Je vais arracher la langue à tous ces anti…pubs, ces anti…mites, ces anti…rides, ces anti…cernes, tous ces antitouts, tous plus inefficaces les uns que les autres.
Dévisser la tête de tous ces convaincus, ces convenus, ces convertis, à tous ces cons, tous plus persuadés d’avoir raison.
Disloquer tous ces « ti » et tous ces « tu » trop souvent contigus et dont je suis secrètement jaloux
Réduire à néant la longue et inépuisable liste de ces mots qui se terminent par « tion »
Puis, pulveriser à tout jamais celle qui, depuis toujours, hante mes jours et mes nuits : Elle
Et enfin, écrabouiller à tous ces ment..ors, ces ment…ionnés, ces ment…alistes, tous plus ment.. eurs les uns que les autres
Ainsi, je me serai vengé de ce mot de malheur qui a été un véritable cauchemar, lors de la prise de notes durant mes études en droit constitutionnel : anticonstitutionnellement
« Alice ! Alice, je te pose une question. Où ton esprit est-il encore allé vagabonder ? »
La phrase claqua, ramenant aussitôt Alice à la réalité. Désorientée, cette dernière jeta un regard désespéré autour d’elle mais ne croisa que le sourire narquois de ses camarades.
« Et bien Alice, est-ce que l’on t’aurait coupé la langue » ?
A la quête d’un moindre indice, les yeux d’Alice se posèrent sur le tableau vert de l’ennui. Un mot en capital été tracé : LIT.
Comment le terme lit avait-il pu atterrir ici ? Trois lettres, deux consonnes, engobant une voyelle. Quel ennui ! Ce mot assommerait le plus hyperactif de tous les enfants. Qui avait bien pu sélectionner ses lettres pour désigner cet élément si merveilleux, si indispensable ? N’était-il pas la source de mille jeux, de mille rêves et mille voyages ? Encore hier, Alice avait bâti une robuste cabane sur son humble couche. Était-il si compliqué de faire preuve d’un minima d’imagination ? Non, décidément ce noble objet méritait bien mieux.
Alice plissa les yeux et fit abstraction de ses épouvantables traces blanchâtres qui barbouillaient le tableau. Elle mêla les lettres entre elles, tentant de trouver à ce pauvre mot, une issue plus favorable.
TIL ? Non cela ressemble trop à l’abréviation d’une pathologie :Trouble de l’Imagination Limitée.
ILT ? C’est pas mal, ne manque pas d’une certaine élégance mais sa prononciation risque de donner l’impression d’être pris par un hoquet…
TLI ? Beurk, on dirait que ça désigne une taxe !
LTI : Ou la nouvelle chaîne d’information internationale !
ITL : cela rime avec minitel.. Je ne sais pas exactement de quoi il s’agit mais j’ai déjà entendu maman en parler avec l’une de ses copines…
« Bon sang Alice, tu n’écouteras donc jamais ? Combien de fois faut-il que je ne te répète ma question ? »
Tel un enfant démantibulant un jouet, démantibulez le mot qui vous déplaît le plus.
– Chéri je vais écrire au président.
– Quel président ?
– Ben le président de la république.
– Ah ah et tu vas lui dire quoi.
– Je vais lui dire que je n’aime pas le mot cactus. Qu’il me déplait fortement.
– Et tu crois qu’il va lire ton courrier.
– Bon chéri. Sois sérieuse. Crois-moi pour une fois. Cactus ça sonne faux comme mot. Je le trouve antipathique. Horrible même et avec une orthographe bizarre.
– Aie comme tu le traites ce mot. On dirait qu’il t’a fait du mal.
– Ok chéri. J’ai aussi une bonne nouvelle à t’annoncer. Dans quelques minutes une personne va nous apporter un cactus du Mexique. On le mettra là devant la cheminée. Bien au chaud, comme dans le désert.
Comme ça on pourra le contempler toute la journée.
– Quelle drôle d’idée tu as répondit la femme.
– Et puis tu sais quoi depuis quelques temps je vois un psy. Je lui ai raconté cette horreur du cactus.
Lui disant que toutes les nuits je rêve de cactus et le jour je pense cactus.
– Ah continua la femme. Quelle histoire. Te connaissant j’ai l’impression que tu me racontes un gros bobard.
– Non c’est le psy qui m’a conseillé d’acheter un grand cactus. Et qu’en le regardant souvent à la maison je m’habituerai à sa présence. Un bon moyen pense-t-il pour que je n’y pense plus.
– Hi hi. Ton psychiatre c’est un homme ! Quel âge.
– Non mon amour. Je voulais te le cacher. C’est une jeune et jolie femme.
– Ah je le savais. J’ai compris. Tu as inventé ce truc pour la séduire.
– Ce n’est pas vrai dit l’homme. Crois-moi. Le cactus est entré dans ma vie et je refuse cette intrusion.
Ah que je déteste ce mot. Je voudrais presque l’enterrer quelque part, qu’il soit retiré de la langue française et rayé du dictionnaire. Je vais peut-être demander ce retrait à l’académie française.
– Tant que ça ajouta la femme. Mais tu deviens cinglé. T’as dit l’enterrer.
Et puis, en fixant sa copine avec un regard d’amoureux, le monsieur d’un coup se mit à danser dans la pièce. Une sorte de salsa cubaine à sa sauce.
Et tout en gesticulant, il lança :
– Chérie tu es vraiment trop forte pour moi. C’est vrai, tout cela est sorti de mon imagination.
Sauf que ce matin en allant chercher le pain, un couple à la boulangerie parlait de cactus. Avec qui il vivait dans leur appartement depuis des mois et qui n’arrêtait pas de grandir. Ah ah.
– Décidément, toi rétorqua la femme, souvent tu me joues des tours. Sacré farceur.
Tu verras : un jour je vais complètement te démantibuler.
– Démanti … quoi demanda l’homme très étonné de ce mot et qui avait brusquement interrompu sa danse.
Tel un enfant démantibulant un jouet, démantibulez le mot qui vous déplaît le plus
2020 est mort et enterré ! Tant mieux . C’est sûr qu’on n’écrira pas de carte de condoléances pour cette foutue année. Quoique , il y aura peut être même quelques irréductibles pour s’y atteler.
Condoléances ! voilà un mot que j’exècre, que j’abhorre et pourtant l’origine est généreuse !
Con dolere : souffrir avec . Voila une belle intention pour accompagner quelqu’un qui vient de perdre un proche sauf qu’avec le temps et notre vie trop lisse, trop rapide, trop aseptisée , ces condoléances sont devenues pour moi ( pardon mais j’assume) des doléances de cons .
En effet, je ne connais pas de mot plus creux, plus vide de sens et plus fourre tout que celui ci .
Autrefois un crieur de rue annonçait vie et mort tout pareillement. on se réunissait et l’on pleurait ensemble lors des veillées funèbres . Puis la bienséance voulait que l’on écrivit une lettre de condoléances où l’on parlait du défunt- toujours en bien -rappelant des souvenirs partagés, dans le but sinon d’alléger la souffrance de ceux qui restaient mais au moins de leur donner de belles images du trépassé.
Aujourd’hui, vous noterez que de la lettre, on est passé à la carte – plus court, moins impliquant tout en demeurant correct. J’ose espérer que personne à ce jour n’a tenté le mail ou pire le sms , mais allez savoir…
Pour avoir vécu cette situation de bien trop près, je me suis toujours insurgée contre ce genre de pratique quand au travail nous étions amenées à faire ce type de courrier , au point de rembarrer mes collègues en leur tenant des propos proches de ceux que vous venez de lire plus haut. De fait, j’étais devenue la préposée aux lettres de condoléances puisque celles qu’elles faisaient ne trouvaient que rarement grâce à mes yeux.
Savez vous qu’il existe des tonnes de sites ou l’on vous propose des modeles de lettres pour ce genre de situation , à croire que nous sommes devenus handicapés de notre humanité, lobotomisés, robotisés …
C’est vrai qu’il n’est pas facile d’essayer d’être sincère, parce que la mort dans notre société fait peur, parce que oser se déboutonner un peu du cœur pourrait passer pour de la sensiblerie… et alors ? N’est ce pas là ce qu’attend celui ou celle qui est dans la peine et que ces missives sont censées apaiser . Au contraire de cela , on use et on abuse de cette drôle d’expression sans âme : « sincères condoléances ». Hop ! ça y est, c’est ficelé, plus qu’à poster et on est débarrassé. Sentiment confortable du devoir accompli.
Il ne m’est pas plus facile ou agréable qu’aux autres de faire ce genre de courrier mais jamais , jamais plus je n’utiliserai cette expression creuse et froide. C’est vrai que cela prend du temps d’écrire avec compassion , d’essayer de trouver les mots justes ou ceux qui feront du bien, de s’imaginer à côté de la personne à qui l’on écrit, de faire preuve d’empathie , de l’assurer de notre soutien, de notre presence si necessaire , avec humilité et respect et d’avoir le courage ou la témérité de vraiment souffrir avec …con dolere
2020 est mort et enterré et je n’ai plus qu’à vous souhaiter , à vous tous et toutes, amis de plume, le meilleur à venir ! Bonne année 2021
INDIVIDU :
En latin : Individuum
Qu’on ne peut couper, diviser.
En grec : Atomos
S’emploie d’abord au sens large pour « être formant une unité distincte par opposition à genre ou espèce. (1)
D’après Wikipédia :
Statistiques : Elément d’un ensemble.
Droit : Personne morale…
Biologie : La plus petite unité appartenant à une variété, une espèce, un genre.
Philosophie : Désigne l’être sentient. Pour Sartre et Camus, l’homme est surtout une individualité par rapport à une nature étrange dans sa généralité.
Sociologie : Sens commun d’humain. Objet (j’aime bien le mot objet pour un humain !) d’analyse conceptualisé dans les approches individualistes.
Psychanalyse : Lacan : La notion d’individu sous-entend une indivision (2)
Aussi, péjorativement, pour Robespierre, désigne une personne quelconque (l’individu royal), en ce sens, il ne s’emploie pas au singulier pour désigner une femme. (1) Mais elle a bien été guillotinée. C’est pourquoi, je déteste ce mot, dès qu’on est désigné individu, on est coupable.
(1) – Dictionnaire historique d’Alain Rey
(2) – Wikipédia.
——————————-démantibulez le mot qui vous déplait le plus :
Pourquoi ostraciser :
– c’est un verbe transitif qui permet donc un C O D
– qui commence par une voyelle (je déteste : j’exagère un peu mais j’ai décidé ce lundi 4 janvier d’être hargneuse (j’ai dû regarder dans le dico si ce mot commence par h ou par a ! ah la grammaire française!) parce que mon amoureux, je devrais dire mon ex : le perfide a passé le réveillon avec un ami : un ami mon œil !je suis sûre que c’était une amie .Celui-là je vais l’ostraciser à tout jamais et le faire ostraciser (toutes les occasions me seront bonnes)
j’en viens à son dématélement :
-os : Le bâton atteint les os, mais n’atteint pas les vices.” .
-tra : ?
-ciser:les deux dernières syllabes du verbe préciser par exemple
je terminerai en donnant la définition de ce verbe : Action de tenir quelqu’un qui ne plaît pas à l’écart d’un groupe, d’une société, d’une manière discriminatoire et injuste
Démantibule ? Oh, mais il y a aussi …libellule, tintinnabule, noctambule, déambule …
Que de bulles , me direz-vous ! Bon, ce début Janvier, je dois être encore un peu égarée dans les brumes du champagne !..
Dans une autre vie, j’aidais des enfants , justement, à démantibuler des phrases d’abord, puis des mots, puis des syllabes…jusqu’à l’unité de base, le phonème disait-on dans notre jargon. Ensuite, on reconstruisait des syllabes avec des phonèmes, des mots avec les syllabes, ça ressemblait à un jeu, mais c’était très sérieux, ils apprenaient à lire en fait..
Mais à présent, quel mot pourrais-je démantibuler ? Eh bien, je n’en ai aucune idée.
Je cherche, je cherche, mais je ne trouve pas. Moi, les mots, je les aime tous.Me voici toute dépitée, ..et un brin vexée !
Alors je crois que je vais retourner me blottir encore un peu dans mes brumes…
Désolée…
Bienveillance
Ah ce mot maudit, mot dit, que je maudis, « bienveillance » englué de fiel enveloppé de papier doré, faux miel et faux or, tape à l’oreille clinquant dans les journaux (ersatz psy) développement personnel, ah bon ! on peut développer les autres ? soyez vous-même ! Ah bon j’étais donc mon voisin, ma voisine ? Bienveillance. A toutes les sauces, les plus indigestes et surtout associé à la méditation, celui-là non plus n’est pas ma tasse de café ! je préfère dire café et non thé pour la bonne raison que le thé devrait être vert ou blanc et hors de prix et je ne les aime pas, la boite décorée d’une fleur de lotus renommée pour être (la tisane des moines)! quel pied ! Surnageant sur le lac de la sérénité ! pourtant « bien » et peut être « veillance » ça pourrai donner une jolie lumière si ce n’était galvaudé par les marchands, de sommeil bizarrement !, par les anesthésiants de foules moutonnantes.
Dormez je le veux ! et surtout sortez vos chéquiers 200 euros la séance, c’est peu dire !
Voilà pour commencer 2021 une bonne chose de dite et si vous me lisez sans cette saleté de bienveillance je vous remercie !
Un bon morceau de Hard rock à fond dans les oreilles et …….
…..Vive la vie
Au cœur de la cité phocéenne, la montée de la violence était à son comble. Les faits divers faisaient état de SUSPECTS en tous genres au grand dam de la population marseillaise . Une campagne de chasse « aux suspects (suce-pets) était lancée car les forces policières et gendarmiques n’y suffisaient plus.
La presse locale était sur place pour recueillir le témoignage des riverains.
Ces suspects sont « emmerdants » toujours à pétarader tous azimuts au pied de notre cité ! répond une marseillaise excédée. Parfois, ils se réfugient même dans les latrines pour échapper à la police!
C »est bien vrai çà ! répond son voisin de palier, entre les « suspects » et les lèche-culs qui sont du côté des autorités, y
a pas de milieu ici!
Une femme ayant observé la scène dit :
Non, il faut apporter un peu de nuance car depuis quelque temps on peut constater que c’est l’arrêt dans le milieu, la mafia se montre moins présente par ici !
De toute façon, ceux qui sèment des troubles ne sont pas forcément des suspects par plaisir, ce ne sont pas non plus des suceurs de glace, c’est pour çà avec l’alcool ils font n’importe quoi et deviennent suspects malgré eux.
L’interview coupa court car des tirs retentirent.
Alors là, le journaliste se fit la remarque suivante :
Cette cité est une vraie pétaudière! Tous ces suspects anars chient sur les lois de la République !
Ils sèment le petchi* partout !
Le reportage ainsi terminé, le journaliste part et son regard se posa
machinalement sur la devanture d’une boulangerie où étaient exhibés des pets de nonne bien dorés à faire pâlir d’envie tous les suspects en cavale qui ont la dalle !
* petchi : nom commun d’origine suisse qui signifie : grand désordre, confusion inextricable.
»Perce »: un mot qui n’y est pour rien – innocent- !
Mais l’action et ce qui s’ensuit, ça me démantibule. Quand tôt ou tard le bruit me taraude surtout le weekend ! Qu’y a-t-il de si urgent de couper, limer, meuler, fraiser, poncer ? Que la Fée Électricité a bon dos d’aider ces bricolos ?
Le mot » Perce » et toutes ses variances m’est déjà une torture. Pourquoi pas une périphrase ? Faire un trou, ouvrir un pertuis du vieux françois pertucer ? Voilà qui demandait prudence, réflexion voire précautions. Mais le progrès alors ?
Ce n’est qu’une spirale ça monte ça descend en passant par ici.
Voilà le cadeau que j’ai reçu : une perceuse à percussion s’il vous plaît ! Trois boîtes de forets, une clé, un mandrin le tout dans un écrin.
Le mode d’emploi dans toutes les langues, toutes les écritures. Comment dit-on trou en chinois ? Pour le faire, devrais-je percer ce secret ? Diantre, un trou, c’est un trou ! 🐻
Ah ces vœux qu’on a plus gros que le ventre et qui me sortent par les yeux à chaque premier jour de l’an.
Qu’est-ce qu’ils veulent tous ?
Tout
Le bonheur et l’argent du bonheur
Un buffet à volonté de grâce divine
Jusqu’à l’indigestion
2020 ne leur a pas suffi ?
Une liberté constipée
Au petit matin du printemps
A cause d’un virus qui s’était glissé
Dans un souhait après un éternuement
Dans une résolution mal lavée
Un vœu qui s’est entravé l’E dans l’O de la gorge
Vois comme je les délace
Regarde comme le rêve se défait
Tiens, prends ça, le V de trop vouloir, je t’étire jusqu’à ce que tu te casses
Maintenant qu’il ne reste plus qu’eux face à eux-mêmes
Et l’instant présent
Je leur souhaite de profiter pleinement
De la minute de soleil en plus
Oui, c’est tout ce que je leur souhaite pour aujourd’hui.
Demain est une nouvelle révolution de mon imaginaire autour de mon inspiration
(ça m’est venu comme ça, deux exercices en un, belle journée à tous !
Si je n’aime pas les voeux, pour le jeu ici, j’aime vous lire, dans votre diversité et originalité. 😉 )
E h vous, ôtez-vous
M ais que faites-vous
P oussez-vous
E n allez-vous
C haînes brisées
H issons la grand voile
E chappons-nous
M ission liberté
E ntraves levées
N uit déchirée
T énèbres domptées
Mais je ne me sens nullement EMPÊCHEE
De vous souhaiter une douce année …
Commençons par toi, le H. Munie de ma Hache, je tranche ma Haine de ce mot.
Toi, le Y, prends une Yole et va faire un tour chez les Grecs et restes-Y.
Toi, le P, va Palabrer sous un baobab et étanche ta soif de Plaire.
Toi, le O, l’Obséquieux va naviguer sur les Ondes, courtes de préférence.
Toi, le C, va-t’en jouer la Comédie au théâtre de la Condescendance.
Toi, le R, va te Renseigner devant ton miroir pour apprendre à te Regarder.
Toi, le I, l’Infatué, tu ne mesures pas ton Inconséquence.
Toi, le S, efface ton faux Sourire et Sois toi-même.
Encore toi le I, décidément tu t’Incrustes. Va finir tes jours sur une Ile déserte.
Finissons par toi, le E qui termine cet Exécrable mot. Oust, du balai ! Fuis hors de mon Existence.
Avec tous mes meilleurs vœux de belle et douce année 2021 aux abonnés et à notre Pascal en lui souhaitant d’avoir toujours son imagination au top de sa forme. Fanny
«Imbroglio ».
Rien que pour l’écrire celui-là, il a fallu que je m’y reprenne à trois fois ! Je veux toujours lui rajouter « lo » à la fin ! et je ne sais pas pourquoi !!!
Non, je ne l’aime pas et surtout il me cause bien du souci depuis toujours quand il s’agit de la pro-noncer car même si j’en saisis bien tout le sens, le dire est un vrai martyre alors l’employer m’ait tout simplement trop compliqué ! Je ne sais par quel stratagème, le « o » veut toujours prendre la place du « i » qui ouvre ce mot dont la musicalité ne serait pas désagréable à la première écoute. Mais impossible de le dire spontanément sans être obligée de me concentrer exagérément sur la façon de le pro-noncer. Moi, on a beau faire, il me fait penser à tout sauf à son sens véritable et surtout, quand je l’entends, je suis sur une plage Corse que j’adore, celle de Portigliolo ! Ces deux mots partagent 6 lettres et aucune autre affinité à priori et mon cerveau prend le raccourci qui lui convient ! Et ce n’est pas celui de l’embrouille mais bien celui du sable fin !
Alors j’évite à tout prix de m’(em)brouiller avec lui et le laisse faire sa vie. Le plus loin possible de mon vocabulaire, et de mon quotidien…
Je vous souhaite à tous une excellente année 2021. Et osons rêver en de meilleurs lendemains…
« Tel un enfant démantibulant un jouet, démantibulez le mot qui vous déplait le plus ».
Comme aurait dit le Grand Georges : « Le pire de tous est un petit vocable de trois lettres pas plus familier, coutumier;
Il est inexplicable il est irrévocable, honte à celui-là qui l’employa le premier »
Celui qui me déplait le plus : « Foi », a trois lettres également.
Trois lettres qui mènent parfois à la folie. La folie des paroxysmes, la folie des totalitarismes, du sectarisme et de l’intolérance qui veulent, avec l’arme de la domination, contraindre ceux qui oseraient douter des crédos du moment.
Il lui arrive aussi de décrire des personnes peu recommandables que, personnellement, je fuis ; celles dites de « mauvaise foi ».
Mais, tout comme dans la chanson, notre petit mot, il ne faut l’oublier, à d’autres sens, autrement plus purs, plus joyeux. Il évoque alors l’engagement, l’élan vital, « avoir foi » en l’amitié, en l’amour.
Le plus important est sans doute d’avoir foi en soi-même ; être confiant en ses propres possibilités.
Habillée d’un « e », notre mot représente un organe qui, en cette saison de festivités, peut vous donner quelques soucis, quelques aigreurs lors d’une « crise de foie ».
Ainsi déguisé, notre terme évoque par ailleurs un mode de production fort décrié, le gavage, ce dernier menant à la production du « foie gras »…
Enfin, et je le préfère ainsi, « fois » s’utilisera comme bon vous semble et autant de fois que vous le souhaiterez.
Alors je vous le dis en une fois comme en cent :
Que 2021 vous donne foi en l’avenir immédiat… en attendant des jours plus sereins.
« Je dis ça, je dis rien » voilà une expression que je déteste.
Tu viens de dire quelque chose, alors assume. Si effectivement tu ne peux pas, pour des raisons bonnes ou mauvaises, alors tais toi. Ce sera plus courageux que de lancer des opinions, des vannes, des reproches sans les endosser. Beaucoup de choses peuvent être dites, il faut juste avoir à l’esprit l’idée de ne pas blesser, de respecter, de savoir présenter, d’attendre le bon moment ou de garder pour soi ce qui n’apportera rien de plus.
« Oh un petit plat pour moi. C’est gentil, merci. Peut être j’aurais assaisonner un peu plus. Enfin, je dis ça, je dis rien ». Soit tu trouve une bonne raison pour refuser ( allergie, régime…) ou tu te contentes de dire merci et d’apprécier le geste.
« Tu as décroché ton permis de conduire, bravo. Il paraît qu’en fin d’année, n’ayant pas rempli les quotas, c’est plus facile pour l’avoir, enfin je dis ça, je dis rien ». Ou tu me demandes le jour où je sors ma voiture pour ne pas te retrouver en face de moi, ou tu ne dis rien et tu fais discrètement tes prières.
« Tu as changé de coiffure, ça te va bien. Tu sais j’ai un très bon coiffeur. Enfin je dis ça, je dis rien ». Je suis moche, dis le. Ou dis moi que je suis belle, si je te crois je vais peut être le devenir, de loin derrière un mur, ou alors ferme là.
Je dis ça, je dis rien : on éradique.
Meilleurs vœux à tous, que nous retrouvions rapidement la liberté.
Un groupe d’amis, après avoir refait le monde, a laissé la place au silence.
Tom s’extirpe péniblement de son fauteuil préféré et se met à ranger les jouets éparpillés de ses enfants.
Tom n’aime pas le désordre.
– Eh, les mecs ! Zyeutez voir ! Y’a un de mes gosses qu’a cassé le pantin !
Seul l’intellectuel de service, les yeux rouges de fatigue et de fumette, rejoint Tom afin de constater les dégâts.
– Détrompe-toi Bébête ! Ce pantin n’est point cassé mais démantibulé !
– Si tu le dis ! Moi, J’sais bien qu’il est cassé ! Pas déambulé !
(Ricanements des copains))
– Déambulé ? Pauvre Tommy ! Ne connais-tu donc pas le verbe Dé-man-ti-bu-ler ?
– Bien sûr que oui ! D’abord je dis comme je veux ! Et puis, je l’aime pas ce mot ! Il est moche !
– Et en quoi ce verbe te déplait-il ?
– Je vais vous le dire : a) je n’arrive pas à le prononcer correctement.
(Rires des copains)
b) Il commence par Dé : Et j’ai horreur des jeux de dés. Ils ne sont que : Pas de chance. Je perds tout le temps avec vous. A moins que vous êtes des tricheurs.
(Hou ! hou ! hou !)
c) Je continue : démant… Ce début me rend fou ! Je sais bien que vous me prenez pour un débile. (Rires). Ne me dites pas le contraire, car je sais que vous êtes des menteurs.
(Hou ! Hou ! Hou !)
d) Tiens! Aucun Démenti ? Vous pouvez toujours rigoler ou hurler, mais la fin de ce mot vous va bien : buller ! Voilà ce que vous faites quand vous êtes chez moi, avachis dans mes fauteuils et mon canapé. (Hou ! hou ! hou !) Râlez tant que vous pouvez, je termine.
e) des mandibules…
(Fous rires qui n’en finissent pas)
Tom ne rit pas.
Il se sent humilié.
La colère monte :
– Bande de cons ! Vous êtes tous des connards ! Toute la soirée, vous avez picolé et jouer des mandibules ! Alors maintenant foutez le camp ou je vous…
Connaissant la violence éventuelle des colères de Tom, les copains sont partis fissa.
Tom soulagé, calmé, ramasse les morceaux du pantin.
– Pauvre petit jouet démantibulé, je vais te réparer.
Ce fut vite fait. Tom alla se coucher. Et quand il ferma les yeux, il voyait encore le sourire du pantin.
Le problème est qu’il y en a tant que je me fatiguerai à les débumantiler tous.
Entre les mots anglais techniques réservés aux initiés,les déformés,et autres néologismes passés dans le langage courant ,j »en passe et des meilleurs.
J’ai dû faire le tri,le gagnant a été VOILA qui ponctue les phrases de tant de parlicides.Donc,pauvre Voilà ,c’est toi qui va prendre pour tous les autres.Ne m’en veux pas,tu n’est pas pire ,seulement victime d’une mode.D’ailleurs, un jour, tu seras sûrement remplacé par un cousin tout aussi horripilant quand à son usage.
En attendant courage,j’ouvre le feu:
V ivement qu’il finisse sa phrase celui là,je viens déjà d’en recenser 12 en deux minutes
O ù as t on trouvé cette manie relativement récente? Je n’arrive pas à me souvenir du moment où tout à commencé
I l faudrait créer un comité anti Voilà et sanctionner par des TIG les contrevenants en leur faisant faire dans un silence total
L es femmes,les hommes l’utilisent dans une parfaite parité,les politiques,les journaleux,les artistes,les quidams.C’est un petit mot fort démocratique à y bien réfléchir chacun à droit à son emploi abusif
A cette année neuve je trinque.Je nous la souhaite sans Voilà, sauf employé avec Parcimoni comme dirait mon ami Dominique,un Corse à l’humour traditionnel.
L’intrigue
Je déteste l’intrigue
J’aime bien savoir
Tout de suite
Un jour
J’ai commencé par tirer sur un fil
Tout est venu d’un coup
Le coupable le complice
Et l’histoire d’amour derrière
Ce n’était pas une intrigue de qualité
J’ai fini par la mettre en pièces
Au quatre coins de ma tête que je l’ai retrouvée
Éparpillée
Par petits bouts
Façon puzzle
Puis j’ai tout ramassé et rangé
Dans sa boîte
Comme ça me venait
Un jour
J’ai rouvert la boîte
Et je l’ai remontée
L’intrigue
En une seule pièce
C’est un succès
Au Théâtre de la Renaissance
Des quatre coins de Paris qu’on vient l’acclamer
Encensée
Par la critique
Façon buzz
« DU COUP »
Je ne supporte plus « du coup »
J’ai l’overdose de « du coup »
Le pire, c’est lorsque je suis à la caisse d’un magasin et que la gentille vendeuse, peut-être pour faire passer la pilule, ou pour faire grandir le suspens, que sais-je ? se fend d’un « du coup ça vous fait : » et enfin elle lance la somme que je lui dois avec un sourire béat.
PITIÉ !
J’avoue qu’avec un certain cynisme il m’est arrivé de répondre :
« Du coup je vous paie par carte »…mais ce fut un flop… La vendeuse continua de sourire et me porta le coup final en me répondant « pas de souci » !
« PAS DE SOUCI »
PITIÉ !
Je ne supporte plus « pas de souci »
J’ai l’overdose de « pas de souci »
Comment éviter les magasins où l’on va me dire à tout va : « du coup-pas de souci » ?
Faudrait que « 60 millions de consommateurs » fasse une enquête et exige un label à afficher sur la vitrine : « ici on ne vous dira jamais « du coup » et « pas de souci »
– Ça me plairait bien !
– Pardon ? Que dites-vous ? Que je suis de bien mauvaise humeur ce matin ?
– Bah ! Vous avez sûrement raison….ça ira mieux demain. Du coup je vais me recoucher… pas de souci ! Bof….. !!!
Ma boite de conspiration est très ancienne,
Elle se complote de coques vides de différentes couleurs ; des loges, des cartels, des trusts.
Combinées et ourdies d’éléments préfabriqués afin de construire des cabales
Ses conjectures peuvent être montées ou démantelées pour créer de nouvelles manigances
A force de pratique et d’adresse il devient facile d’inventer de nouvelles combinaisons
On a trouvé un grand nombre de pièces défectueuses dans ces boites de construction
Ces contrefaçons sont dangereuses pour les consommateurs
J’ai donc décidé de jeter ma boite
J’avais cinq ans lorsque j’entendis pour la première fois prononcer le mot croquemort. Je me souviens que mon père me tenait fermement par la main. Il était triste et vêtu de noir. Il suivait à pied une longue voiture toute noire aussi. Quelques fleurs dépassaient d’une caisse en bois par la vitre arrière. Une femme pleurait juste derrière nous. Tous les visages autour de moi étaient inclinés et sombres. Après une cérémonie où l’on mit une jolie boîte brillante dans un trou, mon père m’entraîna au bistrot qui jouxtait le cimetière. Derrière ma grenadine que je buvais avec une paille, j’écoutais la conversation des adultes. Les mots s’additionnaient dans ma tête pour comprendre la tristesse des grandes personnes : « croquemort », « mise en bière », « pompes funèbres ». J’essayais de leur donner du sens pour me construire une histoire. J’imaginais un monsieur qui se penchait sur les morts comme le monsieur qui buvait leur sang dans le film que regardait papa l’autre jour. Je m’étais levé de mon lit et je l’avais regardé, caché derrière la table de la salle à manger. Le croquemort allait donc croquer les morts, les manger après avoir vidé leur sang grâce à ces fameuses pompes funèbres. Ce sang, il allait ensuite le transformer en bière, cette bière à la couleur brune que papa refusait toujours de boire. Moi non plus je n’en boirai jamais. L’autre jour papa a voulu que je l’accompagne voir le monsieur qui s’occupait des morts. « Je dois me charger des papiers pour la cérémonie de tante Jane », m’avait-il conté. Lorsque j’arrivais devant le magasin qui affichait « pompes funèbres » je me mis à pleurer. Papa essaya de me consoler en me disant que le croquemort était très gentil. Je me mis à pleurer de plus belle, refusant de pénétrer dans le magasin sombre. Je crois bien que je lui ai donné un coup de pied tandis que papa me tirait par la main tout en ouvrant la porte. Face à mon désespoir papa me ramena à la maison. Il s’en alla tout seul dans le magasin des morts. Il me fallut du temps pour que je comprenne que le croquemort ne mangeait pas les morts. Papa m’expliqua qu’on le surnommait ainsi parce que jadis celui qui était chargé de mettre un mort en terre mordait un doigt de pied du défunt afin de s’assurer qu’il n’était pas encore vivant. J’appris quelque temps plus tard que les pompes funèbres désignaient la cérémonie d’inhumation où il n’était aucunement question d’aspiration sauf parfois pour le thanatopracteur. J’appris aussi que la mise en bière avait plus de rapport avec le cercueil qu’avec la boisson qu’ingurgitaient parfois quelques porteurs assoiffés par un enterrement d’été.
»Perce »: un mot qui n’y est pour rien – innocent- !
Mais l’action et ce qui s’ensuit, ça me démantibule. Quand tôt ou tard le bruit me taraude surtout le weekend ! Qu’y a-t-il de si urgent de couper, limer, meuler, fraiser, poncer ? Que la Fée Électricité a bon dos d’aider ces bricolos ?
Le mot » Perce » et toutes ses variances m’est déjà une torture. Pourquoi pas une périphrase ? Faire un trou, ouvrir un pertuis du vieux françois pertucer ? Voilà qui demandait prudence, réflexion voire précautions. Mais le progrès alors ?
Ce n’est qu’une spirale ça monte ça descend en passant par ici.
Voilà le cadeau que j’ai reçu : une perceuse à percussion s’il vous plaît ! Trois boîtes de forets, une clé, un mandrin le tout dans un écrin.
Le mode d’emploi dans toutes les langues, toutes les écritures. Comment dit-on trou en chinois ? Pour le faire, devrais-je percer ce secret ? Diantre, un trou, c’est un trou ! 🐻
🐀 ENTRE LUI ET LES AUTRES
Son ‘ égo ‘ est un isthme mince si étroit entre lui et les autres que, même en tendant le bras, ça ne passe pas. D’ailleurs lui, la main tendue, il ne connait pas et le »bonjour » n’est que pour lui. Ce n’est pas lui qui vous demandera » comment ça va ? ». Peu lui chaud il est déjà parti.
Son égoïsme est une égoïne qui coupe des relations toujours en dents de scie.
Son credo : j’parle pas aux ‘cons’ça les instruit.. égoïste jusque dans les mots.
—————
DU COUP ! Ça aussi ça m’en fiche un chaque fois que je l’entends. Cette façon de vous flanquer des orions dans la conversation ! À la télé, on nous les assene, et les martelle coup sur coup. Et toc ! Une salve de marrons. Pas foutu de vous donner une explication sans vous en balancer un. Du coup ! Ça y est, à tous les coups j’ai laissé passer quelque chose. Le doute s’installe, l’inquiétude augmente. On parle de quoi ? Ah oui ! La létalité dans les hôpitaux …’ yakapas ‘ tomber malade .. du coup, je me tâte et prends mon pouls .. ça m’en fiche un… Si j’y suis, j’vais où ?
En résumé, le’ du coup ‘ m’horripile autant que les ‘ yaka-faux-cons ‘. Cherchez pas.. y’en n’a pas ! ils sont tous vrais !
Égoïste soit… mais de la plus belle eau !🐀
Mes exercices sont des accélérateurs de particules imaginatives. Ils excitent l'inventivité et donnent l’occasion d’effectuer un sprint mental. Profitez-en pour pratiquer une écriture indisciplinée.
Ces échauffements très créatifs vous préparent à toutes sortes de marathons : écrire des fictions : nouvelles, romans, séries, etc.
Je vais arracher la langue à tous ces anti…pubs, ces anti…mites, ces anti…rides, ces anti…cernes, tous ces antitouts, tous plus inefficaces les uns que les autres.
Dévisser la tête de tous ces convaincus, ces convenus, ces convertis, à tous ces cons, tous plus persuadés d’avoir raison.
Disloquer tous ces « ti » et tous ces « tu » trop souvent contigus et dont je suis secrètement jaloux
Réduire à néant la longue et inépuisable liste de ces mots qui se terminent par « tion »
Puis, pulveriser à tout jamais celle qui, depuis toujours, hante mes jours et mes nuits : Elle
Et enfin, écrabouiller à tous ces ment..ors, ces ment…ionnés, ces ment…alistes, tous plus ment.. eurs les uns que les autres
Ainsi, je me serai vengé de ce mot de malheur qui a été un véritable cauchemar, lors de la prise de notes durant mes études en droit constitutionnel : anticonstitutionnellement
« Alice ! Alice, je te pose une question. Où ton esprit est-il encore allé vagabonder ? »
La phrase claqua, ramenant aussitôt Alice à la réalité. Désorientée, cette dernière jeta un regard désespéré autour d’elle mais ne croisa que le sourire narquois de ses camarades.
« Et bien Alice, est-ce que l’on t’aurait coupé la langue » ?
A la quête d’un moindre indice, les yeux d’Alice se posèrent sur le tableau vert de l’ennui. Un mot en capital été tracé : LIT.
Comment le terme lit avait-il pu atterrir ici ? Trois lettres, deux consonnes, engobant une voyelle. Quel ennui ! Ce mot assommerait le plus hyperactif de tous les enfants. Qui avait bien pu sélectionner ses lettres pour désigner cet élément si merveilleux, si indispensable ? N’était-il pas la source de mille jeux, de mille rêves et mille voyages ? Encore hier, Alice avait bâti une robuste cabane sur son humble couche. Était-il si compliqué de faire preuve d’un minima d’imagination ? Non, décidément ce noble objet méritait bien mieux.
Alice plissa les yeux et fit abstraction de ses épouvantables traces blanchâtres qui barbouillaient le tableau. Elle mêla les lettres entre elles, tentant de trouver à ce pauvre mot, une issue plus favorable.
TIL ? Non cela ressemble trop à l’abréviation d’une pathologie :Trouble de l’Imagination Limitée.
ILT ? C’est pas mal, ne manque pas d’une certaine élégance mais sa prononciation risque de donner l’impression d’être pris par un hoquet…
TLI ? Beurk, on dirait que ça désigne une taxe !
LTI : Ou la nouvelle chaîne d’information internationale !
ITL : cela rime avec minitel.. Je ne sais pas exactement de quoi il s’agit mais j’ai déjà entendu maman en parler avec l’une de ses copines…
« Bon sang Alice, tu n’écouteras donc jamais ? Combien de fois faut-il que je ne te répète ma question ? »
Tel un enfant démantibulant un jouet, démantibulez le mot qui vous déplaît le plus.
– Chéri je vais écrire au président.
– Quel président ?
– Ben le président de la république.
– Ah ah et tu vas lui dire quoi.
– Je vais lui dire que je n’aime pas le mot cactus. Qu’il me déplait fortement.
– Et tu crois qu’il va lire ton courrier.
– Bon chéri. Sois sérieuse. Crois-moi pour une fois. Cactus ça sonne faux comme mot. Je le trouve antipathique. Horrible même et avec une orthographe bizarre.
– Aie comme tu le traites ce mot. On dirait qu’il t’a fait du mal.
– Ok chéri. J’ai aussi une bonne nouvelle à t’annoncer. Dans quelques minutes une personne va nous apporter un cactus du Mexique. On le mettra là devant la cheminée. Bien au chaud, comme dans le désert.
Comme ça on pourra le contempler toute la journée.
– Quelle drôle d’idée tu as répondit la femme.
– Et puis tu sais quoi depuis quelques temps je vois un psy. Je lui ai raconté cette horreur du cactus.
Lui disant que toutes les nuits je rêve de cactus et le jour je pense cactus.
– Ah continua la femme. Quelle histoire. Te connaissant j’ai l’impression que tu me racontes un gros bobard.
– Non c’est le psy qui m’a conseillé d’acheter un grand cactus. Et qu’en le regardant souvent à la maison je m’habituerai à sa présence. Un bon moyen pense-t-il pour que je n’y pense plus.
– Hi hi. Ton psychiatre c’est un homme ! Quel âge.
– Non mon amour. Je voulais te le cacher. C’est une jeune et jolie femme.
– Ah je le savais. J’ai compris. Tu as inventé ce truc pour la séduire.
– Ce n’est pas vrai dit l’homme. Crois-moi. Le cactus est entré dans ma vie et je refuse cette intrusion.
Ah que je déteste ce mot. Je voudrais presque l’enterrer quelque part, qu’il soit retiré de la langue française et rayé du dictionnaire. Je vais peut-être demander ce retrait à l’académie française.
– Tant que ça ajouta la femme. Mais tu deviens cinglé. T’as dit l’enterrer.
Et puis, en fixant sa copine avec un regard d’amoureux, le monsieur d’un coup se mit à danser dans la pièce. Une sorte de salsa cubaine à sa sauce.
Et tout en gesticulant, il lança :
– Chérie tu es vraiment trop forte pour moi. C’est vrai, tout cela est sorti de mon imagination.
Sauf que ce matin en allant chercher le pain, un couple à la boulangerie parlait de cactus. Avec qui il vivait dans leur appartement depuis des mois et qui n’arrêtait pas de grandir. Ah ah.
– Décidément, toi rétorqua la femme, souvent tu me joues des tours. Sacré farceur.
Tu verras : un jour je vais complètement te démantibuler.
– Démanti … quoi demanda l’homme très étonné de ce mot et qui avait brusquement interrompu sa danse.
chérie
Tel un enfant démantibulant un jouet, démantibulez le mot qui vous déplaît le plus
2020 est mort et enterré ! Tant mieux . C’est sûr qu’on n’écrira pas de carte de condoléances pour cette foutue année. Quoique , il y aura peut être même quelques irréductibles pour s’y atteler.
Condoléances ! voilà un mot que j’exècre, que j’abhorre et pourtant l’origine est généreuse !
Con dolere : souffrir avec . Voila une belle intention pour accompagner quelqu’un qui vient de perdre un proche sauf qu’avec le temps et notre vie trop lisse, trop rapide, trop aseptisée , ces condoléances sont devenues pour moi ( pardon mais j’assume) des doléances de cons .
En effet, je ne connais pas de mot plus creux, plus vide de sens et plus fourre tout que celui ci .
Autrefois un crieur de rue annonçait vie et mort tout pareillement. on se réunissait et l’on pleurait ensemble lors des veillées funèbres . Puis la bienséance voulait que l’on écrivit une lettre de condoléances où l’on parlait du défunt- toujours en bien -rappelant des souvenirs partagés, dans le but sinon d’alléger la souffrance de ceux qui restaient mais au moins de leur donner de belles images du trépassé.
Aujourd’hui, vous noterez que de la lettre, on est passé à la carte – plus court, moins impliquant tout en demeurant correct. J’ose espérer que personne à ce jour n’a tenté le mail ou pire le sms , mais allez savoir…
Pour avoir vécu cette situation de bien trop près, je me suis toujours insurgée contre ce genre de pratique quand au travail nous étions amenées à faire ce type de courrier , au point de rembarrer mes collègues en leur tenant des propos proches de ceux que vous venez de lire plus haut. De fait, j’étais devenue la préposée aux lettres de condoléances puisque celles qu’elles faisaient ne trouvaient que rarement grâce à mes yeux.
Savez vous qu’il existe des tonnes de sites ou l’on vous propose des modeles de lettres pour ce genre de situation , à croire que nous sommes devenus handicapés de notre humanité, lobotomisés, robotisés …
C’est vrai qu’il n’est pas facile d’essayer d’être sincère, parce que la mort dans notre société fait peur, parce que oser se déboutonner un peu du cœur pourrait passer pour de la sensiblerie… et alors ? N’est ce pas là ce qu’attend celui ou celle qui est dans la peine et que ces missives sont censées apaiser . Au contraire de cela , on use et on abuse de cette drôle d’expression sans âme : « sincères condoléances ». Hop ! ça y est, c’est ficelé, plus qu’à poster et on est débarrassé. Sentiment confortable du devoir accompli.
Il ne m’est pas plus facile ou agréable qu’aux autres de faire ce genre de courrier mais jamais , jamais plus je n’utiliserai cette expression creuse et froide. C’est vrai que cela prend du temps d’écrire avec compassion , d’essayer de trouver les mots justes ou ceux qui feront du bien, de s’imaginer à côté de la personne à qui l’on écrit, de faire preuve d’empathie , de l’assurer de notre soutien, de notre presence si necessaire , avec humilité et respect et d’avoir le courage ou la témérité de vraiment souffrir avec …con dolere
2020 est mort et enterré et je n’ai plus qu’à vous souhaiter , à vous tous et toutes, amis de plume, le meilleur à venir ! Bonne année 2021
INDIVIDU :
En latin : Individuum
Qu’on ne peut couper, diviser.
En grec : Atomos
S’emploie d’abord au sens large pour « être formant une unité distincte par opposition à genre ou espèce. (1)
D’après Wikipédia :
Statistiques : Elément d’un ensemble.
Droit : Personne morale…
Biologie : La plus petite unité appartenant à une variété, une espèce, un genre.
Philosophie : Désigne l’être sentient. Pour Sartre et Camus, l’homme est surtout une individualité par rapport à une nature étrange dans sa généralité.
Sociologie : Sens commun d’humain. Objet (j’aime bien le mot objet pour un humain !) d’analyse conceptualisé dans les approches individualistes.
Psychanalyse : Lacan : La notion d’individu sous-entend une indivision (2)
Aussi, péjorativement, pour Robespierre, désigne une personne quelconque (l’individu royal), en ce sens, il ne s’emploie pas au singulier pour désigner une femme. (1) Mais elle a bien été guillotinée. C’est pourquoi, je déteste ce mot, dès qu’on est désigné individu, on est coupable.
(1) – Dictionnaire historique d’Alain Rey
(2) – Wikipédia.
——————————-démantibulez le mot qui vous déplait le plus :
Pourquoi ostraciser :
– c’est un verbe transitif qui permet donc un C O D
– qui commence par une voyelle (je déteste : j’exagère un peu mais j’ai décidé ce lundi 4 janvier d’être hargneuse (j’ai dû regarder dans le dico si ce mot commence par h ou par a ! ah la grammaire française!) parce que mon amoureux, je devrais dire mon ex : le perfide a passé le réveillon avec un ami : un ami mon œil !je suis sûre que c’était une amie .Celui-là je vais l’ostraciser à tout jamais et le faire ostraciser (toutes les occasions me seront bonnes)
j’en viens à son dématélement :
-os : Le bâton atteint les os, mais n’atteint pas les vices.” .
-tra : ?
-ciser:les deux dernières syllabes du verbe préciser par exemple
je terminerai en donnant la définition de ce verbe : Action de tenir quelqu’un qui ne plaît pas à l’écart d’un groupe, d’une société, d’une manière discriminatoire et injuste
Démantibule ? Oh, mais il y a aussi …libellule, tintinnabule, noctambule, déambule …
Que de bulles , me direz-vous ! Bon, ce début Janvier, je dois être encore un peu égarée dans les brumes du champagne !..
Dans une autre vie, j’aidais des enfants , justement, à démantibuler des phrases d’abord, puis des mots, puis des syllabes…jusqu’à l’unité de base, le phonème disait-on dans notre jargon. Ensuite, on reconstruisait des syllabes avec des phonèmes, des mots avec les syllabes, ça ressemblait à un jeu, mais c’était très sérieux, ils apprenaient à lire en fait..
Mais à présent, quel mot pourrais-je démantibuler ? Eh bien, je n’en ai aucune idée.
Je cherche, je cherche, mais je ne trouve pas. Moi, les mots, je les aime tous.Me voici toute dépitée, ..et un brin vexée !
Alors je crois que je vais retourner me blottir encore un peu dans mes brumes…
Désolée…
Bienveillance
Ah ce mot maudit, mot dit, que je maudis, « bienveillance » englué de fiel enveloppé de papier doré, faux miel et faux or, tape à l’oreille clinquant dans les journaux (ersatz psy) développement personnel, ah bon ! on peut développer les autres ? soyez vous-même ! Ah bon j’étais donc mon voisin, ma voisine ? Bienveillance. A toutes les sauces, les plus indigestes et surtout associé à la méditation, celui-là non plus n’est pas ma tasse de café ! je préfère dire café et non thé pour la bonne raison que le thé devrait être vert ou blanc et hors de prix et je ne les aime pas, la boite décorée d’une fleur de lotus renommée pour être (la tisane des moines)! quel pied ! Surnageant sur le lac de la sérénité ! pourtant « bien » et peut être « veillance » ça pourrai donner une jolie lumière si ce n’était galvaudé par les marchands, de sommeil bizarrement !, par les anesthésiants de foules moutonnantes.
Dormez je le veux ! et surtout sortez vos chéquiers 200 euros la séance, c’est peu dire !
Voilà pour commencer 2021 une bonne chose de dite et si vous me lisez sans cette saleté de bienveillance je vous remercie !
Un bon morceau de Hard rock à fond dans les oreilles et …….
…..Vive la vie
Au cœur de la cité phocéenne, la montée de la violence était à son comble. Les faits divers faisaient état de SUSPECTS en tous genres au grand dam de la population marseillaise . Une campagne de chasse « aux suspects (suce-pets) était lancée car les forces policières et gendarmiques n’y suffisaient plus.
La presse locale était sur place pour recueillir le témoignage des riverains.
Ces suspects sont « emmerdants » toujours à pétarader tous azimuts au pied de notre cité ! répond une marseillaise excédée. Parfois, ils se réfugient même dans les latrines pour échapper à la police!
C »est bien vrai çà ! répond son voisin de palier, entre les « suspects » et les lèche-culs qui sont du côté des autorités, y
a pas de milieu ici!
Une femme ayant observé la scène dit :
Non, il faut apporter un peu de nuance car depuis quelque temps on peut constater que c’est l’arrêt dans le milieu, la mafia se montre moins présente par ici !
De toute façon, ceux qui sèment des troubles ne sont pas forcément des suspects par plaisir, ce ne sont pas non plus des suceurs de glace, c’est pour çà avec l’alcool ils font n’importe quoi et deviennent suspects malgré eux.
L’interview coupa court car des tirs retentirent.
Alors là, le journaliste se fit la remarque suivante :
Cette cité est une vraie pétaudière! Tous ces suspects anars chient sur les lois de la République !
Ils sèment le petchi* partout !
Le reportage ainsi terminé, le journaliste part et son regard se posa
machinalement sur la devanture d’une boulangerie où étaient exhibés des pets de nonne bien dorés à faire pâlir d’envie tous les suspects en cavale qui ont la dalle !
* petchi : nom commun d’origine suisse qui signifie : grand désordre, confusion inextricable.
COMMENT PEUT-ON ÊTRE ‘ PERSAN’ ?
»Perce »: un mot qui n’y est pour rien – innocent- !
Mais l’action et ce qui s’ensuit, ça me démantibule. Quand tôt ou tard le bruit me taraude surtout le weekend ! Qu’y a-t-il de si urgent de couper, limer, meuler, fraiser, poncer ? Que la Fée Électricité a bon dos d’aider ces bricolos ?
Le mot » Perce » et toutes ses variances m’est déjà une torture. Pourquoi pas une périphrase ? Faire un trou, ouvrir un pertuis du vieux françois pertucer ? Voilà qui demandait prudence, réflexion voire précautions. Mais le progrès alors ?
Ce n’est qu’une spirale ça monte ça descend en passant par ici.
Voilà le cadeau que j’ai reçu : une perceuse à percussion s’il vous plaît ! Trois boîtes de forets, une clé, un mandrin le tout dans un écrin.
Le mode d’emploi dans toutes les langues, toutes les écritures. Comment dit-on trou en chinois ? Pour le faire, devrais-je percer ce secret ? Diantre, un trou, c’est un trou ! 🐻
Ah ces vœux qu’on a plus gros que le ventre et qui me sortent par les yeux à chaque premier jour de l’an.
Qu’est-ce qu’ils veulent tous ?
Tout
Le bonheur et l’argent du bonheur
Un buffet à volonté de grâce divine
Jusqu’à l’indigestion
2020 ne leur a pas suffi ?
Une liberté constipée
Au petit matin du printemps
A cause d’un virus qui s’était glissé
Dans un souhait après un éternuement
Dans une résolution mal lavée
Un vœu qui s’est entravé l’E dans l’O de la gorge
Vois comme je les délace
Regarde comme le rêve se défait
Tiens, prends ça, le V de trop vouloir, je t’étire jusqu’à ce que tu te casses
Maintenant qu’il ne reste plus qu’eux face à eux-mêmes
Et l’instant présent
Je leur souhaite de profiter pleinement
De la minute de soleil en plus
Oui, c’est tout ce que je leur souhaite pour aujourd’hui.
Demain est une nouvelle révolution de mon imaginaire autour de mon inspiration
(ça m’est venu comme ça, deux exercices en un, belle journée à tous !
Si je n’aime pas les voeux, pour le jeu ici, j’aime vous lire, dans votre diversité et originalité. 😉 )
Bravo et merci pour ce très beau texte!
Merci à vous, Pommet ! J’en suis très heureux
E h vous, ôtez-vous
M ais que faites-vous
P oussez-vous
E n allez-vous
C haînes brisées
H issons la grand voile
E chappons-nous
M ission liberté
E ntraves levées
N uit déchirée
T énèbres domptées
Mais je ne me sens nullement EMPÊCHEE
De vous souhaiter une douce année …
Commençons par toi, le H. Munie de ma Hache, je tranche ma Haine de ce mot.
Toi, le Y, prends une Yole et va faire un tour chez les Grecs et restes-Y.
Toi, le P, va Palabrer sous un baobab et étanche ta soif de Plaire.
Toi, le O, l’Obséquieux va naviguer sur les Ondes, courtes de préférence.
Toi, le C, va-t’en jouer la Comédie au théâtre de la Condescendance.
Toi, le R, va te Renseigner devant ton miroir pour apprendre à te Regarder.
Toi, le I, l’Infatué, tu ne mesures pas ton Inconséquence.
Toi, le S, efface ton faux Sourire et Sois toi-même.
Encore toi le I, décidément tu t’Incrustes. Va finir tes jours sur une Ile déserte.
Finissons par toi, le E qui termine cet Exécrable mot. Oust, du balai ! Fuis hors de mon Existence.
Avec tous mes meilleurs vœux de belle et douce année 2021 aux abonnés et à notre Pascal en lui souhaitant d’avoir toujours son imagination au top de sa forme. Fanny
«Imbroglio ».
Rien que pour l’écrire celui-là, il a fallu que je m’y reprenne à trois fois ! Je veux toujours lui rajouter « lo » à la fin ! et je ne sais pas pourquoi !!!
Non, je ne l’aime pas et surtout il me cause bien du souci depuis toujours quand il s’agit de la pro-noncer car même si j’en saisis bien tout le sens, le dire est un vrai martyre alors l’employer m’ait tout simplement trop compliqué ! Je ne sais par quel stratagème, le « o » veut toujours prendre la place du « i » qui ouvre ce mot dont la musicalité ne serait pas désagréable à la première écoute. Mais impossible de le dire spontanément sans être obligée de me concentrer exagérément sur la façon de le pro-noncer. Moi, on a beau faire, il me fait penser à tout sauf à son sens véritable et surtout, quand je l’entends, je suis sur une plage Corse que j’adore, celle de Portigliolo ! Ces deux mots partagent 6 lettres et aucune autre affinité à priori et mon cerveau prend le raccourci qui lui convient ! Et ce n’est pas celui de l’embrouille mais bien celui du sable fin !
Alors j’évite à tout prix de m’(em)brouiller avec lui et le laisse faire sa vie. Le plus loin possible de mon vocabulaire, et de mon quotidien…
Je vous souhaite à tous une excellente année 2021. Et osons rêver en de meilleurs lendemains…
« Tel un enfant démantibulant un jouet, démantibulez le mot qui vous déplait le plus ».
Comme aurait dit le Grand Georges : « Le pire de tous est un petit vocable de trois lettres pas plus familier, coutumier;
Il est inexplicable il est irrévocable, honte à celui-là qui l’employa le premier »
Celui qui me déplait le plus : « Foi », a trois lettres également.
Trois lettres qui mènent parfois à la folie. La folie des paroxysmes, la folie des totalitarismes, du sectarisme et de l’intolérance qui veulent, avec l’arme de la domination, contraindre ceux qui oseraient douter des crédos du moment.
Il lui arrive aussi de décrire des personnes peu recommandables que, personnellement, je fuis ; celles dites de « mauvaise foi ».
Mais, tout comme dans la chanson, notre petit mot, il ne faut l’oublier, à d’autres sens, autrement plus purs, plus joyeux. Il évoque alors l’engagement, l’élan vital, « avoir foi » en l’amitié, en l’amour.
Le plus important est sans doute d’avoir foi en soi-même ; être confiant en ses propres possibilités.
Habillée d’un « e », notre mot représente un organe qui, en cette saison de festivités, peut vous donner quelques soucis, quelques aigreurs lors d’une « crise de foie ».
Ainsi déguisé, notre terme évoque par ailleurs un mode de production fort décrié, le gavage, ce dernier menant à la production du « foie gras »…
Enfin, et je le préfère ainsi, « fois » s’utilisera comme bon vous semble et autant de fois que vous le souhaiterez.
Alors je vous le dis en une fois comme en cent :
Que 2021 vous donne foi en l’avenir immédiat… en attendant des jours plus sereins.
« Je dis ça, je dis rien » voilà une expression que je déteste.
Tu viens de dire quelque chose, alors assume. Si effectivement tu ne peux pas, pour des raisons bonnes ou mauvaises, alors tais toi. Ce sera plus courageux que de lancer des opinions, des vannes, des reproches sans les endosser. Beaucoup de choses peuvent être dites, il faut juste avoir à l’esprit l’idée de ne pas blesser, de respecter, de savoir présenter, d’attendre le bon moment ou de garder pour soi ce qui n’apportera rien de plus.
« Oh un petit plat pour moi. C’est gentil, merci. Peut être j’aurais assaisonner un peu plus. Enfin, je dis ça, je dis rien ». Soit tu trouve une bonne raison pour refuser ( allergie, régime…) ou tu te contentes de dire merci et d’apprécier le geste.
« Tu as décroché ton permis de conduire, bravo. Il paraît qu’en fin d’année, n’ayant pas rempli les quotas, c’est plus facile pour l’avoir, enfin je dis ça, je dis rien ». Ou tu me demandes le jour où je sors ma voiture pour ne pas te retrouver en face de moi, ou tu ne dis rien et tu fais discrètement tes prières.
« Tu as changé de coiffure, ça te va bien. Tu sais j’ai un très bon coiffeur. Enfin je dis ça, je dis rien ». Je suis moche, dis le. Ou dis moi que je suis belle, si je te crois je vais peut être le devenir, de loin derrière un mur, ou alors ferme là.
Je dis ça, je dis rien : on éradique.
Meilleurs vœux à tous, que nous retrouvions rapidement la liberté.
Un groupe d’amis, après avoir refait le monde, a laissé la place au silence.
Tom s’extirpe péniblement de son fauteuil préféré et se met à ranger les jouets éparpillés de ses enfants.
Tom n’aime pas le désordre.
– Eh, les mecs ! Zyeutez voir ! Y’a un de mes gosses qu’a cassé le pantin !
Seul l’intellectuel de service, les yeux rouges de fatigue et de fumette, rejoint Tom afin de constater les dégâts.
– Détrompe-toi Bébête ! Ce pantin n’est point cassé mais démantibulé !
– Si tu le dis ! Moi, J’sais bien qu’il est cassé ! Pas déambulé !
(Ricanements des copains))
– Déambulé ? Pauvre Tommy ! Ne connais-tu donc pas le verbe Dé-man-ti-bu-ler ?
– Bien sûr que oui ! D’abord je dis comme je veux ! Et puis, je l’aime pas ce mot ! Il est moche !
– Et en quoi ce verbe te déplait-il ?
– Je vais vous le dire : a) je n’arrive pas à le prononcer correctement.
(Rires des copains)
b) Il commence par Dé : Et j’ai horreur des jeux de dés. Ils ne sont que : Pas de chance. Je perds tout le temps avec vous. A moins que vous êtes des tricheurs.
(Hou ! hou ! hou !)
c) Je continue : démant… Ce début me rend fou ! Je sais bien que vous me prenez pour un débile. (Rires). Ne me dites pas le contraire, car je sais que vous êtes des menteurs.
(Hou ! Hou ! Hou !)
d) Tiens! Aucun Démenti ? Vous pouvez toujours rigoler ou hurler, mais la fin de ce mot vous va bien : buller ! Voilà ce que vous faites quand vous êtes chez moi, avachis dans mes fauteuils et mon canapé. (Hou ! hou ! hou !) Râlez tant que vous pouvez, je termine.
e) des mandibules…
(Fous rires qui n’en finissent pas)
Tom ne rit pas.
Il se sent humilié.
La colère monte :
– Bande de cons ! Vous êtes tous des connards ! Toute la soirée, vous avez picolé et jouer des mandibules ! Alors maintenant foutez le camp ou je vous…
Connaissant la violence éventuelle des colères de Tom, les copains sont partis fissa.
Tom soulagé, calmé, ramasse les morceaux du pantin.
– Pauvre petit jouet démantibulé, je vais te réparer.
Ce fut vite fait. Tom alla se coucher. Et quand il ferma les yeux, il voyait encore le sourire du pantin.
Le problème est qu’il y en a tant que je me fatiguerai à les débumantiler tous.
Entre les mots anglais techniques réservés aux initiés,les déformés,et autres néologismes passés dans le langage courant ,j »en passe et des meilleurs.
J’ai dû faire le tri,le gagnant a été VOILA qui ponctue les phrases de tant de parlicides.Donc,pauvre Voilà ,c’est toi qui va prendre pour tous les autres.Ne m’en veux pas,tu n’est pas pire ,seulement victime d’une mode.D’ailleurs, un jour, tu seras sûrement remplacé par un cousin tout aussi horripilant quand à son usage.
En attendant courage,j’ouvre le feu:
V ivement qu’il finisse sa phrase celui là,je viens déjà d’en recenser 12 en deux minutes
O ù as t on trouvé cette manie relativement récente? Je n’arrive pas à me souvenir du moment où tout à commencé
I l faudrait créer un comité anti Voilà et sanctionner par des TIG les contrevenants en leur faisant faire dans un silence total
L es femmes,les hommes l’utilisent dans une parfaite parité,les politiques,les journaleux,les artistes,les quidams.C’est un petit mot fort démocratique à y bien réfléchir chacun à droit à son emploi abusif
A cette année neuve je trinque.Je nous la souhaite sans Voilà, sauf employé avec Parcimoni comme dirait mon ami Dominique,un Corse à l’humour traditionnel.
L’intrigue
Je déteste l’intrigue
J’aime bien savoir
Tout de suite
Un jour
J’ai commencé par tirer sur un fil
Tout est venu d’un coup
Le coupable le complice
Et l’histoire d’amour derrière
Ce n’était pas une intrigue de qualité
J’ai fini par la mettre en pièces
Au quatre coins de ma tête que je l’ai retrouvée
Éparpillée
Par petits bouts
Façon puzzle
Puis j’ai tout ramassé et rangé
Dans sa boîte
Comme ça me venait
Un jour
J’ai rouvert la boîte
Et je l’ai remontée
L’intrigue
En une seule pièce
C’est un succès
Au Théâtre de la Renaissance
Des quatre coins de Paris qu’on vient l’acclamer
Encensée
Par la critique
Façon buzz
« DU COUP »
Je ne supporte plus « du coup »
J’ai l’overdose de « du coup »
Le pire, c’est lorsque je suis à la caisse d’un magasin et que la gentille vendeuse, peut-être pour faire passer la pilule, ou pour faire grandir le suspens, que sais-je ? se fend d’un « du coup ça vous fait : » et enfin elle lance la somme que je lui dois avec un sourire béat.
PITIÉ !
J’avoue qu’avec un certain cynisme il m’est arrivé de répondre :
« Du coup je vous paie par carte »…mais ce fut un flop… La vendeuse continua de sourire et me porta le coup final en me répondant « pas de souci » !
« PAS DE SOUCI »
PITIÉ !
Je ne supporte plus « pas de souci »
J’ai l’overdose de « pas de souci »
Comment éviter les magasins où l’on va me dire à tout va : « du coup-pas de souci » ?
Faudrait que « 60 millions de consommateurs » fasse une enquête et exige un label à afficher sur la vitrine : « ici on ne vous dira jamais « du coup » et « pas de souci »
– Ça me plairait bien !
– Pardon ? Que dites-vous ? Que je suis de bien mauvaise humeur ce matin ?
– Bah ! Vous avez sûrement raison….ça ira mieux demain. Du coup je vais me recoucher… pas de souci ! Bof….. !!!
LETSGO SYSTEM
Ma boite de conspiration est très ancienne,
Elle se complote de coques vides de différentes couleurs ; des loges, des cartels, des trusts.
Combinées et ourdies d’éléments préfabriqués afin de construire des cabales
Ses conjectures peuvent être montées ou démantelées pour créer de nouvelles manigances
A force de pratique et d’adresse il devient facile d’inventer de nouvelles combinaisons
On a trouvé un grand nombre de pièces défectueuses dans ces boites de construction
Ces contrefaçons sont dangereuses pour les consommateurs
J’ai donc décidé de jeter ma boite
J’avais cinq ans lorsque j’entendis pour la première fois prononcer le mot croquemort. Je me souviens que mon père me tenait fermement par la main. Il était triste et vêtu de noir. Il suivait à pied une longue voiture toute noire aussi. Quelques fleurs dépassaient d’une caisse en bois par la vitre arrière. Une femme pleurait juste derrière nous. Tous les visages autour de moi étaient inclinés et sombres. Après une cérémonie où l’on mit une jolie boîte brillante dans un trou, mon père m’entraîna au bistrot qui jouxtait le cimetière. Derrière ma grenadine que je buvais avec une paille, j’écoutais la conversation des adultes. Les mots s’additionnaient dans ma tête pour comprendre la tristesse des grandes personnes : « croquemort », « mise en bière », « pompes funèbres ». J’essayais de leur donner du sens pour me construire une histoire. J’imaginais un monsieur qui se penchait sur les morts comme le monsieur qui buvait leur sang dans le film que regardait papa l’autre jour. Je m’étais levé de mon lit et je l’avais regardé, caché derrière la table de la salle à manger. Le croquemort allait donc croquer les morts, les manger après avoir vidé leur sang grâce à ces fameuses pompes funèbres. Ce sang, il allait ensuite le transformer en bière, cette bière à la couleur brune que papa refusait toujours de boire. Moi non plus je n’en boirai jamais. L’autre jour papa a voulu que je l’accompagne voir le monsieur qui s’occupait des morts. « Je dois me charger des papiers pour la cérémonie de tante Jane », m’avait-il conté. Lorsque j’arrivais devant le magasin qui affichait « pompes funèbres » je me mis à pleurer. Papa essaya de me consoler en me disant que le croquemort était très gentil. Je me mis à pleurer de plus belle, refusant de pénétrer dans le magasin sombre. Je crois bien que je lui ai donné un coup de pied tandis que papa me tirait par la main tout en ouvrant la porte. Face à mon désespoir papa me ramena à la maison. Il s’en alla tout seul dans le magasin des morts. Il me fallut du temps pour que je comprenne que le croquemort ne mangeait pas les morts. Papa m’expliqua qu’on le surnommait ainsi parce que jadis celui qui était chargé de mettre un mort en terre mordait un doigt de pied du défunt afin de s’assurer qu’il n’était pas encore vivant. J’appris quelque temps plus tard que les pompes funèbres désignaient la cérémonie d’inhumation où il n’était aucunement question d’aspiration sauf parfois pour le thanatopracteur. J’appris aussi que la mise en bière avait plus de rapport avec le cercueil qu’avec la boisson qu’ingurgitaient parfois quelques porteurs assoiffés par un enterrement d’été.
🐻 COMMENT PEUT-ON ÊTRE ‘ PERSAN’ ?
»Perce »: un mot qui n’y est pour rien – innocent- !
Mais l’action et ce qui s’ensuit, ça me démantibule. Quand tôt ou tard le bruit me taraude surtout le weekend ! Qu’y a-t-il de si urgent de couper, limer, meuler, fraiser, poncer ? Que la Fée Électricité a bon dos d’aider ces bricolos ?
Le mot » Perce » et toutes ses variances m’est déjà une torture. Pourquoi pas une périphrase ? Faire un trou, ouvrir un pertuis du vieux françois pertucer ? Voilà qui demandait prudence, réflexion voire précautions. Mais le progrès alors ?
Ce n’est qu’une spirale ça monte ça descend en passant par ici.
Voilà le cadeau que j’ai reçu : une perceuse à percussion s’il vous plaît ! Trois boîtes de forets, une clé, un mandrin le tout dans un écrin.
Le mode d’emploi dans toutes les langues, toutes les écritures. Comment dit-on trou en chinois ? Pour le faire, devrais-je percer ce secret ? Diantre, un trou, c’est un trou ! 🐻
🐀 ENTRE LUI ET LES AUTRES
Son ‘ égo ‘ est un isthme mince si étroit entre lui et les autres que, même en tendant le bras, ça ne passe pas. D’ailleurs lui, la main tendue, il ne connait pas et le »bonjour » n’est que pour lui. Ce n’est pas lui qui vous demandera » comment ça va ? ». Peu lui chaud il est déjà parti.
Son égoïsme est une égoïne qui coupe des relations toujours en dents de scie.
Son credo : j’parle pas aux ‘cons’ça les instruit.. égoïste jusque dans les mots.
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DU COUP ! Ça aussi ça m’en fiche un chaque fois que je l’entends. Cette façon de vous flanquer des orions dans la conversation ! À la télé, on nous les assene, et les martelle coup sur coup. Et toc ! Une salve de marrons. Pas foutu de vous donner une explication sans vous en balancer un. Du coup ! Ça y est, à tous les coups j’ai laissé passer quelque chose. Le doute s’installe, l’inquiétude augmente. On parle de quoi ? Ah oui ! La létalité dans les hôpitaux …’ yakapas ‘ tomber malade .. du coup, je me tâte et prends mon pouls .. ça m’en fiche un… Si j’y suis, j’vais où ?
En résumé, le’ du coup ‘ m’horripile autant que les ‘ yaka-faux-cons ‘. Cherchez pas.. y’en n’a pas ! ils sont tous vrais !
Égoïste soit… mais de la plus belle eau !🐀