553e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat

Une vis à un tournevis :
Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie !

Inventez la suite de cette supplique


Comment m’est venue cette idée

Qui souhaite participer à cet exercice doit se souvenir de l‘enfant qu’il fut. Laisser-le jouer avec. 
Oubliez tout souci de perfection et laissez votre imagination foncer tête baissée dans le brouillard de vos pensées.
Acceptez de ne pas tout contrôler, de vous
tromper de mot, d’orthographe, etc.

Faites confiance à l’inspiration du moment, l’idée que vous cherchez va trouver sa forme en même temps qu’elle jaillira.

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26 réponses

  1. Phanie dit :

    EDITH

    Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie !
    Oublie nos tracasseries, arrête de faire la tête, juste pour une histoire de clou… C’est trop bête…
    Un clou plein de vice, un clou qui n’en vaut pas la peine, un clou qui n’a pas la même veine que nous, un clou jaloux…
    Allez chéri, fais moi danser, fais moi tourner, fais moi rêver !
    Ah te voilà enfin mon beau brun… “Tu me fais tourner la têêteee, mon manège à moi, c’esstt toiii, laa, laa, laa, laa, laa, laa, laa,”

  2. Urso dit :

    Une vis à un tournevis :
    Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie

    Ce matin ma bien aimée m’a rendu visite. Oh, on ne s’est pas trop parlé. Moi j’étais au fond de ma boîte à outils, elle à l’extérieur de celle-ci.
    Elle veut que je revienne vers elle. Qu’on vive notre petite vie d’avant notre séparation.
    Eh oui, un matin on s’est fâché pour des broutilles et chacun est parti de son côté.
    Ma chérie toutefois a bon coeur car, plusieurs fois par jour, elle passe me voir.
    Ah ce qu’elle peut m’embêter avec ses tournis, elle n’a que ça à la bouche.

    -Tournis tournis lui ai-je dit, mais moi je n’en ai plus en stock de ce machin là.
    – Chéri qu’elle me dit.
    Le tournis ce n’est pas ce que tu crois.
    Ce n’est pas comme un sac de patates ou de farine, ça ne marche pas au kilo.
    Chéri le tournis c’est lorsque l’on est amoureux de quelqu’un. Qu’on vibre tellement fort à son contact qu’on a le vertige de tomber dans le vide pour lui.
    – Oui oui lui ai-je dit. En réalité ce qu’elle disait paraissait pour moi du charabia.
    Je n’ai pas insisté.
    – Alors continua-t-elle, si tu es toujours amoureux de moi comme au premier jour, sors de cette satanée boîte. Quitte tes compères outils et vole à mon secours.
    – Oui, bien sûr ma chérie ai-je répondu. Mais sans que je ne bouge de ma cachette. Je l’entends alors crier.
    Allez ouste. Je ne vais pas t’attendre dix ans. La pauvre, voyant que je restais toujours terré au fond de mon trou, elle est partie après une longue attente.

    Par la suite, je me suis dit que j’avais été trop dur avec elle.
    Que je n’étais qu’un pauvre type qui l’avais lâchement abandonnée pour venir vivre dans cette boîte à outils.
    Surtout de toujours me moquer d’elle lorsque elle me parlait de tournis et qu’elle me demandait de lui en donner.

    Un vieux marteau qui se trouvait là depuis des lustres sembla percevoir mon désarroi.
    – Je le vois bien me lança-t-il. Tu regrettes ton attitude avec ta nana. J’espère qu’elle reviendra te voir.
    Si elle revient, fais la rire !
    – Ok fis-je.

    Aujourd’hui c’est jour de fête car ma bien aimée est effectivement revenue.
    Elle est plus belle que d’habitude. Elle a une nouvelle robe bleu nuit et ses cheveux ont pris des couleurs, que je n’avais jamais vues.
    Grâce à une ouverture dans la boîte à outils, j’ai pu voir ces « changements ».

    Tellement heureux de la retrouver, j’ai escaladé la boîte comme un dingue et j’ai fait un vol plané pour aller dans sa direction.
    Elle aussi paraissait radieuse de m’avoir de nouveau à ses côtés.
    La regardant droit dans les yeux, je lui ai dit :
    Chéri, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.
    Du coulis je peux t’en apporter tant que tu veux. Tous les jours du brocolis à profusion …
    – Chéri, où as-tu la tête c’est le tournis qui me fait plaisir, non le brocolis ou le coulis.
    – Ah ah chéri je t’ai bien eu. Tu es tombé dans le panneau. Tu pensais encore je ne sais quoi. Peut-être que j’avais encore bu.
    Je sais c’est le tournis que tu adores.
    Avec l’accent italien, j’ai ajouté « ma che ma che ».
    Te souviens-tu de notre lune de miel à Ravenne ?
    – Bien sûr affirma-t-elle.
    Et là sur ma lancée j’enchaînais :
    « Ma che ma che » le tournis, le tourniquet, tu me fais tourner la tête,
    mon manège à moi c’est toi …

  3. Françoise - Gare du Nord dit :

    Un tapis de prière tente de convertir un tapis de yoga.

    – Monsieur, Monsieur

    – Que voulez-vous ? Vous en voyez pas que je suis en lévitation ?

    – Je veux vous faire connaître un monde nouveau qui…

    – Le baratin moyen-oriental ? Non merci j’ai déjà donné avec un tapis persan qui me promettait des balades en l’air au-dessus d’Ispahan et de Chiraz. Résultat : une relation qui s’est très vite effilochée

    – Mais dans ce monde, vous connaîtrez la gloire éternelle que…

    – Un tapis rouge m’a promis la célébrité, les honneurs, Hollywood et les Oscar. Résultat : les flashes des photographes m’ont brûlé les cornées et fait perdre 5/10 à chaque œil

    – Nous vous offrons jouissance et volupté dans les bras de 72 vierges qui…

    – J’ai fait vœu d’abstinence depuis qu’un tapis roulant m’a promis lui aussi des transports extatiques. Résultat : une chute et un blocage irréversible des lombaires

    – Ne souhaitez-vous pas défendre la cause des martyrs ?

    – La seule cause pour laquelle je me bats est le salut de cette âme dont je suis la réincarnation et qui m’encombre

    – Mais tout cela n’est que postures. Ne voulez-vous pas accéder au paradis céleste ?

    – Je suis bouddhiste. Alors, la sérénité suprême est le nirvana

    – Tant pis pour toi ! Continue de te faire piétiner par tes masticateurs de riz complet au teint blafard. Pauvre paillasson !

    – Et toi continue de te faire fouler par ces fanatiques qui, 5 fois par jour, se prosternent et se mettent à genoux pour quelqu’un qu’ils n’ont jamais vu. Pauvre carpette !

  4. Michel-denis Robert dit :

    – Chéri donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie.
    – Oui mon amour, attends je cours. Je vais faire un tour.
    – Dépêche-toi. Cela ne se peut pas. C’est pas la joie.
    – Un peu de patience. Il faut que je pense. (Il appuie sur le commutateur, met en route le moteur). Ecoute ce silence !
    – Dans combien de temps ? Seras-tu partant ? Il faut que ça dure vraiment.
    – Je réfléchis. C’est cuit. Je crois que c’est la bougie.
    – Quoi la bougie ? Fais pas de chichi ou j’te serre le kiki.
    – Attends, je cherche ma clé à pipe.
    – On n’a pas le temps. Regarde ma Lip.
    – Voici la preuve. (Il montre la bougie défectueuse). J’en mets une neuve.
    – Oui c’est bien. Dépêche-toi de la mettre. J’te dis qu’c’est urgent.
    – Un petit rien. Un grain de sable, c’est traitre. Et je suis exigeant.
    – Est-ce que tu t’affoles ? Eteins ta clope.
    – Je fais le max, fais pas ta fureur, la prépa, ça doit être au top.
    – C’est ça, fignole.
    – Un p’tit coup d’chignole, et hop !
    – Ne te trompe pas chéri.
    – Un p’tit coup de toile émeri.
    – Le chef va être furax. Il a ses humeurs. Passe-moi au stéthoscope.
    – C’est mon premier Grand Prix.
    – Justement ! Ne joue pas avec mes nerfs, finis ta préparation.
    (Elle ne comprend pas : les préliminaires font monter la pression).
    – Pas de risques. Il faut que je m’concentre.
    – Grouille-toi, demande l’avis du chef.
    – J’mets ton frein à disque. Surtout bien au centre.
    – Accélère mais sois bref…
    (Au Grand Prix d’Ostende, par dessus le bruit des stands, on entend les haut-parleurs.
    « Tous les concurrents sur la grille de départ ! »
    – Dépêche-toi, on n’a plus qu’un quart d’heure.
    (Il éternue).
    – Je crois que j’ai attrapé un rhub.
    – C’est pas l’moment.
    – Je mande le chef.
    A ce moment, entre Polo le chef mécano.
    – Qu’est-ce que tu fous ? Tu parles tout seul m’aint’nant ! T’es ridicule. On va être à la bourre.
    – A ma moto, je parl’tout l’temps, ça me stimule quand je cours.
    – Je vois où tu veux en venir. N’en fais pas trop. Cours sur la grille et laisse tomber les filles.

  5. Françoise - Gare du Nord dit :

    Une vis à un tournevis :

    « Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie !
    Aimante-moi. Démonte-moi les chambranles. Brosse-moi le furet. Dérouille-moi la goulotte. Décapsule-moi la chatière. Lime-moi le culot. Comble-moi la mortaise.Rabote-moi le parement. Poinçonne-moi la rosace. Fais glisser ton pied à coulisses. File-moi des taloches. Fais-moi vibrer le vilebrequin.

    Les autres ne m’intéressent pas. Le ruban adhésif ? Trop collant. Le niveau ? Il coince toujours la bulle. Des clous qui ne valent rien, des levers d’écrou trop matinaux, des crochets classés X, des pinceaux trop poilus, des flexibles trop mous et des arrache-clous trop durs, des rouleaux toujours au bout. Non, nul autre que toi ne me rend complètement marteau. »

    Le tournevis lui répondit :

    « Ecoute-moi deux minutes. chérie Je ne supporte plus ma vie dans cette caisse à outils. Je n’en peux plus des clés plates comme des sardines qui me serrent de trop près, des chevilles enflées, des scies édentées, des pointes trop acérées et trop blessantes, des pince-sans-rire toujours coupantes, des bobines qui ne me reviennent pas, des scies sauteuses sur tout ce qui bouge, des ampoules sans cesse grillées, des canettes toujours vides, des piles toujours déchargées, des aiguilles trop effilées, des brides décousues, des limes trop râpeuses, de la perceuse aux cris stridents et surtout, surtout de cette visseuse qui m’a mis définitivement au chômage.
    C’est fini. Je ne veux plus me faire tirlipoter par ces bricoleurs du dimanche.
    Alors, oui je vais sortir de cette boîte à outils pour intégrer une boîte à couture.
    J’y trouverai un dé à coudre protecteur, un patron qui guidera mes pas, un fil à retordre, un aimant attirant, des ciseaux bien affûtes et qui ne manquent pas de cran. Et puis, à foison, des boutons sans pression, des fils qui ne manquent pas d’aplomb, des tissus à l’endroit et à l’envers, et leur doublure….

    Et puis surtout, surtout, le mètre-ruban, le véritable étalon»

  6. Marylin dit :

    Une vis rêve d’avoir le tournis. Elle dit à son amour de tournevis, « donne moi encore le tournis, sors vite de ta boîte à outils je t’en supplie ».

    Un jour alors que la boîte à outils fut sortie et installée près de la vis, elle lui cria :
    . « Chéri, j’en ai marre d’être dans le noir à devoir le porter nuit et jour. Viens vite me sortir de là » et puis je veux te voir
    . Oui ma vis j’arrive, mais cela ne va pas être facile
    . Pourquoi mon tournevis ?
    . Bah, je suis rangé au fond de la boîte à outils. Difficile de s’en extraire. Entre l’autre marteau qui ne pense qu’à frapper, le niveau obsédé par sa bulle, les clés plates qui font un complexe, les clés à pipe qui prennent de haut, le mètre qui veut toujours se mesurer, les chevilles qui enflent, le pot de colle, la glu, bien collantes les deux là et le scotch, pas mal non plus celui-là, sans oublier la visseuse, celle qui fait tourner les têtes et ne sait jamais ce qu’elle veut, l’autre avec ses mèches qui laisse des traces partout où elle passe et celles qui en pincent pour moi, imagine !
    . Je comprends mais ne restons pas cloués. Viens vite me rejoindre, je suis plantée derrière le tableau de la salle à manger, le seul et unique. Sors moi de là, je n’en peux plus de le porter, il pèse son poids, de plus être loin de toi me fait tourner la tête.
    . Ok j’arrive ma puce, je vais tous les planter
    . Le tournevis après une ascension périlleuse arrive enfin, fier, le manche bien droit, au pied de sa belle. « Chérie, je suis là »
    . Oh mon amour ! Vite, dévisse-moi, je n’en peux plus de ce placo. En plus, on m’a abîmée la tête avec un cruciforme. J’ai peur de ne plus te plaire.
    Le tournevis fit tomber le tableau et vit sa belle, toujours aussi magnifique, pour lui, malgré ses blessures, elle demeure toujours aussi brillante, un peu tournée sur elle-même, quand même, mais si forte, qu’il n’avait qu’une envie, de la dévisser.
    Il se mit alors à l’oeuvre et de son plat, la retira, sans aucun vice.
    Elle tomba au sol mais elle n’eut pas mal, elle était juste un peu emplâtrée. Lorsqu’il la découvrit nue dépourvue de cheville, il n’avait plus du tout envie de retourner dans la caisse à outils et elle, n’avait plus envie de porter, alors, ensemble, vis dans le tournevis, ils prirent la poudre d’escampette pour ne jamais plus se dévisser. Ravie, elle en avait le tournis.

  7. Nouchka dit :

    Une jolie vis d’acier noir, à tête bombée cruciforme, cherche à se distraire. Elle interpelle en ces mots, le tournevis, qu’elle voit sur une servante d’atelier : « Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boite à outils, je t’en supplie ! »
    Le tournevis regarde autour de lui, afin de s’assurer qu’il est bien l’individu interpelé. Il semble que la jolie vis au corps de filet hélicoïdal s’adresse effectivement à lui. Il n’a pas souvenir de l’avoir approchée. Et pour cause ! Lui, tournevis à frapper, au corps rouge et massif transforme un mouvement linéaire (celui du coup de marteau) en un mouvement de rotation. Pour celles qui souhaitent un contact énergique, il plait beaucoup. Mais, il ne voit pas comment donner le vertige à cette jolie tête cruciforme !
    D’ailleurs, dans ses valeurs personnelles, les têtes cruciformes sont généralement des béni-oui-oui. Cela ne cadre pas avec l’interpellation friponne que la belle s’est permise. Par ailleurs, leurs formes à l’un et à l’autre ne correspondent pas et ne risquent pas de donner le moindre tournis. Dommage, pense-t-il. Elle est bien attirante cette petite. Incroyable que je puisse avoir une touche avec cette superbe créature. Allez, je me tourne vers mes compagnons de boite à outils et tente d’oublier ce mirage….

  8. Françoise Rousseaux dit :

    Une vis à un tournevis : 
    – Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie ! 
    – Dis donc, répondit le tournevis, toi et tes copines , vous devenez exigeantes ! Vous ne voyez donc pas que je suis occupé ? Avec mon pote le marteau, nous sommes en train de discuter menuiserie, charpente…C’est autrement plus important que vos petites histoires de tournis ; nous avons de lourdes responsabilités, nous, alors taisez-vous ! Je viendrai m’occuper de vous quand ça me conviendra. Et vous aurez intérêt à vous montrer coopérative ; pas question de me dire : »Je n’ai plus envie » ou bien « pas ce soir, j’ai la migraine ».
    Dans l’atelier, un silence gêné s’installa…Certains outils trouvait que le tournevis exagérait, mais finalement, aucun ne protesta.Dans un coin, un beau coffret orange s’entrouvrit, mais se referma aussitôt. La vis qui avait interpellé  le macho  se rencogna au milieu de ses compagnes, dans la longue boîte transparente posée sur l’établi.
    Un peu plus tard, les lumières de l’atelier s’éteignirent et dans l’obscurité, les outils s’installèrent pour un repos bien mérité. Seuls le tournevis et le marteau continuèrent à discuter à voix basse, et puis finalement, eux aussi finirent par se taire ..
    La nuit s’écoula , paisible.
    Au matin, les lumières se rallumèrent , les outils s’éveillèrent et se préparèrent pour une nouvelle journée de travail. Le tournevis, tout fringant, s’approcha de la boîte transparente pour choisir celle qu’il honorerait d’un premier tournis. Quelle ne fut pas sa stupeur de constater que la boîte était vide, complètement vide ! Dans chacune des cases, où , la veille encore, les vis étaient sagement rangées par taille, il n’y avait…plus rien !Les grandes, les moyennes, les petites, toutes avaient disparu ! Le tournevis, affolé, explora tout l’établi, mais aucune trace de vis . Il chercha par terre, dans les placards, sur les étagères, n’en retrouva aucune.
    -Mais c’est pas possible, répétait-il, elles sont toutes parties, c’est pas possible !
    C’est alors que le beau coffret orange s’ouvrit largement et la perceuse-visseuse en sortit ;
    Eh oui, petit tourniquet, s’exclama-t-elle joyeusement, elles sont parties, et tu vas voir, ce n’est que le début, on va bien rigoler !
    Et elle se mit à vrombir d’un air décidé.

  9. Avoires dit :

    Une vis à un tournevis : Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie
    Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny
    Envoie-moi au ciel, zoum
    Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny
    Moi j’aime l’amour qui fait boum !
    C’est avec ces paroles-là qu’elle aguiche le tournevis de sa vie resté trop longtemps, à son goût, éloigné d’elle.
    Lui, tout excité sort de sa boîte et lui répond :
    Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime
    Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime
    Elle enchaîne :
    Je reviens te chercher, je savais que tu m’attendais
    Je savais que l’on ne pourrait se passer l’un de l’autre longtemps
    Et lui, éperdu :
    Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime
    Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime
    Elle, dépitée :
    Ah ! Ben si j’avais su qu’il rabâcherait …

  10. iris79 dit :

    Une vis à un tournevis :
    Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie !
    J’étouffe dans ce tiroir. On est serrées comme des sardines. Je n’aspire qu’à une chose, prendre l’air, m’enivrer et danser. Personne ne me fait tourner comme toi. J’adore virevolter dans les bois. Et pour ça, il n’y a pas meilleur que toi ! Tu m’éclaires de tout ton enthousiasme, de ton chant mélodieux et de ta LED qui laisse sur moi une lumière si particulière. Allez viens, entraine-moi, ici je ne vis pas, je survis. L’attente est effroyable. Il y a pourtant tant à faire ! Je le vois, je le sens ! Nous allons faire de grandes choses ensemble, notre avenir est devant nous ! Commençons par une grande fête ! Les clous et le marteau prépareraient la déco, la sciure me servira de parure.
    Allez viens je t’en supplie. Ce n’est pas l’appel du vice qui te nargue mais la vis de ta vie qui divague !
    Allez, soyons fous, faisons-le ce voyage.

  11. françoise dit :

    Une vis à un tournevis : Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie !
    Mais quelle dévergondée. De plus je ne suis pas sûre que ma lame soit de la même largeur que cette vis à tête fendue.Comme dit le proverbe « dans le doute abstiens-toi.Là je débloque un peu, ce qu’un tournevis a fait une fois, il peut le refaire des milliers de fois.
    Je la trouve commune aussi : c’est un modèle des plus courants.
    Mon rêve à moi ce serait de côtoyer dans la caisse à outils une vis d’Archimède, inventée II S avant Jesus-Christ par ledit Archimède, d’où son nom.Certains soi-disant l’appelleraient escargot ce qui est moins élégant à mon avis.
    Soudain une main remplie de vis me saisit (je crois apercevoir la dévergondée : je ne vais pas la louper celle-là, je vais te la visser à l’extrême).
    Dans la vie on ne fait pas ce que l’on veut mais on est responsable de ce que l’on est

  12. Annick Ory Rondeaux dit :

    Je commence en avoir plus que marre. Enfin comment peut-on être autant macho, qu’est ce qui lui faut de plus à ce tournevis pour sortir de sa foutue cachette ! Qu’est-ce qu’elle a comme patience cette petite vis. Je la vois depuis des heures, elle essaie tant bien que mal de se visser,  dévisser tout en espérant afin de reconquérir ce séducteur. C’est vrai qu’il a du charisme. Au début j’etais comme lui et puis un jour on m’a mis au rebut. Je m’en rappelle encore c’est  quand le patron m’a remplacé pour un électrique. Si j’avais su cela,  je ne me la serai pas autant pétè quand j’étais la star de la boîte. Qui vissera vissera !
    Parole d’un vieil outil.

  13. Catherine M.S dit :

    Une vis s’ennuie
    Elle déprime et se languit
    Où donc est son chéri
    Pour lui faire tourner la tête
    Et lui donner le tournis
    Elle n’est pas à la fête
    Posée sur la planchette
    Abandonnée, aux oubliettes
    Personne pour lui faire faire un tour
    Au secours !
    Mon tournevis chéri , mon amour
    Sors de ta boîte à outils
    Je t’en supplie
    Elle l’appelle et lui crie
    Te souviens tu de ma souplesse
    Sous ta folle hardiesse ?
    Et te souviens tu de notre ivresse
    Quand tu prenais de la vitesse ?

    La petite vis dépérit
    Son partenaire s’est enfui
    A-t-il trouvé meilleure cavalière ?
    Alors qu’il aille en enfer
    Elle ne va pas en rester là
    Foi de vis en bois
    Elle pourrait bien s’envoyer en l’air
    Sous les coups d’un fier marteau
    Ho, Ho Ho !
    Qui va à la chasse perd sa place
    Telle est la perfide dédicace
    Qu’elle lui a adressée
    Vingt dieu quelle audace !

  14. Kyoto dit :

    – Chéri, je t’en supplie, sors de la boîte à outils, donne-moi le tournis, dit la vis à son tournevis préféré.

    – J’arrive à grands pas de vis.

    – Je veux que tu me visses, me dévisses, me revisses, d’abord doucement puis à une vitesse de plus en plus vertigineuse.

    – Je fais ce que je peux, je ne suis qu’un petit tournevis sans ambition.

    – J’aimerais que tu sois un vissieux-dévissieux automatique, ce serait grandiose.

    – Rêve pas ma belle !

    – Ou une vissieuse à choc, quitte à choquer, mais ce serait chic

    – Vis ta vis comme tu veux, mais là je ne peux rien pour toi.

    – Avec toutes nos vis-attitudes, nous n’avons que des vis-cissitudes !

    – Tu prends pas ton pied, ma biche ?

    – Comme j’aimerais que tu sois marteau et moi clou !

    – Et ?

    – Et ce serait plus drôle, car nous ferions que des clou-neries !

  15. Maguelonne dit :

    Une vis à un tournevis :
    – Chéri, donne moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils je t’en supplie.
    – Y a pas d’heure pour les braves mais y a des jours. Aujourd’hui samedi, le proprio glande. Tu le sais bien que pour lui c’est sacré ce foutu weekend. Comment je sors de là ?
    En son for intérieur le tournevis se dit heureusement qu’il y a ces putain de weekends. Je me démène, sans jamais économiser ma peine, du lundi au vendredi et elle en redemande. Insatiable !! et moi je m’use, je m’use et je déprime. C’est pas marrant la retraite d’un tournevis. C’est ou la poubelle ou le vide grenier. Et alors là…Tu peux te retrouver dans je ne sais quel pays lointain où tu sers à tout et n’importe quoi à toute heure du jour et de la nuit et du lundi au vendredi inclus.
    – Chéri, allez, sors de cette boîte.
    – Toi la maligne, dis moi comment je fais ?
    Faudrait que je la calme un peu. Un petit coup de rouille ne lui ferait pas de mal. Et je te rouille et je te dérouille, et je te rouille et je te dérouille… Et alors ça sera qui le chef ?
    – Allez chéri, fais moi mal.
    En fait j’en ai marre d’elle et de ses exigences, toujours les mêmes. J’en ai marre de cette boîte à outils et de ces travaux sans gloire.
    Et si je me recyclais. Je me verrais bien dans un bloc opératoire. Allez « lève toi et marche » à ceux qui ne pouvaient plus marcher. « Sois fier et tiens toi droit » à ceux qui ne pouvaient plus se redresser.
    – Chéri, prouve moi que tu m’aimes. Je rêve d’ un weekend d’enfer.
    – Lundi je m’occupe de toi. Promis. Et je te réserve des surprises. Maintenant laisse moi réfléchir.
    Titane, nickel titane, polyéthylène……hanche, épaule, genou…..

  16. Dominique PORHIEL dit :

    Une vis à un tournevis : Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie !
    NON ! et là franchement c’est un NON négatif !!!
    Je suis épuisé. J’en ai marre et archi-marre de tourner, tourner, virer … et tout ça pourquoi ? hein, je te demande un peu ?
    Est-ce que tu réalises que pour te donner un peu de fantaisie, je dois me soumettre à des mains …. Euh … inconnues ? pas propres ? voire franchement sales ! ah parce que oui, si tu les interroges, ils (ou elles) te diront qu’ils (elles) se lavent les mains ! plein de fois !
    Mais oui ! bien sûr ! quand ils (elles) ont fini de bricoler mais pendant …. ? rien ! des mains moites, poussiéreuses, pleines de colle, de sciure, de plâtre, de tout ce qu’on veut … ou plutôt ne veut pas.
    Regarde un peu mon manche ! même plus de couleur ! j’étais pourtant d’un beau jaune canard si bien qu’on me repérait facilement dans la boîte à outils. Mais là, maintenant … je n’ai même plus la douceur du bois neuf et le clinquant du vernis ; parce que moi, je suis un vrai tournevis … en bois ! pas un fumiste en plastique ou autre dérivé. Non, je suis un tournevis, comment dire ? … de luxe ; oui, c’est ça ! de luxe !
    Et tu voudrais … ? non franchement !
    Et puis dois-je te rappeler que j’en ai fait tourner des têtes … sans vouloir me vanter bien évidemment ! mais quand même !
    Sans vouloir frimer, je te dirais que j’ai même fricoté un moment avec une vis platinée … tu sais, un peu comme Marilyn ! ah mazette !!!! … bon elle avait oublié le N° 5 ….mais c’est un chouette souvenir.
    Mais toi, là, tu me demandes l’impossible. D’accord je suis un bon tournevis, autrefois assez coquet et maintenant surtout efficace mais je te rappelle que tu es une vis sans fin !
    Et moi, j’aimerais bien faire une fin !

  17. Fanny Dumond dit :

    Une vis à un tournevis :

    – Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie.

    – Encore, mais tu es pleine de vice ma belle ! Je suis fatigué après t’avoir vissée et dévissée sur tous les murs du salon pour suspendre ce fichu tableau.

    – Moi, je le trouve très beau. Il donne de la gaieté au salon. 

    – Si tu le dis ! Moi, je n’ai pas le temps de m’arrêter sur ce genre de considération esthétique, je fais mon job, point barre. Et puis, j’ai envie de me reposer,  car demain j’ai un gros chantier de placo. J’ai bien droit à quelques RTT, non ?

    De rage, la vis trépigne tant de colère que « les tournesols » se fracassent sur le carrelage.

    – Chouette, dit Kilian le gamin de la maisonnée. Maman, tu pourras me faire griller des graines ? J’adore ça et il y en a tellement que je pourrais en donner à mes copains à la récré.

    – Mais qu’est-ce que tu racontes, mon petit cœur ? l’interroge sa maman qui se pose de plus en plus de questions sur l’imagination fertile de la chair de sa chair.

    N’obtenant pas de réponse, elle poursuit :

    – Je crois bien que je vais le coller avec de la glu sur un mur des toilettes. Il sera du plus bel effet.

    – Ça, c’est une très bonne idée ! s’écrie le père de famille qui les fait sursauter. Avec tous les trous que tu m’as faits dans le salon, je suis bon à les reboucher sinon le proprio ne nous rendra jamais notre caution.

    Il se baisse pour récupérer la vis qu’il dépose dans la boîte à outils.

  18. LURON'OURS dit :

    🐻 A WISSEMBOURG
    Le samedi soir après le turbin, il ne fallait plus rien lui demander. Ni un service, ni un tire-bouchon. Vilebrequin, c’était son nom. P’tit Quinquin, son surnom, la perçeuse de Josselyn, sa chanson. Avec maman, c’était vice-versa, recto verso et puis dodo. Chacun son boulot. Aussi, quand le lit grinça une ultime fois et qu’une vis sauta le pas, il était trop tard. Ça pencha comme la tour de Pise, qui avait dû être mal vissé elle aussi ! Le matelas pensait que ce n’était pas de son ressort. Le sommier ne s’éveilla pas. Le tournevis-aimant attire la belle, quelle aubaine, lui offre un tour de bal, une dernière valse. La raccompagna dans son nid. Se retrouva au mitan du lit, gage qu’entre les deux amants il ne s’était rien passé, comme dans la légende de Tristan et Iseult, avec l’épée au milieu. 🐻

  19. Antonio dit :

    C’était une vis à tête plate, pas du tout son genre, même si un jour… Pourtant elle insistait, se fendant en quatre pour attirer son embout cruciforme qui la rendait folle.

    — Oh ! Seigneur Jésus ! Ne me laisse pas en plant sur cette table en bois, je me sens défaillir. Prends-moi, bordel ! ou je vais encore me faire biaiser par l’autre manche qui ressemble à une clef Ikea. J’ai pas envie de finir avec le cul en étoile, moi !

    Elle parlait de Torx, le plus actif de la boîte, il faisait son affaire avec tout ce qui lui tombait sous la main, une brute épaisse, avec le vice dans la peau dès qu’il était émoustillé par des formes hélicoïtales.

    Mais le cruciforme ne l’écoutait pas. Sa tête semblait ailleurs. Elle était tournée vers celle qui avait fendu son cœur, dès le premier tour. Une vis pas comme les autres qui dansait dans ses bras comme deux amants espagnols le flamenco. C’était beau. Et c’était devenu viscéral. Il s’était juré de n’être que l’outil d’une seule vis, jusqu’au drame.

    Un jour, elle s’est trouvée sur des clous, personne ne l’a pas vue traverser, elle avait la tête ailleurs, quand un marteau est arrivé, de plein fouet, il l’a frappée…

  20. Souris bleue 🐀 dit :

    🐀TOURNICOTTIN-TOURNICOTON
    Boite à outils le jour, la nuit
    prenait des airs de maison close et même d’échangiste.
    D’un côté : celles qui attendaient sur la piste et même sauter le pas
    De l’autre : les foutriquets qui voudraient bien s’en occuper.

    Le Père-Foreur, le patron, un vieux tourne-vis -dit la Dent Longue -(et pas que !)et son videur: Croc Hargneux étaient maîtres de distribution. En face, la Mère-ceuse (un ancien qui avait tourné casaque) veillait a ce que tout se passe bien.
    Le casting commençait
    Un manillon gringalet allait faire ses classes après d’une vis usagée qui lui enseignerait les passes
    Une autre un peu tordue de s’être trop frottée, se faire redresser par un boulon qui saurait la serrer.

    Mais au milieu de toutes ces turpitudes, une toute petite vis maigre comme un clou rencontra un écrou désorionté.
    Il était venu pour danser, tourner les têtes, faire la fête et plus si affinités.
    Les deux jeunes firent des approches, le baiser chaste et fugace, puis avec sa langue pointue s’engagea… Ça colla comme papa dans…

    On les maria…

    Mais à cause du bruit et des mœurs légères, les pompes à clous ‘ fermèrent définitivement la ‘ boîte à outils ‘ la nuit.
    Dent-Longue et Croc-Hargneux prirent leur retraite dans le Bas-Rhin.
    Fini le petit boulot peinard
    Plus de travail dans le noir🐀

  21. Laurence Noyer dit :

    Eh ! ho !

    Chéri, donne-moi encore le tournis,
    Sors de ta boîte à outils,
    Arrête ce supplice
    Et haut !
    Je t’en supplie !
    Libère ton pied à coulisse
    Quand tu danses sur Elvis
    Et haut !
    Dans nos chorégraphies
    Il faut que ça glisse
    Et que ça rebondisse
    Et haut !
    Je serai ta vis pour la vie
    Et toi mon seul tournevis
    Partenaires et complices
    Et haut !

  22. Durand JEAN MARC dit :

    C’était un vieux tournevis au manche bien usé. Il en avait largement soupé des tourniquets de la vie et de ses visons visqueux. . Cette petite visieuse, il l’avait vu débarquer de loin, avec ses gros projets chargés en escarpettes. Sa silhouette de plante à vrilles trop platinée l’agaçait plus que tout. Ras le bol des escaliers, des hélices des corps, des tours de main d’une vie sans fin. Il allait demeurer au fond de sa boîte avec son copain déjà marteau. La retraite s’annonçait éternelle et pesante. De fait, il n’aspirait qu’à la poussière.

  23. blackrain dit :

    Chéri, donne-moi encore le tournis, sors de ta boîte à outils, je t’en supplie ! Avec toi, je veux connaître une vis sans fin, une vie sans faim, sans faim de plus d’amour, sans amour déçu. Je veux l’amour sans dessus-dessous, avec des dessous défaits, des dessous défaites à force de se froisser sous tes victoires, sous tes vrilles appuyées et subtiles. Je veux que tu tournes vis, que tu oublies la vertu, que ta tête visseuse soit une tête vicieuse au plus fort de ma fente. Mon amour, je veux que notre couple de serrage soit au plus haut de sa dynamométrie. Je veux que tu sois le maître de mes stries, le maître de mes cris, que tu fasses suffisamment levier pour ouvrir le couvercle à chaque fois en faisant jaillir la peinture. Même si tu n’as jamais été manche, que tu n’as jamais été plat, je veux que tu deviennes cruciforme pour que je puisse croire en toi et que tu deviennes ma religion. Sans avoir à te prier je veux encore me mettre à genou pour te mettre en émoi, pour que tu viennes en moi encore et encore, en corps perdu à force de se retrouver. Je t’aime mon chéri mais je veux pouvoir t’aimer encore plus fort.

  24. pakitapom dit :

    quelle mise en bouche, au réveil… savoureux !!! Merci Pascal de me faire rire et me réjouir!

  25. pakitapom dit :

    La boite à outils

    Sur un établi, une boite a outils sur laquelle était écrit L. (pour Lulu) Panard – Dépannages en tous genres . Tout à côté, trois  vis échappées, belles,avaient décidé de sauter le pas, rêvant de celui qui leur ferait tourner la tête avec ardeur, celui qui mettrait le feu à leur cœur et aussi ailleurs…
    Elles avaient fantasmé sur une drôle d’expression « loger les aveugles » qui, au temps jadis, était synonyme de bordel – tout comme  la boite à outils du Lulu- et rêvaient  de celui qui viendrait à tâtons en elles planter son bâton.
    La plus grande, un brin dévote,  rêvait avec impudeur que tout à la fois  Jésus, le Pape et même le diable l’empalent .pendant qu’à toutes volées  alléluia  les cloches sonneraient…
    La seconde était gourmande et salivait en imaginant, le biscuit, la mouillette ou le macaron qui viendrait dans son boudoir à sa praline faire la causette.
    La dernière, déjà experte, savait que la lime était trop fine et ne tenait pas la durée, que la manivelle du sapeur ne lui faisait même plus peur et que le marteau à boules ne la faisait depuis longtemps plus tourner maboule. Experte en la matière, elle prit son temps ( ou son mâle en patience) et découvrit bientôt un robuste solitaire habitué , faute de mieux, à se faire reluire les cuivres c’est donc sur un bon vieux tourne vis de bois bandé , celui qui, apparemment , de toute la boite a outils avait le plus gros vit qu’elle jeta donc son dévolu et, promettant a l’occasion de dégourdir  l’unijambiste,lui  tendit son cul et sa  fente pour qu’il les enchante….

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