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UN JOYEUX DRILLE S’EST ENDORMI À L’OMBRE D’UN SAULE PLEUREUR. Imaginez une proposition d’exercice exploitant cette situation. Elle doit être courte, débaucher l’esprit et non pas l’orienter.

Bon, joyeux drille, joyeux compagnon. Gai luron, bon vivant.


Bons rebonds créatifs !

Droit à la retraite

MERCI À toutes les personnes proposAnt des idées.

Parmi les exercices que vous avez enrichis jusque-là, quelques-uns seront peut-être proposés sur le blogue en 2023. Si vous ne souhaitez pas que votre nom soit mentionné, pensez à le préciser.

Pascal Perrat Éveilleur d'idées ®

Depuis la création de ce blogue, en 2009, j’ai écrit de nombreux articles sur l’écriture créative et sur l’imagination. En 2023, je me dis qu’il est temps de changer, de ne pas ressasser, ad vitam æternam, les mêmes idées et pensées.
En conséquence, j’ai décidé de vous associer, chaque mercredi, à une recherche d’idée d’exercice d’écriture.

Recevez la compilation de plus de 690 exercices d’écriture créative publiés sur ce blogue depuis 2009. Pour l’obtenir au format PDF faites un don de quelques € à l’association Entre2lettres. Pensez à préciser votre demande d’exercices, vous recevrez un lien pour la télécharger.

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9 réponses

  1. mary poppins dit :

    Un gai luron s’endort au pied d’un saule pleureur, le sourire aux lèvres. Il se réveille, plusieurs années après, à l’intérieur d’un paquet de Kleenex.

  2. Françoise - Gare du Nord dit :

    1 – Un joyeux drille s’est endormi à l’ombre d’un saule pleureur. Il se réveilla avc un rhume. N’ayant rien pour se moucher, il utilisa une feuille de l’arbre. Racontez la naissance du mouchoir en papier

    2 – Un joyeux drille s’est endormi à l’ombre d’un saule pleureur. Au réveil, il aperçut Jeannette en larmes. Détournez la chanson « Ne pleure pas Jeannette »

  3. Kyoto dit :

    TABLEAU VIVANT

    Chaque soir, avant de dormir, Gaspard ne peut détacher son regard du tableau « Joyeux drill ». On y voit un homme bien-heureux endormi à l’ombre d’un saule pleureur. Vision bucolique et apaisante.
    Ce matin, au réveil, Gaspard hallucine : le saule a perdu ses feuilles d’avoir trop…

  4. mijoroy dit :

    Après s’être bien rincé le gosier au bar « Chez Jeanine », tous les piliers du zinc s’allongent sous le saule pleureur et disparaissent. Pouvez -vous élucider ce mystère?

  5. Pierre De Greef dit :

    UN JOYEUX DRILLE S’EST ENDORMI À L’OMBRE D’UN SAULE PLEUREUR. Sa drôle de position avec les jambes en l’air adossées au tronc intrigue Pascal qui passait par là en vélo et s’est brusquement arrêté. Trois indices l’intrigue : une fiole contenant un liquide brunâtre, une petite pelle rouge et un gant de boxe. Que lui est-il arrivé? Je suis certain que vous avez votre idée là-dessus.

    • Pascal Perrat dit :

      Est-ce dû à ton imagination innée ou à ChatGPT ?😜 Figure-toi, cher ami, que je n’avais absolument pas deviné la prégnance de l’IA dans ton texte PAS AU PLAFOND :
      Quand je me suis aperçu qu’il y avait des traces de pas au plafond, je me suis dit qu’il était peut-être temps d’admettre que ma maison était officiellement hantée. J’avais toujours été un peu superstitieux, mais je pensais que les fantômes se contentaient de faire claquer les portes ou de faire léviter des objets.

      Pourtant, ces traces de pas au plafond étaient un signe évident que mes colocataires spectres avaient décidé de s’amuser un peu plus. J’ai décidé de prendre les choses en main, ou du moins de les observer depuis un endroit sûr. J’ai donc sorti mes jumelles, me suis installé confortablement dans mon fauteuil et j’ai commencé à observer les allées et venues des fantômes.

      Le premier fantôme qui a fait son apparition était un homme portant un haut-de-forme et une longue cape noire. Il flottait gracieusement dans les airs, laissant de longues traces de pas sur le plafond. À chaque pas, il émettait un petit « toc-toc » qui se répercutait dans toute la maison. J’ai éclaté de rire en imaginant ce fantôme en train de jouer au plafond perché.

      Le deuxième fantôme était une jeune femme très belle vêtue d’une robe victorienne. Elle semblait s’amuser à danser sur les murs, créant une chorégraphie qui aurait fait pâlir de jalousie les danseurs professionnels. Ses pas légers et gracieux semblaient laisser des empreintes de pas délicates sur le plafond. J’ai commencé à applaudir en silence, admirant ses talents de danseuse fantomatique. Curieusement, mes applaudissements n’émettaient aucun son.

      Mais le moment le plus hilarant est survenu lorsque le troisième fantôme a fait son apparition. C’était un homme d’âge mûr, portant un pyjama à rayures rouges et blanches et des pantoufles. Il marchait lentement sur le plafond, tournant la tête de gauche à droite comme s’il cherchait quelque chose. À un moment donné, il s’est arrêté juste au-dessus de moi et a pointé du doigt vers le sol. J’ai suivi son regard et j’ai réalisé qu’il avait perdu ses lunettes, qui se trouvaient à mes pieds. Je me suis mis à rire aux éclats en lui rendant ses lunettes et en imaginant la frustration qu’il avait dû ressentir en cherchant partout sa précieuse paire.

      Au fil des jours, les fantômes ont continué à animer ma maison de leurs pitreries au plafond. Au lieu de les craindre, j’ai fini par les considérer comme mes compagnons de colocation les plus excentriques. Ils apportaient une dose d’humour surnaturel à mon quotidien souvent morose.

      Alors, quand je me suis aperçu qu’il y avait des traces de pas au plafond, je me suis dit qu’il était peut-être temps de les inviter à participer à un spectacle de danse acrobatique. Après tout, avec leurs talents de marcheurs aériens, ils seraient les stars incontestées de la soirée. Et qui sait, peut-être pourraient-ils même me donner des conseils pour impressionner mes amis lors de nos prochaines soirées entre les vivants et les morts.Un son terrible m’écrase les tympans. Je suis dans mon lit. La fête est finie. La danse des fantômes sera pour une autre fois.

  6. Antonio dit :

    Un gai luron s’était endormi sous un saule pleureur, quand il fut réveillé par une goutte de risée matinale. « C’est drôle, pensa-t-il, elle est plus chaude et lourde que d’habitude » . Poursuivez en imaginant un dialogue entre l’arbre et lui, et soulignant le contraste : tristesse, pessimisme de l’un et gaité, optimisme de l’autre.

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