Ces inébranlables résolutions époumonées dès fin janvier
Cette fois, c’est décidé ! À compter du 1er janvier, je cesse de fumer, de boire trop de café, de manger trop de sucré, j’arrête de regarder des conneries à la télé, de perdre mon temps sur Facebook et YouTube, d’envoyer des SMS à tout va. Je vais enfin employer mon temps et toute mon énergie à écrire le livre qui me tient à coeur, depuis toujours.
Et croyez-moi, je tiendrai jusqu’au point final. Rien ne me fera flancher. Pas question de décompresser à tout bout de champ, de changer d’air, etc.
Je m’autorise juste à courir un peu pour me dégourdir les jambes et garder mon souffle.
Ce sont là quelques-unes des bonnes résolutions prises chaque 1er janvier… et souvent oubliées quelques semaines après.
Des engagements nés dans l’euphorie des fêtes de fin d’année, difficiles à tenir.
Si en 2018, vous êtes résolu à faire courir votre plume des mois durant...
Ne la lancez pas sans préparation dans un marathon, commencez par l’assouplir en écrivant quelques lignes sans importance. Puis, des petites nouvelles, de plus en plus travaillées. Est-ce vraiment nécessaire ? direz-vous. Oui, sans aucun doute ! Parce que pour écrire une fiction, quel que soit le genre, votre motivation doit être au top ! En pleine forme créative.
« Écrire absorbe une énergie colossale. Écrire longtemps vous vide. Très rares sont ceux qui peuvent y consacrer plus de cinq heures d’affilée. La récompense : rien de tel pour ne pas voir passer le temps ! » Françoise Giroud
Quel est votre plaisir d’écrire ?
Souhaitez-vous faire le point sur votre bonheur d’écrire ? Dans ce cas, répondez spontanément et sincèrement par oui ou non aux questions suivantes :
1 – Écrire vous rend-il heureux ?
2 – Vous remettez-vous rapidement des effets d’une mauvaise nouvelle ?
3 – Vous sentez-vous capable d’écrire une page par jour pendant un an ?
4 – Êtes-vous prêt à renoncer à tous vos loisirs et ne vous consacrer qu’à l’écriture ?
5 – Pouvez-vous vous concentrer plus de trois heures sur un texte sans faire une pause ?
6 – Pour vous, l’écriture est-elle une passion ?
7 – Êtes-vous prêt à ne jamais parvenir à être édité ?
8 – Accepteriez-vous de réécrire plusieurs fois le même livre ?
9 – Veillez-vous à ce que tous vos écrits aient une bonne syntaxe ?
10 – Quand vous vous rendez dans une expo, un salon, un vernissage, etc., rédigez-vous toujours quelques lignes sur le livre d’or ?
11 – Trouvez-vous facilement des idées originales ?
12 – Avez-vous confiance en vos capacités d’écrivain ?
13 – Êtes-vous peu influençable, tenez-vous vos résolutions ?
14 – Êtes-vous souvent sollicité par votre entourage pour rédiger quelque chose ?
15 – Écriviez-vous des poèmes, des contes ou des histoires dans votre enfance ?
16 – Avez-vous souvent le sentiment que vous avez déjà écrit quelque chose de vraiment bien ?
17 – Quand vous êtes face à un mot inconnu, cherchez-vous tout de suite sa signification ?
18 – Pouvez-vous citer spontanément trois auteurs de bons mots ?
19 – Tenez-vous périodiquement ou systématiquement un journal intime ?
20 – Vos voyages ou vacances s’accompagnent-ils d’un carnet de voyage ?
21 – Notez-vous les tournures de phrases que vous trouvez particulièrement belles, les citations qui vous touchent ?
22 – Quand un auteur vous plaît, lisez-vous tous ses autres livres ?
Après avoir répondu, comptez le nombre de « OUI »
Moins de 10 « OUI », méditez cette citation de Marcel Proust : « Écrire, est pour l’écrivain une fonction saine et nécessaire dont l’accomplissement rend heureux »
Plus de 10 « OUI » engagez-vous en tout confiance, votre résolution est en acier bien trempé. Lancez-vous dans cette longue aventure. Même si les concurrents sont très nombreux en quête du fameux Graal : être enfin édité. !
Bien d’autres conseils dans : Comment écrire son premier roman
Je persiste à penser qu’écrire et créer en général ne rend pas forcément heureux. Combien de toiles lacérées, de partitions déchirées, de manuscrits brûlés, de sculptures détruites dans des moments de découragement et de souffrance?
Pascal m’a cité un jour le nom d’un écrivain français, dont j’ai oublié le nom, qui écrivait avec une grande facilité. Il m’en avait parlé comme d’un cas plutôt rare dans la littérature
Tout juste la moyenne en ce qui me concerne
Je suis heureuse d écrire et écrire me rend heureuse
C’est déjà ça !
Ma résolution pour 2018: improviser
Oui, écrire rend heureux.
Non, ce n’est pas une douleur, je ne suis pas masochiste.
Oui, j’écris même si je ne cherche pas à me faire publier. Je me fais avant tout plaisir à moi-même. Si ça croise le plaisir d’un autre tant mieux. Si ce n’est pas le cas tant pis. J’écrirai quand même.
Non je ne renoncerai pas à mes autres plaisirs. Parce qu’alors écrire deviendrait une contrainte, un pensum. Le contraire du bonheur, en somme.
CQFD
Je ne suis pas certaine qu’écrire rende heureux. Cela peut être douloureux, ennuyeux, besogneux, exténuant, enrageant, agaçant. Je pense que c’est davantage le résultat et les critiques positives ou les récompenses qui procurent une satisfaction
C’est ce qui nous semble… mais en relisant votre commentaire je me demande s’il ne convient pas de distinguer l’action (ici d’écrire) et son résultat puisque à bien d’égards ce sont deux niveaux de complexité différentes. Je pense au cas parallèle de la pomme et du tronc de l’arbre. En d’autres termes, je pense souvent qu’il y a des écrivains qui furent heureux même si personne n’a jamais lu leurs textes…
En ce qui me concerne, je suis certain que l’écriture me rend heureux. Quand j’écris, j’oublie tous mes soucis, je change de monde. Je ne suis plus là.
D’autre part, écrire m’a permis d’inventer mon métier « Évelleur d’idées ® » et d’en vivre bien.
juste 10 c’est pas si mal , j’imprime et met ça dans mon agenda…2018
hello
contente d’en avoir un bon nombre…
Peut-être bien…
et quand on a 17 « oui », on EST Marcel Proust?
😉