19 réponses

  1. Avoires dit :

    Si Roger et Galette étaient jumeaux, ils n’en étaient pas moins faux. Très vite ils se séparèrent, dès leur conception du reste et continuèrent leurs chemins séparés.
    Émancipé, Roger prit rapidement le chemin de Marseille où il s’acclimata aussitôt, s’associa avec Soude et Olive et fonda sa propre entreprise de savonnerie.
    Galette, elle, moins intrépide, s’installa à Paris, dans un moulin rouge Elle vivait au milieu de filles joliment emplumées, toutes folles d’elle- sa mousse était si fine- et qui, chaque soir, levaient leurs jambes résillées au cours d’une revue colorée, joyeuse, effervescente aux effluves parfumées de violette, de rose, ou de chèvrefeuille qui s’exhalait de leur peau.
    Roger et Galette vivaient ainsi séparés, dans des univers différents : lui à l’usine avec Soude et Olive, dans des cadences de production toujours accélérées, aux bruits de machines, elle dans la douceur, la gaîté et les fragrances merveilleuses. Pourtant, ils finirent par se retrouver au cours d’une soirée. Que s’était-il donc passé pour réunir les faux jumeaux ?
    Une année, après un excellent chiffre d’affaire, Roger décida de s’offrir quelques vacances à Paris. Il prit le prit le premier TGV Saint-Charles et se retrouva gare de Lyon en quelques heures, durant lesquelles il avait préétabli son séjour. Ce soir il irait au spectacle voir la célèbre revue. Demain, ce serait… mais il n’y eut pas de demain, du moins pas celui qu’ il l’avait imaginé.
    Au fameux moulin de couleur rouge , il y eut une bagarre, qui tourna en une sale affaire et c’est ainsi que Roger et Galette se retrouvèrent dans le panier à salade en direction du commissariat de la peau lisse du quartier. Assis côte à côte, ils se reniflèrent, s’humèrent, se sentirent : même quasiment étrangers l’un à l’autre, ils se reconnurent. Leurs odeurs s’entrechoquèrent : lui, celle du propre un peu rude, elle, la fine senteur de mimosa, évanescente.
    Ils étaient peut-être dans une sale histoire, mais ils s’étaient trouvés, eux les deux qui ne pouvaient se sentir. La presse, en entendante leur histoire les citèrent sous les noms de Savon et Savonnette.

  2. ourcqs dit :

    Les services de peaux lisses considèrent les jumeaux comme complices, Savonnette séductrice, tout en douceur orientale, et Savon moins charmeur, aux antécédents marseillais, insaisissable, glissant toujours entre les mains des services enquêteurs .
    Quels indices ?
    Traces de poudre, huiles douteuses, paillettes, crèmes odorantes, molécules bizarres utlisées dans d’autres domaines,
    Séquelles impressionantes,taches résiduelles, éruptions intempestives, modification des apparences, atteintes corporelles,
    Promesses mensongères, pas d’embellissement, réparations pourtant assurés dans laquinzaine,
    Notices factices, dissimulatrices
    Encore une nouvelle bulle de trafics
    Quelle famille !!

    Les services des peaux lisses ont tout mis en oeuvre pour arrêter les jumeaux, éviter d’autres victimes, mais impossible, ils ont disparu, dissous dans le bain de cosmétiques

  3. Maguelonne dit :

    Fier, sûr de lui, Savon d’Alep jeta un regard condescendant sur la populace. Il se pensait le roi, voir même l’empereur des savons. Et pourquoi pas Dieu ! Il s’en gargarisait comme il se délectait de sa particule !!
    Savonnette au lait d’ânesse connaissait ses lettres de noblesse. Depuis l’antiquité on vantait ses qualités. Cléopâtre se baignait dans un bain du lait de sept cents ânesses. François 1er lui-même reconnut qu’il devait plus au lait d’ânesse qu’à la Faculté pour soigner ses problèmes. Savonnette connaissait toutes ses vertus et bienfaits et n’avait pas besoin de se rengorger. C’était la force tranquille.
    Ce jour de printemps ensoleillé réchauffait les cœurs. Quand soudain une explosion énorme se produisit. Cela venait d’un laboratoire de recherche qui travaillait sur la chimie amoureuse. L’enquête prouvera qu’un laborantin qui avait fait vœu d’abstinence pour d’obscures raisons religieuses avait pété les plomb et était responsable de la catastrophe.
    Le résultat fût que voguait dans l’air toutes les particules de testostérone, adrénaline, noradrénaline, dopamine, ocytocine…et que sais je encore.
    Savonnette n’était pas insensible. Elle fut prise d’une envie irrépressible de faire comme le petit hérisson qui se frotte sur l’éponge gratte-gratte. Ah ! je ne sais pas ce qui me prend mais je fonce, pensait elle. Elle se jeta sur Savon d’Alep.
    D’abord sur son quand à soi, il hésita à descendre de son piédestal. Il finit par se faire rattraper par ce parfum de sexe et se frotta à qui mieux-mieux à Savonnette.
    Étroitement enlacés, une petite musique rythmait la danse. Et ça faisait des pschhhh, froutchhh, splashh, slouchhh…de plus en plus vite et de plus en plus fort. On eut même droit à un petit prout. Puis des grands Ahh, Ohh, Maman éclatèrent C’était l’extase érotique.
    Quelques secondes après, des Zzzz, Zzzz, Zzzz sortaient de la gorge de Savon.
    Mmm, Mmm, se disait Savonnette puis elle cria un YOUPI éclatant.
    Qu’est ce qui se passe, que s’est-il passé ? questionna Savon sorti brutalement de son sommeil.
    Ce Tagada-Tagada c’était génial. Rendors toi, reprends des forces.
    Pendant deux jours flotta sur la ville une atmosphère surexcitée de plaisir et d’amour. Jusqu’à ce qu’un vent malencontreux emporte au loin cette chaude ambiance. Et la routine retomba sur la ville.
    C’est plutôt une belle et caliente histoire mais il y aura toujours quelques renfrognés coincés du cul qui diront : quelle sale histoire.

  4. Savon et Savonnette avaient voulu graisser la patte de certains agents de nettoyage en leur remettant en mains propres du liquide qu’ils étaient chargés d’écouler. Mais rien ne se passa comme prévu. La peau lisse, alertée au pied levé, mit le doigt dans l’engrenage et la mécanique se grippa.
    Du coup, les agents furent détachés dans un autre service où on leur demanda de commencer à balayer devant leur porte. Ceux qui s’amusaient à les voir réduits en poussière n’en perdaient pas une miette. Ce petit jeu se retourna contre eux, quand la société qui les employait fit le ménage : ils en furent les premières victimes. Ils ne purent même pas laver Maria…

  5. Françoise Rousseaux dit :

    On les surnommait Savon et Savonnette
    C’était deux habiles pickpockets
    Qui vous glissaient entre les mains
    Vraiment d’habiles malandrins
    Dans les foires et les marchés
    Ils sévissaient sans se faire remarquer
    Vos poches n’avaient pas de secret pour eux
    Et vous n’y voyiez que du feu
    On pouvait dire que leur petite entreprise
    Ne connaissait pas la crise
    Mais à présent c’est terminé
    Des affaires ils se sont rangés
    Plus de savon et plus de savonnette
    Ils sont devenus(presque) honnêtes
    Et s’ils fréquentent encore des voleurs
    C’est qu’ils sont devenus… receleurs.

  6. Nouchka dit :

    Savon et Savonnette

    « Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire ».

    Monsieur DOVE interpelle sa femme :
    -Tu as vu Ma Bulle ; Les jumeaux risquent d’avoir de nouveau des ennuis.
    – Non, où as-tu vu ça ?
    – C’est un article de la presse du jour qui l’annonce.
    – Et ils auraient fait quoi, cette fois-ci ?
    – Il semble qu’ils se soient exercés à passer un savon au Grand-Père Alep, à la mode anglaise : Lavage de la bouche au savon, sensé punir des jurons ou des mensonges.
    – Mais le Grand-Père Alep a passé l’âge de subir ce type de punition, qui plus est, par des enfants !
    – Dans l’article de presse, il est relaté que les jeunes Savon et Savonnette ne supportaient plus d’être traité de « Déchet gluant ».
    – Ils auraient pu en parler à leurs parents Les Marseille, au lieu de se faire justice eux-mêmes.
    – Peut-être mais ils sont comme ça les jumeaux. Il ne faut pas les chercher.
    – Le pire, est que le Grand-Père Alep en a avalé son dentier….
    – Oh Mon Dieu ! Et il s’est blessé ?
    – Non, mais il a mordu Savonnette de belle façon.
    – Et alors ?
    – Savonnette a dû aller se faire recoudre le doigt à l’hôpital et Grand-Père Alep a subi un lavage d’estomac pour récupérer les morceaux de dentier avalés.
    – Le Grand-Père a porté plainte ?
    – Non ; ni les Marseille. Heureusement que les peaux lisses ne sont pas intervenues.
    – Le Grand-Père Alep a simplement commenté avoir eu très peur… mais a trouvé que le goût du savon utilisé par les jumeaux était bien plus agréable que le souvenir qu’il gardait des punitions de son enfance au savon Lifebuoy.
    – Comme quoi, tout évolue…

  7. FANNY DUMOND dit :

    ALERTE À LA POPULATION

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale affaire.

    Nous apprenons à l’instant que le pronostic vital de dizaines de personnes est engagé. Elles ont été admises en urgence à  » l’hôpital du sans-souci « , car après avoir procédé à leur toilette, elles se sont retrouvées couvertes de plaques vertes et d’intolérables brûlures.

    Après perquisition de leur entreprise  » Olive et Laurel  » (qui, nous vous le rappelons, détient le monopole de la savonnerie), les enquêteurs ont découvert un important stock de savons composés de laurier rose et d’huile de vidange. Hautement toxiques, cela va sans dire. La police aux frontières est mobilisée pour intercepter ces deux criminels avant qu’ils ne rejoignent Alep, leur pays d’origine.

    Le ministère de la Santé publique vous demande de ne plus vous laver jusqu’à nouvel ordre et envisage de couper l’eau sur le territoire national.

  8. iris79 dit :

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire.
    La plainte émane des jumelles « Savon liquide ». Très populaires dans les cuisines, elles ont gagné en galon depuis qu’en plus, on leur prête des qualités environnementales et de protection des mains les plus délicates. Alors que depuis quelques temps, on accuse les jumeaux Savon et Savonnette des reproches de tiraillement et d’assèchement de peaux. Ces critiques délétères pour leur réputation ont été la goutte qui a fait déborder le lavabo et la baignoire. Ils auraient commandité les éponges de saboter les jumelles en les faisant tomber dans l’évier. Elles se sont répandues partout mais fort heureusement, ont échappé au pire grâce à l’opportunité d’une petite main potelée qui passait par là et a été témoin du massacre programmé. Les jumelles ont sans tarder déposer plainte auprès de la commission de l’hygiène et de la sécurité. Après leur agression contre Savon noir du mois dernier, leur compte est fait !
    Ils vont rejoindre les rebus de savons au fond du bocal et y croupir quelques mois. Ils apprendront que l’union fait la force et se repentiront surement quand ils découvriront qu’ensemble, on est plus fort lorsqu’ils formeront à eux tous un nouveau savon qui trônera dans la salle de bains.

  9. Gilaber De Florates dit :

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire. L’enquête a été confiée à la célèbre BAC Nord de Marseille.
    Les jumeaux sont soupçonnés d’être à l’origine de l’accident qui a dernièrement coûté la vie au PDG d’une grande savonnerie de la cité phocéenne. Selon les indices relevés dans la salle de bains de la victime, alors qu’elle sort de son bain, posant son pied droit sur le sol, elle a glissé, tombant en arrière et se fracassant le crâne sur le bord de la baignoire. L’appartement de la victime a été passé au peigne fin, et, avec l’ADN trouvé sur le sol de la salle de bains, la peau lisse scientifique a pu identifier le profil génétique de Savon, l’un des jumeaux activement recherchés.
    L’affaire commençait à mousser, et de précieuses informations concernant la planque des jumeaux à circuler. La dernière piste exploitée par la redoutable BAC Nord, a abouti jusqu’à l’identification d’un mafieux italien. Son pedigree judiciaire laisse supposer qu’il est toujours prêt à tout pour se débarrasser de ceux qui tentent de faire de l’ombre à ses frauduleuses affaires. Et, pour arriver à ses fins, il n’hésite pas à faire appel à des tueurs à gages, comme les jumeaux Savon et Savonnette. Entendu dans les locaux de la peau lisse, le mafieux a tenté de fournir un alibi aux jumeaux, en prétendant qu’ils coinçaient la bulle sur la Côte d’Azur depuis plusieurs mois, et qu’ils étaient donc absents à Marseille au moment des faits. Mais, des témoins oculaires ont affirmé le contraire. Face à des éléments concordants, la culpabilité des jumeaux ne faisait plus aucun doute, l’équipe de la BAC Nord s’est donc lancée sur leurs traces.
    Tout laissait à penser que cette affaire pouvait avoir des ramifications internationales. Pour élargir son enquête et prévenir toutes fuites possibles des éventuels protagonistes soupçonnés de tentative d’assassinat, vers l’étranger ; l’inspecteur chargé de l’enquête, s’est rapproché du directeur général d’Inter Peaux lisses pour l’Europe, tout comme celui des services de la peau lisse aux frontières. C’est ainsi que les deux lascars ont pu être appréhendés alors qu’ils cherchaient à s’embarquer clandestinement à bord d’un paquebot en partance pour le Maghreb, depuis Marseille. Voici une affaire rondement menée et les jumeaux Savon et Savonnette, présumés innocents en attente de leur procès, sont sous les verrous à la prison des Baumettes…

  10. Rose Marie Huguet dit :

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire.

    Bien que jumeaux, l’un était petit et menu, l’autre grand et costaud. Inséparables, farceurs et malicieux ils avaient plus d’une corde à leur arc. Mais leur plus grande spécialité, c’était le blanchiment. Reconnus pour leur habilité à glisser entre les doigts de toutes les peaux lisses, les malpropres se les arrachaient.
    Savon et Savonnette œuvraient sans relâche. Ils n’avaient pas le temps de buller. Faut bien dire que les demandes étaient nombreuses. Les poches des cols blancs dégueulaient. Leur vint alors l’idée de prélever quelques échantillons de-ci, de-là. Personne ne broncha. Au fil du temps, de plus en plus d’échantillons se glissèrent malencontreusement dans leur escarcelle.

    Ils se savaient sous l’œil inquisiteur des peaux lisses. Mais ils ne les craignaient pas. Ils avaient tout bien savonné pour être peinards. En revanche, tellement sûrs d’eux et de leur indispensabilité, ils ne se préoccupèrent pas des cols blancs, jusqu’au jour où ils virent arriver un gros chaudron en cuivre, des allumettes, des bûches de bois. Ils se sont mis à mousser autant qu’ils le pouvaient pour former une immense piste savonneuse pour empêcher l’entrée de l’ennemi. Peine perdue. Ils se retrouvèrent encerclés, un grand feu fût allumé, des griffes puissantes les saisirent et les jetèrent dans l’étincelant chaudron.

    Les peaux lisses alertées par les innombrables bulles qui s’échappaient du domicile des jumeaux, se précipitèrent pour voir dans quelle sale histoire les jumeaux s’étaient fourrés.

    A leur arrivée, les pains de savon jusqu’alors solides c’étaient métamorphosés en noires liquidités.

    Tel est pris qui croyait prendre.

  11. Nadine de Bernardy dit :

    Les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspecté d’être mêlés à une sale histoire.
    Les Cadum, originaires de la banlieue nord de Marseille, tremperaient dans un trafic assez crade de substances chimiques illicites. Plus précisément des amphiphiles à atome de carbone, indispensables à la fabrication d’un savon de qualité.
    Nos deux malfrats feraient venir de l’étranger des amphiphiles de synthèse beaucoup moins onéreux, mais pouvant avoir un effet néfaste sur l’organisme à doses trop fréquentes.
    La filature durait depuis un certain temps quand, enfin, le commandant des services de peaux lisses put les confondre lors d’un simple contrôle routier où on leur fit ouvrir leur chargement contenant plusieurs dizaines de barils de lessive qui cachaient, soigneusement enveloppées, des flacons d’amphiphile taïwanaise prête à l’emploi.
    Les deux Cadum furent arrêtés, jugés, condamnés.
    Ils purgent leur peine aux Beaumettes, Savon à la buanderie, sa soeur à la lingerie de l’établissement pénitentiaire.

  12. Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire.

    A la ménagère
    Papa Aspirateur et Maman Paille de fer ont refusé de passer l’éponge. Et après les avoir décapés et désinfectés, ils les ont contraints, à coups de balai, à des corvées de nettoyage, notamment récurer les cuvettes des lieux d’aisance

    A la militaire
    Papa, Martial et colonel, et Maman, Marine et vice-amirale, ont convoqué leurs objecteurs de conscience qui en ont pris pour leur grade
    Ils les ont pris d’assaut, les bombardant de questions. Mais ils n’ont eu droit qu’à la Grande Muette et leur infligèrent deux sanctions : faire leurs lits au carré et nettoyer les chiottes de la caserne

    A la boulangère
    Papa pâtissier et Maman boulangère, les nerfs en boule, ont exigé des explications à leurs deux petits croûtons, toujours la tête enfarinée, dont ils connaissaient pourtant toutes les ficelles
    Ils les traitèrent de bâtards, leur conseillant de faire attention à leurs miches, les menaçant de devenir de vieux quignons et de finir dans le pétrin
    Ils ripostèrent, les traitant de vielles croûtes, leur précisant, qu’eux étaient déjà dans le pétrin
    Les parent leur promirent une éducation à la baguette et en attendant les obligèrent
    à décortiquer, déglacer, démouler, dorer, détailler, dénoyauter…. et laver les toilettes

    A la religieuse
    Papa, curé de la paroisse et Maman, Mère supérieure au couvent ont prié leurs deux jeunes hérétiques de les rejoindre au confessionnal après les vêpres
    Ils leur parlèrent de la survie de leur âme mais leurs fils, malgré les prières parentales, ne firent jamais la moindre confession
    Fidèles à leur foi autant qu’à leur vocation, les parents firent preuve d’une grande indulgence, les bénissant, leur imposant toutefois, pour pénitence, 3 Pater et 2 Ave puis d’aller nettoyer les latrines de l’abbatiale

    A la scolaire
    Papa proviseur et Maman professeur ont consigné leurs tout frais bacheliers pour répondre à un grand oral. Le sujet : leurs dernières turpitudes. La dernière en date : leur expulsion d’une boîte de nuit ce matin dont ils avaient été instruits à 4h
    Leur pré-inscription en Sports-études et en Maths-Spé n’étaient pas encore acceptée, ils frôlaient le lycée professionnel
    Leur attitude n’était pas admissible, s’ils ne redoublaient pas d’efforts, des punitions allaient tomber
    Mais devant l’attitude insolente des potaches, ils se virent contraints de leur imposer des travaux pratiques : astiquer les sanitaires du Lycée Louis le Grand

  13. Antonio dit :

    Dans le milieu, on les appelle « les nettoyeurs », des agents infiltrés qui se chargent du sale boulot. Tout aurait dû être clean, après avoir rincé la victime, il n’aurait dû laisser aucune trace. C’est ce que reproche Savonnette à son frère. Elle est l’ainée, elle lui rappelle, parce qu’elle est sortie la première du coffret. Il lui doit respect et obéissance. C’est elle qui distribue les tâches. Elle devait s’occuper du corps et lui simplement du visage. Ce n’était pas sorcier.

    Mais monsieur aime tellement se faire mousser qu’il a fini par irriter la peau lisse. Ça piquait les yeux comme un vulgaire gel douche bon marché. Forcément, la victime a crié, elle ne voyait plus rien. Paniqué, le savon a glissé pour échapper à son arrestation. Savonnette se tenait à l’écart, sans pouvoir l’exfiltrer. Une course-poursuite s’est alors engagée quand le savon a cru bon se planquer sous le pied de la victime. Patatra ! L’arcade a éclaté. Du sang a coulé sur les yeux, rinçant toute trace de savon.

    Quand les forces de l’ordre sont entrées dans la salle de bain, Savon avait disparu.

    « Qu’est-ce que tu as encore fait, Nathan ?
    — C’est pas moi, c’est le savon.
    — Ne raconte pas de bêtise, non seulement tu as encore plein de terre sur la figure, mais en plus tu es couvert de sang ! Tu l’as mis où ce savon ? »

    Miraculeusement, Savon avait été propulsé hors de la baignoire, pour atterrir sur un tas de linge sale, sous les yeux inquiets de Savonnette qui ne voyait pas comment, elle, allait se sortir de ce sale pétrin. Ce qui était sûr, c’est que dès qu’elle en aurait fini à nettoyer derrière son frère, elle allait lui passer un sacré savon.

  14. Jean Marc Durand dit :

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire. Récemment contacté, le procureur de Marseille a déclaré:  » Nous n’en savons pas plus! »

  15. Alain Granger dit :

    Savon et Savonnette se disputait souvent mais heureusement, ils lavaient habituellement leur linge sale en famille. Ils quittèrent l’école après le secondaire : bac c pour Savonnette et bac T rie pour Savon. Autant l’un se tuait à la tâche, autant l’autre était vite rincé par l’effort. Il préférait buller. Tandis que l’un se passionnait pour les balais de l’opéra, l’autre préférait se mettre une couche d’O-Zone dans les oreilles. Il aimait la musique mais du chant point. Il allumait France TV et, pour connaitre l’essentiel de la musique, Savon se branchait sur « Basique », son émission culte. Savonnette trouvait ça cul-cul. Elle était plutôt branché cul. Elle s’engagea dans la marine pour rester dans un milieu aqueux. Elle aimait ce qui être mouillée et tomba rapidement amoureuse d’un mousse. Mais celui-ci la trompait et la maltraitait. Bientôt il fallut qu’elle se détache, qu’elle balance son porc là où le navire avait accosté dans son nouveau port d’attache. Politiquement, rapidement Savon vit Russe tandis que Savonnette était plutôt Marine. L’un privilégiait l’être et l’autre lavoir. En bonne catholique qui écoute ses pairs, Savonnette plaçait des poncifs sur ses certitudes. De son côté, Savon aimait utiliser l’humour pour convaincre. Il disait parfois : « Le rire est le propre de l’homme, le savon aussi… ». Savonnette préférait trouver des boucs émissaires à ses malheurs. Elle dit à Savon :
    – Nous le savons, le migrant nous vole notre travail et nous impose sa religion. Vous avez laissé les intégristes nous envahir. Alors vous lavez voulu : c’est désormais le grand remplacement !
    Savon lui répondit avec humour :
    – Moi je préfère des ormeaux à désormais. Mais trêve de plaisanterie. Je sais que la boutade te monte au nez. Savonnette, je me dois de te passer un savon pour les bêtises que tu profères. Ne sais-tu pas que le savon noir rend plus blanc ? S’il nettoie, c’est donc ton frère. Ta Marine me fait de la peine. Les démagogues salissent la vérité pour laver le cerveau des électeurs.
    – Tu te prends pour un savant de Marseille, ma parole ! cette métropole qui n’est que la cendre des migrants de couleur.
    – Tu devrais savoir qu’au moins lui, le migrant des facultés utilise les siennes pour étudier et non pas pour glander. Le savant noir potasse ses cours. L’huile de l’un peut adoucir le corps de l’autre. Peu importe la couleur de sa peau. Savonnette, ta haine de l’autre te rend malheureuse. Lâche prise. Détends-toi. Tend la main. Tu verras, ton cœur te remerciera. Le pardon n’est-il pas le savon de l’âme ?

  16. 🐻 Luron'Ours dit :

    724/AU PARFUM

    un individu suspect rentrait dans une affaire louche. « pas de vagues les gars, cette affaire je me la réserve. À la mondaine il faut ménager ses arrières, on lave plus propre, savon et savonnette font la peau lisse aux fesses » l’inspecteur claque à la porte. Pour faire du chiffre, rien de mieux que la provoque ! Il est bien mis l’inspecteur, affable, introduit dans le monde, c’est un demi mondain.🐻

  17. Sylvianne Perrat dit :

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire.
    Elles auraient glissé malencontreusement dans une affaire de blanchiment.
    Tout a commencé par un gros paiement au black. Une dermatologue connue est suspectée. Elle transformerait les vieilles peaux en peaux lisses. Des dessous de tables pas très nettes…
    Savon et Savonnette inséparables seraient les intermédiaires entre des Ehpad et la Dermato.
    Dans les douches des vieux affaiblis, elles leur chuchoteraient des critiques méchantes sur leur corps ridés puis habilement des propositions de chirurgie esthétique. Promesses de peau lisse… Avec la complicité d’une aide soignante, elles seraient, selon notre enquête, dirigées vers le bloc opératoire. Après avoir signé un testament…
    Elles sont toutes mortes des suites de l’operation.
    La Dermato est la coupable présumée mais bénéficie de la présomption d’innocence.
    Qu’en est-il des jumeaux ? Ils apparaissent blancs comme neige.
    Ils ont fondu discrètement dans l’eau trouble de la sale affaire.

  18. 🐀 Souris verte dit :

    Selon nos informations, les jumeaux Savon et Savonnette, bien connus des services de peaux lisses, seraient suspectés d’être mêlés à une sale histoire.

    Tout ça c’est une histoire de ‘gants’ les bleus, les roses et maintenant les rayés qui veulent dominés.
    Ça fait tache et les autres communes frémissent. Sûr que fin décembre, à la Noël, ça fera boule de neige. Et je ne vous parle pas des parfumés : les cocottes. Ceux-là on les renifle à cent mètres. Eux se réservent pour la Saint Valentin.🐀

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