529e exercice d’écriture créative imaginé par Pascal Perrat
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que…
Inventez la suite plus ou moins longue de ce texto
Chaque exercice créé par Pascal Perrat est un clin d’oeil à notre imagination, l’occasion d’une irrésistible relation avec sa créativité innée.
Recevez la compilation de plus de 700 exercices d’écriture créative publiés sur ce blogue depuis 2009. Pour l’obtenir au format PDF faites un don de quelques € à l’association Entre2lettres. Pensez à préciser votre demande d’exercices, vous recevrez un lien pour la télécharger.FAIRE UN DON À L’ASSOCIATION
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que…
Hier soir, ils n’étaient que trois ce qui était bien suffisant. Parfois ils sont sept ou huit et j’ai bien du mal à me faire entendre … enfin « entendre », tu vois ce que je veux dire !
Donc, ils étaient trois : le vieux colonel et sa gouvernante et Adèle, la nouvelle concierge celle qui a remplacé Madame Piquemouche qui ne pouvait presque plus monter les escaliers à cause de ses mauvaises jambes ; mais je m’égare.
Donc, ils étaient trois.
C’était Adèle qui avait proposé « une petite séance » ?
Pas d’empressement surjoué mais bon ! Les deux autres avaient accepté de la rejoindre dans la loge.
Mais je te raconte ça ! J’oublie que tu étais là ! Sous tes velours et autres dentelles … tranquille ! A quelques pas de moi ! Planqué, oui !
Pas comme moi qui suis toujours sollicitée lors de ces soirées ; parce que oui ! c’est toujours en soirée qu’ils se réunissent comme s’ils ne pouvaient pas faire ça l’après midi autour d’une tasse de thé et petits biscuits. Je dois veiller, tard parfois.
Donc, ils étaient trois.
Chacun avait dû penser à la manière d’orienter la soirée parce qu’une fois assis, ils se sont tous mis à vouloir évoquer une grand’mère, un oncle, une ancienne maîtresse (d’école, la maîtresse ! faut pas exagérer non plus !), un cousin, un vieux chanteur, et même Napoléon ou Bonaparte, je ne sais plus, la Vierge, Victor Hugo, Vercingétorix … n’importe quoi !
Tant et si bien que je n’arrivais plus à rien suivre du tout.
Tu as dû t’en rendre compte.
Ils en sont venus aux mains.
Ils criaient, m’agrippaient méchamment, s’insultaient ….
Bref ! Heureusement qu’ils n’étaient que trois.
Je me suis retrouvée bousculée, secouée, balancée et pour finir renversée !
Une honte pour moi qui suis quand même la Rolls des tables tournantes. Si, si, j’ai fait l’école du Manège Enchanté et je suis sortie première de ma promo ! et toc !
Je ne sais pas si je vais m’en remettre. Mon amour propre en a pris un sacré coup et devoir t’avouer tout ça ne me plaît guère mais je n’ai pas le choix : je ne voudrais pas qu’en plus, en me voyant, ce matin, vautrée à tes pieds, tu t’imagines des choses, genre que je te draguais par exemple ! ah ça non !
Un divan !
Me prendrais-tu pour Shéhérazade ?
Chère Laurence
Très savoureux. Un beau plaisir de lecture.
Une belle histoire qui séduit par tous ses non-dits et par un jeu subtil de métaphores. Une très belle idée d’imaginer un soufi transformé en table tournante et s’adressant au grand Diwan. Un conte érotique et faussement mystique.
J’aurai plaisir à vous lire une prochaine fois.
Bernard
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : « Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que samedi soir, lors d’une séance, j’ai convoqué Alexandre Dumas pour lui demander s’il avait oui ou non rédigé seul ses romans et c’est Victor Hugo qui est apparu, tout fulminant, outragé que son œuvre puisse être suspectée d’être le travail d’un écrivain fantôme – nom politiquement correct du nègre.
Plus tard, dans la soirée, j’ai sollicité la présence de Napoléon pour connaître ses sentiments sur la politique française actuelle, et me suis trouvée avec l’esprit de Napoléon III qui pourtant en était totalement dépourvu.
Je me prends les pieds dans le tapis. Je deviens bancale et en arrive à penser que je tourne au pauvre guéridon. Je crois que je ne tourne plus vraiment rond. Est-ce une vue de l’esprit ? Ou suis-je en train de perdre mes esprits ? Qu’en penses-tu ? »
SMS DU DIVAN
« Viens t’allonger sur moi. Nous me raconteras tout cela et tu y verras plus clair. Je te l’assure. Fais-moi confiance. Tu retrouveras le droit chemin et tourneras rond à nouveau.»
SMS DU DIVAN
« J’ai oublié de te préciser c’est 125€ la séance. Règlement en espèces. Carte vitale non acceptée. »
Une table tournante envoie un SMS à un divan. Il débute ainsi : « Tu ne devineras pas ce qui m’est arrivé ! Figure-toi que c’est la crise du logement ici. Viens à mon secours, je t’en prie ».
« Les esprits se bousculent chez moi, d’autant plus qu’ils n’arrêtent pas de se reproduire et de ressusciter. Ils creusent des galeries partout, je suis en train de tomber en poussière ! Ils n’arrêtent pas de grignoter le bois, je suis devenu leur casse-croute quotidien…
Dans cette foule grouillante, il y a les anciens, quelques aèdes grecs qui baragouinent une langue d’un autre temps, une langue morte, quoi de mieux pour mes envahisseurs ? Il y a surtout un certain Homère qui s’est installé chez nous et qui nous casse les pieds avec ses hexamètres. J’en ai assez d’Ulysse et de Circé – qui transforme les hommes en cochons. Ça met de l’ambiance ! Il y a aussi les druides échappés de leurs dolmens qui dansent dans la lande ou au Père Lachaise autour de la tombe d’Alain Karadec. Ils invitent chaque nuit toute une tribu d’elfes et de hobbits, mal élevés qui se sentent à l’aise partout et me dansent sur le dos. Ils n’arrêtent pas de se faire des niches, de rire d’une voix d’outre-tombe. Je ne parle pas des femmes trompées et de leurs rivales, les maris passent un mauvais quart d’heure ! Elles se bousculent toutes pour taper sur la table. Il y en a même qui réservent leur jour de sabbat ! Toujours à la même date, elles me maudissent, elles m’insultent, elles me réveillent en pleine nuit. A minuit, elles ne se tiennent plus, c’est l’abomination. Visiblement, elles ne connaissent pas le Droit du Travail…
Quant aux clients, ils semblent prêts à tout accepter, le tintamarre, la cacophonie quand ma maîtresse profère le fameux « Esprit, es-tu là ? ». Finalement, c’est le mort le plus rapide qui gagne, qui répond, comme dans un jeu télévisé ! Les sourds, les demeurés qui étaient déjà en triste état quand ils étaient vivants, ceux qui ne parlent pas le français, qui ne comprennent rien, n’en ont cure ils se battent pour dire oui ou non, ou plus, en tapant plusieurs coups sur la table. Ils me cassent les pieds…
Mon copain Sigmund me dit de faire appel à toi. Dans ton beau salon, tout de velours vêtu, tu trônes comme un roi. On appelle, me dit Sigmund, tes visiteurs des « patients », ce sont des gens calmes… Ce n’est pas le cas chez moi ! Tu as un médecin, un psy quelque chose, qui fait tout le travail : il accueille un visiteur à la fois, il le chouchoute, il lui parle d’une voix douce. Il l’écoute sans rien dire (c’est reposant). En plus, ce que disent ses invités, que tu prends entre tes bras, doit être intéressant. Ce sont des énigmes que tu peux t’amuser à résoudre. Moi, je m’abrutis à écouter des conversations limitées à quelques mots, qui me cassent les oreilles. Ceux qui viennent te voir disent petit à petit qu’ils se sentent mieux. Au moins, c’est réconfortant, tu peux être fier de ton boulot ! Je t’en prie, arrange-toi pour m’aider. »
La table fut bien déçue car elle ne reçut pas de réponse. Le divan dormait, il ronflait égoïstement. Il rêvait. A force d’entendre raconter des rêves, c’était bien son tour !
Une table tournante envoie un sms à un divan.
Il débute ainsi:
Chère diva du divan,
Je ne vais pas passer par Quatre Chemins, ni arrondir des angles que je n’ai pas.
Je suis pour ainsi dire à vos pieds, sans que nous puissions nous toucher.
Ce que j’aimerais, c’est m’allonger, sur un divan, votre divan. Mais je ne peux et pourtant, j’en ai besoin, de cette cure de la parole, qui a de fait commencé.
J’apprécie déjà de vous parler.
Si l’on – qui est ce « on »? – continue à me faire tourner je vais finir par perdre et le Nord et la tête. Mes idées à chaque fois en sont toutes chamboulées. Si vous pouviez m’aider à retrouver mes esprits…
À réception du message, plutôt une lettre, le divan pensa:
La table qui m’a dit ça, je la porterai au-delà.
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que…
Mille pardons O Grand Diwan, le nouvel état dans lequel je me trouve m’amène à m’exprimer de bien curieuse manière, moi dont le langage fut autrefois aussi rare que précieux . Quand vous aurez lu ce message, vous comprendrez sans doute mieux l’urgence qui m’habite et me pousse à vous contacter par ce moyen inusité mais tellement efficace . Pas de transe préalable, pas de main tendue vers notre seigneur, pas d’élévation pour entrer en communication avec les sphères supérieures, la connexion est, paraît il, immédiate et c’est tant mieux car il y a urgence !
Je fus , en un autre temps, derviche en la cité de Konya en Turquie. Disciple du grand maître Soufi: Rûmî, je n’avais d’autre désir que d’effleurer du bout des doigts, main tendue vers le ciel, la source de toute perfection, et pour cela je dansais , je dansais à en épuiser les joueurs de flûte et de dafqui accompagnaient mes mystiques envoléees. Quand enfin la transe me prenait tout entier, je ne faisais plus qu’un avec l’étoffe de ma jupe. J’étais le vent, la tempête , l’ouragan ou la terre tout autant . J’etais tout à la fois la danse et le chant, l’offrande et la prière.
Je ne m’appartenais plus , j’étais la Sema
Un soir que nous donnions une des rares représentations publiques que nous autorise notre ordre, je l’ai vue, là, attablée au premier rang, si proche et si lointaine à la fois. Belle à se damner pour elle . Je n’ai croisé son regard qu’un seul instant mais cela a suffi pour m’embraser tout entier. Aux premières notes de musique, je me suis jeté dans la danse : tourner, tourner pour ne pas y penser, tourner pour ne plus sentir son appel silencieux, tourner encore et toujours, tourner pour oublier . Mais plus j’essayais de lui échapper, plus je me sentais lié. Alors, un rêve s’est insinué en moi. J’étais tout près d’elle, à la toucher. Je devenais, dans mon esprit enfiévré, la chaise sur laquelle elle était assise, ou mieux , la table sur laquelle reposaient délicatement ses avant bras . Elle se tenait le buste un peu penché en avant pour mieux suivre mes mouvements et je pouvais sentir sa peau légère et parfumée, je percevais le grain si fin, si doux de ses seins à travers la mince etoffe qui l es voilait . Et ses genoux , seigneur pardonnez moi, mais la forme parfaite de ses genoux que sa robe légère découvrait ingénument . J’entrais au cœur de son intimité et osais quelques caresses …
Là, d’un coup, je suis tombé, fauché au milieu de ma transe.
Elle a poussé un long hurlement qui résonna longtemps sous les immenses voûtes du vaste caravansérail . Ce soir là, pour avoir rêvé d’amour , j’ai perdu la vie. Il parait que ma vaste jupe blanche me servit de linceul ….
Et pour avoir failli, avoir rompu mes vœux, me voici condamné à être réincarné … en table tournante bien sûr ! J’habite dans la roulotte d’une vieille bohémienne, en compagnie d’un vieux fauteuil qui me dit s’appeler crapaud et avoir du style, sans doute une autre réincarnation mal assumée … La mégère m’utilise à des fins bassement commerciales que je réprouve et m’oblige à grand coups de savate à débiter de monocordes et incompréhensibles litanies qu’elle interprète à sa manière pendant que je tourne, je tourne au grand émerveillement de ses clients bien trop naifs .
O grand Diwan , je vous en supplie . aidez moi ! Faites que je me transforme en autre chose mais que je cesse de tourner selon le bon vouloir de cette vieille toupie . Je suis conscient de ne pas avoir assez d’éclat pour devenir boule de cristal. Je manque sans doute trop de lustre pour me faire tarot et puis, autant vous l’avouer, entre nous, je suis un peu chironnée, entendez par là … la métaphore est osée O grand Diwan mais…. le ver est dans le fruit .. et il y a dans la roulotte voisine, une jeune et charmante danseuse qui , si j’ai bien compris, aurait, semble-t-il besoin d’un lit …
Alors , entre nous , je me ferai bien la belle …
alors là j’adore ce texte tellement puissant mystique et érotique philosophique aussi , merci pour ce beau texte je vais l’imprimer c’est trop beau
Merci Eleonore. je suis touchée.
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que…
… la patronne m’a trop cirée, je n’arrête pas de tourner sur moi-même
lE DIVAN :Au moins, tu as de la chance,’on s’occupe de toi. Moi, je suis complètement défoncé
La Table Roulante :Quoi, tu te shootes donc tant que ça ?
LD :Non, mais je n’ai plus de ressorts
LTR :Prends un fortifiant,
LD :Ils sortent de toute part, je suis tout élimé. J’ai honte
LTR :Mon pauvre ami, c’est terrible. Je te plains.
LD :Tu dois briller. Tu dois sentir bon en plus
LTR :Bof…
LD : Moi, je sens le vieux, le moisi, le poussiéreux
LTR :Arrête tu me donnes envie de pleurer
LD :Dis-donc comment font les clients pour convoquer les esprits si tu tournes sans cesse ?
LTR :Ils ne comprennent rien. Ils mettent leurs paluches sur moi, pour m’empêcher de tourner et comme la cire n’a pas séché il y a des traces de doigts partout dur mon beau bois, une horreur !
LD :Et bien nous faisons la paire : toi dans le cirage et moi ravagé… Tiens, ça me donne envie d’aller prendre une cuite
LTR :Et moi de prendre mon ciré et d’aller au ciné.
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que …
Figure-toi que ce matin alors que j’étais toute seule dans la salle à manger, je me suis mise à tourner, à tourner sans raison apparente.
J’ai l’impression que cela a duré un temps infini. Et puis d’un coup ça s’est arrêté.
Peut-être est-ce une bonne blague des nombreux esprits qui doivent peupler notre château. Ou mon vieil âge qui me joue des tours.
Ah oui, autre chose. Ce matin, j’ai également pensé à toi.
Je me suis dit que tu as bien de la chance d’être parti te faire restaurer. Et que bientôt tu vas revenir tout revigoré, tout beau et brillant de jeunesse.
Moi au contraire, cela ne m’est jamais arrivé d’avoir un petit coup de neuf. Pourtant cela fait des décennies que je suis ici. Après toutes ces années j’aurais besoin moi aussi d’un bon rafistolage.
C’est vrai j’ai quelquefois tendance à me plaindre. Mais également je dois reconnaître que je suis bien ici et surtout bien entouré.
Il y a toi, l’ami de tous les jours. Le perroquet pas loin de moi dans sa cage dorée. Et également ce beau paysage, toujours lumineux, juste en face de nos fenêtres. Avec ces collines et cette immense forêt qu’on voit au loin.
Justement en ce moment le perroquet Lolo, j’ai comme l’impression qu’il ressent ma tristesse et mon désarroi. Car il ne cesse de répéter : ce n’est rien petite table, ce n’est rien ! Ça ira, ça ira !
Ensuite habiter dans un château de la Renaissance, qu’on vient intégralement de restaurer, ce n’est pas donné à tout le monde. Ah ah. Oui la vie est belle ! Vraiment belle !
Tiens on dirait que le gramophone de la chambre de monsieur s’est remis en marche. Lui aussi il n’est plus tout jeune.
Je reconnais cette musique et ces paroles. C’est « mon manège à moi » de Edith Piaf.
J’ai compris, j’ai compris. C’est cette musique qui me fait tourner, tourner la tête.
Aïe aïe ça recommence. Ah que je tourne. Que je tourne.
Mon beau divan, reviens vite ! reviens vite !
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : »
-La table : Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que…mon pied central c’est cassé et je suis tombée-
D- le divan : zut personne pour t’aider ?
T- Michel absent et Josette aussi
D- et moi trop éloigné, Georgette ne m’a pas remis en place après le ménage ! T’as mal ?
T- un peu mais le pire c’est que je ne peux plus tourner.
D-tu n’avais pas une réunion le soir ?
T- si, ils devaient être 6 et poser plein de questions
D-C ’est vraiment nul c’était ton jour de gloire
T-Approche toi un peu, si tu peux
D-Boum boum boum ! ouf ça y est
– Tu peux t’appuyer sur mon bras, puis te redresser
T- Aïe, crac,
D- Aller tu es presque
T- Ouille ! crac ! ouf ça y est
D- bon, bouge pas, je me rapproche tant que je peux, prend appui
T-Han ! Ho ! Aïe ! Hop ! j’y suis
D- maintenant essaie de tourner
T-Zi, Gri, zinz , zai, gri zi zi zes…..
D- c’est bon ma vieille ! t’es une championne.
La porte s’ouvre, Michel, Josette et 4 de leurs amis entrent, très solennels s’installent autour de T et commence leur séance.
T, tourne un peu de travers et D se gondole en ricanant
Les participants, dans la pénombre sont attentifs et médusés. Jamais depuis 5 ans qu’ils se réunissent pour les séances de questions aux fantômes ils n’avaient reçu autant de réponses troublantes.
Les interprétations vont bon train, ils s’excitent remuent et s’agitent tant, que T s’écroule sur leurs pieds.
BOUM ! BADABOUM !
Tous repartent en boitant, mais si heureux. Enfin ils ont reçu toutes les informations nécessaires à leur ouvrage sur le spiritisme.
Les fantômes existent, ils parlent, répondent, preuves à l’appui, une photo de leurs pieds tuméfiés.
Vendredi prochain, nuit de pleine lune, ils reviendront. Ils préparent leurs questions, encore plus insistantes et précises pour mettre un point final à leur ouvrage.
Mais chacun a porté une grosse paire de pantoufles bien épaisses, on n’est jamais assez prudent.
–
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
« Tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé ! Figure-toi que tout à l’heure, mon médium m’a emmenée faire une petite promenade dans le village ; quand nous sommes arrivés sur la Place, il y avait des enfants qui dessinaient par terre avec des craies de couleur.Le boss est allé boire un café avec des amis sans m’inviter avec eux, mais quand il est revenu, il est resté bouche bée : quatre enfants autour de moi tenaient leurs mains au-dessus de mon plateau, des craies avaient été fixées à mes pieds et tous ensemble, nous étions en train de tourbillonner follement au milieu de la Place. Les gens nous regardaient, ébahis, et quand nous nous sommes arrêtés, ce fut autour de nous le silence.
Une fresque colorée, très stylisée, s’étalait sur le sol, dessinée par les craies lors de nos folles évolutions.Il y eut soudain une salve d’applaudissements ; les enfants encore essoufflés, ont souri et salué ; j’ai esquissé un pas de danse , ajoutant une arabesque à la fresque.Le seul à n’avoir ni souri, ni applaudi, c’est mon médium. Il m’a saisie et ramenée à la maison en rouspétant.
Là, il fait les cent pas dans le jardin pour se calmer et comme il a laissé son téléphone sur mon plateau, j’ en profite pour t’envoyer ce message. Je sais ce qui ne va pas, il est jaloux, voilà tout !
A +
– Figure-toi que durant la dernière séance de divination il y avait d’excellents spirites. J’entendais Alexandre Dumas, Georges Sand et même Victor. Ils frappaient des petits coups pour me parler.
– Et pourquoi pas Christophe Colomb pendant que tu y es….
– Je vois. Toujours ton « mauvais esprit ». Il faut que tu te moques en faisait ta spirituelle. Mais en fin de compte tu ne vois rien « au-delà » des apparences.
– En effet, je ne crois pas aux entités non physiques. Je préfère les antiquités. Je suis plus séduite par un « homme debout », une belle « armoire à glace » qui ai suffisamment de « coffre » pour me chanter la sérénade. Ca suffit à mon « bonheur du jour ».
– Puff ! Moi je ne suis pas comme toi. Je ne suis pas bassement charnelle. Je préfère le spirituel au matériel, l’essentiel au sensoriel, ce qui est en ciel plutôt que l’existentiel, la superficie du ciel au lieu du superficiel.
– Oh mazette ! Mais moi au moins je ne reste jamais seule, je ne fais pas « banquette » comme toi. Lorsque mon amoureux ne devient plus assez « meuble », qu’il ne se montre pas « commode », je ne me bats pas avec lui comme un « chiffonnier ». Non, je me fais « boudeuse », puis je monte dans mon « cabriolet et je pars dépenser son argent chez la « coiffeuse ». Ensuite, je me rabats sur son « secrétaire ». J’en fais mon « confident » pour qu’il me « console », un peu avant qu’il ne constate que je ne suis pas une « dormeuse » quand je me couche dans son lit.
– Tu me dégoutes ! Au fond, tu n’es qu’une « travailleuse » du sexe qui s’abrite derrière son confort bourgeois. Tu oublies l’essentiel, la communication avec nos disparus. Pour communiquer avec les plaisirs terrestres tu négliges les phénomènes paranormaux. Tu leur préfères des paras normaux qui te désires, des phénomènes militaires qui investissent ta place. Mais tu n’occultes jamais ta sécurité financière. Tu ne manque pas de séduire quelque nouveau riche protecteur durant une expo de Bernard « Buffet »en dégustant un ou deux « canapés » du bout de tes doigts manucurés.
– Ah ! Ah ! Ah ! Comme tu me connais bien. Bon, je te laisse à tes plaisirs occultes. J’ai un double appel. C’est probablement mon ami politicien qui veut monter sur le « trône ». Je suppose qu’il a encore besoin de mon sens de l’accueil…
529/Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi – si je puis dire – ma possédante – énervée sans doute parce qu’elle n’arrivait pas à me faire parler – mais tu sais elle et sa cliente (apparemment une dame du monde) à qui elle donnait des Brigitte par ci, des Brigitte par là, avaient un masque devant la bouche (il paraîtrait qu’une bonne partie des habitants de cette planète en porterait : une nouvelle mode peut-être ?Alors il m’était difficile de les comprendre. Tu sais en général, que je les comprenne ou pas, je leur réponds ce qui me passe par la tête, et je te jure que c’est vrai, elles sont toujours contentes : comme tu le sais je leur révèle un avenir plus ou moins radieux mais toujours radieux. Cà ne me coûte rien et çà rapporte bien à ma possédante, enfin j’en ai l’impression.
Alors au lieu d’enlever leurs masques, elles se dirigèrent vers le guéridon avec lequel je cohabite en bonne intelligence. Pour le faire parler ? Mais qu’est-ce qu’elles croyaient !
C’est moi la Becassine : elles s’assirent pour boire une tasse de thé bio, ma possédante est un peu snob. Je louchais un peu sur leurs jambes et je dois dire que je préférais celles de Brigitte. J’avais envie de tourner, tourner mais décemment je ne pouvais m’accorder cette récréation.
Leur thé à peine avalé, Brigitte donna quelques billets à ma possédante et prit congé ; j’eus l’impression qu’elle m’adressa un clin d’oeil.
Ce contretemps ne bouleverserait pas mon avenir et je gardai le moral. Ma possédante mit sa chaîne hifi en route et on entendit Annie Cordy chanter
Ça ira mieux demain
Ça ira mieux demain
Comme tout finira bien
Il faut profiter du jour qui vient.
@ +
🐀/KÉS Tu 🧚♂️
– 🎮 mat
– ??
-2Q trV nr
– ké ⛷️ FT?
– IS 👩❤️💋👩
– o !
– 🎮T Kit . ça ♨️
– a ?
– 💹A 🌧️ 1.
-c 🐖
– 🎮 M’🤓 I 🔊🔌
-c 💘💝
🐀😻
Consigne : une table tournante envoie un SMS à un divan. « Tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé. Figure toi que… »
SMS de divan à table tournante :
– Tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé. Figure toi qu’ hier un beau brin de fille s’est assis sur moi. Waouh, ça m’a fait des clip, crap, vlop, zip, shebam,pow, blow, pliz. Et puis Gainsbarre est arrivé. Il a renversé son verre de whisky sur mon siège. Il a mis le feu avec son briquet tempête en or dur. Et depuis je fume, je fume, j’embrume…Faut que ça s’arrête, envoie moi Harry Topper et sa baguette en urgence.
Réponse de table tournante :
-J’ai beau retourné ton message dans tous les sens, je n’y comprends rien de rien. Ou tu as pris du LSD, ou tu as eu la visite d’ Harry et tu t’es fait déglingué par la baguette. Ou tu fais une crise de démence aiguë. Je ne peux rien pour toi. Surtout que je dois me rendre à un tournoi de « Tourne et vire » en Normandie à Elle et Vire.
Signé Maguelonne : je crois bien que j’ai la tête à l’envers, faute à tout ce champagne que je n’ai pas encore évacué.
Réponse table tournante : s’il n’y avait que ça…
de Table Tournante à Divan
tu ne devineras pas ce qu’il m’arrive.Figure toi que ma propriétaire,drôle de bonne femme vivant de la crédulité d’ êtres en quête de réconfort dans l’au delà,a décidé de me vendre,elle me trouve beaucoup moins réceptive et alerte qu’avant.Ce qui est tout a fait juste.
Il est temps pour moi de prendre ma retraite. J’en ai assez de servir de complice à son activité discutable et je ne rajeunis pas.
Un acheteur,intéressé par mon style Empire plutôt que pour mes dons, parait il,vient me chercher mardi prochain pour m’emmener, devines où?
2 rue du Gros Horloge deuxième gauche à Rouen!!!
Non tu ne rêves pas,chez toi.La belle coïncidence.
Je ne t’en dis pas plus,je suis ravie de te revoir après tout ce temps,je n’en dors plus la nuit.
Nous aurons tant de choses à nous raconter après toutes ces années.
A très bientôt.Amitiés.
ronde
Une table tournante envoie en SMS à un divan :
– Tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé ! Figure-toi qu’à force de trépigner j’ai perdu un pied et que, depuis, je souffre atrocement. Parmi les quatre adeptes de spiritisme une femme s’est évanouie de frayeur, une autre est sortie de la pièce en hurlant que l’on ne l’y reprendrait plus à réveiller les esprits malfaisants. Les deux hommes ont tenté de me réparer et m’ont fait un mal de chien en me vissant des pointes avec leur engin de malheur. Mais comme ils n’ont pas une âme de bricoleurs, ils m’ont descendue à la cave où je me morfonds à côté d’un parasol qui a perdu deux baleines. On en peut plus de geindre en chœur !
– Eh ben moi, figure-toi que depuis huit jours, je termine ma carrière chez un psy et je te dis pas comme j’en ai ma claque d’écouter les malheurs des bipèdes. C’est incroyable ce qui peut leur arriver, je pourrais en faire un bouquin. En plus, une hystérique m’a cassé un ressort. Sur le coup j’ai souffert, mais bon ses collègues me soutiennent encore.
– Ah ben ça alors ! Pauvres de nous ! Tu me manques depuis que nous avons été séparés chez le brocanteur où nous étions si bien.
– Allez bon courage ma grande. J’ai du boulot, un patient vient d’arriver.
Quelques temps plus tard, les deux amis se retrouvent dans un vide-grenier. Une charmante jeune femme ayant les pieds sur terre et férue de rafistolage, les a récupérés, réparés et installés dans son salon où ils espèrent passer une douce retraite, ensemble.
Pour Fanny
On aime bien. Une histoire à ressorts. 🐻🐀
Bonjour Souris bleue. Je vous remercie beaucoup de votre retour sur cette histoire à ressorts. Un premier jet que je pourrais peaufiner, mais l’essentiel reste de s’amuser un samedi après-midi, confinée que j’étais pour cause de perturbations météorologiques ! Bonne fin de dimanche à vous. Cordialement. Fanny
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi :
– « Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que la lampe qui trônait entre nous du temps de mamie a été récupérée par sa nièce Mathilde, tu sais la teigne dont tu ne supportais pas le parfum. Tu te rappelles, moi, je m’arrangeais toujours pour faire tomber son sac qu’elle lançait négligemment sur mes marqueteries. Et bien elle est prise d’une bouffée soudaine de nostalgie et apparemment elle revient passer les pièces de la maison au peigne fin…Prépare-toi, je sens qu’une deuxième jeunesse nous attend et que tu redescendras du premier avant longtemps ! Tiens-moi au courant si t’as des nouvelles ! A plus ! »
Le lendemain, le divan à la table tournante :
– « J’ai bien vu la nièce ! Elle a embarqué les deux fauteuils Louis 15 du bureau ! Elle est passée de-vant moi en me snobant la garce ! Mais je n’ai pas du tout envie de finir chez elle moi ! Dis-donc, tu ne pourrais pas tourner un peu, histoire de voir ce qu’en penserait mamie de cette histoire ? Si elle n’est pas d’accord, je compte sur toi pour lui faire sa fête à la Mathilde… »
La table au divan :
– « Mamie n’est pas du tout d’accord pour qu’on déménage ! J’ai donc collé une frousse monumentale à la nièce quand elle est revenue ! Crois-moi, elle ne remettra plus les pieds ici. J’avais mis la fenêtre et le plafonnier dans le coup ! T’aurais dû voir ça ! Elle est partie sur les chapeaux de roue en hurlant comme une folle ! Tu ne l’as pas entendue ? »
Le divan à la table :
– J’avais bien entendu des cris mais je n’osais pas croire que tu avais réussi. Bravo ma belle, tu es trop forte ! A plus !
Bises moelleuses !
Une table de jeu tournante très agitée ne pouvant plus tenir en place décida d’envoyer un sms à son ami Divan pour l’avertir de ses prédictions pour l’année nouvelle.
Conversant avec son copain Pouf, il reçut un sms de son ancienne conquête (la table de jeu jetable) qui était dotée de dons médiumniques.
Quelle ne fut pas sa stupéfaction à la lecture de ce message !
Il s’adresse à son ami en lui disant : tu ne devineras jamais ce qu’il m’arrivera en 2021 !
– Raconte ! répond Pouf.
– Je vais devoir déménager car étant un meuble d’antiquités, je vais être convoité par des acquéreurs richissimes dans le monde de la mode !
Il m’a été prédit par mon ex, que je vais enchaîner les réceptions mondaines et que des tops modèles vont venir prendre des poses sur moi lors des séances de shooting !
C’est ainsi que Divan se mit à rêver aux parfums des mannequins, aux tissus élégants le frôlant, aux postures alanguies de ces femmes élancées. Il en était tout émoustillé.
Pouf, constatant que Divan était parti dans un « trip intérieur » s’impatienta et lui dit :
– Tu donnes de l’importance à toutes ses sornettes ? Si tu résides chez un antiquaire ce n’est de toute façon que temporaire puisque tu le sais, très bien, tu es voué à la vente et donc à déménager !
Piqué au vif, Divan prit un air supérieur en toisant son ami et lui rétorqua :
– Tu ne peux pas comprendre toi qui est un objet remisé, un SDF mobilier, tu n’as même plus de valeur marchande ! Moi, on peut encore me désirer car je suis doté d’une valeur esthétique et historique.
Je serai donc au zénith de ma destinée en 2021 !
Soudain, la porte du magasin s’ouvra, un vieil homme fort replet, très bon client, salua l’antiquaire qui l’invita à s’asseoir sur le divan. Fatigué par les ans, il s’affala nonchalamment.
Et là, funeste destin, Divan s’affaissa peu à peu, ses boiseries volèrent en éclats et son assise était défoncée.
Le Pouf placé dans un coin obscur de la pièce savoura silencieusement la chute tragique de ce divan bien orgueilleux.
« L’orgueil amène à l’écrasement » dit le proverbe.
TT à Div :
– Devine ce qui vient de m’arriver ? Figure-toi que les deux petits cochons survivants ont tout salopé. Ça ne tourne pas rond chez eux ! Fais gaffe à toi !
Div. à TT :
– Trop tard ! Je suis déjà tout souillé ! Fallait pas bouffer l’autre ! C’est une minuterie ! Faut réagir mon pote !
TT à Div :
– Mutinerie, tu veux dire ?
Div. à TT :
– Oups ! ptdrr !
TT à Div :
– Pas grave! Je vais essayer de les museler et de les faire tourner en bourrique.
Div. à TT :
– Abadakor.
TT à Div :
– A+
Le célèbre derviche tourneur surnommé Table Tournante, en raison de la beauté du mouvement de danse sema qu’il réalise, envoie au Divan du Sultan le message suivant: « Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que le 17 décembre, date anniversaire pour l’Ordre, nous n’avons pu effectuer notre danse sacrée en raison de la pandémie. Or, je crois comprendre que sa Majesté le Sultan souhaite que nous nous produisions le plus rapidement possible, sans attendre le prochain jour anniversaire.
Pourrais-tu, en tant que conseil de sa Majesté, lui rappeler qu’il est en deuil de fraîche date et qu’un tel mélange des genres pourrait nuire à l’image du Soufisme et à celle du Sultanat.
Que le Salut soit sur toi ».
Ah, j’ai vu, j’ai vu
Divan qu’as-tu vu ?
J’ai vu le Voltaire posé sur la lingère
La boudeuse lovée dans la bergère
Le secrétaire en appui sur le psyché
Le buffet dissimulant les canapés
J’ai vu un confident qui console
Un bonheur du jour pas commode
Un crapaud transformé en marquise
Une malle qui fait la valise
J’ai vu une causeuse sur la sellette
Le Récamier adossé à la bibliothèque
Un chiffonnier couché sur la coiffeuse
La bonnetière supportant la travailleuse
J’ai vu le pouf mis au banc
Le porte parapluie contre le paravent
Le lit au chevet du coffre à jouet
Le fauteuil soutenant le tabouret
Divan vous mentez !
Très bon poème. Bravo!
Merci Corinne
Superbe
Il faut que chenets se passe souffla le soufflet à la pelle
🐻 LURON’OURS
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
Il débute ainsi : » Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que… hier soir, comme tous les vendredis, ils étaient là. Mais quel bordel mon cher ! Quel bordel ! Faut que je te raconte :
Une demi-heure avant la séance, Georgette s’est mise en tête de m’astiquer avec un nouveau produit trouvé sur Amazon afin que je brille de tous mes feux.
Pourtant j’étais propre… mais bon, tu connais les lubies de Georgette n’est-ce pas et son besoin d’épater l’assistance.
Les voilà tous les cinq assis autour de moi.
Ils se mettent d’accord pour solliciter cette fois la sulfureuse cousine Marie-Justine, partie dans de mystérieuses conditions.
Le rituel se met en place et c’est Jérôme qui lance l’appel :
« Marie-Justine, si tu es là manifeste-toi » !!!
A ce moment là, je fus saisie de forts picotements. J’étais en train de faire une allergie au produit révolutionnaire d’Amazon, et je ne pus m’empêcher d’éternuer en continu.
Mes soubresauts inattendus, incessants et incontrôlables effarouchèrent l’assistance.
Anne-Sophie s’évanouit,
Anatole se mit à trembler,
Pierre-Antoine s’écria : « pardon Marie-Justine, pardon »,
Jérôme empoigna Pierre-Antoine en s’exclamant : « Ah c’est toi ? Je m’en doutais… Salaud… Salaud » !
Georgette, dépassée ouvrit la fenêtre histoire d’aérer l’atmosphère et peut-être de faire sortir la sulfureuse cousine,
C’est ce qui me sauva.
L’air frais évacua les essences nocives du produit et je m’arrêta enfin d’éternuer.
Entre nous cher ami, méfie toi, toi aussi, de ces nouveaux produits.
En conclusion la séance s’arrêta là.
Chacun ayant reçu à sa façon le message de la cousine « en colère » et chacun repartit plus ou moins penaud emportant sa propre interprétation.
Cher ami, je me suis bien amusée mais je pense que je ne les reverrai pas de si tôt !
Je t’embrasse
Une table tournante envoie un SMS à un divan.
» Tu ne devineras pas ce qu’il m’est arrivé ! Figure-toi que mon copain l’étau est monté sur moi ! Et crois-moi, c’est du lourd « .
PS : J’ai cherché « table tournante » avec Qwant. Il est possible que ce brave moteur de recherche se soit souvenu de mon passé d’ingénieur et de mon abonnement à « l’Usine Nouvelle » pour m’afficher les étaux vendus par Amazon. Google est plus généraliste.
Excellent ! Plus c’est court, mieux c’est