Exercice inédit d’écriture créative 296
» Noyer le glaçon « , vous connaissez
cette expression, bien sûr…
Donc, vous êtes capable de nous donner sa signification et son origine.
Bon rafraîchissement créatif
» Noyer le glaçon « , vous connaissez
cette expression, bien sûr…
Donc, vous êtes capable de nous donner sa signification et son origine.
Bon rafraîchissement créatif
Noyer le glaçon
Sonner le glas
Et tuer le con
Avec l’eau du verre
D’un coup d’un seul
Cul sec et bouche mouillée
Viser la cédille
Et la noyer avec
Le cube est mort
Asphyxié
Dans un petit crac
Enfin vous connaissez
La chanson
La chanson des glaçons
Noyer le glaçon? visiblement je n’étais pas la seule à ne pas connaître cette expression.
C’est vrai que cela semble impossible de noyer un glaçon. A moins peut être de l’accrocher à un poids lourd?
Mais non en fait, même si on l’accroche à un poids lourd et que ce pauvre glaçon est mal partie, il sortira quand même la tête hors de l’eau à un moment donné.
Ce n’est pas moi qui l’ait inventé, paraît-il que ce sont les lois de l’univers liées aux propriétés de la glace par rapport à celles de l’eau liquide.
la seule solution est de laisser ce glaçon tranquille tremper dans sa grenadine et d’attendre patiemment qu’il fonde, si possible à l’ombre, pour le protéger un peu mieux des coups de soleils et d’une fonte trop rapide.
Noyer le glaçon…
Les deux acolytes étaient tranquillement installés à la terrasse du Maracana, le bar du village de vacances où se réunissent tous les footballeurs du coin. Et Paul, en regardant son verre ballon, sembla entrer dans ses souvenirs pour y rester une minute, deux peut-être !…
« A quoi tu penses ? Lui dit Jack.
– Oh ! C’est une vieille histoire ! C’était, il y a une vingtaine d’années. Mon rédacteur en chef m’avait demandé de faire une enquête sur l’expression « Noyer le glaçon ».
– Et ?
– Je ne sais pas pourquoi, il m’avait donné les clefs de son camping car, il avait sa petite idée ! Je suis allé à Castres, la ville des amoureux pour commencer et j’ai questionné les gens sur l’origine.
– Et ?
– On m’a répondu textuellement, c’est : « Réchauffer sa bien aimée ! »
– C’est pas très original !
– C’est ce que je me suis dit et j’ai voulu en savoir plus. On m’a répondu que pour l’origine, il fallait voir du côté des Pyrénées.
– Et ?
– Là-bas, on m’a répondu que ça remontait à la formation des montagnes. Le feu jaillit soudain pour faire fondre la glace !
– Mais !…
– Je me suis étonné, chaque fois on me donnait une origine différente. A Marseille, on m’a dit que c’était juste la quantité d’eau pour le pastis. A Chamonix, on m’a dit que c’était à cause des chamois qui, pour se désaltérer suçaient les glaçons. J’ai même rencontré un spécialiste du verlan qui m’a dit que ça remonterait du moyen-âge. Autrefois, les hivers étaient plus précoces en Lorraine et les Lorrains conservaient les mirabelles en glaçant le noyau. A Paris, j’ai rencontré des cévenoles, ils m’ont dit que c’était à propos d’un procédé pour glacer les marrons. J’ai appris par la suite que c’était une expression pour dire dans certains pays froids, qu’en attendant que la terre dégèle, on mettait les défunts dans la glace pour les conserver. Et finalement, vue la multitude d’explications, j’ai soumis la question au CNRS.
– Et, ils ont dit quoi ?
– Eh ! Bien ! Ca paraît étonnant comme ça, mais d’après eux, c’est une expression qui a traversé les âges pour caractériser l’époque actuelle de réchauffement climatique et qu’il n’y a pas à s’inquiéter !
» Noyer le glaçon « vous connaissez cette expression, bien sûr… Donc, vous êtes capable de nous donner sa signification et son origine.
Tel était le sujet de notre dissertation.
J’étais perplexe, je n’avais au grand jamais entendu cette expression alors son origine…
En tous les cas, son origine ne pouvait remonter à Charlemagne lui c’était l’école qu’il avait inventée et puis dans les années 700 il n’y avait pas de réfrigérateur. A Pasteur non plus qui s’était contenté d’inventer le vaccin contre la rage, ni à Einstein,inventeur, entre autres, de la relativité ni aux Curie ,eux de la radioactivité
Peut-être un grammairien?Aucun nom ne me venait à l’esprit .
Le vague à l’âme, je fermai mon cahier. Demain je rendrai copie blanche. Ce n’était pas la première fois, ni sans doute pas la dernière.
Soudain mon attention fut attirée par mon poisson rouge,il avait l’air de battre de la nageoire dans son bocal. Je crus bon de mettre un glaçon dans son bocal qui s’y noya. Mon poisson sembla suivre le même sort ; , j’appelai SOS vétérinaire. Celui-ci ne put que constater son décès dû vraisemblablement dû à un AVC . Il n’y avait plus rien à faire me dit-il. Il me demanda si je voulais bien donner son corps à la science. J’acquiesçai.
Désormais je me sers du bocal comme bac à glaçons, c’est ma façon à moi de noyer le glaçon comme dit l’expression soi-disant connue de tous et de moi maintenant.
Noyer le glaçon « , vous connaissez
cette expression, bien sûr…
Donc, vous êtes capable de nous donner sa signification et son origine.
Mmm… noyer le glaçon signifie tenter l’impossible. Vous voulez savoir d’où ça vient? Je vais vous l’expliquer.
Gliranda est une jeune fille de 16 ans qui tente souvent des choses très dures. Elle adore prendre des risque et tenter des choses à la limite de l’impossible. Marcher sur un fil électrique ou encore monter sur le toit d’un immeuble à cinque étages! À l’école, elle a une très grande réputation.
— Allez! Monte par le mur sur le toit de l’école! lui lança une fille comme défis.
Elle le fit.
— Gliranda! Monte sur le cabanon et saute de là jusque sur le trampoline! lui dit un autre garçon.
Elle le fit aussi.
Un jour, un nouveau garçon arriva à l’école. Il vint la voir à la récré et lui dit:
— C’est toi Gliranda?
Elle l’observa. Il avait des cheveux de jaies et des yeux d’ébène bordés de longs cils noirs. Sa peau était pâle, ses lèvres pleines… pourquoi regardait-elle ses lèvres?! Il était finement musclé et la dépassait d’une tête.
Elle asquièssa d’un signe de tête.
Il l’étudia du regard. Elle était plutôt grande avec de longs cheveux rouges —quelqu’un lui avait lançé le défis de les teindres et elle l’avait fait. Depuis, cela lui plaisait et elle rafraîchissait sa teinture — et lisse. Ses grands yeux verts brillaient de curiosités et d’orgueil. Elle était mince et finement musclé avec des courbes bien dessinées.
— Je m’appel Nym, reprit-il. J’ai entendu dire que tu pouvais tout faire et que tu n’avais peur de rien. Est-ce vrai?
— Bien sûr! s’exclama-t-elle, offusquée. Tu doutes de moi?!
— Non, bien sûr que non, répondit-il d’une voix calme. Je voudrais te lancer un défis.
Ses yeux noirs brillaient d’une lueure indéchiffrable.
— Et qu’est-ce que c’est que ce défis? demanda-t-elle, sur la défensive.
Un sourire énigmatique étira les lèvres de Nym.
— C’est simple, mais nous devons gager. Si tu échoue, je réclame… (il fit semblant d’ésiter.) un baisé!
— Quoi?! s’étrangla-t-elle.
— Que veux-tu si tu gagne? dit-il en ignorant sa question.
— Je ne sais pas… je veux que tu assures à tout le monde que je peux tout faire et que je suis la meilleure. Je veux que tu sacrifie ton estime, que tu blaisses ton amour propre et que tu t’agenoux à mes pieds, que tu me serve pendant le reste de l’année.
À sa grande surprise, le sourire du jeune homme s’élargit.
— Je suis beaucoup plus modeste que toi…
— Demander un premier baisé, ce n’est pas modeste du tout! le coupa-t-elle.
— Ah! C’est ton premier! Tu as raison, consédat-il. J’accepte.
— D’accord. Qu’est-ce que c’est, ce défis? lui demanda-t-elle.
— Essaie de noyer un glaçon.
— Mais c’est ridicule!!! Trop facile!!!
— Alors tu n’as rien à perdre.
Elle prit un verre d’eau dans lequel flottait un glaçon solitaire. Gliranda fit n’importe quoi, le maintint dans l’eau, n’importe quoi! Elle essaya tout! En vain. Le glaçon continuait à flotter sur l’eau.
Elle envoya valser le verre parterre d’un grand coup. Elle était rouge de colère et avait envie de hurler. Une petite foule s’était amassé près d’elle alors qu’elle faisait le défis impossible.
«J’ai échoué, songea-t-elle. Comment est-ce possible?»
Nym s’approcha d’elle, ses grands yeux d’ébène brillants d’exitation.
— Je crois que tu me dois quelque chose, dit-il.
Il l’attira contre lui et plaqua ses lèvres sur les siennes en un baisé passionné. Étonnamment, Gliranda s’y plut. Le choc électrique qu’elle avait ressentit quand elle l’avait vu se répercutait dans tout son corps. Elle passa les bras autours du coup du jeune homme et l’embrassa de plus belle. Il l’agrippa par les hanches et répondit à ses baisés avec fougue.
C’est ainsi qu’est née l’expression noyer le glaçon.
La tête et le glaçon ont la propriété commune de remonter à la surface. Il suffit de poser le bout du doigt sur celui-ci, la main à plat sur celle-là, d’appuyer… et d’attendre.
Elle me dit, un peu brutalement : « Arrête de toujours noyer le glaçon ! »
Etonnée : « Toujours ? Tu exagères. Pourquoi tu m’agresses ? »
Ce matin-là, elle s’était levée de la main gauche. Sa bouche grimaçait, comme les mauvais jours.
C’est vrai, quand quelque chose clochait, flottait, j’avais une tendance à appuyer dessus pour l’oublier. Tuer le problème dans l’oeuf. Le conflit, la difficulté m’indisposaient. J’appuyais sur le glaçon en espérant le noyer. J’avais même essayé avec un poisson. Celui-ci s’était rebellé et nageait au fond de l’aquarium pour m’éviter. Alors, imaginez… un glaçon.
Mon instinct pour me protéger était de couper la pomme en deux.
J’aimais les Bisounours et les histoires à l’eau de prose. Mon héros ? Oui-Oui, le petit bonhomme à la clochette.
Quant à elle, ma soeur avait souvent envie de battre le ver. D’ailleurs, pas plus facile que de noyer un glaçon. Contrairement à moi, elle adorait mettre les mains dans le plat.
Son plaisir ? Aiguillonner, casser, tordre, mentir, punir…
Entre nous, c’était réglé comme du guépier a’mnésique. On était définitivement comme autrichien et pacha.
Alors, glaçon ou poisson, fer ou ver, Oui-Oui ou Non-non, tout nous séparait.
Nous n’étions pas vraiment soeurs.
Noyer le glaçon, divagations quelque part dans l’Artique, sur la banquise….
– C’est sûr, ils vont finir par « noyer le glaçon », ils l’ont dit, le changement, le réchauffement climatique avec l’effet de serre, les gaz, la pollution, l’industrie, le nucléaire et j’en passe ….
– Il faut prendre du recul, propose le philosophe contemplant son verre, ce n’est pas l’apocalypse, ne tombons pas dans la terreur et le plaisir des catastrophes imposés par les médias.
– Nous sommes dans l’anthropocène, rétorque le scientifique, et ce que nous vivons est passionnant pour l’histoire de l’humanité, pas de panique, observons d’abord, analysons. Le temps bouleversé, c’est inquiétant mais fascinant.
L’artiste baladant carnets, crayons et aquarelles,les écoute, médusé,
– laissez-vous étonner par cette nature sublime, puissante, qui nous fait prendre conscience de la petitesse de l’homme. Spectacle sidérant des gros glaçons icebergs. Confusion du ciel, océan et de la terre, lumières extraordinaires, bleu artic vertigineux. Romantisme de ces paysages glacés très inspirants.
C’était, les brèves de comptoir au zinc d’un bateau « expédition-philosophico-touristico-littéraire », sur la banquise . Je vais sur le pont avec un verre de vodka tintinnabulant de glaçons , pour repérer les ours blancs
Noyer le glaçon est une expression française datant du 19è siècle. Durant un hiver particulièrement rigoureux,les fleuves,étangs et mares gelèrent dès la 2è semaine de l’Avent.
Les enfants y glissaient à plat ventre sur des planches,les plus hardis sur leurs gros sabots épais. Certains se ramassaient des gamelles assez spectaculaires et l’un de ces garçons s’y heurta si fort qu’il brisa la couche de glaçon,ainsi qu’on nommait ce revêtement rugueux et froid à cette époque:
Vient-en jouer sur le glaçon – ou encore – faites attention, le glaçon est encore fragile, pouvait-on entendre.
Bref, le gamin chuta , entamant la surface peut-être un peu plus fine à cet endroit là et, cherchant à se retenir,resta pris avec la main dans un trou.
Il hurla et les autres,secoués d’un rire irrépressible,mirent un certain temps à venir le délivrer.
Quand ils finirent par le tirer de ce mauvais pas,le pauvre bougre ressorti, un morceau de glaçon dans sa main.L’hilarité fut générale :
– Ah! ah! venez voir un peu ça, le Matthieu a voulu noyer le glaçon ». L’expression fit long feu.
De nos jours, nous invitons facilement nos amis à venir noyer le glaçon, qu’il est de bon ton de déposer avec les doigts dans les verres bien remplis afin de ne pas éclabousser les convives et en demandant :
– Un comme Matthieu ou plus?
Ses descendants tentèrent de faire officialiser la formule en tant que locution française au même titre que :
» Cravaté à défier toute la Croatie »ou » Il ne faut pas parler latin devant un cordelier » par exemple, mais l’académie leur refusa cette faveur, arguant que ce geste avait été le fruit du hasard.
C’est l’humour et le bon sens gaulois qui rendent donc hommage encore aujourd’hui à Matthieu.
Elucubrations
Noyer le glaçon …
Mais pourquoi donc ?
Je préfère noyer mon chagrin
C’est beaucoup plus malin
Noyer le glaçon …
A quoi bon ?
De toutes façons sa vie est foutue
Au moindre coup de chaud point de salut
Noyer le glaçon …
Ben voyons !
C’est plus facile que noyer le poisson
Et faire semblant d’avoir raison
Noyer le glaçon …
Et pourquoi pas pousser le bouchon ?
Ce sont des paroles en l’air
Des petites gloires éphémères
Noyer le glaçon …
C’est comme franchir le rubicon
C’est une belle image
Une distraction de langage
Une invitation au voyage
Noyer le glaçon…
Voulez-vous mon opinion ?
C’est peut-être un sujet de réflexion
Mais j’arrête là mes cogitations
Avant que cela ne confine à l’obsession !
« Noyer le glaçon » ….
Il s’étaient retrouvés, par hasard, dans un petit village de Provence, où, sans le savoir, ils avaient décidé – 11 mois auparavant- de passer leurs vacances….
Ce samedi, jour de marché, alors que leurs compagnes faisaient provisions d’abricots dorés, de melons aux arômes de miel, de courgettes, d’aubergines et de poivrons, ils avaient décidé de les attendre au bistrot.
Assis autour d’une table en fer, ils regardaient les touristes passer en attendant leur « petit jaune ».
Lentement, la conversation démarra puis prit de l’ampleur…les souvenirs professionnels, le « tout-fout-le-camp », la vie politique, les derniers événements….
Le serveur arriva et déposa les consommations. Les glaçons tintèrent en même temps que les onze coups du campanile. Le silence accompagna la première gorgée, puis, un claquement de langue relança les réparties.
– Ah, cette fameuse histoire de glaçon…dit Pierre en rêvant….
– Ah, ce glaçon, il en a fait de l’effet, lui répondit Guy en s’éventant avec son chapeau de paille.
– De l’effet ? C’est peu dire, même du dégât…répondit Marc, du tac au tac, du dégât, je vous dis !
– Et on n’a pas encore fini d’en parler… Ça fait un bail ! Juin ’98… dès que le 25 arrive…on ne peut s’empêcher d’y revenir et de discourir…acheva Paul en levant son verre… Santé !
Le ciel était d’un bleu somptueux, les cigales, réfugiées dans les platanes, cymbalaient joyeusement, un léger vent dansa dans la ramure…
– Dire qu’on a failli se fâcher….
– Et même ne plus se fréquenter…
– Je dirais même plus… faire de l’opposition aux décisions du Boss….
– Vu comme cela et avec distance, on n ‘a pas manqué de culot et d’audace…
Quelques glaçons finissaient de se liquéfier au fond des verres. Paul leva le bras et pria le serveur de leur apporter une nouvelle tournée…
– Quelle histoire, mais quelle histoire, pour un glaçon…
– Pour un glaçon qui se noie…
– Ou pas….
– … et ….. et … la réponse est….
– Ça y est, je crois que nous sommes repartis…
– C’était déjà comment, l’intitulé du problème au glaçon…
– Garçon… une tournée, s’il vous plaît….
Pierre se commença :
– Sachant que l’on remplit un verre d’eau…
– Non, arrête tout de suite…c’est le glaçon d’abord…
– Et une assiette, faut une assiette…
– Et pas n’importe quel verre… il faut tenir compte de la condensation…
– Garçon… une tournée, s’il vous plaît…
Celle-ci arriva en même temps que les compagnes qui comprirent la situation au quart de tour.
– Et la réponse est… lança Véronique avec un sourire malicieux…
– Z’ont encore noyé le glaçon, nos hommes, s’esclaffa Andrée…
– A moins que ce ne soit la dernière goutte qui mette le feu aux poudres…
– Voyons… je me souviens…c’est simple ! Sur une assiette, on dépose un verre. Dans ce verre, on dépose un gros glaçon. Puis, on remplit le verre avec de l’eau…à ras bord….
– C’est tout ?
– On attend…..
– On attend… que le glaçon fonde…
– Que le glaçon fonde….répétèrent les quatre amis… hilares !
– Et la question est… « Que se passe-t-il ? »
– Rien, puisqu’il a fondu…..
Autour de la table, cela devenait une histoire sans fin, celle du serpent qui se mord la queue, celle de l’oeuf et de la poule, celle du ruban de Moëbius, celle du cercle vicieux, celle de la quadrature du cercle, celle de…
Un peu de sérieux…Sachant que l’on place un glaçon dans un verre et que l’on remplit celui-ci à ras bord avec de l’eau, que se passe-t-il lorsque le glaçon a totalement fondu ?
– il y a plus d’eau et le verre déborde ;
– il y a moins d’eau, le niveau a baissé ;
– le niveau ne change pas, l’eau reste à ras bord…
Alors que Bourvil balbutiait: « L’alcool non, mais l’eau ferrugineuse oui ! », le commissaire Bourrel lui répondait: « Bon dieu… mais c’est bien sûr… »
© Clémence – Souvenirs personnels – Mon job- 1994- 2010.
glaçant d’originalité! cette mise en bouche m’a beaucoup plu.
Pierrot s’en versa une nouvelle dose. Pas d’anisette, juste une larme de flotte sur le glaçon.
Il était bien là, sur son parking, vue sur la mer. Enfin pas tout à fait! Yavait le marchand de gaufres qui lui bouchait un peu la perspective. Mais à 5€ la journée, ça ne faisait pas cher, le droit de flemmarder face au paysage tranquille,au moins deux marées, si ses calculs étaient bons.
Sa toute nouvelle acquisition, une Eriba Puck de 1976, la petite caravane des voyageurs ayant toujours trop de rangements s’étalait sur deux emplacements. Ca lui suffisait largement pour lui et sa chienne, une batârde d’au moins trois couleurs qu’il se demandait toujours combien sa mère avait pu fréquenter d' »amoureux ».
« Quand même ils auraient pu y penser » répéta t’il. Et il rajouta une petite rasade d’anis Gras (jamais il ne buvait de Ricard ou du 51….ces jus de réglisse frelatés, tout juste bons à assoiffer le chaland).
C’était un petit coin de paradis, sans parapluie, sans nénette, juste un auvent contre les massues du soleil.
Le glaçon se révélait drôlement costaud. Il faut dire que le Pierrot, il n’était pas mécontent de son petit frigo, un bon vieux Truma, branché sur la bagnole en roulant et sur la bouteille de gaz en cas de stationnement prolongé. Les six glaçons allaient lui faire,c’est sûr, la journée.
Pierrot reversa une rasade d’eau glacée (sacré frigo!): »Ah, jsuis pas bigleux, ya quand même un peu de l’effet »
Le glaçon avait basculé sur le côté, peut-être un peu arrondi, mais les angles meurtriers toujours bien visibles.
Pierrot fit la moue: »Tu ne fais pas gaffe….à cte saloperie, tu te coupes la gorge en croyant l’avaler »
Allez encore un p’tit coup de jus d’anis.En dessous d’un certain niveau ya plus de vérité pour l’expérience.
C’est alors qu’il aperçut Polo, un petit bien poilu qui lui faisait des grands signes: « Eh merde, il va encore m’inviter à sa maudite pétanque… comme si ces saloperies de boules…elles ne pouvaient pas rouler toutes seules »
– Alors mon Pierrot, toujours dans tes savants calculs….avec ta théorie à la noix!!
– A la noix, à la noix….soit un peu objectif et mesure de combien qu’il a fondu le glaçon, en trois quart d’heure d’observation scientifique.
– Bof…mouaih!
– Quant à la théorie, tant que c’est de la théorie, d’accord ça ne prouve rien…mais quand la théorie croise la réalité et s’y cogne…ça frise l’idée de génie!
– A te voir, pour la théorie du « cogné », je commence à te suivre…
– Facile de se moquer. N’empêche que je finirai par le prouver….Comment avec autant de flotte autour d’eux, autant d’alcool sur le rafiot et autant de bras disponibles…le capitaine du Titanic n’est-il pas parvenu à faire fondre ce putain de glaçon ??
Si je connais ? J’y passe toutes mes vacances ! D’ailleurs, voyez ma dernière carte postale :
Noyer-Le-Glaçon est situé en région Eaux de France. Comme son nom l’indique l’étymologie est « noyer » et les habitants s’appellent les Noucériens
Géographie et Histoire :
Située sur une ile flottante, la commune bénéficie d’un climat polaire, on y accède par le fameux « bac à glaçon » inventé par son maire Maurice Berg dans les années 1900.
Manifestations culturelles :
• Festival de la Caille en gelée en décembre
• Vide frigo : le premier week-end d’août
• Concours du meilleur sorbet : aux Saints de Glace
• Exposition cubiste : permanente
Spécialités culinaires
Noix, noisettes et marrons glacés