447e exercice d’écriture créative imaginé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative

SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à…

Inventez la suite de cette torride histoire

Pourquoi et comment j’ai trouvé cette idée d’exercice

Je profite de la canicule prévue par la météo pour présenter un livre apparemment brûlant publié par une abonnée

Le royaume du Nanzhao se désagrège sous la menace de l’Empire chinois. Les rivalités et les complots déchirent la cour du roi Taïzu. À son service, Liù est une jeune esclave têtue qui rêve de séduire Calaf, le prince cadet.

Liù, esclave impériale, un roman historico-sulfureux écrit par Blanche de Saint-Cyr. Une intrigue de palais dans le Yunnan du IXe siècle.
Éditeur : Tabou, papier ou numérique

28 réponses

  1. Françoise - Gare du Nord dit :

    Madame, Monsieur,

    Dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur-robot s’était entiché d’une lampe de chevet, pourtant pas une lumière, et ne cessait de tourner autour.

    Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à une cafetière colombienne, lui murmurant des propos torrides, teintés d’une amertume corsée. Du sans filtre, vous pouvez me croire

    Certes l’autonomie a été mon premier critère lors de l’achat mais j’avoue que je ne contrôle plus ni ses déplacements ni ses débordements.

    Il ne cesse de poursuivre la cocotte-minute de ses ardeurs, n’hésitant pas à lui mettre la main au panier ; exige de l’aspirateur de table qu’il le suce et de la hotte qu’elle l’aspire ; propose à la cuisinière un double foyer prétextant de supposées inductions de sa part ; brise le flexible déjà fragile entre la centrale vapeur et le fer à repasser ; déballe avec tambour et sans trempette le linge sale et intime du lave-linge.

    Même impuissant à l’encastrer, il poursuit le réfrigérateur-congélateur de ses assiduités alors qu’il n’a jamais pu conclure avec la sorbetière, il est vrai glaciale, pas plus qu’avec la friteuse, une torride celle-là, ou encore le grille-pain qui n’a jamais cessé de l’éjecter

    Mais tous ces fours traditionnels ne l’empêchent pas d’imaginer avoir une touche « départ immédiat » avec le lave-vaisselle alors que les voyants de celui-ci sont tous éteints, le robot-mixeur qu’il drague car ce dernier est doté de fouets et d’accessoires ou encore le presse-agrumes en espérant qu’il le presse de tout son jus.

    Dans l’attente d’une réponse de votre part
    Je vous prie d’agréer, Monsieur, Madame, l’expression de mes salutations agacées

    PS. Sur la notice explicative, je constate que, dans le souci du développement durable, cet appareil a été conçu, à partir d’anciens appareils usagés. Au vu de ces dysfonctionnements répétés, dois-je en conclure qu’il a été fabriqué avec des sex toys recyclés ?

  2. françoise dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que l’ aspirateur robot de la co-pro s’était entiché d’une lampe de chevet éclairant les parties communes et ne cessait de la harceler pour ainsi dire jour et nuit ce qui avait pour effet de faire clignoter son ampoule, pourtant une LED.
    Craignant une fin prématurée et irrémédiable de cette dernière, le Syndic fit venir un technicien habilité à traiter ce genre d’affaire . C’est ainsi qu’on apprit qu’il arrivait fréquemment qu’un aspirateur robot ait tendance à péter les plombs quand amoureux d’une jolie ampoule LED cette dernière ne répondait pas à ses avances, et ce qui avait pour effet de le mettre quasiment en panne..
    Il lui fut répondu à l’auteur de la réclamatin que la seule solution était de les séparer r:Dès qu’on allumait l’ampoule il fallait ranger l’aspirateur et dès qu’on l’éteignait on pouvait le remettre en marche.Et la missive se teminait ainsi «  Poussière aux pieds vaut mieux que poussière aux fesses.” .
    Quand au concierge il fut prié de passer l’aspirateur après avoir éteint l’ampoule. Il obéit bien sûr aux ordres donnés par le syndicat des co-propriétaires afin qu’on ne lui coupe pas l’électricité dans sa loge.
    Et ce qui devait arriver arriva : nombreux furent ceux qui chutèrent dans l’escalier, soit aveuglés par l’ampoule, soit gênés par l’aspirateur-robot.
    Pour solutionner le problème le syndic demanda au concierge de nettoyer les escaliers avec son balai aux heures qu’il voudrait en laissant ou non, selon l’heure, l’ampoule L E D allumée. Ironie de l’histoire l’aspirateur-robot fut relégué dans le placard à balais.
    L’auteur de la réclamation, devant la complexité du problème crut bon de déménager, n’ayant pu se résoudre à prendre parti pour l’on ou l’autre.

  3. Jean-Pierre dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour comme un papillon de nuit.
    Je vous avais précisé que non seulement le bruit du moteur m’empêchait de dormir, mais surtout que ma consommation électrique avait doublé. Je vous avais envoyé une facture en vous priant de me rembourser la consommation inutile.
    Votre réponse a été :
    « Nous regrettons profondément de ne pouvoir accéder à votre requête.
    « En effet, vous n’avez pas besoin de laisser la lampe allumée pour dormir. Éteignez-la et l’aspirateur s’arrêtera automatiquement.
    « Toujours à votre service, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos meilleurs sentiments »
    Inutile de vous dire que cette réponse m’a profondément choqué. En effet, la qualité vos sentiments semble être au niveau de celle de vos aspirateurs.
    De plus, la situation a empiré. Hier, cet aspirateur soi-disant intelligent a décidé de s’attaquer au fil de la lampe. Et non seulement celle-ci ne fonctionne plus, mais votre aspirateur non plus, car cela a provoqué un court-circuit qui l’a fait exploser et répandre dans toute la pièce les saletés accumulées dans son ventre depuis des mois.
    J’ai pris une photo des dégâts et je l’ai montrée à mon association de consommateurs préférée, qui se chargera de porter l’affaire en justice.
    Je reprends donc mon fidèle balai qui dormait paisiblement au fond de mon placard, et je me lave les mains de cette affaire.
    J’ai l’honneur de vous informer, Madame, Monsieur, que vous pouvez faire ce que vous voulez de l’expression de mes sentiments.

  4. oholibama dit :

    Madame, monsieur, dans un premier courrier, je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de se…frottait contre celle-ci à chaque fois que mon majordome passait chaque matin mon Métalicat 2000 dans ma chambre.

    Comprenez bien que cela m’indispose énormément. Voyez vous-même par mes mots, faites vous une image…Corentin ( mon majordome depuis 10 ans) me fit la remarque suivante le lendemain de l’achat de ce Métalicat 2000.

    _Madame, j’ose espéré que ce soit une habille plaisanterie de la part de Madame! Si cela n’est pas le cas, je dois vous dire que cet appareil est défectueux.
    _Pourquoi donc Corentin?
    _Que Madame me pardonne par avance, mais pourriez-vous m’accompagnez, je dois montrer à Madame mon propos!
    _Certes Corentin certes…avouez tout de même que votre comportement n’inspire pas …comment dire …confiance!
    _Madame, mon propos et tous ce qu’il y a de plus correct. Madame me connaît bien, non!
    _Il est bien entendu que ma confiance vous est acquise Corentin. Soit, je vous suis.

    Et voila qu’il se positionne afin de mettre en mouvement ce fabuleux Métalicat 2000 dont mes chères amies m’ont ventés les mérites. Or chose fort étonnante, ce Métalicat c’est avec brusquerie diriger en traînant presque Corentin vers l’une de mes tables de chevet…certes elle est ancienne, elle possède un charme avenant mais quand même!

    De voir ce tas de feraille lui faire des comment dire…papouilles? mamours? gouzi-gouzi? bref vous décrire la chose n’est pas aisé. Puis mon étonnement fut encore plus grand quant enfin je réalisé que c’est avec cette lampe très très ancienne que ce Métalicat voulait…faire plus ample connaissance.

    Vous me direz que l’appareil a pu avoir un léger disfonctionnement du fait du transport. J’aurai pu y croire mais, de jour en jour, Corentin a bien du mal à se faire obéir ( le mot n’est pas trop fort) du Métalicat…il ne veut brossé, lustré, aspiré que l’endroit ou repose cette fichue lampe ancienne.

    Pour le contrer, Corentin eut la bonne idée de déplacé cette petite chose fragile ainsi la pièce pu être faite mais le lendemain, ce fut chose plus difficile à chaque fois que Corentin déplacé la petite chose, Métalicat grondait furieusement, toussait et il rejetait la poussière accumulée .

    Si vous voyez ma pauvre moquette blanche, c’est une pure horreur, je vous avise de la situation et vous invite à venir voir par vous-même cette étonnante, exécrable, incompréhensible et inavouable résultat.

    Je tiens a savoir si par un concours de circonstance étrange ,votre Métalicat ne serait pas un objet recyclé …puisqu’il possède tout autour de lui ce bois si précieux ( bois de rose dont est pourvu ma superbe lampe de chevet. Mon arrière, arrière grand-tante l’avait hérité de sa mère qui elle-même l’avait hérité de sa mère légèrement farfelue…)

    Elles étaient deux,par un malheureux hasard, l’une d’elle fut perdue. Depuis que je possède celle-ci, il m’est impossible de posé sur la table de chevet ne serais-ce qu’un vase. Pourtant cette lampe et ce depuis que Corentin passe Métalicat dans ma chambre,est de plus en plus belle, son bois de rose est de plus en plus rose, c’est impensable et pourtant vrai!
    Je vous pose donc la question et j’attends votre réponse. Avec mon respect le plus sincère. Madame de la Franchevilière?

    Réponse:

    Madame
    En effet l’appareil que l’on vous à livre par erreur, est défectueux et ce depuis le début.Vous me dites qu’il répond à votre lampe de chevet…vous m’en voyez ravi et vous recommande de le garder auprès de comment dire…moitié…
    Nous ne pouvons le reprendre et vous exprimons par cette présente nos meilleurs sentiments.
    Fabrique Ancienne et Nouvelle..Jacques Cal pour mieux vous servir.
    FAN @.fr.

    Retour de courriel de Madame.

    Monsieur suite à votre courriel, je tiens à vous préciser que Métalicat se trouve en ce moment même au grenier en compagnie de ma très chère lampe ancienne, ainsi Corentin ne souffre plus de affres de cet étrange appareil. Une étrange et fabuleuse histoire que celle-ci à je l’avoue attirer une foule immense…ainsi, je me trouve avec un beau bénéfice, mon domaine sera ainsi préservé. J’ai recommandé à mes amies vôtre entreprise et vous souhaite longue vie. Sincèrement, Madame de la Franchevilière.
    y.l
    Sur une idée de Pasacal perrat.

  5. Laurence Smits dit :

    SERVICE RÉCLAMATION

    Monsieur,

    Dans un premier courrier, je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché de ma lampe de chevet et ne cessait de se mettre en marche pour attirer et draguer cette loupiote de grand’mère.
    C’est à n’y rien comprendre, ça continue. Vous allez sans doute me prendre pour une demeurée, ou une folle, enfin, pour une pauvre vieille qui a perdu la raison et qui est bonne à enfermer !
    Le mois dernier, j’ai mis mon vieil aspirateur au rebut, à la déchetterie de ma ville. Comme il faut montrer patte blanche, j’ai déclaré ce que je jetais. Lundi 8 septembre dernier donc, j’ai donné au recyclage cet aspirateur que j’avais en ma possession depuis plus de trente ans et une vieille lampe de chevet héritée de ma grand-mère, qui, elle-même, l’avait reçue en héritage de son arrière-grand-mère. Un beau bois sculpté, comme on n’en fait plus. On appelait cela un bougeoir d’ailleurs dans le bon vieux temps, après quelques recherches.
    Bref, ce n’est pas mon but de vous la décrire, cette foutue lampe. Car, mon problème, c’est qu’elle fait de l’œil à mon aspirateur désuet, parti pour être recyclé ou dépecé comme un vieil organisme tout ridé, qui a fait son temps.
    Aucun de ces objets n’est branché sur le secteur puisqu’ils se trouvent dans le bac d’objets électriques de la recyclerie de Melun. L’une s’allume et s’éteint comme une lumière de phare, dans un va et vient continuel, et l’autre se met en branle dans un bruit d’enfer, s’éteint puis recommence. Ca chauffe à la recyclerie, moi, je vous le dis, dans tous les sens du terme. Les employés, au début, donnaient des coups de pied dans le bac pour que ces engins arrêtent leur petit manège. Puis, ils ont continué en tapant les objets directement, mais rien n’y a fait.
    Ca s’allume, et ça s’éteint, ça fait des tous petits riens, ça bouge et ça danse, dans tous les sens, et ça revient et ça se retient, comme une sarabande. L’amour c’est comme du petit lait, ce n’est pas laid…
    Bref, vous avez compris que je crains que mes objets ne soient tombés amoureux tous les deux, ou pire, qu’un sort leur a été jeté.
    Le problème, c’est que le responsable de la déchetterie m’appelle tous les jours pour se plaindre des objets que j’ai déposés, qu’il n’en veut plus, qu’ils vont tous perdre la tête là-bas. Je suis devenue indésirable, et ils menacent de porter plainte contre moi pour abandon d’objets ensorcelés. Mon aspiro et son lamperon n’en font qu’à leur guise, et tous les objets entassés là-bas commencent à suivre leur exemple. Après la sarabande, lente et douce, ils ont attaqué de s’adonner au tango, l’argentin, vous avez, le plus langoureux. Ça devient indécent, tout de même, voire insupportable.
    La recyclerie de Melun est devenue un attrait touristique. Toute la ville a d’abord défilé pour jouir du spectacle. Puis, les médias se sont emparés de l’affaire, et ça a fait le buzz sur Internet. On en parle dans le monde entier. J’ai été interviewée par toutes les télés du monde, et je suis devenue une vedette, à mon âge, comme la mère Denis à son époque.
    C’était marrant au début, mais maintenant, je suis épuisée et je voudrais retrouver ma vie tranquille, ma vie d’avant, au calme et ne plus entendre parler de ces foutus objets qui ont pourri ma vie et la vie de beaucoup de vos concitoyens.
    Alors, Monsieur le Maire, au lieu de laisser mes objets glorifier votre ville, quand allez-vous réagir pour détruire une bonne fois pour toutes ces foutus objets ? Pourquoi vous avez décidé de les laisser en permanence là-bas ? Que cherchez-vous, Monsieur le Maire ? La gloire pour être réélu ? Pourquoi vous ne faites pas appel à un rebouteux ou à un prêtre exorciste pour désensorceler ces emmerdeurs d’objets ?
    N’oubliez pas qu’il y a des élections municipales l’année prochaine, monsieur le Maire, si vous voyez ce que je veux dire…Rendez-nous notre ville !
    Je ne vous salue pas !

    Giselle Labaudrière

  6. Anne Lonjaret dit :

    SERVICE RECLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait….de se plaindre. En effet, votre magasin le destine au service des eaux. Voie Navigable de France a lancé un appel d’offre pour nettoyer ses écluses à la haute saison. Cet aspirateur a pour vocation de racler les fonds envahis par de microscopiques algues s’insinuant dans les pores du béton des berges. Ces dernières entravent l’accostage des péniches. Les portes étanches ferment mal. Cela gène la progression des estivants d’un bout à l’autre des cours d’eau.
    La navigation ne se déroulant qu’entre le levé et le couché du soleil, le robot doit oeuvrer de nuit. Les éclusiers lui ont adjoint de grandes lampes tempêtes se situant aux 4 coins. Non loin de l’une des écluses se trouvait une sorte de débarras extérieur. Avec le temps et l’humidité, la mousse a tout naturellement fait son apparition. le robot, guidé à l’aide d’un radar détecteur faisait son oeuvre. Il avait une zone de couverture d’environ 30 mètres. Sur son scop apparut le débarras. Il y alla. Un objet se mit à clignoter. C’était une lampe de chevet ayant appartenu à un enfant. Elle était blanche, irisée, passant d’une couleur à l’autre. Allez savoir pourquoi, le petit robot cessa son travail. Ses petits balais se mirent à enserrer la lampe. Celle_ci clignota de plus belle, les filaments de l’ampoule s’activèrent : jaune, bleu, rouge ; jaune, bleu, rouge. Les balais du robot tournèrent de droite et de gauche. Il nettoyait les abords. La lampe, elle, éclaira de plus belle, mais en vain….il disparut. Comme attristée, elle cessa. Le calme revint. Les hommes, eux, s’activèrent à sa recherche car il ne le voyaient plus dans l’écluse. Qu’en était il de leur investissement ? Bien que le marché fût ouvert à la concurrence, il avait coûté for cher. Autant vous dire qu’ils étaient furieux.
    Mais la nuit suivante, il réapparut, poursuivant son nettoyage. Pour la petite lampe, c’était redevenu comme avant. Mais 10 jours après, un bruissement se fit entendre. Allez savoir pourquoi, une pâle lueur se manifesta dans le débarras. Une ombre plate approchait. Devant, comme une sorte de feuillage. C’était notre petit robot. Il s’approcha et déposa un bouquet au pied de la lampe. Celle-ci reprit son refrain : jaune, bleu, rouge ; jaune, bleu, rouge. Une communication étrangère à l’Homme. Mais un phénomène, lui, l’attira. Il prit des photos, appela le service réclamation du magasin. N’ayant jamais rencontré ce problème, ils fournirent un nouveau robot. Ce dernier ne posa pas de soucis.
    Quant à l’autre, c’est au débarras qu’il finit. Une fin pour les Hommes, du moins le croyaient-ils… Il se créa une vie indépendante d’eux, seule connue de formes électroniques, pourtant fruits de leurs conceptions.
    Comme quoi, parfois, s’échappe la création.

  7. Lauriane dit :

    SERVICE RECLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à mon Yucca. Comprenez cela devient problématique en effet depuis mon pauvre Yucca semble être entré dans une terrible dépression. Ses feuilles si vertes qui auparavant pointaient comme des lames vers le plafond fléchissent maintenant mollement vers le carrelage. Lui qui amenait du soleil dans la maison il fait dorénavant écho au triste temps et nous entraine dans les bas-fonds de sa solitude à chaque fois que nous baissons les yeux sur lui. La morosité ambiante commence même à attaquer la petite chauffeuse en velours bleu canard qui se met à pelucher laissant s’échapper des larmes de tissus bleus qui s’éparpillent sur le sol. Quant aux rideaux ils luttent mais je vois bien que leur magnifique robe verte s’étiole petit à petit. Les couleurs semblent fuir ce lieu qui auparavant respirer la joie et la bonne humeur. Ce n’est plus possible, Madame, Monsieur, je vous le dis, j’ai peur! Comment se fait-il qu’un si petit appareil ai pu ensorceler ainsi toute ma maison ? Je l’ignore, ça je l’ignore mais cette situation ne peut plus durer et j’attends de vous une réaction immédiate avant que les choses n’empirent et que nous ne soyons nous même attaquer par ce satané robot.
    Dans l’attente de votre retour, veuillez agréer mes salutations respectueuses.

  8. Souris verte dit :

    Merci pour le bon conseil… Nous allons garder le nôtre !
    Un gentil texte agréable à lire. 🐀

  9. Sylvianne dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à mon vieil Océdar. Celui-ci n’apprécie pas du tout. Datant des années 70, son poil est usé et n aime pas les vibrations suggestives de M le robot.
    Autonome, il va et vient à son aise. Il virevolte. Glisse, avance et recule à la façon de Michael Jackson, sourire sexy aux lèvres. Mes vieux meubles campagnards n ‘apprécient ni les coups de rein de M le robot ni le bruit dit musical de l’engin à tout heure.
    Certes, il est efficace. Un mouton apparaît ? Il se le mange goulûment. Une miette de pain tombe, il la dévore avec délice. On l’entends jouir ! Pas agréable pour mon vieux balai en retraite.
    Il est trop jeune à mon goût, a trop de tonus, trop de pulsions.
    Auriez-vous l’obligeance de me l’échanger contre un ancien modèle ? Vous savez ceux, un peu lourds, qui ont un fil et qu’on tire derrière soi ?
    Je vous remercie
    Une femme de ménage en retraite

  10. RENATA dit :

    Service Réclamation

    Madame , Monsieur ,

    Suite à mon premier courrier concernant mon aspirateur robot , je reviens vers vous car cette fois je l’ai surpris en train de se frotter à mon téléphone portable !!
    Et je te lève le manche : un selfie , et je te lance le fil : un selfie , et je te fais de la roulette arrière : un selfie .
    J’aurais peut-être pu accepter son narcissisme si je ne l’avais pas ensuite surpris en train de se frotter à mon ordinateur !
    Jusqu’où irait-il ? Je l’ai espionné .
    Je l’ai vu frôler , caresser , tapoter les touches du clavier et quand il réintégra son placard , j’ouvris mon ordi et je vis :
    – Ouverture d’un compte face book avec déjà plusieurs amis : la lampe de chevet , un canapé , une table , la baignoire et même un lapin nain !!
    – Annonce sur un site de rencontre « cherche brosse plus longue et plus dure , envoyer photo ».
    – Une préparation de commande d’un ouvrage « frotter plus sûr de vous en 10 leçons »
    Je ne vous parle pas de ma stupéfaction!!!
    Mais , c’est quand j’ai vu qu’il avait ouvert Entre2lettres et commencé un texte que ma décision fût prise .
    Là c’est moi qui me suis frottée à lui , lui déversant ses 4 vérités.
    Hors de question d’avoir un aspirateur qui se frotte au blog de Pascal , chez moi ce blog c’est mon domaine et je ne partage pas .
    Reprenez-le !! je n’en veux plus .
    Vous trouverez donc , joint à cette lettre , l’aspirateur en question .
    Un conseil ne l’écoutez pas , débranchez-le si vous ne voulez pas vous y frotter .
    Sincères salutations

  11. Catherine M.S dit :

    Lettre de réclamation

    Madame, Monsieur, dans un premier courrier
    Récemment posté
    Je vous signalais que mon robot aspirateur
    A l’altière allure de jeune séducteur
    S’était entiché d’une lampe de chevet
    Et adorait minauder près de sa douce chaleur !
    Et pire encore je l’ai surpris récemment à se frotter
    Aux mots tombés de mon ordinateur
    Et menaçait de vouloir les avaler
    Pour mieux les savourer …
    Comprenez bien que pour moi
    C’est un danger permanent
    Alors que je peine à écrire mon deuxième roman
    Quand dans une phrase un mot m’échappe
    Et risque de tomber sur le plancher
    Je suis obligé de me contorsionner
    Pour vite le ramasser
    Avant qu’il ne disparaisse à jamais
    Dans la gueule de l’affamé
    Ah ! il les adore mes mots oubliés
    Il leur fait les yeux doux
    Minou, minou, minou…

    Cela ne peut décemment plus durer
    J’en perds le sommeil et l’inspiration
    Et que va dire mon éditeur
    Ce vieux râleur
    Quand je vais lui avouer
    Que c’est la faute de mon aspirateur
    – Mais, cher ami, vous avez perdu la raison
    Dès demain cherchez- vous une autre Maison d’édition

    Je vous prie donc, Madame, Monsieur
    De récupérer, sans plus tarder
    Cet instrument de mon malheur
    Certes jeune et fringant
    Mais décidément bien trop gourmand !

  12. blackrain dit :

    … lui tourner autour, n’aspirant qu’à vivre à son pieds. Durant un matin sombre elle l’avait allumé par quelques clins d’yeux électriques. Depuis, si la chambre était exempte de la moindre poussière, les autres pièces voyaient revenir les moutons. Il n’achevait jamais de les nettoyer, préférant s’en aller ronronner au plus vite à l’ombre du chapeau plissé de sa lumière amoureuse.

    Vous m’avez conseillé de le « rebouter ». J’ai suivit votre « recette » mais le résultat n’a point été probant. Non seulement il a poursuivit le chevet de ses assiduités mais il s’est également mis à souffler un vent de passion pour la lampe bouillotte du bureau. Plus qu’un mauvais contact, une certaine tension s’est alors installée entre les deux lampes. De court-circuit en défauts de lumière, j’ai attrapé des ampoules à force d’en visser de nouvelles. Quel culot ! Se mettre hors-jus pour se faire remarquer. Mais où va-t-on monsieur ! Aussi je vous demande de « l’aide ». Et ceci d’autant plus que mon robot culinaire s’est mis de la partie. Il s’est entiché de ma vieille cuisinière. Comme les plats mijotés faisaient un four auprès d’elle, elle sombrait dans la mélancolie. Je ne pouvais plus jouer du piano avec elle. Sa porte grinçait lors de son ouverture et son allumage faisait des étincelles. Les brûleurs renâclaient, n’offrant au cul de la casserole qu’une faible lumière bleutée. Le robot cuisinier prit ombrage de son état dépressif. S’il acceptait encore de donner un coup de fouet à une crème avant de la renverser, il refusait d’effectuer toute forme de cuisson. C’était sa manière à lui pour déclarer sa flamme à la cuisinière en fonte. Je vais craquer ! Ma colère gronde depuis que le four à micro-ondes est devenu leur ami, me laissant seul devant mon repas froid. Je vais monsieur, vous renvoyer ces deux robots afin que vous mettiez bon ordre à ce problème de comportement. Il me tient à cœur de les retrouver prochainement avec un meilleur programme.

  13. Christine Macé dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à… ma copine ! On se kiffait grave pourtant depuis l’opération « balai-serpillère en promo » au SuperU du coin. Entre mon manche télescopique et sa microfibre « grande capacité de séchage », on avait de l’avenir !
    C’est le lendemain de Noël que la star des paquets cadeaux de Father Christmas a débarqué : un aspi-robot dernière génération, prénommé Mambo, dont les ménagères – même celles de moins de cinquante piges – raffolent, paraît-il !
    Initialement, ma meuf a pourtant tiqué vu que notre petite équipe propreté allait devoir se serrer un peu plus dans le placard exigu…Jusqu’à ce qu’il commence à débagouler : et que je te déballe mon système d’autonomie intelligente, et que je te baratine sur mes capteurs de poussière ! J’ai tout de suite flairé le monte-en l’air et connaissant ma wassingue, redouté la concurrence.
    D’autant que le dénicheur de fauvettes y allait fort à la manœuvre : capable, pendant deux heures durant, de traquer moutons et saletés sur tous les sols de la baraque, en vibrant des brosses latérales dans un déhanché du diable ! L’aspirateur-traineau, relégué à un rôle de figurant, en a tourné ramolot.
    Désormais, y’en a plus que pour ce julot traqueur de poussière, toujours prêt à tourner autour de la première margot venue : la lampe de chevet n’a pas résisté longtemps à sa danse de Saint-Guy ! Résultat, le fil en a perdu sa gaine et ça a failli foutre le feu à la baraque !
    Qu’à cela ne tienne, Mambo continue de tortiller du ballon dans tous les coins sous les quinquets ébahis de ma panosse énamourée. J’ai bien tenté le pivotement Easy Clean à 360° pour la récupérer : bernique !
    Il n’est donc pas question de lui signer son bail à la fin de sa période d’essai : chez nous, la poussière ça se respecte, on la bichonne et c’est pas un tas de ferraille chaud de la pince qui va nous apprendre notre métier !
    Merci de venir fissa reprendre votre bidule et bonjour chez vous !

    Bon dimanche, Christine

  14. Grumpy dit :

    DYSON était un robot heureux. Il était si content de n’être point né au Japon. Avoir le teint bistre, il n’aurait pas aimé, mais son Made in England et sa brillante carapace nickel chrome, ça il en était très fier.

    « C’est qui le plus beau des robots ? »

    disait-il en jetant un coup d’oeil au miroir lorsqu’il aspirait le salon. Il ralentissait un peu pour s’admirer et repartait de plus belle tournicoter dans tout l’appartement. Il n’y avait que dans les coins qu’il n’était pas très efficace,son propriétaire lui en faisait souvent la remarque.

    Et lui de rétorquer, orgueilleux qu’il était de sa modernité :

    « et le balai, dans les coins, il y allait lui peut-être ? »

    DYSON était très heureux chez son Maître, un maniaque de la propreté qui lui donnait carte blanche quant à sa façon d’avaler poussières et autres moutons.

    Son bonheur était comble lorsqu’il faisait la chambre : il s’était aperçu que la belle lampe de chevet clignait de l’ampoule et tremblait de l’abat-jour quand elle le voyait arriver. Là, il s’empressait de faire le beau, allumait tous ses voyants et prenait de la vitesse.

    Ils vécurent comme cela de très fréquents moments d’amour, le Maître étant un maniaque de la propreté comme on l’a déjà dit, le robot en profitait pour faire des heures sup, sa devise : « rouler plus pour aspirer plus ». Et la lampe qui ne demandait que ça s’illuminait du plus fort de ses filaments.

    Jusqu’au jour où le Maître ouvrit sa porte à un livreur d’Amazon et s’empressa de déballer son colis. Il en sortit la fauteuse de trouble qui fit capoter le parfait amour robot/lampe.

    ALEXA qu’elle s’appelait la garce. Jolie, très jolie, quel design ! Mais alors, bavarde comme une pie, elle observait tout, écoutait tout, enregistrait tout et … répétait tout. La perverse jalouse avertit donc ainsi (non sans le vouloir) le Maître de la romance qui se tramait dans son dos.

    En homme honnête ne supportant ni conflit, ni délation, ni traîtrise, le Maître débrancha le Wifi, remit la fourbe ALEXA dans son emballage, y colla bien serré le bon de retour, sans autre explication qu’un mail très bref :

    « Pas de ça chez moi ».

  15. Souris verte dit :

    🐀 UN ASPIRATEUR INSISTANT

    Madame
    Voilà quinze jours, je vous rapportais mon aspirateur balai sans fil de la marque ‘ Slow ‘ à cause de son comportement. En effet, dès qu’il me voyait il se dandinait sur sa base comme un danseur mondain, me tournait autour en ronronnant doucement. Le bougre me mettait dans tous mes états. Nous nous lancions alors dans un slow lascif quasi érotique: un vrai bonheur de ménage. Sauf que le mien flanchait ! En effet mon mari nous a surpris et n’a jamais compris pourquoi je serrais ce balai électrique aussi tendrement. Pris de jalousie il me mit le marché en main : c’est lui ou moi !
    Trop jaloux, j’ai cédé et échangé mon ‘ aspidoux ‘ – contre – votre publicité : le robot ‘ ravageur ‘. Et en cela, il a répondu parfaitement aux critères. En arrivant il a tout de suite jeté son dévolu sur Léon, notre vieux lampadaire, lui a fait honteusement du pied de ses brosses poilues. Le pauvre Léon pour surpris qu’il fût était néanmoins flatté de l’intérêt que le nouveau robot lui portait. Mais la lampe était si déçue qu’elle se mit à clignoter en morse : je suis cocue, je suis fichue.
    Tant de souffrance est intenable et ces alternances jour-nuit endorment mon mari directement sur le canapé.
    Je vais vous rapporter votre ‘ ravageur ‘ mais il me faut quelque chose pour le remplacer.
    Merci de l’intérêt que vous avez l’amabilité de porter à mes problèmes et de ménage et de couple et suis parfaitement consciente que cela sort de vos prérogatives mais entre femmes, on peut se comprendre.

    Madame
    Vos soucis ne m’ont pas laissée indifférente loin de là. Je les ai, pour ma part résolus en achetant tout simplement un balai déjà accouplé à une pelle. Oh! Quelque chose de bien ordinaire et peu onéreux mais le calme est ainsi revenu à la maison et c’est mon mari qui a pris en charge ce nouveau couple de ménage…
    J’espère que ça marchera aussi bien pour vous.
    Depuis, j’ai été promue Spécialiste Exclusive de l’aspirateur ‘ Slow ‘ … C’est très prenant ! Mais ces nouvelles responsabilités me donnent entière satisfaction.

    La responsable.🐀

  16. Ophélie E. dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché de ma lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Énervée de ne plus pouvoir lire tranquillement dans mon lit, j’ai pris le parti de dévorer des romans dans mon canapé. Depuis trois soirs, il me surprend à se frotter à mon lampadaire de salon. Si vous saviez comme il m’agace à me grimper sur les pieds et à me déranger dans mes lectures avec son infernal ronron. L’auriez-vous programmé pour chercher une lumière ? Si, oui j’en suis très flattée. Je pressentais depuis longtemps que j’en étais une, mais ma réserve m’empêchait de le proclamer haut et fort. Donc, maintenant que j’ai confirmation de mes capacités et profitant de votre satisfait ou remboursé, j’ai l’immense plaisir de vous le retourner. Je vous remercie de m’en envoyer un autre qui, je l’espère, fera son boulot à savoir celui de dépoussiérer ma maison. Et, de grâce, ne lui greffez pas une puce connectée pour connaître mes pensées. Bien cordialement. Madame***

  17. Clémence dit :

    SERVICE RÉCLAMATION.
    Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à…

    Cela faisait une éternité que je n’avais plus entendu parler d’Adélaïde. Et voilà que son souvenir me revenait, tel un boomerang, via un entrefilet paru dans Var-Matin, version papier.
    Adélaïde ouvrait une maison d’hôtes.
    J’en restais pantois car c’était une maison d’hôtes qui avait causé notre séparation. Pour moi, c’était un rêve, pour elle un cauchemar. « Pas question, me déclara-t-elle, les poings sur les hanches, que je passe mon temps à être au service de vacanciers capricieux. Et puis encore ! Me lever tôt, me coucher tard ! Pas question. »
    Cette conversation mit donc le point final à notre passion.

    Et voilà qu’aujourd’hui, Adélaïde s’emparait de mon rêve et le faisait sien. « Ambiance du sud – Authenticité – Saveurs du terroir – Vue imprenable sur les oliveraies et les champs de lavandes – Piscine à débordement… » J’en avais la nausée.

    Au cours de cette chaude soirée d’été, une petite voix me murmura : 
    – Hé, mec, c’est le moment où jamais …
    – Tu parles, le moment de quoi ?
    Je ne perçus aucune réponse. La voix s’était tue juste au moment où la chouette commença à hululer. Les glaçons tintaient dans mon verre. « Et pourquoi pas ? », me dis-je en avalant la dernière gorgée de Pastis.

    Le lendemain matin, après mon petit déjeuner, je tapai sur mon ordinateur, l’adresse du site de « la » maison d’hôtes et y fis ma réservation. J’y déposerais ma valise une semaine plus tard.

    Lorsque ma voiture s’engagea sur le chemin d’entrée, Adélaïde s’avança. Elle ne me reconnut pas tout de suite.Et il y avait de quoi, j’avais donné une fausse identité et j’avais pris soin de modifier mon apparence. Mais ma voix me trahit immédiatement.

    Adélaïde semblait avoir oublié notre différend et se montra charmante. Elle débita toutes les merveilles à être au service des autres. Je n’en revenais pas, mais je ne laissai rien paraître de ma consternation, convaincu que mon séjour se déroulerait sous des auspices agréables.

    Je ne me trompais pas.
    Adélaïde était une hôtesse parfaite. Je n’étais dérangé ni par les bruits ménagers ni par les odeurs culinaires. C’était le paradis sur terre. Jusqu’au jour où Adélaïde se foula le poignet.
    Grand seigneur, je lui proposais mon aide.
    Elle me demanda timidement de bien vouloir passer l’aspirateur dans ma chambre. Je faillais m’étrangler lorsque je vis l’engin antédiluvien.
    Je ne pus m’empêcher de demander à Adélaïde si elle était sérieuse. Elle m’affirma que oui.

    Grand seigneur pour la deuxième fois, je lui déclarai que je m’en allais. Que je partais à la quête du Graal : un robot aspirateur dernier cri. Elle poussa un grand cri. Je la rassurai. Ce serait mon cadeau de retrouvailles.
    Alors que le poignet d’Adélaïde tardait à guérir, moi, je tardais à repartir et je lui offris mes services.
    Ce qu’elle ne refusa point.

    Adélaïde prenait un plaisir certain à observer le robot aspirateur. C’était parfait, car il n’exigeait qu’une seule chose : ne jamais le laisser seul. Elle obtempéra et l’affubla d’un petit nom : « Ropi ».
    – Regarde, me disait-elle d’une voix joyeuse, Ropi tourne avec grâce, se faufile, déambule, cligne de tous ses feux ! Je l’ai même surpris à pousser la chansonnette.
    Adélaïde était heureuse, j’étais heureux de la voir heureuse et nous étions satisfaits de Ropi.
    Une langue de vipère aurait susurré que nous étions l’image parfaite du ménage à trois !

    Un matin pourtant, je surpris Ropi à tournicoter autour de la lampe de chevet d’Adélaïde. Je le tançai d’une voix grave et roulai des yeux.
    Il couina et s’en alla. Je crus déceler dans son déplacement, le déhanchement de Charlot. Bon sang, voilà qu’il me narguait !

    Le lendemain son manège recommença.
    Je le menaçai.
    Rien n’y fit.
    Il persista et aggrava son cas. Il se frotta à la couette aux couleurs délicates qui s’étalait sur le lit d’Adélaïde, il frôla la taie d’oreiller aux effluves sensuelles, il roucoulait…

    C’en était trop !
    J’empruntai l’ordinateur d’Adélaïde et envoyai un mail de réclamation au fournisseur. Mon message resta sans réponse, mais Ropi redevint sage et docile. Hélas, cela ne dura qu’une seule journée. Je le surpris cette fois, enlaçant la nuisette coquine d’Adélaïde.

    Cette fois, la coupe était pleine.
    J’envoyai un deuxième mail de réclamation. Insistant cette fois sur le caractère trop audacieux, voire déplacé…

    Ma tâche effectuée, je regagnai le séjour devenu tout à coup trop silencieux.
    J’appelai, passai de pièce en pièce et fis le tour du jardin.
    Je devais me rendre à la triste évidence : Adélaïde et Ropi s’étaient fait la malle.

    Je n’alertai pas les services de police. Il était trop tôt. Je téléphonai à un ami et le priai de prendre soin de ma maison pour un « certain temps ». Il en fut ravi.

    Le temps passait et je n’avais aucune nouvelle.

    Un soir, alors que je noyais mon chagrin sous les étoiles et dans un verre de whisky, j’entendis frapper. Je me levai lourdement, entrebâillai la porte et je le vis. Seul et déconfit .
    – Elle est partie, sanglota-t-il. Elle m’a plaqué pour un riche héritier…

    Je soupirai et le consolai de mon mieux. A son tour, il fit de son mieux.
    Sans tarder, j’envoyai un troisième mail au fournisseur, en le rassurant à propos de Ropi, le repenti.

    Nous coulions des jours heureux, jusqu’à ce matin, où je le surpris à tourner autour de moi, à frôler mes jambes, à me faire des clins d’œil langoureux, à ….

    © Clémence.

  18. Fleuriet Mireille dit :

    SERVICE RECLAMATION ;
    Madame, Monsieur, dans un premier courrier, je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour, Cette fois, je l’ai surpris entrain de se frotter à… moi.
    Je m’étais installée, dans mon fauteuil Club, des coussins bien calés dans le dos, un plaid moelleux sur les genoux, écoutant un CD des Platters chantant Unchained Melody, J’en ai profité pour mettre en route ce fameux robot aspirateur.
    J’étais bien, je pense m’être assoupie, je me suis réveillée en sursaut ; sentant un frottement contre ma cheville, le temps de regarder ce qu’il en était, le robot aspirateur, avait englouti la moitié de mon plaid. On aurait dit qu’il voulait me faire comprendre quelque chose.
    Ce n’est pas possible ! Dis-je, hier, il se frotter ostensiblement à la lampe de chevet, et voilà qu’il s’acharne sur moi maintenant.
    Que fais-tu engin de malheur ?
    Qu’est-ce que je fais ? J’essaie d’attirer votre attention.
    Mon attention ?
    Que m’arrive t-il ? Voilà que maintenant je parle à un robot aspirateur.
    Je ne suis pas un robot, je vais vous le prouver, qui a dit que les objets n’avaient pas d’âme et bien, moi, je vais vous prouver le contraire, cela restera un secret entre vous et moi, votre parole contre la mienne.
    Comme la lampe d’Aladin, dans un froufroutement, m’apparut, sorti d’où je ne sais où, un être humain, un homme. J’en reste baba, je me frotte les yeux, je rêve, je me pince, ouille ! Non, je ne rêve pas.
    Mais, mais, qui êtes vous ?
    Je suis un robot transformeur, cela n’est pas écrit dans la notice, en voilà une surprise hein ? Il faut que je vous le dise, je suis amoureux de vous depuis que vous m’avez acheté et si je me suis frotter à la lampe de chevet, c’était pour attirer votre attention.
    Amoureux de moi ?
    Oui, depuis que je suis chez vous, je vous regarde vivre, il fallait que vous vous intéressiez à moi pour que je puisse prendre forme humaine, voilà c’est fait !
    Mais, enfin qui va croire cela ?
    J’aime votre petite nuisette en soie noire, elle met en valeur vos rondeurs et votre poitrine généreuse, qui plus est, lorsque vous m’enjambez pour m’éviter, j’ai le loisir de voir vos jolies jambes.
    Ce n’est pas possible je deviens folle.
    Non, vous êtes entrée dans ma dimension et je vais vous monter que je peux être un être humain un vrai.
    A cet instant précis, il se penche vers moi, m’enlace, m’embrasse avec passion, j’en ai encore des vibrations de plaisir dans tout le corps, ce robot était devenu un homme, ses mains s’égaraient sur mon corps tremblant de désir… Mmmm !
    Dring ! Dring ! Dring ! Je sursaute, j’ai dû m’endormir, j’ai rêvé ! Dring ! Dring ! Dring ! La sonnette de la porte d’entrée.
    Oui, oui, j’arrive !
    Rêve, réalité ? Nous ne le saurons jamais, l’espace d’un instant, j’avais basculé dans une autre dimension.
    Certaines personnes ont des sexes toys, moi, j’ai un robot toy mais chut ! (sourire).
    Il faut quand même que je vous dise, que le robot aspirateur, ne se frotte plus à la lampe de chevet et il m’arrive parfois de le trouver au pied de mon lit, sans l’avoir mis en route. Bizarre non ?

  19. Antonio dit :

    « Allo, le SERVICE RÉCLAMATION ?
    … Bonjour Monsieur, je vous appelle au sujet de mon aspirateur robot.
    Dans un premier courrier je vous signalais qu’il s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour, vous vous souvenez ?
    … Bien. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à Duchesse. Il s’agit de ma… d’une chatte persane qui n’aspire d’habitude qu’à dormir toute la journée dans son panier. Sauf que là, il se trouve que… eh bien, elle est en chaleur.
    … Oui, et ce robot s’est comporté comme un sale matou sans gêne. Il l’a reniflée plusieurs fois, vous imaginez ?
    … Comment ça, c’est sa nature de renifler ? Il n’est pas un chat que je sache pour chasser ma Duchesse !
    (oui, répétez la phrase s’il vous plaît, vous l’avez avalée)
    … Non, mais quel culot ! J’ai acheté ce robot laveur pour rendre la maison nickel, pas pour qu’il nique dans tous les coins tout ce qui ne bouge pas.
    … Non, je n’exagère pas ! Traitez moi de folle tant que vous y êtes ! Vous me l’avez vendu comme un maniaque de la propreté, c’est même votre slogan de publicité ! Alors qu’il n’aspire qu’à ses saletés en cachette dès que j’ai le dos tourné.
    … Oh ! Comment osez-vous encore ! Alors sa puissante aspiration à se frotter aux minous servirait à faire disparaitre leurs poils ? Et c’était mentionné dans le descriptif qu’il s’agissait d’un maniaque sexuel. Bah voyons ! Résultat, ma.. Duchesse est dans tous ses états. Il va falloir que je l’emmène chez l’éleveur pour la faire saillir si je ne veux pas me retrouver avec une portée de chatons robots… sans pedigrée en plus ! Je ne le supporterais pas.

    … Reprenez votre aspirateur bâtard avant que je le fasse piquer ! »

  20. Laurence Noyer dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter au lave-vaisselle. Depuis quelque temps son comportement est bizarre. Je le trouve souvent en stationnement devant la télé et il semble hypnotisé par la publicité, les télé-réalités, le télé-achat, les infox. Quand elle est éteinte il se prend pour une télécommande et tente, avec ses propres boutons, de la mettre en marche. S’il n’y parvient pas, il erre, désœuvré dans tout l’appartement et va se frotter au lave-linge, au réfrigérateur, aux balais, au congélateur, au four. Amoureux de toute sorte d’appareils domestiques, il voue une admiration sans limite à l’électro-ménager.
    En revanche, mon aspirateur robot a une aversion complète envers les objets d’art. Il s’abstient dorénavant de s’approcher de mes meubles anciens, de mes sculptures médiévales, de mes lampadaires art-déco, de ma bibliothèque. Je l’ai même surpris l’autre matin à heurter violemment un vase antique comme s’il voulait le dégager, ma collection de bijoux baroques a disparu et l’autre soir, la télévision qui diffusait un documentaire intitulé « Les bienfaits de la culture » s’est brusquement arrêtée alors que mon aspi était dans la pièce.
    Madame, Monsieur, je crains que mon aspirateur robot ait récupéré des attributs humains, et qu’il soit atteint du syndrome télébété, veuillez à l’avenir prévoir un module antistatique.

  21. Nadine de Bernardy dit :

    on a beaucoup parlé du sexe des anges,voilà qu’il s’agit aujourd’hui de celui des asdirateurs,Jolie coïncidence!
    Nadine de Bernardy

  22. Nadine de Bernardy dit :

    Madame Monsieur,

    dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateure s’était entichée d’une lampe de chevet,et ne cessait de lui tourner autour.
    Cette fois,je l’ai surprise en train de se frotter à un coin de buffet.
    Votre vendeur m’avait prévenue,ces modèles asiatiques sont très performants et de ce fait disjonctent facilement et mélangent leurs fonctions mais ,Seigneur,à ce point!
    Je lui demande d’aspirer,non de lustrer quand même… De plus, c’est un modèle femelle et son histoire avec la lampe ne me plait pas du tout.
    Elle en oublie son travail,reste là,stupide et statique aux pieds de la belle qui l’ignore totalement,trop occupée à faire les yeux doux au radio réveil qui dort la plus grande partie de la journée.
    Voyez dans quelle situation je me trouve malgré mes prières,à cause de cette maudite appareille ménagère.Que Dieu me pardonne mais je me laisse emporter par le courroux.
    Je vous demande donc Monsieur,Madame,de reprendre ce robot en vue d’un échange contre un autre,de marque française cette fois,un article fiable,efficace,dépourvu d’affect.
    Avec mes remerciements

    Mère Supérieure Marie Josèphe
    Congrégation des Petites Soeurs du Coeur de Jésus
    PS:
    cette bonne action vous sera rendue au centuple

  23. Webfourmi dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à…

    Mon plus beau coussin. C est une magnifique pièce que j ai ramené de Chine. Le dessus est brodé de véritable soie, le motif de dragon est tissé main et le bord est ourlé de fils d’or. J’y tiens beaucoup moi à ce coussin. Ma femme l’a choisi avec soin lors de notre voyage, et chaque fois qu elle le voit, ses yeux s illuminent de souvenirs de nous deux, flanant en amoureux, main dans la main, sur le marché de Shanghai, et peut etre aussi de ceux de la nuit qui a suivi…

    Lorsque le soir venu, je dégustais un petit verre de rhum et que j’ attendais qu’elle me rejoigne sur le canapé, ma main effleurait la soie du bout des doigts. Je savais que bientôt , elle poserait le coussin sur mes genoux pour y poser sa tête, je passerais délicatement ma main dans ses cheveux, laissant les boucles couler entre mes doigts. Et puis qu’elle se blottirait tout contre moi, que sa main habile deferait un ou deux boutons de ma chemise et se glisserait contre ma peau nue…

    Et ce fichu aspirateur, Monsieur, choisit ce moment là pour se réveiller, foncer sur le canapé et le percuter de toute la puissance de ces ridicules petites roues !
    Surpris je me levai ,ma femme se redressa en poussant un cri , le coussin tomba, et je renversai une grande partie de mon verre.
    Ce traitre d aspirateur happa le bord de mon coussin et s’enfuit avec, à l autre bout de la pièce, sous le buffet. Ma femme me demanda d éponger l alcool sur le sol mais je ne l’entendai plus. Le souffle rauque du robot renégat me narguait et je n y tins plus. Je bondis pour anéantir ce tas de plastique, et je glissai sur l alcool repandu, ma tête heurta la table basse et je m effondrai une entaille sur le front.

    Ma femme pouffa de rire en m aidant à me relever. Puis voyant le sang s écouler de la plaie, elle décida de me conduire aux urgences. C est ainsi que la soirée s est terminée, moi serrant les dents pour faire bonne figure, et ce n est pas facile en voyant une aiguille s’approcher de son visage et ma femme à remplir des formulaires d hopital.

    Donc, Monsieur ,que l’incident de la lampe de chevet ait été un malencontreux concours de circonstances, que celui du vase un malheureux accident, admettons mais cette fois ci, c est la goutte de trop, vous comprenez ?
    J exige que vous repreniez ce briseur d intimité et que vous me donniez en échange un modèle à l ancienne, sans intelligence artificielle, ni memoire integrée des lieux, sans autonomie, ni rien de tout cela. Un aspirayeur balai que l on branche et que l on allume le jour ou l ‘on en a vraiment besoin.

  24. Jean-Marc Durand dit :

    SERVICE RECLAMATION

    Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une vieille lampe de chevet poussiéreuse et ne cessait de tourner autour. Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter sur mon épouse. J’ai relu intégralement la notice technique jointe à l’appareil. Aucun réglage ne semble prévu pour contenir ses ardeurs. J’ai cru, au départ qu’une surtension passagère était à l’origine de ce comportement. Mais mon voisin, électricien de son état, un qui s’y connait en prises mâles et femelles est passé vérifier à la maison. Il m’a soulagé. Rien d’anormal ni chez cet aspirateur, ni dans la lampe de chevet…ni chez ma femme m’a-t-il précisé en souriant.
    Il s’avère néanmoins que la présence d’un jeune aspirateur mâle soit nocive à la tranquillité du foyer à laquelle j’aspire, moi. Je vous serai donc gré de m’échanger ce modèle, sujet de ma réclamation, contre le même modèle, mais féminin dans sa finition haut de gamme, poignées dorées, sac de bal et tous autres colifichets émoustillants le vieillard que je ne me résous pas à devenir encore, cette année, du moins.
    En vous remerciant d’avance en vous citant le fameux poète de la Pléiade, Bertrand de la Barbotine : « Et pour toi, ma belle, je me ferai poussière »

  25. Camomille dit :

    SERVICE RÉCLAMATION.
    Madame, Monsieur,
    dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour.
    Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à elle d’une façon éhontée, OUI, éhontée vous dis-je !
    Ca ne peut plus durer.
    Vous m’aviez garanti que le système de navigation dont il étai pourvu, et qui justifiait son prix, lui permettait de couvrir correctement toute la surface de ma chambre à coucher : QUE NENNI!
    Il tourne en rond, systématiquement, autour de ma lampe de chevet et n’en démord pas.
    Oui…. il lui tourne autour OBSESSIONNELLEMENT !
    Et elle, que croyez-vous qu’elle fasse ? Et bien elle clignote voyez-vous, elle clignote et sans arrêt ; JE N’EN PEUX PLUS !
    Je n’ai plus le contrôle de la situation.
    A toute heure du jour ou de la nuit ils s’adonnent à leurs ébats amoureux.
    L’aspirateur en rut se met en marche,
    et la lampe de chevet clignote à tout va.
    et moi ? Et bien bien moi JE NE DORS PLUS ;
    J’ai voulu les séparer, mais la lampe de chevet a manifesté son mécontentement en restant allumée toute la nuit.
    J’ai essayé de reprogrammer l’aspirateur, mais il fait de la résistance et je n’en viens pas à bout.
    En conséquence, et pour la deuxième fois, je vous demande le remplacement de cet aspirateur Roméo et le remboursement de mes somnifères.
    Sans réaction de votre part, je vous tiendrais responsables des conséquences dramatiques de cette situation incontrôlable.

    Un client épuisé,

  26. iris79 dit :

    SERVICE RÉCLAMATION. Madame, Monsieur, dans un premier courrier je vous signalais que mon aspirateur robot s’était entiché d’une lampe de chevet et ne cessait de tourner autour.

    Cette fois, je l’ai surpris en train de se frotter à mon fauteuil…Alors certes, s’il est vrai qu’il est d’un accueil très réconfortant et d’un confort sans nul autre, que tout invite à se lover dans ses bras, tout cela est incongru et ingérable. Quelle sera la prochaine victime si j’ose dire ?

    Et puis je ne l’ai pas acquis pour cela ! J’ai essayé de comprendre ce qui n’allait pas, mais je n’ai pas le langage adapté pour saisir ces données. Nous ne parlons pas le même langage, impossible de le remettre dans le droit chemin.

    J’en appelle à vos compétences, votre savoir faire et votre professionnalisme vous qui le livrez à vos clients en toute confiance comme vous aimez nous le rappeler…

    Je ne puis rester serein face à ce terrible engin…J’en deviens paranoïaque et me mets à voir le mal partout. Je le surveille du coin de l’œil d’autant plus que j’ai cru, pas plus tard que ce matin, le voir donner un coup de manche à la chauffeuse en passant devant elle.

    Cette situation ne peut plus durer. Veuillez vous saisir de ce dossier qui devient des plus poussiéreux. Mon foyer n’est pas un lupanar et n’est pas ouverte à tous vents. Je tiens à la propreté de ma maison et de ma réputation !

    Aidez-nous à retrouver la maîtrise de la situation en remplaçant l’aspirateur défectueux.
    Merci d’agréer, Madame, Monsieur, mes sentiments respectueux.

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