386e proposition d’écriture créative imaginée par Pascal Perrat

Racontez une révolte minuscule

 

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25 réponses

  1. françoise dit :

    Racontez une révolte minuscule. 
    Chaque matin, chacun était à sa place, comme si chacun avait dormi sur place alors que chacun était allé dormir à l’extérieur et chacun reprenait son rôle, c’est-à-dire faire des petits trous, toujours des petits trous comme dit la chanson.
    Or ce matin, sans se concerter, pour réagir contre la monotonie du travail que chacun devait exécuter, ce ne fut pas 100 cartes à l’heure que chacun perfora mais 99. Chacun l’après-midi reprendrait le rythme de 100 cartes à l’heure.
    Le lendemain le contremaître convoqua chacun à tour de rôle dans son bureau pour demander des explications sur cette baisse de production.
    Chacun lui répondit qu’il avait voulu se livrer à une révolte minuscule.
    Et pourquoi çà demanda le contremaître ?
    Et pourquoi pas répondirent-ils chacun leur tour ?
    Des sanctions vont être prises menaça le contremaître !
    Essayez lui fut-il répondu par chacun et vous aurez une révolte « majuscule » ! Nous nous proposons d’ailleurs de signer une pétition rédigée en lettres majuscules et en lettres minuscules demandant une diversification du travail de chacun.
    Un peu déstabilisé par cette révolte minuscule le contremaître demanda à chacun d’assister à la prochaine réunion du comité d’entreprise où ce sujet figurera à l’ordre du jour…..

  2. Clémence dit :

    Racontez une révolte minuscule .

    Ils étaient heureux ! Ils avaient gagné ! On avait lu leur missive et la décision était tombée. On les entendrait. Que demander de plus ?

    Et l’aventure, la vraie, l’authentique, pouvait commencer.
    Les plus beaux villages de France se choisirent, en toute légalité, un représentant. Il n’y eut aucune contestation.

    Le jour J – 3, un car s’élança sur les routes selon un itinéraire précis, ramassant au passage les représentants fraîchement élus.
    A l’heure convenue, ils arrivèrent à destination. Ils étaient émus et se sentaient un peu engoncés dans leurs costumes du dimanche.

    Le lieu de rencontre les impressionna. L’un d’entre eux effaça furtivement une larme en voyant cette tour de verre gigantesque, où le soleil et le ciel bleu se reflétaient. Un léger coup de coude et un clin d’oeil lui rendirent le sourire. Ces deux-là s’étaient compris !

    Dans le hall d’entrée, ils furent accueillis en grande pompe.
    Leurs mines s’épanouirent, leur peurs s’envolèrent, leur révolte était sur la bonne voie.

    Un ascenseur silencieux les emmena au sommet de la tour. Ils demeurèrent un instant bouche bée devant le spectacle…

    Un huissier en livrée les conduisit vers la salle de réunion. Il ouvrit la porte et s’effaça.
    Les représentants prirent place autour de l’immense table ovale. Ils apprécièrent les menues marques d’attention à leur égard, dont le mobilier adapté, et un éclairage judicieux.

    Lorsque le silence revient, l’huissier annonça d’une voix de stentor :
    – Le Président !
    Les élus se levèrent. L’un baissant la tête, l’autre tortillant un pan de sa veste, un étouffant un bâillement, l’autre jugulant un éternuement….

    Le président s’assit et invita les élus à faire de même.
    – Je vous écoute, dit-il en inclinant légèrement la tête.

    Tour à tour, les élus prirent la parole et dénoncèrent tous les mauvais traitements qu’on leur infligeaient et qui se perpétraient depuis presque la nuit de temps.

    Le Président écoutait, prenait des notes puis il regarda discrètement sa montre. Il mit fin à l’entretien en posant ses deux mains à plat sur la table.
    – Bien, bien….

    Les élus retinrent leur souffle.

    – Voilà ce que je vous propose. Pour la fin de la semaine, samedi au plus tard, mon administration enverra une directive à tous vos concitoyens. Les grandes lignes en sont ….

    Un brouhaha joyeux se fit retentir : les élus s’exclamèrent, applaudirent sans retenue, se tapaient dans le dos et lancèrent des « hourras ». Puis, le calme revint avec les salutations respectueuses.

    Les élus rentrèrent chez eux, relatèrent, à force de détails, leur voyage, leur rencontre et l’engagement pris par le Président.

    Le samedi matin, chacun ouvrit son ordinateur avec impatience afin de découvrir les directives. Elles se résumaient en ces quelques lignes :

    «  Chaque matin, dans toutes les récompenses de retraités, dès l’ouverture des volets , vous vous positionnerez en rang serré. Vous déféquerez dans vos bonnets et ensuite, vous ferez un bras… »

    © Clémence.

  3. Maryse Durand dit :

    Une libellule, un tantinet désinvolte, sur un parterre de campanules se posa. Légère comme un voile de brume, de fleur en fleur, elle butina.
    Hélas, bientôt le ciel bourdonna. C’en était trop ! Des légions d’abeilles, tout dard dehors, s’apprêtaient à fondre sur l’angélique libellule qui était loin de penser à mal. En effet, l’incrédule s’amusait à sauter de clochette en clochette, tel un funambule sur sa cordelette.
    Or les butineuses, craignant pour leur récolte, tinrent un meeting en préambule. Loin d’être un corpuscule, ce bataillon se réclamait de son bon droit. De volte en virevolte, peu avant le crépuscule, la sentence tomba : sus à l’usurpatrice, et à nous la récolte !
    Mais il n’est jamais bon que la rancœur s’accumule : alors que dans les taillis la révolte s’organisait, notre ondine ondulait, légère, enivrée de nectar. Et les campanules, toutes de bleu vêtues, s’enorgueillissaient d’une si charmante compagnie.
    Ainsi, lorsque le bataillon d’abeilles vengeresses pointa à l’horizon, fonçant tout droit sur le parterre de campanules, il n’aperçut jamais, lové sous les feuilles tendres de juillet, un petit être lumineux, errant tel un somnambule, sous le couvert protecteur d’un parterre de fleurs.

  4. oholibama dit :

    La révolte des petits.
    Louzet, Marmoz, Yhbou et Zerla n’étaient pas content du tout. Sanzat le gros venait encore une fois de dénoncé le manque de place pour sa grande famille.
    Connaissant la peur que Furel avait de Sanzat, le groupe d’amis décida de faire corps avec Furel.
    Ils l’incitèrent ainsi à prendre confiance en lui et de ce fait, à refuser au Sieur Sanzat la main mise sur le territoire que sa très grande famille avait en vue.
    _ Ne t’en déplaise Sansat lui dit Furel…ta famille et toi vous possédez le haut clos.
    Votre famille se doit de faire un effort. Laissez partir vos jeunes ainsi, vous aurez de nouveau de la place…la jeunesse doit apprendre à vivre loin de la férule familiale.
    C’est ainsi que vient en eux la confiance, la soif d’établir une famille et de partir à la conquête de nouveau espace.

    Tu confines ta famille Sanzat et tu voudrais que celle des autres soir réduit en un petit carré d’herbe…ce n’est pas possible, comprends-le!
    _Oh! Je comprends bien ta façon de voir les choses, répondit Sanzat…nous sommes très nombreux, nous mangeons beaucoup, nous ravinons la terre ce qui l’aide à laisser poussé ce que nous aimons et c’est là que le bas blesse n’est ce pas Furel?

    _Eh bien, c’est encore un inconvénient que tu soulèves là. C’est la vérité, nous les petits, nous ne mangeons pas la même chose que vous les très gros.
    Après ce ravinement, il ne nous reste plus rien à grignoté , la nature se trouve blessée et ne redonne plus notre manne.

    L’équilibre est rompu. Alors Sanzat es tu d’accord pour scinder ta famille? Ainsi nous pourrions rester voisins sans en subir les grosses conséquences.

    _ Non tonna Sanzat, ces terres sont à nous, elle nous reviennent de droit. C’est à vous d’aller ailleurs et cela est mon dernier avertissement. Je veux que d’ici trois jours…vous soyez tous partis laissant les terres saines.

    Bouillant de colère Louzat, Marmot, Yhbou , Zerla et Furel tinrent conciliabule.
    _ Hors de question braillèrent-ils de concert. Ce mat-vue de Sanzat n’aura pas nos terres, il les dévorera et mère nature mourra. Soyons forts, tendons des pièges, offrons leur le meilleur des repas et mettons les sur la piste ou ils pourront trouvés des denrées à ne plus quoi en faire.

    Ainsi fut fait, la révolte des petits dura plusieurs jours, ils finirent par avoir gain de cause surtout lorsque Maata la compagne de Sanzat exprima sa satisfaction après ce très bon repas offert par les petits. Au dire de ceux-ci, ils pourraient en trouvé autant s’ils voulaient bien changer d’endroit.

    Elle décida d’emmené la harde sous l’oeil furieux de Sanzat et l’oeil humide des petits.Sanzat argumenta: » Il faut marcher, traverser la grande rivière, les champs…oui,oui, oui LMaata tout cela et même s’il y a beaucoup à mangé…ou dormirons-nous?

    _ Tais-toi Sanzat répliqua Maata, tu nous feras un abri dans la petite forêt qui borde les hautes grottes des deux pattes. Ils nous serviront et nous serons les maîtres.

    Le contrat des petits est ce qu’il y a de mieux pour nous. Ils verront quand l’hiver arrivera,ils devront creusés profond pour avoir leurs petites graines et insectes, tu verras ça Sanzat, nous seront très heureux.

    _Ah que mon ancêtre t’entende Maata, sinon…nous courons un grand danger. Tant bien que mal, Sanzat ,Maata et leurs nombreuses famille s’installèrent auprès des hommes et là…Ils furent si heureux , qu’ils laissèrent passé le temps imparti pour revendiquer leur ancienne terre.

    Les petits fêtèrent l’événement et sans vergogne se partagèrent les terres. Des noces eurent lieu, des bébés vinrent au monde. La joie, la vie régnaient à nouveau dans le petit cercle de dame forêt. Ils installèrent une nouvelle devise.y-l

     » Petits nous sommes, pourtant, grands nous nous montrons. »

  5. Michel-Denis ROBERT dit :

    Cette fois-ci, le message est court mais il est fort de révolte. Arrivé par les ondes, il est décrypté au PC des Grands Manitous. Tous les agents disponibles sont sur le pied de guerre. Les hackers les plus pugnaces sont réquisitionnés. Où se trouve la faille dans le système de protection ?
    Dans la forteresse réputée inexpugnable des Grands Cules, un petit cule est entré. Il doit être intercepté d’urgence parce qu’un cas unique peut en entraîner des centaines d’autres, voire des milliers, et à plus ou moins long terme, provoquer la fin du système.

    Grand minus est bien loin de cette menace. Il ne s’en fait pas. Indolent, il joue aux cartes avec les congénères aux mandibules griveleuses. La tension est électrique mais il sait garder son calme. Les yeux cherchent l’imperceptible clignement dans ceux du voisin ou le tic révélateur de faiblesse d’où perle une goutte de sueur. C’est le passe-temps favori des reclus indésirables. Ils sont pères-peinards, à l’abri bien au chaud, assis devant une table taillée à la hache. On les conserve parce qu’un jour, ils pourraient servir. Et ce jour-là vient d’arriver. Faut pas les déranger surtout dans leurs combines de cartes à puces truquées, un jeu qu’ils ont inventé avec des puces réelles dont ils ont déprogrammé la carte. Elles sont déboussolées et le jeu consiste à les faire ramper au lieu qu’elles sautent. C’est hilarant mais pour grand minus et ses acolytes, c’est du sérieux ! Elles prennent leur élan comme pour un record, et tout d’un coup, elle rampent à reculons. C’est alors qu’intervient le génie stratégique… A ce moment précis, le mégaphone crie par la voie des ondes :

    – « Alerte ! petit manitou doit se présenter au PC d’urgence ! »

    Mais continuons sur la stratégie, en l’occurrence, c’est important. Grand minus a inventé un programmateur capable de se crypter et de se décrypter seul. Il l’a adapté à chacune des puces. Ce fut difficile mais pas irréalisable. Deux minutes de mise au point et le tour fut joué.

    Pendant ce temps, petit manitou, dans le grand bureau du PC, est au garde à vous. Chargé de briefer grand minus pour une mission spéciale, il n’a que trois minutes pour le former, lui et ses mercenaires, à circonscrire une invasion capable de détruire une colonie entière. Il ne faut pas perdre de temps, la tâche est urgente. Pas d’économie sur les moyens, seul le résultat compte.

    Grand minus n’est pas né de la dernière couvée. Tout en étant incarcéré, il est resté à l’aise avec l’extérieur. Des éléments dissidents prêts à prendre le pouvoir l’attendent. Son nouveau job se négociera par contrat cosigné par les Grands Manitous, sinon pas question d’obtempérer.

    – Dans ce cas, vous devez traiter avec les Grands Manitous, répondit petit manitou, je ne suis pas apte à vous donner le feu vert.

    Grand minus est donc convoqué. Grand Manitou, devant la fenêtre à petits carreaux, pense à l’avenir. Il réfléchit à la proposition de grand minus. Celui-ci, en tant que minus-cule veut supprimer toutes les MAJUS-CULES.

    – Ainsi, vous voulez transformer les lieux classieux en lieux communs, les chefs-d’oeuvre en poncifs et les idées d’avant-garde en clichés.
    – Je veux simplement promouvoir l’égalité pour tous ! Grand Manitou, répondit grand minus, avec dans la voix, une bribe de colère.
    – Mais vous savez bien que c’est impossible ! C’est la chienlit que vous nous profilez !

  6. Catherine M.S dit :

    Révolte printanière

    Non !
    Il ne se laissera pas faire
    Oui !
    Il déclare ouvertement la guerre
    À la terre entière
    Non !
    Ce ne sont pas des paroles en l’air
    Oui !
    Il est en colère
    Le petit cerisier centenaire
    Du parc de Sceaux
    Il est fatigué de faire le beau
    Pour des badauds bobos
    Qui n’en ont rien à faire
    De ses vieux rameaux.
    Il ne veut plus entendre les mômes piailler
    Il ne veut plus que des hordes d’ados
    Laissent traîner leurs vélos
    Contre son tronc fatigué
    Il ne supporte plus tous ces goulus
    Qui viennent s’affaler près de lui pour ripailler
    Au diable le saucisson, les cornichons,
    Les poivrots qui font sauter les bouchons
    A faire tomber ses pétales
    Interdites ces agapes dominicales
    Aux allures de bacchanales
    Il veut juste qu’on admire ses grappes de fleurs
    Au meilleur de leur splendeur
    Et que l’on vienne méditer sous sa rose frondaison.
    Alors cette année le plus jeune des cerisiers du Japon
    À décidé d’entrer en rébellion
    Passez votre chemin bandes de vagabonds
    Et tournez vos talons
    En ce début de nouvelle saison
    Point de floraison.

  7. Cetonie dit :

    -Allons, allons, plus vite ! Je ne veux voir qu’une seule tête !
    C’est qu’on ne badine pas, à la fourmilière 1.058.365
    L’adjudant A.420 ne plaisante pas avec la discipline, c’est qu’il y a du travail qui n’attend pas: il faut nourrir la collectivité.
    Normalement, la centaine d’ouvrières de la section S.255 savent parfaitement ce qu’elles ont à faire aujourd’hui : rejoindre rapidement l’élevage de pucerons installés sur les haricots de Pépère, il y a un bon miellat à récolter avant qu’il vienne les visiter et les asperger d’un produit naturel, certes, mais mortel.
    – Mais qu’est-ce que je vois ? F.6258, tu n’es pas encore prête ? Qu’est-ce que tu attends ?
    – D’abord, je ne suis pas un numéro ! Je m’appelle Aguabelle, et j’en ai assez d’être traitée en esclave. Même chez les humains, pourtant dégénérés, on a supprimé l’esclavage…
    – Quoi ? Comment oses-tu ? De mémoire de fourmi, on n’a jamais vu ça ! Une révolte ? Mais la discipline est le fondement même de notre société, c’est elle qui nous a permis d’arriver jusqu’à ce jour et nous mènera loin dans l’histoire du monde…
    A.420 est tellement étonné qu’il ne sait même plus comment il doit réagir. D’autant plus que la révolte est contagieuse, toute la section S.255 est en ébullition, c’est maintenant un brouhaha d’une foule en désordre qui revendique, « je ne suis pas un numéro ».
    Il n’y a pas de temps à perdre, A.420 envoie un signal de détresse absolue, qui alerte la cohorte des fourmis-soldats, redoutables et réputées pour leur absence totale de pitié.
    Et, en effet, elles accourent toutes armes dehors, encerclent les rebelles et les réduisent en poussière en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
    Seul l’adjudant est préservé, il sera muté dans le service de « prévention » pour témoigner et dissuader de toute nouvelle velléité de révolte,
    Et la vie reprend comme s’il ne s’était rien passé…

  8. laurence noyer dit :

    Révolte minuscule
    Une à une les gouttes s’égouttent au ruisseau de la révolte
    (Grabuge au déluge)
    Une à une les secondes se secondent au cadran de la révolte
    (Mutinerie dans la minuterie)
    Une à une les perles déferlent au collier de la révolte
    (Rififi dans le riquiqui)
    Une à une les graines s’égrenent au sablier de la révolte
    (Rébellion de l’embryon)
    Une à une les feuilles s’éffeuillent au bouquet de la révolte
    (Effervescence de l’inflorescence)
    Une à une les flammes s’enflamment au foyer de la révolte
    (Fureur des lueurs)

    Depuis l’aube des Antiques
    Bien avant que Mars attaque
    Des révolutions anecdotiques
    se façonnent au rythme du tic-tac
    Des petits riens synoptiques
    Qui contribuent au « proratac ».

  9. grumpy dit :

    Elles étaient tombées d’accord : leur révolte serait minuscule, pas plus grosse qu’une tête d’épingle, mais révolte il y aurait.

    Piquante d’un côté mais une tête de l’autre sur laquelle venait s’appuyer le dé de la cousette.

    Le temps était venu pour elles de dénouer leurs nerfs en pelote et d’enfin relever la tête où l’on venait de leur coller une boule de couleur sans demander leur avis.

    D’époque en époque, on avait décimé leur famille, abandonné avec un mépris vexant la plupart de leurs usages.

    Pourtant elles étaient déjà là au temps des pharaons, de la Grèce antique, à Rome, et au fil du temps étaient devenues l’accessoire indispensable à la confection puis au port des costumes.

    Les temps modernes en avaient déjà supprimé plus de la moitié.

    Les femmes ne portaient plus de chapeaux. Adieu leurs jolies épingles décoratives, armes utiles pourtant pour décourager un harceleur.

    Plus de chignon. Plus d’épingle à cheveux, sauf celles des virages, mais il ne s’agissait pas de la même famille.

    Le dandy démodé qui agraferait maintenant une épingle à sa cravate se ferait moquer.

    Les couches-culottes des bébés firent la mort des épingles à nourrice en même temps que celle des langes et des maillots de molleton.

    Même l’épingle à linge s’appelait maintenant une pince, elle-même remplacée peu à peu par le tourbillon boulocheur du séchoir électrique.

    La mini révolte c’était maintenant, il fallait à tout prix sauvegarder les deux d’entre elles les plus prestigieuses, encore ancrées dans les traditions :

    – celle qui servait à épingler la Légion d’honneur et celle qui maintenait le pan du kilt des écossais.

  10. Souris verte dit :

    🐀 TEMPÊTE DANS UN VERRE D’EAU
    Margotte, arnachée de ses flèches et de son carquois, telle Diane, attendait de pied ferme ses copines araignées pour partir chasser.
    Hélas, il avait plu et du haut de sa merveilleuse toile tissée de perles irisées de la pluie, elle avait bien compris que toutes allaient devoir surseoir à cette envie.
    Margotte furieuse voyait le verre à moitié vide placé juste en dessous d’elle, se remplir rapidement de ces perles qui s’égouttaient et s’ajoutaient à une. Sa toile faisait passoire !
    Pérchée sur le bord, elle les comptait mais ce qui mit le comble à son exaspération fût quand elle vit sa réserve de moucherons, qu’elle gardait jalousement bien vivants, s’accrocher comme à une bouée à chaque bulles avant de plonger.
    En bas, ça commençait à grouiller même que, la dernière goutte eût beau se serrer… Elle n’y entra pas !
    C’est elle qui fit déborder le verre !
    Margotte voyant que ça tempêtait dans le verre, troqua ses flèches et son carquois par des cuissardes, sortit ses gaules et son moulinet… Et fit descendre un fil…
    Puisque c’est ainsi, elle ne chasserait pas… Non, aujourd’hui elle pêcherait à la mouche!!🐀

  11. Françoise - Gare du Nord dit :

    Na!

    (Jeanne 5 ans)

  12. Tibo dit :

    Reveillé par un rayon de soleil, je me tourne et contemple ma femme, notre enfant endormi sur son ventre. Enfin la nuit s’efface où chassant les songes, le gazouilli d’un oiseau interrompt leur silence. Vite, je me lève. Il est déjà trop tard, une chaleur épaisse passe sous la fenêtre. Voulant boucler l’ouverture, je me ramasse hors du lit. Oubliant le temps, penaud, je ruisselle en rejoignant ma couche. Nous sommes l’instant présent, chaleur, poussières et eaux. Serons-nous, peut-être ?

  13. Nadine de Bernardy dit :

    Voici l’histoire authentique de sa minuscule révolte à elle.
    D’abord elle ressenti un léger prurit sur le dessus des mains qui ne l’inquiéta pas plus que ça.L’accompagnait une rougeur discrète qui gagna peu à peu les poignets et les avant bras.
    Elle pensa qu’il s’agissait d’une quelconque allergie au savon,au produit à vaisselle.Elle enduit tout cela de crème apaisante mais en vain, les démangeaisons s’accentuèrent,se firent plus fréquentes.
    Un premier médicastre,peu au au fait de telles manifestations gênantes mais sans gravité se dirigea vers le couple eczéma-cortisone ,mais dès qu’elle cessait de se badigeonner Cela revenait.
    Et voilà que Cela gagnait les cuisses,qui se couvrirent elles aussi de petites rougeurs peu seyantes.Elle se dit avec justesse qu’il y avait un problème à régler rapidement, d’autant plus que les crises démangeatoires arrivaient la nuit,toujours entre vingt trois heures et une heure du matin, d’une virulence insupportable.
    A bout de patience, elle frapper à la porte d’un médicastre spécialiste des épidermes en détresse, recommandé par une lointaine connaissance.
    Elle n’eût pas besoin d’en dire beaucoup.
    Il écouta d’un air entendu la liste des symptômes,jeta un regard négligent et sûr de lui à sa peau endommagée.
     » C’est un lichen plan ,laissa-t-il tomber
    – Un lichen plan? répéta-t-elle ébahie
    – Tout à fait,pour une raison ou pour une autre les différentes couches de votre épiderme sont en conflit et se font la guerre,de la plus profonde vers la surface,attaquant,à l’aide de toxines urticantes sécrétées par elles même,celles qu’elles jugent dangereuses ou plus faibles .Un vrai conflit d’intérêt en quelque sorte.
    Intéressant non? C’est un mal psychosomatique dont on ne connait évidemment pas vraiment la cause ,dit doctement l’homme de sciences.
    Il lui prodigua un ou deux conseils judicieux,un petit onguent onctueux à l’odeur suave et lui demanda la somme de soixante quinze euros cinquante.
    Elle repartit chez elle réconfortée.
    En quelques jours la révolte était matée,le calme revenu, le sommeil retrouvé.

  14. Jarrier dit :

    Des années, voire des siècles qu’il vivait en groupe, sans aucune liberté, il subissait tous les mouvements de foule, bousculades , sans le moindre regard. On les piétinait allègrement, les foulait aux pieds. Pas de rébellion, pas de riposte. Un beau matin d’hiver, il en eût assez, assez de se laisser rouler, de ramper sans réagir.Il se sentait humilié, la colère montait. Il allait montrer à tous de quoi il était capable. iI ne se conduirait plus en grain de Panurge. Alors qu’il se faisait écraser allègrement par un personnage arrogant, méprisant, il se glissa subrepticement dans sa chaussure droite, et là, ravi, il provoqua une avalanche de jurons, de gestes rageurs, grippant les rouages de la bienséance, révélant un drôle d’individu ramené à de matérielles considérations au ras du sol !!
    Lui, grain de sable minuscule, ridicule, pouvait enfin se mettre en valeur, quitte à jouer les trouble-fête .

  15. Jean-Pierre dit :

    Une révolte minuscule.

    Celle de celui (hum !) qui en a marre de se faire fliquer par internet et qui décide d’écrire avec sa plume d’oie sur une belle feuille de papier son commentaire à la 386ème proposition d’écriture de Pascal Perrat et de lui envoyer par la poste.

    Trop tard !
    Il a déjà été pris en flagrant délit de lecture du mail qui lui a été envoyé.
    Pour aggraver son cas, il s’est même connecté sur le site du blog parce qu’il avait oublié le numéro du défi.
    Tant pis, c’est foutu…
    Ça ne sert à rien. De plus, je n’ai pas de plume d’oie à ma disposition, mais seulement du foie gras et une boîte de confit.

    Alors, j’ai choisi de cesser de me confire dans le conflit, et je vais me régaler avec les copains.
    Dommage, Pascal, que vous soyez un peu loin pour en profiter, mais le coeur y est.

    Tiens, ça me rappelle certaines grèves auxquelles j’avais participé autrefois, il y a très très longtemps, quand je travaillais aux PTT.
    Il est dommage que ces grèves n’aient servi à rien…

    …sinon à entretenir une amitié sincère et durable avec des collègues que je n’aurais jamais pu supporter s’ils avaient été mes voisins ou s’ils m’avaient grillé la priorité sur la route.

    J’ai donc décidé de renoncer à vous envoyer le présent billet par la poste.
    D’ailleurs, comme disait mon instituteur quand j’étais à l’école primaire, j’écris comme un cochon et je fais des taches.

  16. Odile Zeller dit :

    Dans son agenda des bonnes résolutions qui vous changent la vie, pour ce jour-là, il était prévu de dire trente fois non. Un défi qualifié de trois étoiles pour « défi difficile »
    Elle avait décidé de valider cette révolte minuscule.
    Une voix l’interpella dès la sortie de la salle de bains.
    Une voix douce, aimable : tu veux un café ?
    Et la réponse fusa : « non »
    Un regard étonné resta en suspens.
    – Ah bon tu es sûre ? Pas de café ?
    «  non, je le ferai moi-même » ajouta t’elle.
    Son mari prit un air surpris mais ne fit aucun commentaire.
    Les deux chères têtes blondes l’accueillirent d’un chœur de « bonjour maman », suivi d’un « tu nous emmènes à l’école ? »
    La réponse fusa «  non, pas aujourd’hui ». Un silence s’installa. Une petite voix interrogea timidement : «  tu as mal à la tête ? »
    La réponse négative sortit comme un automatique. Elle en était à quatre …. il en restait 26 . Ce serait difficile mais elle y arriverait. Elle fronçait intensément les sourcils. Plus personne ne parlait. Chacun baissait le nez, conscient d’une tension imprévue.
    «  Non, je n’ai pas mal à la tête, non, je vais bien. Non, non et non. Et non à la fin. »
    – Maman a certainement mal dormi … un souci sur un dossier au bureau, peut-être… je vous emmène les enfants. Ça ira mieux ce soir ! bonne journée ma chérie, à ce soir.

    Elle ne dit rien, leur fit signe de la main et un sourire gêné. Elle en était à 9 non et il n’était que 9.00 du matin.

    Le non numéro 10 refusa la montée dans le bus à une grand-mère sans le moindre cheveu blanc. Le 11 s’adressa au mendiant auquel elle donnait parfois une pièce. Arrivée au bureau, un non cinglant souligna que rien n’allait aujourd’hui.
    Toute demande d’aide fut refusée et au déjeuner, à la cantine, elle comptabilisait 20 non. Elle ne mangea pas grand’chose, ayant refusé poisson et viande, légumes et salade, sucre dans le café. 24 non à la mi journée, elle enregistrait un joli score, avec une grande fierté. En passant derrière une collègue, elle entendit une remarque : « Magali, ne lui demandez rien, c’est un mauvais jour, une vraie Madame Non. »
    Elle rougit et se hâta de regagner sa place. Elle se morigéna : elle était trop gentille, elle cédait toujours… pour une fois, elle montrait qu’elle aussi avait du caractère.
    Le soir, elle comptabilisait 28 non. On baissait le nez à son passage.
    Le trajet du retour lui valut les deux non libérateurs : non elle ne laisserait pas sa place à cette jeune fille encore jeune et lourdement chargée, non elle ne se pousserait pas, elle aussi elle descendait au prochain arrêt.
    Rentrée chez elle, elle était épuisée . Une vraie mauvaise journée. Les enfants lui firent fête et lui demandèrent : «  ça va mieux, Maman ? »
    Elle les serra affectueusement dans ses bras et les couvrit de baisers. Vers 19.00 un coup de sonnette l’emmena à la porte. Une gerbe de roses était posée sur le paillasson avec un petit mot : «  pour te faire retrouver le sourire. Tes chéris qui t’aiment. »
    Son mari rentra avec un gâteau…
    Elle jeta le soir même l’agenda des résolutions qui vous changent la vie.

  17. Georges Kassabgi dit :

    Un matin elle avala mon croissant. Je lui ai donc versé mon caffé chaud sur la tête.

  18. durand dit :

    Parce qu’elle était haute comme 3 pépins de pomme, on la méprisait. On l’appelait Lily, la pute. La plupart du temps, on l’ignorait, on lui marchait dessus. Elle avait beau être née de la rencontre d’une coccinelle et d’un bourdon, sa carapace s’avérait bien fragile face aux assauts de la concurrence.

    L’essentiel de ses journées, de quelques nuits, elle les passait au fond des caniveaux à éviter le courant des plus dégoûtants. Les plus agressives de ses congénères, les amantes religieuses lui bouffaient les clients sur le dos. Parfois, elle parvenait à gagner la farine de son pain quotidien en tenant compagnie à des vieux cafardeux.

    Mais trop souvent, les cancéreux en phase terminale se faisaientt sauter le caisson et ca puait partout. Elle était obligé de se laver 2 jours d’affilée sous le robinet municipal.

    C’est un jour de hasard, comme cela arrive souvent dans les histoires qu’elle croisa un petit escabeau. Elle le contempla du petit haut au très bas. Elle en avait déjà vu d’autres, des plus escabeaux, des moins escabeaux, mais qu’est ce que l’escabeauté extérieure si l’intérieur ne suit pas ?

    Celui ci lui paraissait beaucoup plus stable que tous ceux qu’elle avait rencontrés par le passé. « Lui, pensa-t-elle, je le sens capable de me soutenir, de m’aider dans une marche en avant, pas forcément atteindre le haut du pavé mais au moins escalader un peu du caillou, malgrès tout! »

    Elle s’approcha timidement, par paliers, par peur de l’effaroucher.

    Puis tout en ondulant de la hanche droite, dans un souffle minuscule mais cinématographique, elle lui glissa dans l’oreille: « Sais tu que tu as de beaux pieds! »

  19. Antonio dit :

    C’était pas plus tard que dimanche matin. Le président prenait son petit-déjeuner, tranquillement, vers 11 heures.
    Il ne faut pas croire ce que l’on raconte, un président dort beaucoup, il en a besoin. Et plus il dort, plus il rêve… d’une France meilleure. Ce qui le réveille souvent en pleine nuit, en sueur, avant de se se rendormir comme il peut sur le quai du petit jour, sans entrain.

    Parce que c’est dimanche et qu’il y a grève, encore ce matin.

    Le président était en train de prendre son petit déjeuner, je disais, vers 11 heures, quand au dessus de sa tête un moustique vrombissait tel un drone qui inspectait la zone. Le chef de l’État ne s’en inquiéta pas outre mesure, il en prenait déjà bien assez comme ça la semaine, jusqu’à outrer une partie de ses compatriotes qui cherchaient à lui sucer le sang. Ce n’était pas un petit moustique qui allait le faire bouger de sa chaise.

    Il se contenta de tremper sa tartine, qu’il avait bien garnie d’une des confitures exceptionnelles du palais, dans son café d’un noir charbon qui fumait bon.
    Une guêpe surgit alors de derrière une fleur en boutons et vint lui bourdonner à l’oreille quelque chose comme :
    « On ose encore donner de la confiture à ce cochon. »

    Le président sursauta et lâcha la tartine dans son mug qui l’éclaboussa de café sur sa robe de chambre molletonnée.
    « Par jupiter ! s’exclama-t-il, fermez-moi cette fenêtre. On est envahi de bestioles ! »
    Une femme à la voix douce et posée passa derrière lui et chassa, avec un geste gracieux, l’opportune.
    « Et si tu venais plutôt à l’intérieur, mon chéri, le jardin accueille un printemps éclatant. Il était temps, non ?
    — C’est quand même un monde qu’on ne puisse pas profiter de son propre jardin à cause de quelques satanées bestioles. Passe-moi la bombe !
    — Mais enfin, chouchou, ces pauvres petites bêtes font leur œuvre pour que ton jardin soit aussi splendide qu’au temps du roi Soleil.
    — Je ne dis pas le contraire, ma merveilleuse, mais qu’elles ne se détournent par de leur travail qui consiste à butiner les fleurs et pas pomper le chef de l’État du sang du contribuable. Passe-moi la bombe ! En voilà une autre qui se rebelle. Qu’est-ce que je leur ai fait ?
    — Comme tu y vas vite en raccourcis, chouchou. Ne bouge pas. Si tu les énerves avec ta bombe, elles viendront plus nombreuses. Alors que si tu ne bouges pas, elles finiront par se lasser et retourner à leur travail.
    — Tu es incroyable, ma merveilleuse. Où as-tu appris tout cela ?
    — J’observe juste la nature, chouchou. Notre feu Louis XVI avait la même impatience que toi.
    — Ah bon ?
    — Sache que chaque révolte a commencé d’abord dans le jardin du roi. »

  20. iris79 dit :

    Racontez une révolte minuscule

    Cela faisait déjà plusieurs jours qu’elles se cachaient derrière les pots de crayons. Elles avaient constaté avec effroi la mise en avant sur les étagères de la bibliothèque des livres où se pavanaient uniquement des lettres majuscules.

    Les trois premiers jours, elles n’y avaient pas prêté attention mais au quatrième, quand elles virent Marjorie installer à nouveau des titres criards et grossiers mangeant toutes les couvertures de livres exposés aux têtes de gondoles des différentes travées , elles se doutèrent que quelques chose n’allaient pas.

    D’ordinaire, les minuscules partagaient équitablement les couvertures !

    Elles décidèrent donc de s’organiser pour enquêter. Les habitantes du premier livre de la première étagère passèrent rapidement le message aux lettres minuscules des livres suivants et l’information se répandit telle une traînée de poudre à travers la bibliothèque. Elles opéraient aussi discrètement que leur taille le leur permettait et c’était un atout dans le cas présent!

    Celles du premier livre quittèrent donc les pages en procession pour se rapprocher le plus possible du bureau de Marjorie. Telle une colonie de fourmis déterminées elles grimpèrent par le côté du vaste comptoir en bois et vinrent se cacher derrière les piles des gros dictionnaires dans lesquels des milliers de leurs congénères avaient élu domicile. Elles pourraient d’ailleurs peut-être en faire des partenaires en tant voulu…

    Elles restèrent là en fâcheuse posture dans les courants d’air pour essayer de voler le moindre indice qui pourraient les mettre sur la voix de ce qui les mettaient en émoi.
    Marjorie semblait toute agitée moins légère que d’habitude, elle ne prenait semble -t-il plus le temps de caresser délicatement les couvertures ni faire glisser son pouce sur les pages à parcourir comme elle aimait le faire. Elle paraissait tendue et pressée. Elle ne cessait de marmonner en déposant les livres en deux piles devant elle. Elle triait des ouvrages de toute évidence mais rien d’anormal jusque là, sauf que trop de choses bizarres se passaient et il fallait découvrir ce qui se tramait.

    Les minuscules o-h-b-t-d sortirent du rang pour se faire la courte échelle et grimpèrent le long des livres pour se hisser tout en haut de la pile. Au fur et à mesure de leur ascension, elles virent avec effroi ce qu’elles craignaient ; des majuscules encore des majuscules toujours des majuscules ! Qu’allaient-elles dire à leurs camarades ? Au moment où elles allaient redescendre retrouver leurs petites sœurs, un h et un o se penchèrent sur le côté attirés par des couleurs criardes qui dépassaient de la pile de livres qui les recouvraient partiellement. Et là encore, sur ce qui semblait être des flyers ou des affiches, des majuscules ! Enormes !

    Elles filèrent rattraper leurs camarades bien décidées à éclaircir ce mystère. Par chance, Marjorie se saisit de la pile de livres qu’elle déplaça sur un autre comptoir ce qui libéra le tas de papier qui révéla bien des affiches et des flyers. Elles grimpèrent sur ce qu’elles pouvaient pour reprendre un peu de hauteur et pouvoir lire plus aisément. Et ce qu’elles virent mis fin à leur tourments.

    PROCHAINEMENT
    SEMAINE DU LIVRE POUR LES MALVOYANTS
    SELECTION EXCLUSIVE DANS NOTRE BIBLIOTHEQUE !

  21. tessier dit :

    Bonjour,

    Qu’entendez-vous par « révolte minuscule » ? Doit-on comprendre qu’il s’agit d’un défi consistant à d’écrire un texte sans majuscules ? Difficile, mais cela dépend sans doute aussi de la longueur (requise ou non ?) dudit texte.

    • Pascal Perrat dit :

      Bonjour, dans vos questions il y a déjà des réponses,
      il s’agit de créativité, d’imagination, d’invention, prenez toutes les libertés pour écrire ce que vous souhaitez ou envisagez sur cette proposition. Amicalement, Pascal

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