26 ans et 2 millions de dollars de droits d’auteur par an

 Amanda Hocking blogueuse de 26 ans perçoit deux millions de dollars par an en vendant ses nouvelles sur le « Kindle,
la nouvelle liseuse d’Amazon.

Aucun éditeur traditionnel ne voulait l’éditer…

Ce n’est pas un cas unique. Les oeuvres vendues sous forme  d’ebooks gagnent du terrain sur les livres papier.

Cette progression devrait se confirmer en 2012. Les liseuses et les tablettes comme l’Ipad d’Apple gagnent sans cesse des parts de marché.

Jeff Bezos, le fondateur milliardaire et PDG d’Amazon.com. a déclaré qu’il vend actuellement huit ebooks quand il vend un livre en papier !
Est-ce déjà la mort de nos chers livres en papier ? La disparition des libraires et des éditeurs ?

Pas encore, il faudra encore quelques années.
Comme il a fallu du temps pour que les appareils photos numériques entrent dans chaque maison
et que périclitent la photo argentique, son développement et son tirage papier dans les laboratoires des photographes de quartier.

Rien n’est figé pour l’éternité, tout est impermanence, pour le bonheur des uns et le malheur des autres…
Ceux et celles qui portent un livre en eux n’auront bientôt plus à se battre pour être édités et trouver un public.
Cela ne peut que réjouir toutes celles et ceux qui écrivent.

Elles et ils sont des millions.

4 réponses

  1. George Kassabgi dit :

    J’aimerai ajouter à mon message d’hier (11 janvier) l’observation suivante:
    Il me semble aussi qu’un intérêt pour l’achat d’individu à individu — sans avoir besoin des grandes et petites entreprises de la distribution — est en train de se développer en parallèle avec une plus grande facilité d’édition. Tout le monde parle de Facebook et il faudrait aussi mentionner les sites internet personnels ou personalisés : ce sont les deux nouveaux acteurs. À suivre.

    George Kassabgi

  2. George Kassabgi dit :

    Je viens d’acquérir un lecteur pour livres numériques (Sony Tablet S) et ma première impression (après avoir téléchargé et lu durant un long voyage en train sept livres) est que le nouveau n’éliminera pas son prédécesseur. Je crois plutôt que cela se stabilisera (d’ici quelques années, que sais-je ?) avec de plus en plus de lecteurs numériques plus ou moins spécialisés et certainement moins de livres imprimés mais pas complètement élminés. La raison est que le lecteur numérique ne saurait remplacer toutes les fonctions qui sont rattachées au livre imprimé (pour n’en mentionner qu’une seule : on peut regarder un livre sur une étagère et le toucher et puis se laisser bercer par des souvenirs ; rien de tel est faisable avec un lecteur numérique.

    Le sujet du jour est surtout à propos de la facilité avec laquelle on peut aujourd’hui éditer ses écrits pour une distribution numérique sans besoin de se faire torturer par un éditeur implacable. Et vendre facilement ses écrits. Cela est bien vrai, en théorie. Mais cela risque fort d’être éphémère car plus on sera nombreux et plus le terrain sera encombré et le désordre risque de devenir source de grandes déceptions. Ce qui pourrait mettre en jeu ou représenter une opportunité pour d’autres intervenants tout aussi exigeants que les éditeurs d’hier et d’aujourd’hui. Au fond, les éditeurs sont implacables en grande partie parce que le nombre de demandes d’édition a augmenté vertigineusement au cours des dernières années.

    Merci Marlene. Publier uniquement dans un but lucratif ne saurait être, disons, ni raisonable (pour l’auteur) ni constructif (pour la communauté de l’auteur).

  3. Marlene dit :

    … »le livre-objet ne se substituera jamais entièrement au livre numérique ». Je crois bien que j’ai écrit le contraire de ma pensée. Petit coup de fatigue, désolée !

  4. Marlene dit :

    Bonjour à tous,

    Merci pour cet article, même si je ‘en partage pas l’enthousiasme.

    En tant qu’adepte (addicte) de l’écrit, auteure et rédactrice, je devrais me réjouir que l’on puisse désormais si facilement « faire du fric » grâce à la publication numérique : la quête d’un éditeur pour publier nos manuscrits est si laborieuse, si décevante, si injuste…

    Cependant, l’idée de publier uniquement dans un but lucratif me révulse. A mon avis, la mort du livre papier n’est pas plus concevable que celle de la musique classique.

    De même qu’il devient de plus en plus évident que la photo numérique ne détrônera jamais totalement l’argentique, le livre-objet ne se substituera jamais entièrement au livre numérique. Il y a une place pour les deux.

    En revanche, en ce qui concerne l’avenir de la presse papier, je serais moins optimiste..

    Amitiés,
    Marlène

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