Le stylo Bic cristal fête son 70 e anniversaire ce mois-ci. Envoyez-lui un petit mot, sympa ou pas.
Novembre 2015 . 75 ans déjà …et ce n’est pas fini !
Cher Bic de Cristal,
Je parie qu’à ta création, tu n’avais jamais imaginé vivre aussi vieux, compte tenu de toutes les guerres que l’on a livrées contre toi !
Je te félicite donc d’avoir fièrement résisté et d’avoir conservé tes mensurations d’origine. Et cela, sans prendre une seule ride.
Je suis convaincue que de vieilles biques à la plume autant pointue que venimeuse doivent en baver de jalousie.
Te prenant une fois de plus entre les mains, je tiens à t’écrire quelques anecdotes qui se fondront lumineusement parmi les bougies plantées sur ton gâteau d’anniversaire.
A l’âge de raison, je t’ai défendu, bec et ongle, contre les pourfendeurs qui te déclaraient interdit de séjour dans les trousses des élèves.
En septembre de ma dernière année d’école primaire, j’ai fêté, avec une coupe de grenadine et une joie incommensurable, ton intronisation, pour autant que ton terrain de jeu se limite à mon cahier de brouillons.
Je te laisse imaginer les plaisirs sensuels que j’éprouvais à laisser glisser ta bille sur tout papier qui passait à portée de ma main.
Un jour pourtant, ton joli trait brillant, qui dessinait mes mots tels des perles d’eau, s’est mué en pointillés. Chronique d’une mort annoncée. Ce fut le verdict de mon instituteur.
Il me revient un autre souvenir, méchamment coincé entre ces deux périodes. L’anniversaire.
J’avais tant bien que mal, réussit à mettre quelques pièces de côté. Mes parents ne pratiquaient pas le principe de l’argent de poche. Il fallait demander ou tirelirer les piécettes reçues : récompense pour un bouquet de jonquilles, dringuelle du nouvel an, monnaie chez le boulanger ou mitraille collectée sur le parvis de l’église lors d’un baptême.
Bref, j’avais juste assez de pièces pour acheter un « Bic Cristal ». Toute fière, le jour de l’anniversaire de mon grand frère, j’allai à sa rencontre, vers l’arrêt de bus. Je lui sautai au cou pour l’embrasser et je lui tendis mon cadeau.
Ses yeux s’arrondirent. Il parut gêné et me répondit : « Pas besoin de ça »
« Ça »… mon embrassade ou mon cadeau ?
Je connus ainsi un de mes premiers grands chagrins….
Que puis-je encore te raconter sans te lasser, sans épuiser ton énergie ? Ma vie fut si simple, si prévisible…
Je suis convaincue que d’autres te témoigneront de leurs destins prestigieux, de leur réussites auxquelles tu as participé.
Je pense aux écrivains et philosophes, aux chercheurs et aux enseignants, aux artistes et aux artisans. Je pense à tous ceux qui, un jour, on suçoté ton capuchon cherchant l’inspiration ou bayant aux corneilles !
Un jour, j’ai appris que tu étais capable d’écrire deux kilomètres. Depuis, j’ai gardé ce repère : c’est la distance que je parcours chaque jour dans ma maison et mon jardin !
J’ose t’avouer mon infidélité, sans implorer ton pardon. Tu as un rival, par discrétion, je tairai son nom, mais ses initiales P.C. Tu t’en doutais !
Ah, la belle affaire. Mais, tu sais, entre-nous, il a tant de qualités pour écrire au kilomètre ! Toi, en revanche, je te garde pour les mots que je feudartifice un peu partout….
– les chèques que je distribue ;
– les mots que j’écris à mon amoureux,
– la liste des provisions,
– mes rendez-vous,
– mes idées géniales…
Il m’arrive de faire appel à tes frères et sœurs de couleur pour m’esbaudir d’organigrammes, de génogrammes, de cryptogrammes, de télégrammes et autres sociogrammes ou diagrammes…
A t’écrire et me remémorer le bon vieux temps, je n’ai pas vu celui-ci passer. L’alarme vient de sonner.
Mon atelier d ‘écriture m’attend….
Zou, dépêche-toi, nous allons être en retard….
Le stylo Bic cristal fête son 70 e anniversaire ce mois-ci
Envoyez-lui un petit mot, sympa ou pas.
Salut vieil Bic !
Un petit mot pour ton 70ème hiver !
Je t’ai trouvé sympa pendant plusieurs années, bien vu le côté, je me change ! Tu as vraiment tout fait pour te mettre au goût du jour, du transparent, du orange, du bleu… toutes les couleurs ou presque y sont passées ! J’ai cependant une remarque à te faire :
Tout ces efforts, pour qu’à ce jour on ne puisse toujours pas t’effacer sans que l’on s’en aperçoive, regarde le stylo plume lui on peut effacer le bleu au moins, toi il nous faut utiliser cette pâte blanche qu’il faut laisser sécher pour pouvoir se corriger !
Allez vieille branche, fait un effort,
Et tu reviendras pour sûr dans nos coeurs !
Joyeux anniversaire à toi, mon cher BIC !
Il est des objets qui accompagnent nos vies sans même que l’on s’en rende compte. Tu fais partie de ceux -là. Je t’ai connu dans tous tes états. Lorsque transparent, tu as viré au jaune pour faire plus chic, ou lorsque tu t’es décliné pour offrir plusieurs couleurs d’encre sur un seul gros stylo blanc et bleu et enfin sur le tard, lorsque tu as revêtu de beaux habits pour rivaliser avec d’autres…
Utile, toujours disponible, accessible et de différentes couleurs, tu as d’abord ravi mes devoirs d’écolière. En classe, turbulents et indisciplinés, nous utilisions ton corps translucide, pour s’envoyer des petites boulettes de papier mâché. Tu as été de tous mes examens, de mes anti-sèches aussi….Plus tard, au lycée, j’adoptais le 4 en 1 que tu poposais. Quatre couleurs en un seul stylo rond, blanc en haut, bleu en bas. Quatre couleurs en un seul stylo, c’était 1000 fois plus malin que quatre stylos de différente couleur. A toi seul, tu constituais les 3/4 de ma trousse. J’ai mordillé ton bout arrondi jusqu’à l’applanir complétement et le faire totalement disparaître sous les assauts répétés de mes dents de lait de jeunesse. A la fac tu as souligné mes cours en rouge et vert pour que je puisse dintinguer l’essentiel de l’accessoire…Aujourd’hui, je te rend hommage. Chapeau bas à toi! Tu as vraiment gagné tes lettres de noblesse. Car plus d’une fois ais-je entendu dire, pour parler d’un stylo, « auriez-vous un bic à me prêter, s’il vous plait »?
Bon anniversaire à toi, mon cher BIC. Puisses-tu vivre encore longtemps! Et veiller sur tous les écoliers, même ceux devenus grands !
Alors comme ça mon vieux Bic t’as 60 ans ? Tu les fais pas… Quoique ! Tu traines tes 6 faces blêmes, voire transparentes depuis toutes ces années, t’as mauvaise mine et un sang d’encre.. Petite séance de relooking pour ton anniversaire, t’y as pensé ? Allez, j’te tire quand même ton chapeau ! T’as roulé ta bille aux quatre coins du monde, t’as fais des petits partout, tu parles toutes les langues en couleur, t’écris en prose ou en vers, aussi bien de la littérature que du scientifique, langage châtié, poétique ou vulgaire, sans ou avec fautes peu t’importes, tu glisses…
Tu traines encore sur mon bureau ce soir ? C’est ton anniversaire, barre tout !
Chapeau Monsieur Bic, 60 ans et pas une ride !
Je te tiens là entre mes mains, toi le Bic royal multi-mines, quatre couleurs, tu n’as pas changé.
Pantalon bleu ciel, gilet blanc et blanc bonnet avec son pompon prêt à mordiller, tu en jettes encore … de l’encre sur mes feuillets de brouillon, armé de tes quatre bras, bleu, vert, rouge et noir pour vaincre le vide de la page blanche.
Tout a commencé à l’école, il y a déjà, ouh là !… bien longtemps. C’était le début de la grande école, celle où les crayons de couleurs, les feutres et leurs gribouillages laissaient place à une armada de fournitures de précision qu’exigeait l’apprentissage de l’écriture, désormais à nos trousses.
Et toi tu trônais au milieu de cette communauté de la Grande Ecole Primaire, à la conquête du savoir-écrire, à côté de la règle en fer, du crayon en papier, sa gomme et son tailleur de mine.
Tu étais l’écriture propre, soignée, sans bavure, fine, élancée sur les lignes tracées spécialement pour toi. Tu étais la référence du sérieux et de l’application qu’exigeait l’Ecriture avec un grand E, celui de, l’Enseignement académique prôné par l’Education nationale. Tu étais l’Ecriture.
« Simon, je t’ai déjà dit, on n’écrit pas au crayon de papier ! »
Madame Filhol était stricte, on utilisait le bleu pour écrire, toujours. Pour mademoiselle Conio, on soulignait avec le rouge, toujours.
« Vous faites ressortir les verbes en vert, s’il vous plait, précisa plus tard monsieur Weber »
« On écrit en noir, Simon, insistait monsieur Weber, je ne veux pas de fantaisie ! »
Oui mais madame Filhol…
Et voilà l’adolescence qui déboule et te boude, rebelle, avec son besoin de plus de fantaisies, sans doute, de sophistications, aussi, histoire de prendre ses marques autant que ses distances avec l’ordre établi. Alors le stylo, comme l’adolescent range ses billes et rentre au collège avec ses frasques en plumes ou en feutres, plus stylés, avec ses encres mauves ou violettes, voire parfumées.
Te voilà confiné au fond d’une trousse prêt à servir en dépannage, bon vieux Bic, bleu, noir, rouge ou vert, te desséchant parfois sans ton capuchon, perdu dans une allée de l’école ou sous un bureau. A poil, sans ta carapace jaune, ou mordu de toute part, même maltraité tu restes, toujours, aussi fiable et fidèle qu’un animal de compagnie. Patient, tu refais surface, la mine soignée, besogneuse et efficace jusqu’à ce que l’encre ait raison de ton pauvre corps martyrisé.
Jusqu’à aujourd’hui, tu as toujours été toujours là pour moi, même caché au fond d’une trousse ou d’un tiroir de bureau, j’ai toujours été content de te trouver quand ma panoplie de Monts Blancs fraichement offerts se décimait.
Quelle ingratitude quand j’y pense !
Mais tu vois, aujourd’hui, je te tiens là entre mes doigts et je suis content de pouvoir te souhaiter ton anniversaire.
Et quel anniversaire, soixante ans, pas une ride, pas le moindre lifting !
Avec ton nom sur le poitrail et ce petit fantassin de l’écriture toujours prêt au combat, tu as survécu à la mondialisation en arborant un Made in France trop rare pour ne pas être souligné.
Chapeau mon vieux … Bon anniversaire et ne change rien, surtout ne change rien !
Par ce jeu d’écriture je te regarde autrement tout comme, à vie, je te garde … et comment !
Happy birthday to you mon petit Bic ! si fidèle depuis mon enfance !
Je me souviens lorsque je « séchais » lamentablement sur mes problèmes de maths, avoir mordu, voire mangé carrément ton capuchon. Tu m’as aidée sans le savoir… puis je m’amusais à enlever et à remettre ta petite capsule noire ! J’en ai passé des heures avec toi !
J’aimais beaucoup, aussi, enlever ta tête pour regarder ton niveau d’encre… Que de souvenirs !!!
Maintenant le charme est rompu… Certes tu as fait des émules… mais ce n’est plus la même chose ; ces stylos trop beaux, trop chics n’ont plus le charme que tu avais avec ton long corps jaune…
Alors, encore une fois mon petit Bic, je te souhaite un très bon anniversaire et une longue et belle vie… en tout cas tu ne fais pas ton âge ! 60 ans, tu te rends compte ?
Mon passé de patineur a été brillant, toujours meilleur en programme long qu’en programme court, j’en ai fait des pirouettes de toutes sortes, pirouette avant, pirouette arrière, entre des mains de toutes sortes, des mains d’écoliers maladroits, d’étudiants qui s’ennuyaient au fond de l’amphi ou même de PDG en peine d’idées.
Les sauts c’est par milliers que l’on peut les compter, des sauts simples des triples sauts, des sauts lancés et j’ai même eu droit parfois entre des mains énervées, à la spirale de la mort, qui me projette à plusieurs mètres, mais je me suis toujours relevé, je suis de solide constitution.
Parlons des levées, elles ont été si nombreuses, que parfois je ne savais plus où j’en étais. Des levées de quelques mm, parfois de plusieurs cm, parfois beaucoup plus haut, après une hésitation, une fin de phrase, et même des levées par-dessus la tête, pour finir … accroché… à l’oreille d’un brave épicier!…c’est arrivé quelques fois.
J’ai patiné sur des support très différents, j’ai connu les surfaces bruts, qui m’ont permis de m’imposer dans de nombreux pays, mais ma préférence va bien évidemment au papier glacé.
J’ai évolué chez des gens de tous les âges, de tous les milieux, tout autant dans le silence le plus total, que sur des musiques aussi différentes que la valse, la pop ou la salsa,
Je patine sans crachoter cela va sans dire! ma trace est toujours nette et précise.
J’ai conquis les juges arbitres américains depuis bien longtemps, et je me suis imposé dans les écoles dès les années 65.
Si j’ai fait des émules (?)…mais …j’ai été cloné, des milliards de fois, je suis resté toujours identique à moi-même, j’ai toujours eu le même style. Je peux patiner pendant des mois avec mes congénères situés au 4 coins de la planète.
Ma tenue a toujours été la même, un bonnet assorti à mon maillot visible au travers de mon juste au corps transparent. Seule concession, la couleur de mon maillot, mais pas n’importe quelle couleur, le plus souvent noir ou bleu mais parfois rouge ou vert cela dépendait du tirage au sort avant l’épreuve.
La note que j’ai le plus souvent obtenu, hé bien vous vous en doutez (?) c’est …6/0 , oui 6/0 , oh comme c’est amusant mais c’est aussi mon âge, 6 0!
Geneviève T.
Mes exercices sont des accélérateurs de particules imaginatives. Ils excitent l'inventivité et donnent l’occasion d’effectuer un sprint mental. Profitez-en pour pratiquer une écriture indisciplinée.
Ces échauffements très créatifs vous préparent à toutes sortes de marathons : écrire des fictions : nouvelles, romans, séries, etc.
Le stylo Bic cristal fête son 70 e anniversaire ce mois-ci. Envoyez-lui un petit mot, sympa ou pas.
Novembre 2015 . 75 ans déjà …et ce n’est pas fini !
Cher Bic de Cristal,
Je parie qu’à ta création, tu n’avais jamais imaginé vivre aussi vieux, compte tenu de toutes les guerres que l’on a livrées contre toi !
Je te félicite donc d’avoir fièrement résisté et d’avoir conservé tes mensurations d’origine. Et cela, sans prendre une seule ride.
Je suis convaincue que de vieilles biques à la plume autant pointue que venimeuse doivent en baver de jalousie.
Te prenant une fois de plus entre les mains, je tiens à t’écrire quelques anecdotes qui se fondront lumineusement parmi les bougies plantées sur ton gâteau d’anniversaire.
A l’âge de raison, je t’ai défendu, bec et ongle, contre les pourfendeurs qui te déclaraient interdit de séjour dans les trousses des élèves.
En septembre de ma dernière année d’école primaire, j’ai fêté, avec une coupe de grenadine et une joie incommensurable, ton intronisation, pour autant que ton terrain de jeu se limite à mon cahier de brouillons.
Je te laisse imaginer les plaisirs sensuels que j’éprouvais à laisser glisser ta bille sur tout papier qui passait à portée de ma main.
Un jour pourtant, ton joli trait brillant, qui dessinait mes mots tels des perles d’eau, s’est mué en pointillés. Chronique d’une mort annoncée. Ce fut le verdict de mon instituteur.
Il me revient un autre souvenir, méchamment coincé entre ces deux périodes. L’anniversaire.
J’avais tant bien que mal, réussit à mettre quelques pièces de côté. Mes parents ne pratiquaient pas le principe de l’argent de poche. Il fallait demander ou tirelirer les piécettes reçues : récompense pour un bouquet de jonquilles, dringuelle du nouvel an, monnaie chez le boulanger ou mitraille collectée sur le parvis de l’église lors d’un baptême.
Bref, j’avais juste assez de pièces pour acheter un « Bic Cristal ». Toute fière, le jour de l’anniversaire de mon grand frère, j’allai à sa rencontre, vers l’arrêt de bus. Je lui sautai au cou pour l’embrasser et je lui tendis mon cadeau.
Ses yeux s’arrondirent. Il parut gêné et me répondit : « Pas besoin de ça »
« Ça »… mon embrassade ou mon cadeau ?
Je connus ainsi un de mes premiers grands chagrins….
Que puis-je encore te raconter sans te lasser, sans épuiser ton énergie ? Ma vie fut si simple, si prévisible…
Je suis convaincue que d’autres te témoigneront de leurs destins prestigieux, de leur réussites auxquelles tu as participé.
Je pense aux écrivains et philosophes, aux chercheurs et aux enseignants, aux artistes et aux artisans. Je pense à tous ceux qui, un jour, on suçoté ton capuchon cherchant l’inspiration ou bayant aux corneilles !
Un jour, j’ai appris que tu étais capable d’écrire deux kilomètres. Depuis, j’ai gardé ce repère : c’est la distance que je parcours chaque jour dans ma maison et mon jardin !
J’ose t’avouer mon infidélité, sans implorer ton pardon. Tu as un rival, par discrétion, je tairai son nom, mais ses initiales P.C. Tu t’en doutais !
Ah, la belle affaire. Mais, tu sais, entre-nous, il a tant de qualités pour écrire au kilomètre ! Toi, en revanche, je te garde pour les mots que je feudartifice un peu partout….
– les chèques que je distribue ;
– les mots que j’écris à mon amoureux,
– la liste des provisions,
– mes rendez-vous,
– mes idées géniales…
Il m’arrive de faire appel à tes frères et sœurs de couleur pour m’esbaudir d’organigrammes, de génogrammes, de cryptogrammes, de télégrammes et autres sociogrammes ou diagrammes…
A t’écrire et me remémorer le bon vieux temps, je n’ai pas vu celui-ci passer. L’alarme vient de sonner.
Mon atelier d ‘écriture m’attend….
Zou, dépêche-toi, nous allons être en retard….
© Clémence
Je vous souhaite un bon anniversaire, Mr Bic. Avec vous, j’en ai rempli, des cahiers d’écolier. Taché des trousses et mangé des capuchons. J’ai dessiné tant de moustaches et de barbes sur les vedettes faisant la une du programme télé. Aujourd’hui grâce à vous, je fais parler des guillotines et des p’tits bouchons. Je fais aboyer des chats et disparaître des lignes de la main.
Hier encore vous m’avez été bien utile. J’ai rédigé mon testament.
Longue vie à vous, Mr Bic.
©Margine
Le stylo Bic cristal fête son 70 e anniversaire ce mois-ci
Envoyez-lui un petit mot, sympa ou pas.
Salut vieil Bic !
Un petit mot pour ton 70ème hiver !
Je t’ai trouvé sympa pendant plusieurs années, bien vu le côté, je me change ! Tu as vraiment tout fait pour te mettre au goût du jour, du transparent, du orange, du bleu… toutes les couleurs ou presque y sont passées ! J’ai cependant une remarque à te faire :
Tout ces efforts, pour qu’à ce jour on ne puisse toujours pas t’effacer sans que l’on s’en aperçoive, regarde le stylo plume lui on peut effacer le bleu au moins, toi il nous faut utiliser cette pâte blanche qu’il faut laisser sécher pour pouvoir se corriger !
Allez vieille branche, fait un effort,
Et tu reviendras pour sûr dans nos coeurs !
Joyeux anniversaire à toi, mon cher BIC !
Il est des objets qui accompagnent nos vies sans même que l’on s’en rende compte. Tu fais partie de ceux -là. Je t’ai connu dans tous tes états. Lorsque transparent, tu as viré au jaune pour faire plus chic, ou lorsque tu t’es décliné pour offrir plusieurs couleurs d’encre sur un seul gros stylo blanc et bleu et enfin sur le tard, lorsque tu as revêtu de beaux habits pour rivaliser avec d’autres…
Utile, toujours disponible, accessible et de différentes couleurs, tu as d’abord ravi mes devoirs d’écolière. En classe, turbulents et indisciplinés, nous utilisions ton corps translucide, pour s’envoyer des petites boulettes de papier mâché. Tu as été de tous mes examens, de mes anti-sèches aussi….Plus tard, au lycée, j’adoptais le 4 en 1 que tu poposais. Quatre couleurs en un seul stylo rond, blanc en haut, bleu en bas. Quatre couleurs en un seul stylo, c’était 1000 fois plus malin que quatre stylos de différente couleur. A toi seul, tu constituais les 3/4 de ma trousse. J’ai mordillé ton bout arrondi jusqu’à l’applanir complétement et le faire totalement disparaître sous les assauts répétés de mes dents de lait de jeunesse. A la fac tu as souligné mes cours en rouge et vert pour que je puisse dintinguer l’essentiel de l’accessoire…Aujourd’hui, je te rend hommage. Chapeau bas à toi! Tu as vraiment gagné tes lettres de noblesse. Car plus d’une fois ais-je entendu dire, pour parler d’un stylo, « auriez-vous un bic à me prêter, s’il vous plait »?
Bon anniversaire à toi, mon cher BIC. Puisses-tu vivre encore longtemps! Et veiller sur tous les écoliers, même ceux devenus grands !
Toujours à la pointe, vieille bic?
Alors comme ça mon vieux Bic t’as 60 ans ? Tu les fais pas… Quoique ! Tu traines tes 6 faces blêmes, voire transparentes depuis toutes ces années, t’as mauvaise mine et un sang d’encre.. Petite séance de relooking pour ton anniversaire, t’y as pensé ? Allez, j’te tire quand même ton chapeau ! T’as roulé ta bille aux quatre coins du monde, t’as fais des petits partout, tu parles toutes les langues en couleur, t’écris en prose ou en vers, aussi bien de la littérature que du scientifique, langage châtié, poétique ou vulgaire, sans ou avec fautes peu t’importes, tu glisses…
Tu traines encore sur mon bureau ce soir ? C’est ton anniversaire, barre tout !
Votre imagination m’émerveille. Vous lire me ravi. Bravo !
Chapeau Monsieur Bic, 60 ans et pas une ride !
Je te tiens là entre mes mains, toi le Bic royal multi-mines, quatre couleurs, tu n’as pas changé.
Pantalon bleu ciel, gilet blanc et blanc bonnet avec son pompon prêt à mordiller, tu en jettes encore … de l’encre sur mes feuillets de brouillon, armé de tes quatre bras, bleu, vert, rouge et noir pour vaincre le vide de la page blanche.
Tout a commencé à l’école, il y a déjà, ouh là !… bien longtemps. C’était le début de la grande école, celle où les crayons de couleurs, les feutres et leurs gribouillages laissaient place à une armada de fournitures de précision qu’exigeait l’apprentissage de l’écriture, désormais à nos trousses.
Et toi tu trônais au milieu de cette communauté de la Grande Ecole Primaire, à la conquête du savoir-écrire, à côté de la règle en fer, du crayon en papier, sa gomme et son tailleur de mine.
Tu étais l’écriture propre, soignée, sans bavure, fine, élancée sur les lignes tracées spécialement pour toi. Tu étais la référence du sérieux et de l’application qu’exigeait l’Ecriture avec un grand E, celui de, l’Enseignement académique prôné par l’Education nationale. Tu étais l’Ecriture.
« Simon, je t’ai déjà dit, on n’écrit pas au crayon de papier ! »
Madame Filhol était stricte, on utilisait le bleu pour écrire, toujours. Pour mademoiselle Conio, on soulignait avec le rouge, toujours.
« Vous faites ressortir les verbes en vert, s’il vous plait, précisa plus tard monsieur Weber »
« On écrit en noir, Simon, insistait monsieur Weber, je ne veux pas de fantaisie ! »
Oui mais madame Filhol…
Et voilà l’adolescence qui déboule et te boude, rebelle, avec son besoin de plus de fantaisies, sans doute, de sophistications, aussi, histoire de prendre ses marques autant que ses distances avec l’ordre établi. Alors le stylo, comme l’adolescent range ses billes et rentre au collège avec ses frasques en plumes ou en feutres, plus stylés, avec ses encres mauves ou violettes, voire parfumées.
Te voilà confiné au fond d’une trousse prêt à servir en dépannage, bon vieux Bic, bleu, noir, rouge ou vert, te desséchant parfois sans ton capuchon, perdu dans une allée de l’école ou sous un bureau. A poil, sans ta carapace jaune, ou mordu de toute part, même maltraité tu restes, toujours, aussi fiable et fidèle qu’un animal de compagnie. Patient, tu refais surface, la mine soignée, besogneuse et efficace jusqu’à ce que l’encre ait raison de ton pauvre corps martyrisé.
Jusqu’à aujourd’hui, tu as toujours été toujours là pour moi, même caché au fond d’une trousse ou d’un tiroir de bureau, j’ai toujours été content de te trouver quand ma panoplie de Monts Blancs fraichement offerts se décimait.
Quelle ingratitude quand j’y pense !
Mais tu vois, aujourd’hui, je te tiens là entre mes doigts et je suis content de pouvoir te souhaiter ton anniversaire.
Et quel anniversaire, soixante ans, pas une ride, pas le moindre lifting !
Avec ton nom sur le poitrail et ce petit fantassin de l’écriture toujours prêt au combat, tu as survécu à la mondialisation en arborant un Made in France trop rare pour ne pas être souligné.
Chapeau mon vieux … Bon anniversaire et ne change rien, surtout ne change rien !
Par ce jeu d’écriture je te regarde autrement tout comme, à vie, je te garde … et comment !
Happy birthday to you mon petit Bic ! si fidèle depuis mon enfance !
Je me souviens lorsque je « séchais » lamentablement sur mes problèmes de maths, avoir mordu, voire mangé carrément ton capuchon. Tu m’as aidée sans le savoir… puis je m’amusais à enlever et à remettre ta petite capsule noire ! J’en ai passé des heures avec toi !
J’aimais beaucoup, aussi, enlever ta tête pour regarder ton niveau d’encre… Que de souvenirs !!!
Maintenant le charme est rompu… Certes tu as fait des émules… mais ce n’est plus la même chose ; ces stylos trop beaux, trop chics n’ont plus le charme que tu avais avec ton long corps jaune…
Alors, encore une fois mon petit Bic, je te souhaite un très bon anniversaire et une longue et belle vie… en tout cas tu ne fais pas ton âge ! 60 ans, tu te rends compte ?
Mon passé de patineur a été brillant, toujours meilleur en programme long qu’en programme court, j’en ai fait des pirouettes de toutes sortes, pirouette avant, pirouette arrière, entre des mains de toutes sortes, des mains d’écoliers maladroits, d’étudiants qui s’ennuyaient au fond de l’amphi ou même de PDG en peine d’idées.
Les sauts c’est par milliers que l’on peut les compter, des sauts simples des triples sauts, des sauts lancés et j’ai même eu droit parfois entre des mains énervées, à la spirale de la mort, qui me projette à plusieurs mètres, mais je me suis toujours relevé, je suis de solide constitution.
Parlons des levées, elles ont été si nombreuses, que parfois je ne savais plus où j’en étais. Des levées de quelques mm, parfois de plusieurs cm, parfois beaucoup plus haut, après une hésitation, une fin de phrase, et même des levées par-dessus la tête, pour finir … accroché… à l’oreille d’un brave épicier!…c’est arrivé quelques fois.
J’ai patiné sur des support très différents, j’ai connu les surfaces bruts, qui m’ont permis de m’imposer dans de nombreux pays, mais ma préférence va bien évidemment au papier glacé.
J’ai évolué chez des gens de tous les âges, de tous les milieux, tout autant dans le silence le plus total, que sur des musiques aussi différentes que la valse, la pop ou la salsa,
Je patine sans crachoter cela va sans dire! ma trace est toujours nette et précise.
J’ai conquis les juges arbitres américains depuis bien longtemps, et je me suis imposé dans les écoles dès les années 65.
Si j’ai fait des émules (?)…mais …j’ai été cloné, des milliards de fois, je suis resté toujours identique à moi-même, j’ai toujours eu le même style. Je peux patiner pendant des mois avec mes congénères situés au 4 coins de la planète.
Ma tenue a toujours été la même, un bonnet assorti à mon maillot visible au travers de mon juste au corps transparent. Seule concession, la couleur de mon maillot, mais pas n’importe quelle couleur, le plus souvent noir ou bleu mais parfois rouge ou vert cela dépendait du tirage au sort avant l’épreuve.
La note que j’ai le plus souvent obtenu, hé bien vous vous en doutez (?) c’est …6/0 , oui 6/0 , oh comme c’est amusant mais c’est aussi mon âge, 6 0!
Geneviève T.
Imité, symbolisé, copié
Tu glisses indifférent sur le papier
En tenue de cristal. Inimitable,
Vénérable et indispensable
BIC
N’importe quel âge tu puisses avoir, si t’as pas un bic dans ta poche, tu as raté ta vie.
Longue vie au bic !