601e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat

La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…

Laissez s’envoler votre imagination


Quelques mots après infarctus

Pour nous, écrire avec humour, c’est tout ce qui dans un texte fait sourire et parfois rire. L’humour est une question de vitesse de l’intellect. D’intelligence rapide, dynamique, subtile. L’humour est social.

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69 réponses

  1. françoise dit :

    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable c’est quand tonton Bourdon – voulant encore leur faire plaisir – les emmena voir la tour eiffel . Apercevant les ascenseurs, elles se précipèrent et choisirent celui qui s’arrêtait à l’étage où il y avait le restaurant le »Jules Verne ». Dans celui-ci il y avait un curé qui lisait un livre dont le titre était « mea culpa » ! L’une d’elles en riant chantonna “Quand la vache perd sa queue, Dieu balaie les mouches.”. Il n’eut pas l’air d’entendre. Un homme en tenue, avec l’aide d’une tapette , les chassa.
    Mais peu leur importa, avec tonton Bourdon elle finirent leur journée au jardin du luxembourg sur la statue aux masques : il lui sembla qu’elle était posée sur celui de Victor Hugo .
    C’était une journée dont elle se rappellerait pensa-t-elle.

  2. MALLERET dit :

    601 La famille Mouche n’était jamais venue à Paris. Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlement sur un bateau-mouche, visite guidée du Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16è, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…

    Ce n’était pas l’étron de 38 millions d’années ni le déjeuner gastronomique qui d’ailleurs n’avait pas emballé Missmouche puisqu’elle préférait les restaurants japonais et leurs poissons crus. Il est vrai que le harcèlement sur le bateau-mouche avait été une franche rigolade !

    Tonton Bourdon, malgré tous ses efforts trouvait la famille Mouche un tantinet renfrognée.
    Il s’était donné un mal fou pour ce week-end à Paris et ne comprenait pas ce qu’il manquait.

    Après plusieurs hésitations, il comprit que la famille trouvait Paris trop comme chez eux. Ils auraient préféré se trouver dans un environnement sauvage, style forêt vierge et découvrir des nouveautés. Les étrons ils en avaient plein les trottoirs et ceux-là n’étaient pas fossilisés, pour le déjeuner gourmet, ils se régalaient presque quotidiennement avec les poubelles d’un Relais et Château tout près, le bateau-mouche ? Bon, ce n’était pas exactement ça, mais ils taquinaient souvent Jojo et ses copains lorsqu’ils pêchaient dans le lac à bord d’une barque à rames. Ce qui enrageait le plus les pêcheurs : voir la famille Mouche arriver et se poser sur les poissons encore tout frétillants dans l’épuisette.

    Tonton Bourdon, souhaitant que ce week-end reste un souvenir idyllique, eut l’idée lumineuse de les emmener au jardin des plantes : ce fut Luna Park ! S’enivrer de l’odeur forte des animaux sauvages en les titillant et esquiver leurs dangereuses pattes qui essayaient de les chasser. Les reptiles ! Quel bonheur ! Se promener sur leur peau visqueuse sans qu’ils ne sentent quoi que ce soit. La famille Mouche fit des tas d’expériences haletantes, mais la plus exaltante fut de voler en escadrille et en rase-mottes sur les plantes carnivores sans se faire gober !

  3. MALLERET dit :

    601 La famille Mouche n’était jamais venue à Paris. Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlement sur un bateau-mouche, visite guidée du Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16è, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…

    Ce n’était pas l’étron de 38 millions d’années ni le déjeuner gastronomique qui d’ailleurs n’avait pas emballé Missmouche puisqu’elle préférait les restaurants japonais et leurs poissons crus. Il est vrai que le harcèlement sur le bateau-mouche avait été une franche rigolade !

    Tonton Bourdon, malgré tous ses efforts trouvait la famille Mouche un tantinet renfrognée.
    Il s’était donné un mal fou pour ce week-end à Paris et ne comprenait pas ce qu’il manquait.

    Après plusieurs hésitations, il comprit que la famille trouvait Paris trop comme chez eux. Ils auraient préféré se trouver dans un environnement sauvage, style forêt vierge et découvrir des nouveautés. Les étrons ils en avaient plein les trottoirs et ceux-là n’étaient pas fossilisés, pour le déjeuner gourmet, ils se régalaient presque quotidiennement avec les poubelles d’un Relais et Château tout près, le bateau-mouche ? Bon, ce n’était pas exactement ça, mais ils taquinaient souvent Jojo et ses copains lorsqu’ils pêchaient dans le lac à bord d’une barque à rames. Ce qui enrageait le plus les pêcheurs : voir la famille Mouche arriver et se poser sur les poissons encore tout frétillants dans l’épuisette.

    Tonton Bourdon, souhaitant que ce week-end reste un souvenir idyllique, eut l’idée lumineuse de les emmener au jardin des plantes : ce fut Luna Park ! S’enivrer de l’odeur forte des animaux sauvages en les titillant et esquiver leurs dangereuses pattes qui essayaient de les chasser. Les reptiles ! Quel bonheur ! Se promener sur leur peau visqueuse sans qu’ils ne sentent quoi que ce soit. La famille Mouche fit des tas d’expériences haletantes, mais la plus exaltante fut de voler en escadrille et en rase-mottes sur les plantes carnivores sans se faire gober !

    5

  4. Sabrina P. dit :

    Oh oh joli bazar dans la cour ! Du plomb dans l’aile pour le roi, merci pour la distraction ;). Belle soirée.

  5. Dominique PORHIEL dit :

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…

    C’est qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir visé Paris pour ce ouikende.
    La famille FLY TOX avait eu la même brillante idée. Et ils n’étaient pas venus sans biscuits, vous pensez bien : des bombes plein les poches à faire pâlir tous les tagueurs de banlieue, des seringues effilées remplies de toutes sortes de liquides mal intentionnés, des boules minuscules qu’ils jetaient négligemment sur leur passage et qui tuaient RAID tous les insectes avoisinants, et j’en passe … une prise de courant ? et hop, ils branchaient leurs engins de mort illico !
    Tout aurait très bien pu se passer si les deux familles ne s’étaient malencontreusement (c’est vraiment moche, comme mot ! j’ai failli écrire « mouche » !) rencontrées sur un quai de Seine où elles n’avaient rien à faire. Les Mouche commençaient à reluquer la carcasse d’un poisson mort et pas d’hier. Les Fly Tox arrivaient de l’autre côté, un peu fatigués de leur chasse effrénée de la matinée
    Bref, tout aurait pu bien se passer. Mais ….
    Dans toutes les familles, c’est pareil ! Il y a toujours un gamin qui a les yeux qui traînent et qui cherche à se faire bien voir des adultes. Pas manqué !
    La Bourdonnette a avisé les Fly Tox (faut dire qu’habillés en jaune et noir ! …). La Toxiquette a entendu (avant même de les voir) le tapage que faisaient les Mouche. Et bim !
    Alors plutôt que de laisser les deux gamines s’écharper tranquillement … les adultes (enfin, si l’on peut dire !) se sont rués les uns sur les autres, sans aucune pitié.
    Le combat des Sharks et des Jets, c’était de la gnognotte à côté …
    Et la suite ?
    Et la fin ?
    Vous ne croyez quand même pas que je suis restée à regarder un spectacle aussi minable !

  6. Urso dit :

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…

    Aujourd’hui c’est le 14 juillet sur les Champs-Elysées.
    Il y a du monde pour le défilé. Les femmes sont belles, les militaires sont jeunes et ils marchent droit.

    Et la famille mouche où donc est-elle passée ?
    Ben elle a pris place dans un avion de chasse qui est en train de voler haut dans le ciel de Paris.

    Sans tonton Bourdon qui a des relations dans l’armée, jamais elle n’aurait volé à cette altitude.
    – Eh eh dit une mouche à une autre, tu crois que nos potes les hannetons vont nous croire lorsque on leur racontera notre aventure avec la patrouille de France.
    – Laisse les où ils sont. Je m’en fiche d’eux.
    Moi j’ai un nouveau copain : un bel officier de l’armée de l’air !

    – Ah ah fit sa copine :
    Toi tu viens de voir le film Top Gun avec Tom Cruise.
    En plus, tu est devenue une vrai mouche qui pète en vol …

  7. Sabrina P. dit :

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir impérissable serait sans doute ce qu’ils appelleraient par la suite l’incident, survenu en fin de fly trip, dans un restaurant somme toute ordinaire, dans lequel tonton Bourdon, habitué des jeux de mots et autres calembours, avait cru bon d’inviter la famille : « la Mouche qui louche ».
    Brundle, le patriarche de la famille, un enculeur de mouches de père en fils – depuis 2002 -, avait ri avec bonhomie de la facétie, en donnant un coup de tapette sur l’épaule de sa femme qui elle, n’avait pas bougé d’une aile. Depuis qu’on lui avait dit qu’elle ne retrouverait plus son poids mouche, elle la faisait plutôt fine, la mouche. Le fils, lui, avait à peine hoché la tête ; peu habitué à changer d’environnement, et donc blasé devant tout changement, il passait ses journées à se moucher, ayant contracté un méchant rhume des villes sur le bateau-mouche.
    —Mesdames, messieurs, avez-vous choisi ? s’enquit un serveur qui avait dû, par souci du détail, être embauché pour ses yeux, bien globuleux.
    —Excusez-moi, une question sur votre viande, s’avança le patriarche, qui n’aimait pas vraiment ça, mais qui n’aurait jamais osé l’assumer en public, devant tonton Bourdon de surcroît.
    —La meilleure des meilleures, susurra le serveur dont la conviction faisait encore plus ressortir la rondeur de ses yeux. Une véritable viande à mouches, triée sur le volet, littéralement ! Sur le volet de la ferme aux mille vaches !
    —Ah bon, bon, répondit Brundle, qui n’y connaissait rien, mais qui avait appris à masquer son ignorance banale, par la redondance lexicale.
    —Et pour votre poisson, s’inquiéta madame Mouche, qui avait jugé la sauce meunière moins grasse que la sauce poivrière, ce qui était contestable dès lors que l’on passait les portes de la cuisine.
    —La quintessence de l’océan, le super de la mer, une pêche à la mouche, du riz à la louche, s’enthousiasma le serveur, dont les yeux étrangement, s’étaient rétrécis sous l’effet de la poésie.
    —Ah parfait, murmura Madame Mouche, qui n’avait au fond guère envie de faire du mal à une mouche, mais que les légumes écœuraient… et ballonnaient.
    —Tsé tsé que le poisson, c’est le pire plat pour bousiller la planète ? se réveilla soudain le fils Mouche devant un auditoire que l’on jugea, à juste raison, « dés-hameçonné ».
    —Quelle mouche le pique ? fit semblant de s’indigner, Didier, alias tonton Bourdon, pour détendre l’atmosphère. En réalité, il jubilait comme une reine d’Angleterre.
    —T’es dengue ou quoi ? s’exclama le patriarche qui faillit s’étrangler avec son verre de vin, qu’il trouva aigre.
    —Oh mais étron à la fin ! s’écria Madame Mouche qui ne disait jamais un gros mot plus haut que l’autre.
    On ne sut jamais ce qui fit le plus mouche dans la tablée, le phrasé, ou sa portée.
    —Enfin, mouchérie, calme-toi, ça va bien se passer. Tu sais comment est ton fils… glissa le patriarche en mimant quelqu’un qui aurait une araignée au plafond.
    —C’est aussi le tien ! Didier, merci pour invitation, il a fallu que je traverse le tout Paris, pour que je comprenne enfin qui je suis ! J’en ai excrémement assez de servir sa Majesté !
    —Sa majesté ! Bah ! Mais enfin, tu délires mouchérie…
    — Oh non ! Marre de me toiler la vase ! Je me tue-mouche à la tâche depuis notre mariage, et mouche-ceci et mouche-cela et tout ça pour quoi ? Pour… pour un enculeur de mouches ?
    —De père en fils, je te prie !
    —Bzz Bzz ! Ras le bol ! Je reprends mon envol !
    Et Madame Mouche s’était envolée, du moins, elle s’était levée, avait jeté la serviette à carreaux rose – d’un mauvais goût certain – avait regardé, pour la dernière fois, ce fils ingrat et Brundle, trop gras.
    Ce fils et Brundle, qui n’avaient pas su quoi faire, et qui finalement se diraient que de l’étron, du bateau-mouche, de la Tour Eiffel, cet épisode serait le plus marquant, et Didier, alias tonton Bourdon avait ajouté, parce qu’il avait toujours aimé les ragots et les calembours « Hum, encore une preuve qu’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ».
    Brundle avait ri jaune, devant son verre de piquette.

  8. RENATA dit :

    Ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable fut leur arrivée au bois de Boulogne .
    Du jamais vu et surtout du rarement humé : Un étalage indescriptible de corps humains presque nus , très odoriférants , sécrétants de merveilleux fluides corporels à sucer .
    Personne ne vous chasse , tout ce monde est trop concentré .
    Un terrain de jeux idéal pour nos mouches , merci tonton Bourdon .
    Des humains qui se caressent , se dégustent et jouissent d’un nectar que chaque diptère se dispute avec d’autres bestioles locales ou étrangères.
    Tout ce petit monde animal se rencontre , se croise , se chevauche , sur ces peaux humaines , exigeant parfois un partage alimentaire en échange d’un rapprochement affectueux !
    Fin des vacances , retour à la ferme .
    Mme Mouche et ses filles se mirent alors à pondre quantité d’œufs inattendus voire exotiques .
    Souvenirs de Paris !

  9. Françoise Rousseaux dit :

    « -Bon, tout le monde est rassasié ? »avait demandé Tonton Bourdon.
    « – Ouiiiii !!! » s’étaient exclamés en choeur tous les membres de la famille Mouche.
    « – Parfait…Eh bien, à présent, en route pour la Surprise ! »
    « -Quoi, une surprise ! dit Papy Mouche. Après le bateau, le musée, le restaurant dans le XVI ième, tu as encore prévu autre chose ! Mais c’est trop ! »
    « Non, non, c’est pas trop ! On veut la surprise, » protestèrent ses petits-enfants.
    « Et vous verrez, ce sera i-nou-bli-able, affirma Bourdon. Allons, suivez-moi ! »
    Un petit trajet en bus les amena au pied de la Tour Eiffel. Là, ils se mêlèrent discrètement à une file de touristes qui faisaient la queue pour prendre l’ascenseur et, sans se faire remarquer, doublèrent tout le monde avant de s’engouffrer dans la cabine. Celle-ci s’éleva jusqu’au premier étage, où ils firent halte, avant de prendre un second ascenseur qui les amena tout en haut. Ils s’installèrent sur un garde-fou et Tonton Bourdon dévoila la surprise : il s’agissait de s’élancer dans le vide et d’effectuer une très longue descente en tourbillonnant dans les airs. Lui-même avait plongé plusieurs fois et leur garantissait des sensations extraordinaires !
    « Mais…et les oiseaux, s’inquiéta Mamie Mouche, ils vont être ravis de nous happer en plein vol »
    « Pas d’oiseau, rétorqua Bourdon, c’est le week-end de la Pentecôte, ils sont tous partis se mettre au vert »
    « Et le vent ? Il va nous disperser et on va se retrouver aux quatre coins de Paris ! »
    « Pas de vent ; j’ai scruté la météo. C’est le jour idéal pour descendre… »
    Finalement, tous les membres de la famille se laissèrent convaincre. Bourdon leur expliqua qu’il allait se placer en vol stationnaire en face du garde-fou et au signal, ils plongeraient les uns après les autres. Ensuite, il redescendrait par les ascenseurs et les attendrait sur le parvis devant la tour.
    Et c’est ainsi qu’une dizaine de mouches se jetèrent dans le vide et entamèrent la plus longue descente de toute leur vie…
    Bourdon les observa un moment, puis il fit comme il avait dit : ascenseur, premier étage, re-ascenseur et il alla voleter au-dessus du vaste parvis. Tout à coup un gros pigeon se posa juste en-dessous de lui et le regarda fixement ; nullement effarouché, Bourdon lui fit face.
    « Alors, tu les as tous avalés ? »demanda-t-il
    « Oui, tous, mais j’ai encore un petit creux ; la prochaine fois, essaie de trouver une famille plus importante ! »

  10. Maguelonne dit :

    La famille mouche n’était jamais venu à Paris. Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touristes : harcèlements sur un bateau mouche, visite guidée au Musée de l’Étron, déjeuner gourmand sur une poubelle du 16ème…
    – Génial ce tonton Bourdon. J’ai kiffé Paris. On y retourne quand, m’man ?
    – C’était swag jusqu’à la rencontre finale. J’ai cru être au bout de ma vie !
    – Mais ça tonton ne l’avait pas prévu. Mais c’était la cerise sur le gâteau : toute une colonie de cassos de frelons asiatiques. Et on les a eus !
    – C’était dangereux.
    – Ouah, on les a assaillis de tout côtés avec les copains bourdons de tonton. Ils étaient trop heureux d’en découdre avec ces boloss de frelons. Ils tuent nos abeilles. Pas d’abeilles, pas de miel, pas de moments gourmands.
    – Z’étaient fous les frelons, savaient plus où donner du dard. Tellement vénères qu’y z’ont pas vu arriver le deux pattes cosmonaute et sa bombe meurtrière. Nous on s’est tous sauvés et de loin on a pu assister au massacre.
    – Ouais on a gagné !
    – C’était dangereux, nous avons eu beaucoup de chance.
    – Yolo ( you only live once) m’man. On est là. We will survive, we will survive !On repart à Paris ?
    – Je comprends que tout ceci vous ai laissé un souvenir inoubliable. Mais je maintiens que c’était dangereux. Préparez vos affaires, demain y a école. Et on se dépêche !

  11. mijoroy dit :

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable, c’est d’une part la rencontre d’une mante-religieuse et d’autre part la fin tragique de Sidonie, la petite dernière de la famille Mouche.
    Tonton Bourdon, profita de l’aventure parisienne, pour une visite de la rue des Bernardins, où une mante-religieuse devant une porte cochère, avec un amant-mouche inconscient, se mangeaient à plein le bisou, se faisant des gazous-bisous, comme seul fait un véritable couple qui va passer à table. La coquine menait le bal, entre eux rien de verbal. L’amour aveuglait et la volupté rendait téméraire celui dont elle n’avait fait qu’une bouchée, dès lors qu’elle avait été rassasiée de ce mâle imprudent. Implacable cette guerrière, crainte de tous les amants occis de l’avoir un peu aimée, régnait sans pitié sur la rue des Bernardin. Nul n’étant épargné par elle, insectes aériens ou souterrains. Faisant fi de toutes ces bestioles ailées et des maigres freluquets, cette orgueilleuse et hautaine voulut frayer parmi les étourneaux, histoire de tester son pouvoir de séduction. C’était sans compter sur l’effet le pouvoir de coopération. Les oiseaux l’ont becquetée sans état d’âme.
    Tonton a dit « Mieux vaut être grand chez les petits que petit chez les grands »
    Les nièces et neveux de tonton Bourdon, ouvraient grands leurs yeux devant cette atrocité. Ouvrir leurs yeux aux milles facettes, oui sauf Sidonie, complètement miro. Alléchée par l’odeur de confiture de cerise qui émanait d’une cuisine, se précipita et s’écrasa dessus. Elle dégringola dans le vide, et avant que ses frères et sœurs ne bzzzitèrent à son secours, elle reprit ses esprits avant le crash et se faufila dans une bouche d’aération. Hélas, tonton n’eut pas le temps de crier « bzzznon », elle était empêtrée dans une toile d’araignée. La morfale heureuse de cette intruse venue sans invitation, s’empressa de se ruer sur l’infortune, se pourléchant les mandibules du festin qui l’attendait. Sidonie tenta de se débattre, mais elle fut aspirée, gobée et déglutie.
    Tonton a dit « La gourmandise est l’ennemie de la prudence ».
    Moralité : Mieux vaut organiser son voyage avec un professionnel. L’aventure peut coûter la vie.

  12. MALLERET dit :

    Moi aussi je fais grève, du moins je n’envoie pas mon texte. Il faut protéger notre Pascal. Lui laisser le temps de se reposer.
    C’est pas grave quand ils sera en pleine forme on lui enverra tout d’un bloc…..Non je plaisante.

    • Pascal Perrat dit :

      Non, non, surtout pas, ne faites pas grève. Vous lire, même si je ne réponds pas encore en privé comme depuis 2009, me donne de la joie et de l’énergie. Je ne suis pas effondré, juste fatigué. Je vais suivre un programme de remise en forme pour pendant quelques semaines et mes activités simultanément. MERCI POUR VOS CHALEUREUX ÉGARDS

  13. A dit :

    Émoustilles par les bateaux mouches, gavés par les poubelles aristos du 16ème, instruits au musée de l’Étron, le clou de leur virée parisienne fut un mercredi matin, lors de la visite du Palais, sis rue du Faubourg Saint-Honoré.
    C’était le palais du roi et tous les mercredis il y tenait conseil avec sa cour pour statuer sur le sort de son bon peuple.
    Très au fait des us et coutumes du Palais, tonton Bourdon avait négocié avec les huissiers de service une visite pour sa famille, totalement étrangère aux bourdonnements élyséens.
    « Tenez -vous correctement, soyez polis, lissez bien vos ailes et vos pattes. Vous verrez, ça vaut le coup ! » leur glissa-t-il juste avant d’entre dans la salle du conseil.
    Introduite dans le saint des saints, la famille Mouche se délecta sur les courtisans, les conseillers, les fonctionnaires, les gratte- papier, les bons à rien, les mauvais en tout et même le roi ! Il y eut une telle agitation, un tel brouhaha suite à l’intrusion ailée que tout l’ordre du jour fut balayé, les projets de loi, le projets de plans, les projets de grands débats, toute la paperasserie servit à se débarrasser des inopportunes. On entendait plus que des cris, des hurlements : l’État se débattait avec des mouches !
    Tonton Bourdon jubilait : il laissait à sa famille un souvenir impérissable de sa visite à le capitale. De plus, cette intrusion dans le conseil du roi immobilisa le pays pendant quelques heures, un grand calme s ‘ensuivit…

  14. Grumpy dit :

    Allez les mioches, demain : départ pour Paris. Je vous avais promis le voyage si vous travailliez bien à l’école, vous avez mis le paquet et fait mouche jusque dans les matières les plus difficiles, alors, on y va ! Et comme on a souvent besoin d’un plus gros que soi, n’oubliez pas de mettre chacun un mouchoir dans votre sac. Aussi : tenez-vous bien dans le train, ne me faites pas honte, vous aurez bien le temps de vous défouler à volonté dans le métro.

    Au programme :

    1. le plus pittoresque : Tour de l’île de la Cité sur le bateau qui, allez savoir pourquoi (?) s’appelle comme nous. Vous pourrez constater qu’en effet, Notre-Dame a réellement cramé, bien que pour une fois, vous n’êtes pour rien dans cette grosse bêtise. Sur le pont vous côtoierez plein de touristes, venus de tous pays, vous aurez des peaux de tous les goûts à piquer et tourmenter (Je vous recommande les meilleurs et allez-y de bon cœur: les Anglais rouquins, venger Jeanne d’Arc même longtemps après, ça fait du bien, ça pourrait aussi les dégoûter de revenir foutre la pagaille au Stade de France)

    2. Musée de l’Étron, si vous voulez, mais moi je n’y tiens pas trop. Je vous propose à la place de visiter les Cacacombes, il y fait frais, c’est historique et ça ne pue plus. On verra sur place et on pourra même continuer dans le coin en jetant un coup d’œil rapide à la Cacadémie française, grâce à laquelle vous avez eu ces bonnes notes en français.

    3. Midi : Là, je suis d’accord, il sera temps d’aller calmer notre fringale dans une poubelle du XVIème mais pas m’importe laquelle, je propose la cinq étoile du Pré Catelan, les restes y sont toujours de qualité et très frais, vous allez vous en mettre plein les antennes, avec modération et discrétion toutefois, il serait trop évident que vous venez de province.

    4. Ensuite évidemment : la Tour Eiffel. Même si on la voit d’où qu’on soit, c’est pas du tout pareil si on y monte. Pendant que vous serez en haut,en profitez-en pour jeter un coup d’œil à ce gros gâteau à la crème qu’est le Sacré-cœur. Tenez-vous bien dans l’ascenseur de la Tour, ne taquinez pas les Japonais, ils ne vous ont rien fait, en revanche les Allemands, allez-y de bon cœur …

    C’est déjà pas mal comme programme, le tourisme vous n’imaginez pas comme c’est crevant. Nous ferons une pause et irons lécher les verres de bière en terrasse du Café de Flore avant la dernière visite…

    Voilà, c’est fini les petits … nous allons reprendre le train. Contents ? Qu’est-ce que vous avez préféré ?

    «Porte de Saint-Ouen : on a trouvé des copains : c’était plein de puces»

  15. Alain Granger dit :

    La famille mouche avait moins de 21 jours de vacances avant de prendre le coche pour une autre vie. Elle comptait bien se rendre au zoo de Vincennes pour vrombir autour des mammifères et faire que mamie puisse déguster un peu de leur sang sous ses vieilles mandibules. Ils avaient prévu de coucher chez la mouche Tsé-tsé, une spécialiste du sommeil. On disait qu’elle n’en ferait pas une maladie si on ne pouvait pas la payer. Fine mouche, le père décida de ne pas aller au Jardin des plantes car il craignait celles qui étaient carnivores. Maman mouche était une véritable mouche à miel : ouvrière et travailleuse, c’était la guerrière de la famille. Son mari la vénérait comme une reine car elle était une grande pondeuse. Il voulut lui payer un bon steak dans un restaurant à viande. Il eut bientôt peur que cet établissement en U craigne. En effet, le patron s’évertua à chasser cette famille car en elle il vit russe, porteur de virus auquel il voulait faire la guerre. La famille dut s’enfuir à tir de paire d’ailes sous les bombardements d’insecticides. Elle se réfugia dans une brasserie des champs Elysée et porta son dévolu sur des sandwichs en faisant toutefois attention qu’ils ne soient pas au taon. Même si elle n’était guère religieuse, maman mouche avait eu si peur qu’elle fit une prière à Belzébuth, le maitre des nuées, le protecteur des insectes. Le père prit la mouche et s’en fut car il rejetait les sectes. Ils se réconcilièrent sur les grands boulevards pour aller voir une pièce de théâtre. Ils hésitaient entre « Sa majesté des mouches » de William Godwin ou bien « Les mouches » de Jean Paul Sartre. Mais ce furent les enfants qui tranchèrent. Ils avaient remarqué l’affiche de « La mouche » de kronenberg sur le boulevard Saint Michel. Ils asticotèrent les parents et firent tout un cinéma pour aller voir le film. Ils étaient contents, leurs entêtement avait fait mouche. Tout le monde avait opté pour la pellicule. La tension était telle dans la salle obscure qu’on entendait une mouche voler. Après avoir bourdonné devant la tour Eiffel, ébahis d’admiration, tels de véritables gobe mouche, ils voletèrent sous l’arc de Triomphe jusqu’à écrire leurs noms en pattes de mouche tout à côté de ceux, beaucoup plus prestigieux, des généraux de Napoléon. Enfin, avant de partir, ils visitèrent les cousins qui œuvraient auprès d’un médecin légiste. Ces derniers travaillaient à la décomposition des corps et servaient d’indicateurs aux médecins afin de dater un décès. Les cousins les convièrent à déguster un excellent cadavre, un être jeune, égorgé par un tueur en scierie. La conversation porta sur l’éducation. Les mouches nécrophages s’efforçaient d’instruire leurs enfants pour qu’ils fassent carrière dans la médecine curative. Ils espéraient que leurs larves puissent contribuer la cicatrisation et à la coagulation de certaines plaies. Ils feraient ainsi oublier aux humains que des ancêtres avaient participé à l’une des sept plaies d’Egypte.

  16. Nadine de Bernardy dit :

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris. Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste. Mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable ce fut l’insectorium du jardin des plantes.
    Une salle immense consacrée aux insectes vivants, communs, rares ou en voie de disparition. Un vivarium géant ou cela bourdonnait, voletait tout autour des visiteurs. Chacun allait, les antennes en émoi, de fleur en fleur, d’herbe en cactus, d’arbre en tas de fumier. Il régnait là une saine activité, chaque espèce sachant où aller et dans quel but.
    La famille Mouche était ravie, les parents retrouvaient des cousins , découvraient des espèces complètement inconnues. Là vous pouvez observer des moustailles venues d’Afrique expliquait le guide, un solide taonnard sanglé dans une livrée mordorée. Elles se sont si bien adaptées que de 75, la colonies est passée à 250. On leur enlève le dard à la naissance car la piqûre est mortelle.
    Fine Mouche, la petite dernière, eut un cri de pitié.
    Là, vous avez des fourmiageuses pyrénéennes. ce sont nos nettoyeuses. Après leur passage tout est net.
    Il m’en faudrait quelques unes plaisantât madame Mouche
    Le taonnard leur demanda de s’approcher tout doucement.
    Ici, chuchotât il, vous voyez une ruche d’abillaçonnées, spécimens très fragiles craignant le bruit qui les empêche de fabriquer leur subtil nectar.
    Attention! Un vol de libellunaires, ils sont encore un peu agressifs, car, arrivés depuis peu des rives du Danube, ils n’acceptent pas facilement leur enfermement, si vaste soit il.
    Les pauvres commentât Tsé Tsé, une des filles au coeur tendre. La visite se poursuivit au grand émerveillement de tous. Tonton Bourdon ne regrettait pas son choix, jusqu’au moment ou Amiel, le fils rebelle, déclara qu’il voulait rester ici, c’était bien plus drôle qu’à la maison.
    Les parents se consultèrent, parlèrent longuement avec Amiel, puis annoncèrent qu’ils respectaient son choix, quoiqu’il leur en coûte, précisant bien, devant le guide, qu’il pourrait en sortir quand il voudrait, la porte lui serait toujours ouverte.
    Ils dirent adieu à leur fils et frère, repartirent chez eux ravis, quelques pots de Subtil Nectar dans leur bagage.

  17. Nouchka dit :

    « La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme touristique : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au musée de l’Étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable… »
    … fut préparé de longue date par tonton. Ce parisien dans l’âme connaissait tout, ou presque, de la capitale.
    Pour ce dernier jour de visite, il donna rendez-vous à neuf heures, rue de Moscou, devant l’ancienne enseigne de l’opticien local dont le nom fleurait bon les Pays-Bas. Là, s’était récemment installé le premier spa à la bière de Paris.
    Tonton avait lu que ces bains au houblon et à la levure avaient des vertus relaxantes. Sachant que certains des membres de la famille en goguette étaient maintenant fatigués et que, par ailleurs, tous raffolaient de la bière, c’était l’adresse idéale pour clore ce séjour.
    Ils s’introduisirent dans le lieu par une bouche d’aération facile d’accès. A cette heure, l’établissement n’était pas encore ouvert à la clientèle et ils purent virevolter au-dessus des spas couleur de bois blond en forme de tonneau ovoïde. Tonton s’était préparé à leur faire un topo sur les bienfaits du houblon et de la levure mais le groupe, tout excité dans ce décor et surtout dans ces senteurs, ne lui accorda aucune attention.
    Il éleva néanmoins la voix quand il vit, trois de ses neveux dans le bain bouillonnant, le ventre en l’air et battant des pattes comme s’ils faisaient du vélo. Le houblon au parfum très fruité bu exagérément accentue la somnolence, alors attention !!
    La seule qui se retint de plonger et de boire sans retenue, fut la cousine alors enceinte. Elle se rapprocha de Bourdon et s’enquit de ce qu’elle risquait en batifolant avec les autres dans le liquide verdâtre.
    Tonton, content de ne pas avoir préparé son speech pour rien, la rassura, évoquant la levure nourrissante pour la peau et le houblon apte à la réparer. Il utilisa le vocabulaire qu’il venait d’acquérir sur les vertus antioxydantes, astringentes et la fonction dépurative de cette plante antiseptique…
    Pendant ce temps, les autres membres du groupe, après avoir bu tout leur saoul et pataugé dans les bulles, étaient endormis sur l’eau ou sur le bord des baquets.
    Tonton eut grand mal à les réveiller et les faire sortir par l’accès initial. Une fois à l’air frais, chacun repris ses esprits. Le groupe décida d’aller se reposer quelques heures après cette superbe visite avant de s’envoler vers leurs lieux de vie habituels et de retrouver les senteurs de purin et autres parfums qu’ils affectionnent tant.

  18. Antonio dit :

    (oh ! même pas vu qu’il y avait le 600)

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable, c’était la visite du musée de la Reine au petit Trianon de Versailles où les nombreux portraits de Marie-Antoinette les ont émus aux larves, aussitôt pondues sur ce visage qui leur rendait hommage. C’était la crème de la crème, dans une vie de mouche.

    — Je crois que je peux mourir tranquille maintenant, dit la mère épuisée.
    — Quelle beauté ! s’extasiait le père, en aparté.
    — J’en ai compté quinze, hurla un moucheron en comptant sur ses pattes.
    — Bravo ! applaudit la famille en battements d’ailes.
    — Et celle-là, tonton, comment qu’elle s’appelle ? demanda une mouche frétillante, en âge de s’accoupler.
    — Ah ! Elle, c’est la « friponne », dit le bourdon, se délectant du bout des lèvres.
    — Et celle-là, au coin de la bouche ?
    — Je crois qu’il est temps de rentrer, le musée va fermer, s’affola la mère.
    — La « baiseuse », mon enfant, répondit allégrement le tonton qui n’avait pas sa langue dans sa poche. C’est qu’ils tombaient tous comme des mouches devant elle.
    — Quelle beauté !
    — Chéri ! … houhou ! Tu vas rester scotché dessus encore longtemps ? C’est une toile de peintre, pas d’araignée ! On y va, tu vois bien qu’ils ferment !

    — Qu’est-ce qu’on a comme mouches dans la réserve, cette année, Jean-Jacques.
    — Regarde-moi celle-là, Marie-Louise, elles l’ont toute salopée. Va encore falloir la restaurer.
    — Ça me fout le bourdon !

    (Tiens, deuxième fois que je place l’expression 🙂 )

  19. camomille dit :

    Ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…
    Ce fut la croisière sur la bateau-mouche !

  20. 🐀 Souris verte dit :

    🐀🐻 les visites en escadrons volants organisées par l’Office du tourisme Père -Perrat ne sont pas forcément soumises à l’approbation du concocteur. Laissons le temps aux stents ! 🍷😻Santé..

  21. 🐻 Luron'Ours dit :

    SALLE DES COLOMBINS

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable…

    Tonton Bourdon vole devant. Les mouches visiteuses suivent bzz bzz Font le buzz.
    À croire que nos touristes les attirent, des curieux, des chapardeurs, et aussi des mouches policières s’amalgament devant la vitrine consacrée aux maux de Cambronne. Aux quatre coins de la coupole, sous chaque ange tutélaire, des distributeurs de papier recyclé, en réponse à la salle précédente consacrée à Gargantua si ingénieux quant à l’invention d’un torche-cul !
    On arrive à l’art comptant pour rien ou sont représentées les premières chiasses de Bernard Buffet, Pablo P, les crottes de nez de Dali, les millions d’endives W. Il n’y a pas à dire, ça se vend, plus c’est gros mieux ça passe se rengorge tonton. Mais, chut, on arrive dans la salle du silence. Dans chaque bâtiment public il y en aura une, transition oblige ! Enfin, la cafétéria, self-service, ordre und discipline ! Devant son en- cas-cas, une mouche pète. « je t’en prie, on est à table » s’indigne tonton ! À la fin, on repart par la porte Maillot. 🐻

  22. 🐀 Souris verte dit :

    LE BOURDON JUBILE🐝

    La famille Mouche n’était jamais venue à Paris.
    Pour leur visite, tonton Bourdon avait prévu un programme de touriste : harcèlements sur un bateau-mouche, visite guidée au Musée de l’étron, déjeuner gourmet dans une poubelle du 16e, mais ce qui devait leur laisser un souvenir inoubliable..

    Je suis un Royal-Bourdon et pour l’anniversaire de mon règne le chef du protocole me soumet sa liste des divertissements. Ils viendront tous et seront là pour voir le vieux Papa-roi même ceux du Sud de l’Italie…

    C’est en lisant ces propositions que je me suis rendu compte que tout était dit… Mais on laissera de côté le musée du caca étant beaucoup trop exigeant quant l’éxonération anale … Que du vegan je vous prie ayant -entre autres- l’intestin irritable. Que vais-je inventer pour les surprendre un peu plus joliment ? Le jardin des plantes peut être où le Jardin botanique… Allez ! Comme je suis d’humeur coquine allons badiner au parc de Bagatelle, ça distraira la cousine et la changera de ses grèves de poubelles qu’elle me raconte avec tant de détails que j’en ai des hauts de cœur majestueux. Nous finirons la matinée avec un repas de fête sur les coups de midi par un bal genre Sisi en envahissant un autocar de touristes. Tournoyer et grignoter le pain des sandwichs. Le temps qu’ils mettront à nous chasser et à râler… Ils feront régime, et nous, on va bien se régaler !

    Je crois qu’ils se souviendront de leur virée à Pantruche. On a beau être de haute volée on connaît la vie 🐀

  23. Laurence Noyer dit :

    Tonton en lévitation

    Leur journée s’achève à l’opéra
    Pour écouter une œuvre de Rimski-Korsakov*
    Des notes rapides, légères, lancinantes
    Sortent des cordes frottées du violon
    Crescendo et decrescendo se succèdent
    Pour évoquer des assauts de plus en plus violents
    Victime de cette musique obsédante
    Tonton Bourdon se met subitement à tournoyer
    Autour de toute la famille Mouche
    Et la pique sans merci
    Puis s’éloigne
    Puis disparaît
    Sous le feu des applaudissements

    *Le vol du Bourdon

  24. durand jean marc dit :

    En ce jour, greffe d’écriture pour permettre à la pompe réparée de cicatriser en toute quiétude! Amitiés!

    • Antonio dit :

      Pour ma part, je n’ai mis ni coeur, ni émotion dans mon texte, c’est sans danger. Au pire, on peut se faire des noeuds au cerveau, au risque d’un AVC 🙂
      N’oublie pas, Jean Marc, que tu écris aussi un peu pour nous et tes élucubrations risquent de nous manquer. Promis, il les lira pas. Amitiés!

      • durand jean marc dit :

        Antonio, tu devrais savoir que si l’on « entrave » pas un minimum la gourmandise de certains enfants, ils continuent à se gaver en douce de fraises tagada, ils grimpent, malgré leur âge, sur un tabouret instable pour piquer les confitures à leur mémé, planquées en haut du buffet. Et après, qui c’est qui doit nettoyer le dégueulis sur la banquette arrière, qui sait qui doit, avec le tabouret cassé bricoler une attelle à un tiot qui braie après sa maman, parce que…hein…bobo, quand même. Qui sait…hein…?? Toi…non, moi….non….Alors une pensée pour Sylviane qui a sous la main 2 chiens foufous à maîtriser! Merci pour elle! 😉😊😋 Quant à mes élucubrations, je n’ai jamais eu l’impression qu’elles manquent à grand monde. Amitiés!

        • 🐀 Souris verte dit :

          Faux archi faux… Un seul être nous manque et…

          Il est bien assez grand pour mettre le main dans le pot de confiote tout seul. Alors donnons lui sa dose minimum !🐀🐻

          • durand jean marc dit :

            Oui, souris verte, j’avoue…je pensais protéger un peu notre ami de ses folies douces. Mais finalement, je ne devais être que jaloux de son entrain, de sa verve, de ses capacités de récupération. Moi qui, avec une oreille bouchée ou un dos lombalgique…traîne ma pauvre carcasse dans les couloirs comme si je m’étais pris 50 tonnes d’olives poutiniennes sur la tronche. Moi qui a la moindre mauvaise nouvelle m’enfonce dans ma coquille d’escargot en forme de grotte. Et qu’on y est serré là dedans car l’ours en moi y prend déjà pas mal de place. Moi qui désespère trop facilement de l’espèce humaine, qui me déguise en plumes et grimpe aux arbres pour squatter des nids. Moi qui ait du mal à avancer à reculons avec ses putains de rétroviseurs mal réglés sur le passé. Moi qui, heureusementn quand ça lui chante, histoire de ne pas trop déchanter, pose des petits pavés de mots pour entretenir le trottoir faisant le tour de ma maison d’édition, ce petit cagibis aéré, dans ma tête. Un moi, finalement pas si mouate et qui salue tous les Kamarads écriverons.

    • Pascal Perrat dit :

      Non, non, surtout pas, ne faites pas grève. Vous lire, même si je ne réponds pas encore en privé comme depuis 2009, me donne de la joie et de l’énergie. Je ne suis pas effondré, juste fatigué. Je vais suivre un programme de remise en forme pour pendant quelques semaines et mes activités simultanément. MERCI POUR VOS CHALEUREUX ÉGARDS

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