc…
Des migrants cherchent par tous moyens à atteindre ces terres promises, sont appelés Allo-Gènes ou Allo-Chtones ou plus rarement encore des Allo-Phones
Les sociétés commerciales ou services publics ont des raisons sociales qui elles aussi débutent par Allo : Allo-Pécie (location de perruques), Allo-Bligation (Société de placements en Bourse), Allo-Bturateur (boutique d’appareils-photo), Allo-Vule (Service de Gestation Médicalement Assistée), Allo-Rganza ( Marchand de tissus)
Etc…
Nos linguistes et autres spécialistes du langage ont tenté, en vain, d’expliquer ce phénomène.
Certaines pistes ont toutefois été avancées.
Une première explication : cela viendrait de l’expression « A l ‘eau » qui ferait référence à la Grande Inondation de 2255 qui a traumatisé l’humanité tout entière.
Une seconde : encore une histoire d’eau. Les formules « eau de vie », « eau de rose » ou même « eau de Javel ». Ces hypothèses n’ont été qu’avancées, elles n’ont pu être explicitées
Une troisième enfin : l’hégémonisme de la langue anglaise. Dans les pays anglo-saxons, les gens s’interpellent par « Hello », interjection qui aurait été ensuite francisée
Mais pour l’heure nulle interprétation n’est privilégiée, aucune d’entre elles ne satisfaisant les spécialistes
« Allo la Lune. Ici la Terre »
Votre envoyé spécial PPDA – Pas Perdu(s) Dans l’Astral
Samedi 27 août 3152
Allô Françoise (Gare du Nord), c’est toujours une joie de vous retrouver et de vous lire. Vos textes sont d’une extrême originalité et empreints de beaucoup d’humour. 🙂
Bonjour Béatrice
je vous remercie pour votre commentaire élogieux
et vous souhaite un très beau dimanche
Par discrétion autant que par méfiance, aussi en raison de son innocence, c’était le plus jeune qui avait été choisi pour la mission « ALLÔ »: étudier le pourquoi de ce mot intriguant si répandu en bas.
Il avait envoyé le signal signifiant que sa mission d’aller sur Terre étudier le comportement de ses habitants était terminée, réussie, qu’il était de retour. Sa petite fusée très attendue par une foule de chercheurs se posa pile comme calculé.
– Alors ??? Tu n’as par l’air très réjoui ? Raconte !
– Il ôta sa longue écharpe jaune, coiffa des doigts ses cheveux blonds ébouriffés, et dit :
Ben voilà :
– Les gens là-bas ne semblent ni très intelligents ni très polis. Très individualistes. Ce qui se passe autour d’eux ne les intéresse pas du tout. A la première écoute on ne voit que des grimaces et on n’entend que des Allô, des Holà, des Hi, des Pronto, j’ai supposé que ça voulait dire ‘Bonjour.’
Ils ne décollent pas la bouche ni ne lèvent un instant les yeux d’une petite boîte plate tenue dans la main, parfois elle est un miroir, d’autres un ordinateur ou un appareil photo ou encore un téléphone.
La petite boîte est bourrée de touches : de A à Z et de 0 à 9. Sa carte intérieure contient les fonctions permettant d’analyser, copier, enregistrer, transférer, publier ce qui leur semble important, du genre :
– T’as acheté le pain ? T’as récupéré le petit à l’école ? T’es passé chez le teinturier ? T’as vu la nouvelle meuf de machin ? T’as pas 100 balles ?
– J’ai pris ton RV chez le cardio T’es garé où ? Tu fais quoi ? Tu vas où ? On se fait une bouffe ? T’as pensé à … Ta mère elle m’a encore gonflé grave Bouge pas, j’arrive Tu me files un joint ?
Ils ne connaissent ni leur propre famille, ni leurs amis si leur contact n’a pas déjà été mis en boîte, ils achètent n’importe quoi sans réfléchir, ne communiquent plus que par tweets, SMS, mails, WhatsApp, Tik Tok
On ne peut plus les appeler une humanité, c’est très grave. En conclusion : il faut les aider, ce sont des arriérés, ces communications cérébrales et manuelles les épuisent, leur cerveau se réduit peu à peu au volume d’un pois cassé, ils pourraient bientôt devenir très dangereux, c’est un devoir de les relever à notre niveau : Simplement leur implanter notre puce magique et le bouton on/off au creux de la nuque qui font tout tout seuls.
Tenez Chef, dit-il au directeur de la mission, je vous ai ramené une petite boîte, si vous voulez la tester, vous devez dire « ALLÔ ! »
– Merci petit, bravo, mission très réussie, qu’est-ce qui te ferait plaisir ?
– Oh, s’il-vous-plaît, dessinez-moi un mouton.
Allo, allo » Alpha, le petit extra terrestre ne comprenait vraiment pas le langage ces drôles d’animaux qui se disaient évolué . Quand on lui avait proposé d’aller sur cette planète, il avait tout de suite été d’accord,, il adorait jouer à d’autres vies. Même si sur sa planète c’était benaise, là bas on communiquait seulement par la pensée. Communiquer par la pensée, Quel bonheur. D’ailleurs , il adorait leur devise « aussitôt pensé, aussitôt fait. Rien que d’y penser, il se sentait la joie monter en lui. Mais quelle déception, quand il est arrivé sur cette planète, il croyait s’amuser et c’était tout le contraire. Finalement, Mr Zip son éminent professeur de communication avait raison quand ils leur disait : » mefiez-vous de l’eau qui dort « .Il comprenait aussi maintenant cette expression : » l’habit ne fait pas le moine » Il ne supportait plus ces allo par ci , allo par là qui utilisés à tout va. . Ces éléments naturels étaient rares et si précieux chez lui
Décidément, il était bien content que sa mission se termine. Il avait du raté quelque chose comment peut-on être aussi bruyant dans cet endroit qu’on appelle terre et ne pas se taire.
Revenu sur sa planète, un extraterrestre s’étonne, dans son rapport, que les étranges créatures vivant sur terre s’appellent tous : ALLÔ !
Ô grand chef suprême !
Voici le rapport de mon voyage chez les terriens.
J’ai atterri à l’orée d’une forêt et plusieurs spécimens marchant à quatre pattes se sont enfuis dans les futaies lorsque je suis descendu du vaisseau. J’avais beau leur faire signe que je venais en paix, pour communiquer, aucun d’eux n’osa s’approcher. J’entendais des sons harmonieux dans les arbres et j’ai eu peur de ces étranges créatures qui volaient autour de moi. L’une d’entre elles, plus téméraire, s’est posée sur mon crâne et l’a picoré. Elle me faisait mal et j’ai pensé qu’ils s’agissait d’un espion à la recherche de mes puces électroniques. J’ai voulu regagner mon vaisseau pour me poser ailleurs, mais devant le sas d’entrée, une nuée d’entités indistinctes voltigeaient autour en faisant BZZZ, BZZZ. L’une a piqué l’un de mes huit bras et j’ai sautillé un bon moment sur place. Ensuite, je me suis mis en mode invisible. Au bout de mon errance dans ces contrées hostiles, je suis arrivé dans la ville que je devais explorer suivant vos consignes. Les passants se retournaient pour savoir d’où provenaient mes quintes de toux et mes éternuements dus à l’air saturé de, je ne savais quoi. J’ai consulté mon manuel de survie et pris une gélule irisée pour palier ce genre de désagrément. Ma mission étant de rentrer en contact avec les humains, j’ai pris leur apparence et déambulais dans la cité. C’était bizarre. Certains me bousculaient et aucun ne me remarquait malgré mes deux mètres vingt et mes deux cents kilos ! Lors de ma formation, j’avais appris que les humains se tenaient droit, mais eux étaient tous courbés, les yeux rivés sur une sorte de rectangle. Certains avaient des câbles qui sortaient de leurs oreilles et parlaient tout seuls. Lorsque l’un d’entre eux entendait une sonnerie ou une musique débile, il s’emparait de son machin et disait « Allô » pour se présenter. J’étais étonné et je trouvais cela étrange, car je savais que chaque humain avait son propre patronyme. Je me dis qu’il s’agissait d’un code pour aller plus vite et ne pas se casser la nénette. J’avais soif et repérais des tables sur lesquelles étaient posées des verres et des boissons. Je m’installais dans cet endroit bondé de monde, idéal pour communiquer. Sauf qu’ils étaient encore tous penchés sur leur truc et que leurs doigts tressautaient à toute allure dessus.
J’admirais les alentours, la beauté du parc fleuri et ombragé, les prouesses des architectes et laissais voguer mon imagination pour reconstituer ce paysage sur notre planète aride et si moche. Un homme est arrivé devant ma table avec son rectangle et m’a sorti de mes agréables rêveries. Ne sachant que répondre lorsqu’il me demanda mon pass, je lui dis :
– Allô.
– Une menthe à l’eau ? me demanda-t-il.
– Oui, c’est ça, lui répondis-je, bien que je ne savais pas si c’était bon pour moi. Je n’avais pas le temps de consulter mon manuel.
– Vous êtes bouché ! Avant de vous servir, il me faut votre pass, s’agaça-t-il.
– Allô, je récidivais, à court de réponse.
– Quand vous aurez fini de vous foutre de ma poire, vous reviendrez avec votre pass sur votre téléphone, s’agaça-t-il.
Je me suis éloigné de cet étrange lieu. Pourtant, j’avais soif et je me suis dirigé vers une fontaine. Manque de pot, je lus « eau impropre à la consommation ». J’ai pris une gélule jaune et j’en ai bu quand même devant les passants voûtés.
J’ai tourné longtemps dans cette ville sans plus de succès pour approcher ces olibrius, futurs bossus. Désolé chef, j’ai failli à ma mission et las de mes pérégrinations, j’ai rejoint mon vaisseau. Je me suis remis en mode invisible pour échapper aux BZZZ, BZZZ et je me suis envolé loin de cette planète bleue, si belle en apparence.
Votre dévoué.
Ali
A l’eau, à l’eau, à l’eau !
La planète s’assèche
Laminée de rayons
Ouatinée d’abondance
Alors, alors, alors ?
Les nuages dégagent
La pluie est en manque
Obsolescence déployée
Altofeu, altofeu, altofeu !
Le lamento du cosmos
Lacère de ses alertes la terre
Outragée, déchirée, défigurée
Aléop, aléop, aléop !
Lessive à grande eau
Liquidons et soldons
On laisse tomber
Allo, allo, allo !
La ligne est coupée
Les terriens sont sur Mars et
On repart
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🐻 COUPE RÈGLÉE
Un extra-terrien, revient sur la planète de ses ancêtres pour les vacances. On m’a accueilli avec des grands feux de joie, un balai de papillons jaunes s’approchait des flammes et envoyait un jet blanc de contentement. C’était réussi et plus original que les diagonales de nos soucoupes on y a adjoint des tasses pour faire bonne mesure. On y reçoit mieux les signaux de ses habitants. Le bureau s’attache à décrypter leur langage. Nous l’employons aussi, maintenant. Nous sommes tous des jacquouilles la fripouille et répétons des allô pour tout vous dire. Allô, Bill ? Tcherno, Bill ? Buffalo Bill ? Ça résume les dernières extinctions des bisons, des centrales, presque déjà de l’intelligence artificielle dont nous sommes si friands sur Mars. Avant de foutre le camp, J’allo encore pour la soupe aux choux. Allô allô ne coupez pas…🐻
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A L’💦🚿
Gravé à l’acide du temps chauffé par des millions d’années lumières. Je vous laisse ce témoignage de mon retour d’un voyage intergalactique.
Les (•‿•)marchent souvent par deux lorsqu’ils se tiennent comme un chaîne♥╣[-_-]╠♥ plus loin derrière traîne un truc qui pue ᘛ⁐̤ᕐᐷ
Un son coupant sort de certains appareils exigeants qu’ils se dirigent d’une certaine façon. S’ils ne je font pas, c’est une punition. Demi-tour. J’en ai vu qui sont tellement revenus sur eux-mêmes qu’ils ont tourné chèvre.
J’explique, la chèvre est chez eux comme chez nous un leurre ou un attrape couillons. On leur dit qu’on les aime et c’est pas vrai du tout voilà deux panneaux dont il faut se méfier(๑˙❥˙๑)(✿ ♡‿♡) car y en a chez nous aussi mais ils font du vent avec leur tête a ailette.¯\_( ͡° ͜ʖ ͡°)_/¯.
Ils ne s’adressent jamais frontalement , non. Juste au travers de la même petite boîte pour se dire la même chose 🅰️🚿
Je pense qu’ils ne vont pas tarder à se dissoudre car+ils demandent 💦+le 🌞brûle pour éviter les inondations sans doute !
Voilà mon rapport si toute fois il existe encore il fera figure de mémoire 👾👽
MalT$:Xe »ur
AcK=eZ Eks : Planère Terrej(;;;aZig8’Allo »w%*a3lAeF&MeOç@qEfr614″ALLO »HOcj6°9/jaDlà7!!! »ALLOTEOU »33JADluNHOIe+84aUHKC
hIHIH KitR8ZIGOMARseL)?ALLOTeOU
E.T
Traduction aléatoire au serveur intégré
Bonjour, voici mon rapport sur la Planète Terre.
Ils s’appellent tous ALLO.
Dans la rue on entend ALLO, dans les magasins ALLO, souvent suivit de TEOU c’est à dire ALLOTEOU.
Je trouve cela très drôle HI HI HI.On devrait tenter cela sur ZIGOIMAR ALLOTEOU.
Qu’en pensez vous
Cordialement
E.T
Le problème, c’est que sur cette planète-là, on n’a jamais inventé l’écriture. Et pour cause, cela fait des millions d’années que ses habitants communiquent par télépathie, sans un mot prononcé ou écrit. Alors, nous demander à nous de rédiger un rapport sur ce qui n’a pu être entendu ou lu, c’est pousser le bouchon de notre imagination un peu loin, cher Pascal.
Se taper un rapport le week-end, en plus !
Mais tu as de la chance car il se trouve que je suis devenu télépathe moi-même, depuis ma liaison avec une Chamane mongole, qui avait bien plus d’esprit que moi, tu t’en doutes. Je me suis appliqué à le pratiquer, tu penses aussi, si je voulais la rejoindre dans nos ébats en dehors de nos corps.
Quel rapport avec le sujet du jour, me diras-tu ?
Je sais mais il me fallait passer par elle pour retrouver la trace du gugusse de retour sur son extraterre.
Allô quoi ! Me voilà connecté à ses pensées. Si tu voyais les fautes d’orthotrame, aucune image ne s’accordant avec le sujet, pourtant placé devant le verbe de l’esprit.
Alors, hum, sur trois milliards de terriens écoutés (rien que ça, il a fait mieux que Mitterrand et les Américains), il s’étonne que tous s’appellent Allô entre eux avec cette intuition qu’ils parviennent à se différencier, sans doute grâce à l’intonation de la prononciation qui varie du nord au sud dans certaines régions où l’accent est bien plus prononcé, plus on descend vers le milieu du globe.
Par exemple, au-delà du grand océan, chez les individus au chapeau plat, et au bâton de blé sous le bras, le nom peut parfois se préfixer d’un « s », sans doute pour distinguer un rang social plus élevé, à l’air hautain de celui appelé : « Salaud ! Argh ! tu m’as trompée. » à opposer à : « Allô ? Ah ! vous vous êtes trompés de numéro. »
Tout semble confus et brouillon dans ce rapport, imprimé en milliards d’exemplaires dans les têtes des extraterrestres, aussi perdus que moi et qui ont l’air de s’en battre les neurones, à en lire les commentaires sur les réseaux cérébraux. L’un a pensé en ces termes :
« Qu’est-ce que tu veux qu’on aille foutre sur cette planète pour expérimenter la réalité. Moi, j’y comprends rien à leur civilisation qui consiste à se bouffer les uns les autres pour atteindre des rêves avant de finir en poussière, alors qu’ici la vie est un rêve sans faim qui crée chaque jour sa réalité. »
Je ne suis pas sûr de la traduction, mais le rapport fait des milliers d’images, alors je vais m’en tenir là, hein, Pascal ?
Eh l’Affreux, tu ne touches pas à mes zoreilles! 😋
L’augmentation des ondes venant de la planète Terre envahit le cosmos à la vitesse exponentielle N4. Ce phénomène altère la réception auditive de nos concitoyens, entraînant non seulement une modification de nos oreilles externes avec la disparition du scapcha et du targus, mais aussi une mutation en interne du limaçon et du canal vestibulaire. Ce dysfonctionnement a mis la puce à l’oreille au laboratoire ZOREIL.
Équipé de notre meilleure robotique en matière acoustique, le professeur Oreilles de l’Aguêt, sera mis dans la capsule Observator pour une mission de trente jours sur Terre afin d’évaluer le degré de nocivité des vibrations des particules soniques et infrasoniques sur l’équilibre acoustique du cosmos.
Il devra rendre compte en faisant preuve d’être tout ouïe de tout ce qui pourrait expliquer cette anomalie que nous pensons la conséquence d’un usage abusif d’un objet appelé : smartphone voire téléphone par les anciens ou grelot par ceux qui vivent à la belle étoile.
Le scientifique ne s’est pas fait tirer l’oreille pour une investigation terrienne dans son domaine d’expertise. De retour, avant même que d’exposer sa méthode de travail comme le fruit de ses observations, il exprima sa perplexité sur les étranges créatures humaines.
J’ai noté la complexité suivante, tous s’appellent soit ALLÔ, soit YO, soit HI soit Hello soit OLA. Comment font-ils pour différencier de qui il s’agit ? Cela confirme ce que nous avions déjà établi, sur Terre, la compétence Logique ne se développe pas dans le programme initial. Nous devrions réfléchir à comment la leur implanter.
🐀 la souris verte a une solution : dans les pieds la puce… Car ces bêtes -là courent plus vite qu’elles ne réfléchissent ! Ou au croisement au dessus des genoux ! Ça doit marcher aussi…🤗
Souris verte votre suggestion est transmise au professeur Oreilles de l’Aguêt:)