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À TOI QUI VA NAÎTRE

A toi qui va naître, vivre et mourir, je dois tout te dire. Commencer par le début et terminer par la fin.
Je n’ai pas de situation professionnelle avantageuse à t’offrir, ni de maison, je n’ai qu’un chemin.

Ce chemin n’est pas une belle ligne droite, il ressemble plutôt à des lacets entremêlés voire à des montagnes russes. Personne n’a réussi à me mater et encore moins à me formater ; moi-même, j’ai fini par abandonner.
Vouloir être comme tout le monde, rentrer dans les cases, appart’, CDI, relation longue et stable, j’ai essayé, sans briller.

Aujourd’hui, je me lance dans le projet le plus fou de toute ma vie, je te projette : toi. L’autre, mon alter ego, chair de ma chair, un mini-moi. Je ne peux imaginer plus grande entreprise, j’en tremble déjà.

Si je peux me lancer c’est grâce au géniteur, bien sûr. Il est aimant, aimé. En cas de défaillance de mon côté, il sera toujours là pour toi. Entouré par une famille enveloppante qui saura te donner ce que moi, je n’ai pas eu. Je l’aime autant que je le déteste pour tout ce qu’il est.

Petit être à venir, sache que je te désire autant que je redoute le jour de ton arrivée. Je me demande souvent si je serai à la hauteur, si je saurai t’aimer.
J’ai connu des heures sombres, petit ange. Maman n’est pas toute blanche. Je te demande pardon pour toutes mes erreurs, tous mes ratés, que malgré moi, je te transmettrai sûrement.

Le début du chemin commence à fréjus, dans le sud de la France dans une famille de classe moyenne avec un père ébéniste et une mère professeur d’anglais. Deux grand frères. Et moi qui choisis de m’incarner là.
De l’extérieur, une famille modèle, à l’intérieur : la confusion.

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, chez moi, il valait mieux se taire plutôt que de dire des sottises. Si l’amour s’apprend, chez nous, on avait dû sécher ce jour-là.
Ma mère avait reporté toute son ambition refoulée sur le frère aîné. Le nommant Jean-Alexandre, il était à la fois : le grand, l’empereur et le vainqueur de toutes les batailles qu’elle-même n’avait pas eu à livrer.
Mon autre frère et moi nous nous débattions pour récolter les débris de gloire qui lui avait malencontreusement échappé.

Afin de laisser suffisamment d’espace au grand orateur en devenir, le silence était de mise lors des repas familiaux. Jean-Baptiste et moi endurions, sans piper mots, ces réunions forcées.
Le silence paraissait alors la solution la plus accessible. Ma mère ne pouvant projeter son désir de carrière brillante sur plus d’un enfant à la fois, cet immense privilège était réservé au premier.
Si cela avait été de l’amour, elle aurait pu le partager, le multiplier, ce n’était pas le cas. En serai-je moi-même capable ?

Mon petit frère et moi, nous nous construisîmes la croyance suivante : nous étions  » moins  » en tout. Qu’il en soit ainsi. Nous serions moins bien, moins intelligent, moins fort physiquement, moins rapide, que notre frère aîné. Accepter cela revenait à conserver notre place au sein de notre clan, surtout, ne pas déstabiliser l’harmonie familiale.
Pourtant, sur les photos souvenirs, on voit encore apparaître un bateau, un piano, des cours d’équitation, des vacances au ski l’hiver et des vacances à la montagne l’été. Le week-end, un peu de sport mais pas trop. La maltraitance est parfois invisible à l’œil nu.

Pour ne rien arranger, décoder les personnes, les interactions entre elles, a toujours été un calvaire pour moi. J’ai souvent pensé qu’il devait exister un mode d’emploi pour nous indiquer comment  » être pour autrui « .
Je dois avouer qu’il m’arrive encore aujourd’hui d’espérer mettre la main dessus.
Si je pense toujours que l’enfer c’est les autres, je crois aujourd’hui que le paradis c’est les autres aussi. Mais lors de ma prime jeunesse, quoi dire, quand le dire, je n’y comprenais rien.

Faut-il rire avant ou après, ou les deux ? Mieux vaut-il se taire ? Les rapports sociaux m’ont toujours semblé extrêmement aisé pour certains d’entre nous et j’en restais béate d’admiration.
Quelle facilité d’expression ! Comme il/elle est à l’aise ! Ils n’ont jamais l’air de réfléchir aux mots avant de les prononcer… magique !

Pour moi, tout l’inverse s’est toujours produit. Dès lors que j’imagine prendre la parole en public, une multitude de « si » surgit dans ma tête, si ça lui faisait de la peine, si c’était déplacé, si c’était à propos, si ça allait faire rire, ou au contraire, ne provoquer aucune réaction.

Jasmine-Clara SILVY © 2021

Écrivain d’un soir 23e édition

3 heures d’écriture spontanée

3 heures d’écriture spontanée

Une performance d’écriture proposée à l’occasion de la fête de la langue française et de la francophonie : samedi 20 mars 2021 de 21 heures à minuit, chez vous. Chez vous ou ailleurs sur votre ordinateur.
100 participants au maximum selon l’ordre d’inscription

3 sujets au choix, pour une « invitation à écrire » seront proposés le jour même à 21 heures
Inscription par courriel : ecrivaindunsoir@gmail.com
du 20 février au 20 mars sans frais.

Ouvert à tous (de 7 à 107 ans) – le genre est libre – texte sur une page maximum

Ce n’est pas un concours mais un rendez-vous amoureux avec vos mots
Votre texte sera de la « matière première » que vous pourrez éventuellement retravailler. Il reste votre propriété. Nulle obligation est faite de nous le faire parvenir.

Si vous souhaitiez faire partie du jury de lecture, depuis chez vous (que vous ayez participé ou non le 21 mars),
annoncez-vous à : ecrivaindunsoir@gmail.com
Vous recevrez début mai, 12 textes présélectionnés et vous nous ferez connaître vos 3 préférences.

Fin juin le ou les textes sélectionnés « coups de cœur »
pourront être consultés pendant une année sur le site
www.afge.ch

L’alliance Française est membre bienfaiteur de l’association Entre2lettres®


Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

25 réponses

  1. SILVY dit :

    Merci !

  2. Bernard Pauchant dit :

    Bonjour Jasmine.
    J’ai été ému en lisant ton texte, ce qui témoigne de sa qualité. Je suis sûr qu’il peut émouvoir tous les parents et futurs parents. La naissance d’un enfant conduit à se projeter dans l’avenir et aussi à effectuer un retour vers le passé. L’adulte a du mal à vivre ce moment et souffre de ne pas savoir qui sera cet enfant et ce que la vie lui réservera. Il ne peut qu’imaginer, sans avoir aucune certitude. Il se pose en particulier la question de ce qu’il aura à transmettre et des moyens qu’il pourra utiliser. C’est le problème de l’éducation, vaste sujet ! Tu comptes à partir de là confier ce qu’a été ton enfance et régler certains comptes. Ta sincérité plaira mais il ne faudra sans doute pas oublier que c’est de l’avenir de l’enfant qu’il s’agit. A partir de ce vécu (qui est peut-être celui d’un personnage inventé), tu t’assureras de ce qu’il ne faut pas faire (et peut-être aussi de ce qui était positif car rien n’est jamais tout à fait mauvais). Peut-être y aurait-il une grand-mère, une voisine, des camarades, un professeur qui équilibreraient les souvenirs et ouvriraient des pistes, à moins que tu ne tiennes à un ton très satirique.
    Peut-être pourrais-tu revoir cet incipit car il est, si je ne me trompe pas, un résumé de ta future création. Tu pourrais en les développant t’en tenir aux premières lignes dans lesquelles tu te présentes, tu définis la situation : une future naissance. J’aime bien quand tu t’adresses à l’enfant lui-même. Ensuite, chaque paragraphe pourrait presque faire un chapitre de roman ou une partie d’une nouvelle.
    La situation du « géniteur » dans l’histoire qui est racontée est sans doute à préciser. S’il est « aimant et aimé », il est sûrement confronté aux mêmes interrogations et aux mêmes angoisses.
    En tout cas ce que tu écris sera très intéressant, je le pense vraiment, et nous concerne tous – même quand on est grand-père comme moi ! Je me permets pour finir de te joindre une citation du poète libanais Khalil Gibran dans un recueil Le Prophète (maximes et récits qui parlent d’amour et de sagesse).
    Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent. Vous pouvez leur donner votre amour mais non vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez loger leurs corps mais non leurs âmes, car leurs âmes habitent la demeure de demain, vous pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais n’essayez pas qu’ils vous ressemblent. Car la vie ne retourne pas en arrière ni ne s’attarde à hier. Vous êtes les arcs qui projettent vos enfants telles des flèches vivantes. L’archer voit la cible sur le chemin de l’infini, et il vous courbe avec toute sa force pour que ses flèches aillent vite et loin. Que cette courbure, dans les mains de l’archer, tende à la joie ; car comme il aime la flèche qui vole, il aime aussi l’arc qui est stable.
    J’ai pris cette citation sur le site Babelio, il y en a d’autres tirées du Prophète et d’autres livres. Il y a aussi des critiques rédigées par des lecteurs.
    Bon courage et merci pour ce que tu as écrit.

  3. Jean Marc Durand dit :

    Pour moi, trop éparpillé et manque de simplicité. Quant au « construisîmes », faut lui faire la peau. Bonne recherche d’écriture! Un lecteur « chiant ».

    • SILVY dit :

      Tous les retours sont bons à prendre, je pensais que le passé simple pouvait ajouter un côté romanesque mais il ne m’était pas venu naturellement, vous avez raison, je vais l’enlever. Très bonne soirée

  4. Fanny Dumond dit :

    Bonjour Jasmine. Je vous propose mon ressenti sur le début de votre ouvrage. Dans la forme : une écriture maîtrisée. Dans le fond : un futur enfant prétexte à une autobiographie (souvent la première tentative d’écriture) et aux interrogations sur un futur difficile. Je n’y vois rien de positif et je trouve dommage de noircir ainsi le tableau pour cet enfant ! Yin et Yang est ma façon de voir la vie qui est ainsi, n’est-ce pas ? On comprend les craintes bien légitimes d’une future maman sur sa capacité à offrir à son enfant une vie meilleure que la sienne et sa crainte de reproduire le schéma. J’ai buté sur le mot « géniteur » ce qui me laisse à me demander si ce bébé est vraiment désiré par ses parents et quel est leur lien affectif ? Peut-être que la suite nous l’apprendra. Je supprimerais « commencer par le début et finir par la fin ». Avec ma petite expérience d’écrivante et de lectrice sur une plate-forme, j’ai remarqué que le genre littéraire « autobiographie » est un exutoire pour l’auteur, mais qu’il est un peu boudé par les lecteurs. En tout cas, je vous souhaite une bonne continuation sur cet ouvrage qui vous tient à cœur et que vous devez, absolument, terminer. Bien cordialement. Fanny

    • SILVY dit :

      Merci pour votre retour, je réfléchis à tourner le roman en « elle » plutôt qu’au « je » mais d’abord je vais terminer et ensuite j’envisagerais cette solution pour être un peu moins « boudée ».

  5. Souris bleue 🐀 dit :

    🐀 bonjour Jasmine.
    Belle écriture incontestable. Votre’ chemin ‘ nous amène à se poser la question : la place de deuxième dans une fratrie est-elle si défavorisante ? On est en plein dans la  »frérocité » dont parle si bien Lacan.
    Si on suit votre écrit, on se dit que l’enfant aura déjà sa musette bien chargée dès la naissance… Aura-t-il encore envie de faire ses propres expériences ou sa vie est déjà oblitérée par la vôtre ?
    Si le sujet de votre livre est  »le mal-être », pas de soucis, vous nous avez parfaitement décrit une complainte sur l’air d’une délectation morose.
    Ce qui nous rassure c’est qu’avec tous ces moins… Vous obtiendrez forcément un plus chère Jasmine.
    Vous écrivez bien… Trop bien ! Maintenant Il faut nous donner l’envie de continuer de chanter. 🐀

  6. Maite P dit :

    Bonjour,
    Il y a une qualité d’écriture incontestable dans cet extrait. Il est fluide et agréable à lire.
    Cependant, l’approche choisie pour relater les faits et les émotions ne laisse pas la place au lecteur d’éprouver ses propres émotions ou même sa propre interprétation quant aux scènes vécues dans le passé.
    Je trouve le personnage principal trop plaintif, ce qui ne donne pas envie de le plaindre. Relater des scènes en y explicitant moins les émotions permettrait au lecteur de se faire sa propre idée ; et ainsi d’éprouver de l’empathie pour le personnage principal.

    Enfin, j’espère que c’est clair et que mon avis vous permettra de faire évoluer votre texte. En tout cas, c’est déjà très bien. Et bravo ! Bon courage pour la suite. J’espère que je pourrai lire un jour la suite de votre récit.

    Bonne continuation à vous.

    • SILVY dit :

      J’ai beaucoup de travail à faire sur cet écrit, mais merci pour votre retour, j’espère vraiment arriver à terminer ce que j’ai commencé.

      Très bonne soirée

  7. SILVY dit :

    Bonsoir et merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire.

    J’ai écrit jusqu’à présent une trentaine de pages mais sans y croire vraiment, comme une trame. Ce qui m’importait surtout c’était de savoir si le style n’était pas trop mauvais, lisible en tout cas, n’ayant reçu aucune formation littéraire. Mais si ça peut plaire alors oui, je pense pouvoir faire beaucoup plus.
    Ce passage comporte, en effet, beaucoup de questions, comme une introduction et la suite du roman/autobiographie donne les réponses.

    Merci encore pour le retour et bonne soirée

  8. Françoise - Gare du Nord dit :

    Dès la première ligne, j’ai compris que c’était le journal d’un future mère écrivait à l’ enfant qu’elle attendait

    J’y trouvé ces premières pages un peu confuses, un peu décousues.

    Elle aborde des thèmes généraux ( la vie n’est pas une ligne droite, comment se comporter avec autrui) en parlant également d’elle-même et en usant parfois de clichés.

    Cette partie-là m’a parue moins intéressante que celle où elle se remémore son enfance et sa famille. Un vécu qui m’a semblé réaliste, sans pathos mais avec beaucoup d’émotion

    Sera-ce un simple journal dédié à son enfant ou un roman familial ?

    Je le trouve bien écrit et j’aimerais bien lire la suite
    Je souhaite bonne chance à Jasmine-Clara pour la poursuite de la rédaction de ce livre et beaucoup de bonheur à elle et son bébé

    • SILVY dit :

      Bonjour, d’abord merci beaucoup pour votre retour, j’apprécie votre sincérité.

      Je suis d’accord avec vous pour le début qui mérite sûrement d’être retravaillé pour éviter les « clichés ».
      A vrai dire je ne me suis pas posée la question « simple journal » ou « roman familial », j’ai écrit une trentaine de pages autobiographiques en pensant à mon futur enfant sans y réfléchir vraiment. Avez-vous des exemples de roman familial dont je pourrais m’inspirer ? J’ai lu La Familia Grande de Kouchner récemment est-ce qu’on peut considérer cet ouvrage comme un roman familial ?

      Très bonne soirée et à bientôt

  9. Tarrep dit :

    Je trouve l’idée intéressante et originale. Est-ce que l’auteure trouvera assez de matière pour en faire un livre ? Attention à ne pas se poser sans cesse des questions, le petit ou la petite aura besoin de réponses

    • SILVY dit :

      Bonsoir et merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire.

      J’ai écrit jusqu’à présent une trentaine de pages mais sans y croire vraiment, comme une trame. Ce qui m’importait surtout c’était de savoir si le style n’était pas trop mauvais, lisible en tout cas, n’ayant reçu aucune formation littéraire. Mais si ça peut plaire alors oui, je pense pouvoir faire beaucoup plus.
      Ce passage comporte, en effet, beaucoup de questions, comme une introduction et la suite du roman/autobiographie donne les réponses.

      Merci encore pour le retour et bonne soirée

  10. alain vergeylen dit :

    Bonjour. Toujours bien de se lancer dans ce genre d’aventure. Pour le début de ce texte j’ai eu envie de lire la suite et en même temps je l’ai trouvé un peu générale. Un peu classique si je puis dire. Plus de profondeur avec des exemples plus détaillées. C’est un bon début. J’ai aussi été un peu embêté par les mots « Tout » dans par exemple : »je vais tout te dire ». Peut-on tout dire. De bonnes idées à creuser et continuer pour moi.
    Bon courage.

    • SILVY dit :

      Bonsoir, merci pour votre retour. Je suis d’accord sur le fait que ce soit un peu trop général, je vais essayer de creuser et d’illustrer un peu plus mon propos.
      Je pensais me faire lapider mais ce n’est pas le cas, je suis aux anges !

      Très bonne soirée

  11. CASTAGLIOLO Dominique dit :

    Ce début donne envie d’en savoir plus.
    Jusqu’où l’ancre (l’encre) sera-t-elle jetée ? Jouera-t-elle de la fiction, de la confession intime ? Jusqu’où le plaisir d’oser ira-t-il ?
    Ouvrir les vannes pour que se déverse ce que le langage veut laisser entendre, n’est-ce pas là un moyen de mettre une distance entre le « moi » qui étouffe et le « je » qui libère ?
    A suivre …

    • SILVY dit :

      Merci beaucoup pour votre retour, ça me donne vraiment envie de continuer, vous avez complétement compris ce que j’essaie de faire.

      Très bonne soirée

  12. Laurence dit :

    Bonjour,
    Pour l’auteure qui se questionne, je trouve que certaines questions sont suffisamment universelles pour dépasser le témoignage mais je ne sais pas vraiment quel est le sujet ni le picth 🙂 est-ce une fiction ? un récit, un roman ? la fainéante de lectrice que je suis demande un peu plus d’infos pour savoir à quoi s’attendre si elle achète ce livre !

  13. gottlieb eléonore dit :

    très interessant ce programme

  14. CASTAGLIOLO Dominique dit :

    Superbe nouvelle.

    Merci

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