696e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat

Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là…

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29 réponses

  1. françoise dit :

    696/il,était une fois un rêve que personne ne comprenait.Allant d’un sommeil à l’autre,il espérait être interprété, mais jusque-là ses compagnons qui dormaient, après avoir pris un somnifère, dans le même dortoir de l’Ephad où il vivait depuis que sa femme l’avait quitté .Alors il décida de faire preuve d’autorité et tel un fakir (il n’en avait jamais vu) il ouvrit les fenêtres ce qui provoqua des courants d’air et il eut lanette impression que tous les rêves de ces malheureux s’envolaient dansla strastophère sans doute ?
    Le matin au petit déjeuner les résidents avaient l’air particulièrement excités et tous rcontaient à leurs voisins leurs rêves qui les avaient emmenés dans l’espace mais aucu n’avait vu la lune mais comme dit la chanson « le soleil a rendez-vous avec la lune mais la lune ne le sait pas ».
    Soudain le surveillant claqua des doigts et cria qu’il était temps d’aller rejoindre leur dortoir pour faire leur toilette….

  2. françoise dit :

    696/il,était une fois un rêve que personne ne comprenait.Allant d’un sommeil à l’autre,il espérait être interprété, mais jusque-là ses compagnons qui dormaient, après avoir pris un somnifère, dans le même dortoir de l’Ephad où il vivait depuis que sa femme l’avait quitté .Alors il décida de faire preuve d’autorité et tel un fakir (il n’en avait jamais vu) il ouvrit les fenêtres ce qui provoqua des courants d’air et il eut lanette impression que tous les rêves de ces malheureux s’envolaient dansla strastophère sans doute ?
    Le matin au petit déjeuner les résidents avaient l’air particulièrement excités et tous racontaient à leurs voisins leurs rêves qui les avaient emmenés dans l’espace mais aucu n’avait vu la lune mais comme dit la chanson « le soleil a rendez-vous avec la lune mais la lune ne le sait pas ».
    Soudain le surveillant claqua des doigts et cria qu’il était temps d’aller rejoindre leur dortoir pour faire leur toilette….

  3. Cindy dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là personne n’avait réussi à percer son mystère, jusqu’à ce jour.
    Un matin, Alain se réveilla, il avait l’impression que sa nuit avait duré une éternité, c’était comme si…comme s’il revenait à la vie. Un miracle avait eu lieu.
    Lui qui menait la vie dure, se sentait soudain allégé d’un poids, un énorme poids.
    Tout son corps lui semblait plus léger, sa respiration était lente et apaisée, il se mit à regarder tout autour de lui en insistant sur chaque détails de sa chambre, il avait l’impression de tout découvrir.
    Il ne ressentait aucune émotion particulière si ce n’est qu’il portait la paix en lui.
    Dans ce rêve, il avait réussi à dialoguer avec son autre « lui », son inconscient, son protecteur, son gardien de secrets.
    A l’intérieur de ce rêve, il y avait trouvé le plus beau des trésors, le pardon.
    Le pardon à soi.

  4. Urso dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là…

    … il n’avait pas eu de chance.

    Et s’il allait demander à la lune. Peut-être que elle elle saurait.
    Oui c’était une idée.
    Comment faire pour grimper jusque là-haut ?
    Les dormeuses et les dormeurs
    certainement ils s’ennuiraient sans lui.
    À c’est vrai, dans sa vie de rêve il n’avait jamais été au chômage.
    Il en avait fait du travail sur cette Terre, à aller voir un tas de personnes de jour comme de nuit. Pendant une éternité.
    Ouais être un rêve ce n’était pas vraiment reposant.

    « Ah je m’éloigne je m’éloigne » et lui notre rêve il y alla sur la lune et elle lui dit :

    – Bof moi tu sais les rêves ce n’est pas trop mon truc.
    Tu pourrais aller voir un interprète. Il y en a sur Terre.
    Lui il te dira qu’elle est la signification que tu cherches.
    Oh fait, dit la lune.
    Il y a quoi dans ton rêve.

    Le rêve la regarda abasourdi.
    Il déclara :
    – Moi moi je ne rêve pas. Ce sont les autres qui rêvent.

    La lune voyant que ce drôle de rêve était un peu désemparé prit un croissant, un autre croissant, encore un autre … et les mangea tous. Jusqu’à ce qu’elle devienne aussi pleine qu’une bouteille de coca.

    – Oui c’est ça dit le rêve qui semblait revenir de loin. Avant il y avait de petites bestioles qui jouaient à la marelle dans des rues fréquentées de New-York.
    Maintenant il y a d’énormes bestioles préhistoriques qui jouent aussi à la marelle, et des fois au jeu de dés, dans le brûlant désert du Sahara.

    La lune continuait à manger. Elle n’avait jamais entendu une histoire pareille.
    Avec tous les croissants ingurgités elle gonfla à tel point que le rêve eut mal à la tête.
    Voir la lune aussi grosse le rendait malade. Il prit la décision de la quitter et de retourner sur Terre.
    Ses chers humains devaient l’attendre impatiemment. Ils voulaient du rêve, encore et encore, et donc le faire travailler.

    Il gratta sa petite tête. Et s’il modifiait le cours de sa vie. Si au lieu de revenir sur la Bleue il irait visiter une étoile. N’importe laquelle, il n’était pas exigeant.
    Aller voir une belle étoile c’était sympa comme idée.6
    Il croiserait peut-être le Petit Prince.
    Ferait une causette avec lui en prenant un thé à la menthe.
    Il refit ses lacets, dit au revoir à la lune et il s’en alla.

    Ce soir il voulait dormir à la belle étoile.
    Pour prendre des forces et ensuite voyager.
    En repensant un peu à son ancienne vie et oublier peut-être le rêve qu’il était.

  5. LE SAUX Anne dit :

    Il était une fois un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque là personne n’avait réussi à l’élucider. Il se sentait seul, différent, « atypique » diraient certains. Il avait pourtant l’impression d’être lisible, cohérent, pas alambiqué ni torturé. Que se passait-il ? Pourquoi de nuit en nuit personne ne voulait l’héberger ? Quel était donc ce monde qui laissait les rêves à la porte, qui refusait l’illusion, l’imagination, la fantaisie, l’invention ?

    De guerre lasse, il coucha dehors, à la belle étoile. Du moins quand les nuages daignaient laisser le ciel miroiter. Il s’abrita dans des grottes les jours de pluie et de grand vent. A force d’errance, il commença à se délaver, se patiner. Il perdit en lustre, en prestance, mais il acquit plus de sagesse, d’expérience.

    Après tout, pourquoi avait-il donc besoin d’être compris, interprété ? N’était-ce pas là une injonction de la société, une habitude, un a priori ? Il décida de renoncer. Depuis il navigue de lits douillets en hamacs de brousse. Il est parti pour un tour du monde, à l’aventure, en baroudeur. Il ne se refuse pas les hôtels de luxe mais accepte volontiers les nattes à même le sol. Il ne parle pas la même langue que le cerveau de ses hôtes. Qu’importe ! Il n’a pas de comptes à rendre et seule l’expérience compte.

    Un jour, il reviendra à son point de départ. Et chaque nuit il racontera son périple à ceux qui voudront bien l’écouter. La réalité pourrait bien les rassurer. Tant pis pour les rêves, ils ne sont plus d’actualité !

  6. Non, il ne s’appelait pas Martin Luther King, il était blanc, mais lui aussi avait fait un rêve que personne ne comprenait : une poule pondant des œufs, mais ces œufs étaient marrons et avaient un ruban. Il avait été en parler à son fermier, qui ne connaissait pas ce genre de poules. Son psychiatre avait prétendu qu’avec le réchauffement climatique, les œufs avaient pu changer de couleur… Même les écologistes interrogés, n’y comprenaient rien, ce qui le rendait vert de rage. Oui, quelque chose clochait…
    Ce n’est qu’au matin de Pâques, que la lumière se fit. Comme les saintes femmes qui avaient été stupéfaites en découvrant que Jésus était ressuscité, il fut sidéré, comprenant en regardant les enfants s’ébattre dans la prairie après la messe, que c’étaient des œufs de Pâques. Et même qu’ils pouvaient être noirs ou blancs selon le chocolat.
    Tout se terminait bien : il pouvait chanter le Tantum ergot et se rendormir comme un coq en pâte…

  7. iris79 dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là…
    Personne ne semblait l’avoir remarqué. Les petits matins et les réveils effaçaient le souvenir de ce rêve insaisissable. Jusqu’au jour où il s’immisça dans la tête de la petite Léa.
    Elle fit tout ce qu’elle put pour le retenir quand elle entendit le bruit encore lointain du réveil chants d’oiseaux. Elle se concentra très fort pour garder en elle la silhouette et la voix de ce rêve. Elle écouta ce qu’il avait à lui dire et elle trouva ses confidences incroyables. Elle en éprouva un grand sentiment de plénitude et la sensation nouvelle que quelque chose de plus grand qu’elle la portait et la protégeait. Elle comprenait que ce rêve venu d’un endroit indéfinissable avait réellement quelque chose à lui dire d’elle et elle était prête à l’entendre.
    Le rêve comprit avec elle qu’il s’était faufilé à tort chez des individus qui n’étaient pas encore prêts à recevoir la vérité qu’il voulait leur dévoiler sur eux-mêmes. Il était incroyablement heureux et reconnaissant de constater que la petite Léa l’accueillait et le recevait à bras ouverts, comprenant le message qu’il portait. Cela allait la changer à tout jamais. Elle raconta son rêve autour d’elle et sensibilisa quelques personnes qui bientôt évoquèrent même la chance qu’elle avait eue d’être visitée ainsi par ce rêve énigmatique. Nouvellement ouverts à cette potentielle opportunité, quelques confidents se montrèrent plus réceptifs et purent accueillir ce rêve que de plus en plus d’individus laissèrent volontiers rentrer. Le rêve, reprit confiance en lui et se sentit investi d’une mission bien réelle. Cela le regonfla et lui redonna espoir en le genre humain qui pouvait peut-être changer ou du moins faire un pas de côté pour s’ouvrir à plus beau et plus grand que lui.

  8. 🐀 Souris verte dit :

    🐀 Jean Marc vos mots nous font voyager…

  9. Maguelonne dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Mais peu lui importait. Il allait d’un sommeil à l’autre, dans un esprit léger et sans souci.
    Mais une nuit, il voleta tout près, trop près, d’une influenceuse aux cent mille followers. La demoiselle le chopa sur le champ et en fit son prisonnier. Le physique de la belle, rempli de silicone et d’acide hyaluronique était tranquille mais la tête bien vide réclamait son dû. Elle en avait marre de sonner creux. Et le compteur à fric réfléchissait : comment tirer profit du captif ? Faut décrypter, faut décrypter! Par conséquent, c’en était fini de la liberté de notre rêve.
    La mignonne pouvait être efficace. Elle influençait tellement le songe prisonnier que celui ci ne rêvait plus que d’être interprété. Et l’une poussant l’autre, et vice versa, c’était presque devenu une question existentielle.
    Alors tous les arnaqueurs prétendant lire les rêves débarquèrent à tour de rôle, ou parfois à plusieurs. Ce qui entraînait un foutu bazar. Les interprétations, des plus banales aux plus farfelues fleurissaient pendant que la belle se laissait royalement draguer.
    Mademoiselle, se croyait le centre du monde, et se mit à enfler, comme la grenouille de monsieur De La Fontaine. Elle enflait, enflait tant et si bien qu’elle débordait dans ses sous vêtements ( ou peut être est-ce slip et soutien gorge qui rétrécirent. Il est possible que je sois un peu jalouse, un tout petit peu).
    Mais Rêve se ratatinait, et les jours passant se sentait comme un asticot desséché. Il avait compris son erreur : à quoi servait de vouloir tout décortiquer ? Il fallait simplement profiter. Mais le piège s’était refermé. Avant qu’il ne soit trop tard, il réussit à convoquer son instinct de survie et s’échappa par l’oreille droite qui par chance, l’espace de quelques secondes, avait perdu son oreillette.
    Plus jamais ça, se disait-il en s’envolant très loin, très haut. Il se reconvertit en nuage : un magnifique Altocumulus Flocus. Il ressemblait à une traîne de flocons, ou de petits moutons d’un blanc lumineux qui déambulait au gré des vents ou de son humeur.
    En bas les humains non connectés qui prenaient le temps de contempler le ciel, tombaient sous le charme et se laissaient emporter loin des réalités, dans un autre monde, le temps d’un

  10. Avoires dit :

    Il étai tune fois un rêve qui rêvait d’être interprété. Diable !
    Un rêve qui se vautre dans le sommeil paradoxal et qui veut qu’on le décrypte , c’est un rêve éveillé.
    Le paroxysme n’est-il pas atteint lorsque, empâté, empoté, empoissé, lourdingue, il visite un sommeil de plomb ? C’est un rêve qui ne comprend rien aux nuits de pleine lune, le degré zéro de la clé des songes.
    Il avait essayé la méridienne, sans succès là non plus. Les instants soporifiques, il ne goûtait guère : ils étaient trop courts, l’heure était peu propice, il ne pouvait laisser son empreinte.
    Il s’était mis en relation avec Morphée pour lui demander de l’aide, mais le dieu, trop occupé par les mauvais dormeurs, ne lui avait été d’aucun secours.
    Jusque là, donc, aucun sens n’avait été donné à ses incursions. Il en était navré . Je ne sers à rien se disait-il, personne ne fait attention à moi, je n’existe pas.
    Il se lamentait et pleurait. Il était désespéré.
    Soudain, le rêve dépité, se rua dans un sommeil agité et se transforma en cauchemar pour indiquer au dormeur qu’il aimerait bien se faire comprendre…
    On ne sut pas la suite, mais le dormeur, lui, s’en souvint lomgtemps.

  11. CATHERINE M.S dit :

    Il était une fois
    Un rêve épris de liberté
    Qui ne s’en laissait pas compter
    D’une chambre à une autre
    Il aimait passer
    D’un sommeil à l’autre
    Il adorait se faufiler
    Ça commençait dès le berceau
    Où le bambin faisait dodo
    Il entrait doucement dans son cerveau
    Et lui déversait des mots rigolos
    Qui n’avaient ni queue ni tête
    Une sorte d’imbroglio
    Qui rendait ses nuits douillettes

    Quand il passait la porte des ados
    Dans leur sommeil était le chaos
    Il se glissait au milieu d’images brouillées
    Qu’il tentait vainement d’éclairer
    Il les laissait alors se débrouiller
    Et s’échappait sur la pointe des pieds

    Chez les grandes personnes
    C’était une toute autre histoire
    Avant que le réveil ne sonne
    Il plongeait dans leur mémoire
    Pour faire resurgir
    De jolis souvenirs
    Mais c’était si compliqué
    Qu’il était contraint d’abandonner

    Il terminait souvent ses tournées
    Chez quelques personnes âgées
    Mais il en avait vite marre
    D’être confronté à leurs cauchemars
    Alors il décidait de s’enfuir
    Vers d’autres contrées
    Là où il était sûr et certain
    Au petit matin
    De retrouver sa chère liberté.

  12. durand jean marc dit :

    Il était une fois un rêve que personne ne comprenait. Et, ça lui convenait très bien. Il ne souhaitait pas du tout être tripoté dans tous les sens, malaxé du trognon, classifié dans des tiroirs, mal interprété par un nain autrichien, incapable de pousser la moindre chansonnette.

    Ce rêve-là se baladait, n’importe comment, n’importe où, et même chez n’importe qui. Totalement gratuit, il vous transportait, selon ses humeurs, en haut de montagnes creuses, entre les lattes d’un sommier ou au fond de la fameuse baleine aux yeux bleus. C’était pour lui un malin plaisir d’embarquer l’élu d’une nuit dans d’improbables excursions.

    On avait bien tenté de l’encadrer. On avait levé à ses trousses des policiers truffiers, des renifleurs de pièces à conviction, les embaumeurs de songes.

    Mais lui, toujours se défilait des emprises du commun. Ses envolées vous charriaient d’un doux délire glaçant à l’insaisissable sieste du chameau voguant sur les vagues du désert. Puis le sable du temps passé basculait le sablier, les œufs cuits à point s’envolaient parmi toutes les planètes fluo, la nuit, celles de garde, laissant seulement la priorité aux météorites médaillées de la énième guerre de voisins de palier, rentrant chez elles pour un repos bien mérité, dans leur tipis en goudron cartonné, avec vue sur l’hippodrome. Les chevaux lévriers couraient vite après les lapins en barbe à papa, mais ne les rattrapaient jamais, faute de carburant. Panne sèche d’amour déchu. Lamentations, seule sur un banc new yorkais au milieu des enfants souhaités mais picorés par les pigeons. Chiures de vie collées sur le pare-brise, les balais englués, la deuxième vitesse du cœur qui grince, l’estomac qui s’étouffe. La panne d’avion, à nouveau, au milieu du désert, là où le petit crétin de Prince avait laissé le chameau brouter les roses. Et ce salaud de renard, ce faux ami, qui ricanait sous sa barbe, tout en se sortant du four un beau poulet rôti. Sous le soleil exactement, là où les aiguilles se croisaient le fer, par crainte de se faire grignoter la seconde de trop. Et la mère, planant au-dessus de la table, encourageant les enfants à goûter de cette tarte aux cailloux.

    En général, ça animait joyeusement, les nuits de ses visités qui jamais ne se plaignaient. Au contraire, fauchés de la société, ils se réjouissaient de ces vastes virées offertes. Parfois il s’avérait délicat de reposer le pied dans la réalité glacée du carrelage. Mais le rêve veillait également sur le bon emplacement des pantoufles.

    Franchement, ce rêve-là, élevé dans la stricte éducation du contrôlé en avait mesuré les limites. Il en avait claqué la porte. Pour lui, il n’était plus question d’imposer aux simples travailleurs de la vie, l’éternel retour de la chute dans le puits, le quotidien du parachute qui ne s’ouvre pas, la nage vers le rocher qui recule, le salaud de mirage reflétant son doux mariage, les dents qui claquent contre la mort derrière la porte.

    C’était un rêve clairement pirate. Il naviguait et navigue encore sur les océans translucides de nos idées fugaces. Et si un jour vous le croisez, n’hésitez pas, laisser vous dépouiller de vos colifichets du phantasme, voguer avec lui sur la chimère.

  13. Edouard Lapras dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là il n’avait pas su pénétrer l’être ou l’élément qui saurait comprendre son sens profond. Il se savait unique car, contrairement à la majorité, ce rêve était un agrégat de rêves des corps qu’il avait rencontré. Et chaque nouveau sommeil qu’il parcourait venait compléter et complexifier son sens.

    Ce rêve, tenez vous bien, n’a pas seulement naviguer parmi les esprits humains. Il a parcouru les animaux , les végétaux, les pierres, l’eau et même les astres. Ce rêve à naviguer au travers de la lumière céleste et s’est gonflé de son histoire. Les pierres dans lesquelles il s’est répandue durant de longues nuits d’hiver ont des mémoires ancestrales qui dépassent l’entendement des Hommes.

    Aujourd’hui son interprétation ne peut être comprise si on le considère seulement comme un rêve. Ce mot n’a guère de sens que pour les humains.

    Pour tenter d’effleurer la compréhension de ce qu’il est il faut sortir de nos dimensions. Penser autrement. Il exprime aujourd’hui en un sens la « vie ». Mais le réduire à ce mot serait la encore faire erreur. Tout comme essayer de définir l’eau en montrant un verre plein.

    Qu’est ce qu’un rêve d’eau ? Parvenez vous à vous le représenter. Comment la lumière pourrait elle rêver ? Cela présente-t-il un sens à vos yeux ? Si oui, alors peut-être serez vous en mesure de comprendre toutes les dimensions de se rêves, sinon, passez votre sommeil.

  14. Grumpy dit :

    Il voyageait depuis des semaines, des mois, des années, il avait essayé dans tous les continents, rien n’y faisait. Il serait même allé jusque sur Mars, là il aurait peut-être trouvé, mais les hommes dont il était le rêve n’avaient pas encore trouvé la mécanique d’envahisseur.

    Il mélangeait les sommeils des nationalités, par deux, par cinq, par dix etc … Il n’en ressortait jamais rien. Il essayait de faire des paires : un africain + un espagnol, un russe + un brésilien, un tartare + un polynésien … et toujours rien du tout excepté l’incompatibilité de langage. Les essais de mélanges de peaux ne marchèrent pas non plus, et c’était pire, là il découvrit la haine.

    Il se doutait bien d’où venaient les échecs de ses tentatives d’en trouver seulement un qui le comprenne : Il était sorti le tout dernier dernier de la Tour de Babel. Évidemment tous ceux qui avaient passé la porte avant lui s’étaient bien servis dans les corbeilles de langages « au choix »

    Il n’ignorait pas non plus que cette disposition avait été prise par le Très-Haut qui leur faisait payer ainsi égoïsme, orgueil et autres trahisons. La Zizanie était née.

    Il ne demandait pas grand chose pourtant : juste être interprété.

    Épuisé, il fit halte au bord d’un fleuve choisi au hasard de sa fatigue. C’est là qu’il fit la rencontre d’un drôle d’animal, une grande gueule, pour sûr. Il raconta ses misères à ce crocodile, lequel le comprit parfaitement. Ils s’endormirent tous les deux satisfaits, se souhaitant le meilleur des sommeils.

    Alors que lui partit illico dans son rêve, l’animal plat qui avait été le seul à le comprendre ne dormait que d’un œil. Ce rêve avait beau être incompris, il fit un repas délicieux, TTC et sans piper mot.

  15. Patricia dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là, il errait, de dormeur en dormeur, sans succès.

    Ce n’était pourtant pas faute de peupler les nuits de tous de ses délires, angoisses, et autres fantasmes.

    Mais quoiqu’il instille dans les cerveaux endormis de ses hôtes, il n’en sortait rien. Ou alors il n’en restait aucun souvenir le lendemain matin, ou bien il était raconté comme une vague hallucination sans aucun sens. « Je volais dans les airs, et alors ? » « J’étais toute nue dans la foule, et alors ? » « Je me noyais, et alors ? ».

    Le pire était : « Les rêves, ce sont juste des rêves, ça ne veut rien dire ! »
    Pauvre de lui !

    Bref, jamais il ne trouvait personne d’assez malin, imaginatif, éveillé ou juste intéressé pour se pencher sur la signification de ce qu’il avait patiemment fait entrer derrière ces crânes au repos.

    Il voyageait de ville en ville, de pays en pays, visitant toutes sortes d’endormis en espérant que l’un d’entre eux ait l’idée ne serait-ce que de tenter de répondre à son souhait d’être compris.

    Il se doutait bien un peu qu’il était l’accomplissement déguisé d’un désir inconscient ou refoulé, mais lequel ? Il aurait tellement voulu davantage d’explications, comprendre vraiment…

    Mais il n’obtenait rien.

    Jusqu’au jour où, à Vienne, il arriva chez Sigmund.

  16. Rose Marie Huguet dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là…

    Ah ! Les rêves ! Si difficiles à interpréter. Tout le monde cherche à les comprendre. Mille et une questions se posent. Des spécialistes ont été formés, des études menées, des charlatans sont venus se greffer sur ce marché. Le mécanisme du rêve a pu être établi, mais quid de sa signification ?

    Avec un peu de réflexion, certains peuvent être plus ou moins compris. Mix de ce que le rêveur vit ou a vécu, voit ou a vu, passé et ou présent. Rare, voir quasi impossible que plusieurs rêveurs aient le même rêve, mais cela peut arriver.

    Certains rêves restent incompris. C’est mon cas. Vous l’aurez compris, je suis un rêve en quête d’interprétation.

    Une nuit je déroulais mon film dans le cerveau d’un rêveur. Le rêveur s’agitait, murmurait des paroles, se tournait et se retournait. Un cri s’échappa de sa gorge. Des voix en colère s’élevèrent. Je me rendis compte que d’autres rêveurs potentiels se trouvaient dans la même chambre. Sans doute une nouvelle étude sur le sommeil.

    Une belle aubaine pour moi. Mon premier rêveur ne semblait pas vouloir de moi. Je me glissais dans le cerveau de son voisin dont la réaction fut identique. Je fis le tour des autres dormeurs sans plus de succès. Je les avais perturbés, rendus nerveux. Ils gigotaient dans leurs lits. Alertés par les signaux émis par les machines auxquelles ils étaient reliés, les médecins accoururent. Les lumières réveillèrent en sursaut les dormeurs. Hagards, essoufflés, en sueur, ils racontèrent tous la même chose : ils avaient fait un drôle de rêve. Je m’étais particulièrement appliqué pour bien m’imprégner dans leurs mémoires. Au grand étonnement des médecins, tous décrivirent la même chose :

    ils étaient dans l’espace, assis sur un banc de nuages et observaient les planètes et les étoiles. C’était bizarre, comme s’ils étaient dans un parc ou à un spectacle en plein air. Le soleil était un cracheur de feu, Saturne jonglait avec ses anneaux, la lune jouait les illusionnistes. Jupiter jouait de la musique. Les étoiles formaient une boule disco très scintillante. De leur place, ils pouvaient observer la terre et voyaient tous les pays. Ils voyaient sur chaque pays un grand clown monté sur ressorts qui essayait de sauter de plus en plus haut comme s’il cherchait à surpasser ses voisins ou à se dégager de quelque chose. Brutalement les ressorts ont lâché et tous les clowns se sont retrouvés en orbite, se cognant les uns aux autres. Les planètes et les étoiles riaient aux éclats. Jupiter jouait une valse endiablée. Quant à eux, ils voulaient se lever, s’enfuir, mais le banc de nuages les enserrait de plus en plus fort, au point de leur couper le souffle. C’est là qu’ils furent réveillés.

    Personne ne voyait d’explication à ce rêve. Pourtant, il est clair, non ? Cherchez bien. Vous avez trouvé ? Oui, c’est bien ça. On rêve d’une vie belle, heureuse, amusante sans prises de tête et sans guignols.

  17. Nouchka dit :

    Ce samedi 30 mars 2024, L’AFP vient de publier sur son site, une information concernant un phénomène observé chez les habitants de la côte ouest du Portugal et de Galice.
    Ces populations ont révélé avoir fait des rêves traumatisants au cours de la nuit du 28 au 29 mars.
    L’ampleur du phénomène amène les autorités espagnoles et portugaises à rechercher conjointement la cause de ces troubles.
    A cette heure, voici ce que nous savons du phénomène.

    Les populations racontent qu’ils ont fait des cauchemars si prégnants que les rêveurs ressentent souffrir de tortures physiques extrêmement douloureuses.
    Les médecins ont dû proposer des posologies susceptibles de calmer les angoisses décrites.
    Par ailleurs, les personnes concernées ont constaté que le phénomène n’agissait pas au même moment sur chacune des victimes. Dans une même maisonnée, les enfants se réveillaient en hurlant avec un décalage dans le temps.
    Les premières compilations de données ont cherché à savoir si le phénomène était engendré par les denrées alimentaires ou les boissons ingérées. Rien, semble-t-il, n’a pu être sérieusement incriminé.
    Les médecins ont examiné le corps des plaignants afin de tenter d’y déceler des traces : boutons, hématomes ou autres pustules observables mais, là non plus, rien de semblait déterminant. Ni l’âge, le sexe ou le niveau socio-culturel ne semble différencier les rêveurs concernés.
    Les services de la météorologie et de la qualité de l’air ont recherché, de leur côté, si quelque chose de particulier était à signaler mais, dans ce domaine non plus, les données habituellement recensées ne donnaient pas de piste.
    Des analyses sanguines ont été faites de manière systématique à tous ceux qui acceptaient le prélèvement afin de déterminer si un produit toxique était décelable dans le sang.
    Les malades montraient une attitude craintive et désorientée à leur réveil. Attitude qui semble s’être prolongé au fil des heures. La terreur ressentie n’a pas disparu au lever comme, tel est le cas, lors des songes habituels.
    Ces populations traumatisées semblent dorénavant appréhender de se rendormir après cet épisode d’angoisse extrême.
    Sur les réseaux sociaux, des visions et perceptions de scènes d’horreur sont relatées par certaines victimes.

    Une cellule de crise interministérielle entre les deux pays a été mise en place.
    Il sera recherché dans les heures et jours à venir si les zones côtières concernées auraient été survolées par quelque engin inhabituel. L’hypothèse étant qu’une attaque bioterroriste aurait pu distiller ces terreurs et paniques, ce qui aboutiraient à terme à la paralysie des pays concernés et donc à des conséquences catastrophiques.
    La CEE, la CIA et le Pentagone suivent l’affaire de près et tentent de découvrir si, par le passé, des évènements pourraient être comparés à celui-ci.
    Le premier ministre français a fait une allocution dans laquelle il tente, à la fois, de rassurer les Français tout en les incitant à signaler le moindre trouble inhabituel sur une plateforme informatique dédiée.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites données à cette affaire.
    Bonne santé et bonne nuit à tous !

  18. 🐻 Luron'Ours dit :

    696🐻/RÊVE TÉMOIN

    LE RÉVERSIBLE CHAUD COMME LES CHAUSSETTES EN LAINE PINGOUIN NE TROUVE PLUS SOMMEIL À SON PIED. IL PREND UNE CHAMBRE À L’HÔTEL MARMOTTE DE CHÂTEAU-DU-LOIR. C’EST UN CAS CLINIQUE, SOUS HYPNOSE, IL PARLE : JE PASSE D’UN SOMMET À L’AUTRE À DOS DE LA MAIN. LE DALAÏ-LAMA EST DÉTENTEUR D’UN POUVOIR SPIRITUEL. JE NE SAIS S’IL PEUT INTERPRÉTER LE RÊVE, LE RÊVE QUI RÊVE QU’IL EST UN RÊVE. TU ES L’ABOMINABLE SONGE DES NEIGES, IL ÉTAIT EN TRANSE. VA À L’ÉQUATEUR. LÀ-BAS, LA MOUCHE PIQUE. LES AUTOCHTONES S’EN SONT IMMUNISÉS, MAIS LES EXPLORATEURS, LES ENVAHISSEURS, NON. TU SERAS VÉNÉRÉ COMME LE PLUS RAFRAÎCHISSANT DES SONGES. LE SONGE SE VEND COMME DES CALEÇONS MOLLETONNÉS, ON N’EST PAS DES SAUVAGES AFFIRME POPECK !

    LURON’OURS 🐻

  19. camomille dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là… personne ne saisissait.

    Triste et incompris, il errait la nuit, passant de l’un à l’autre sans écho.

    – Quel gâchis! (pensait-il)… c’est vraiment donner de la confiture au cochon.

    Et puis, une nuit de pleine lune, alors qu’il traînait désabusé, il fut attiré par le sommeil du poète.

    Ce fut une rencontre éblouissante!

    Depuis, le poète et le rêve inaccessible ne se quittent plus.

  20. FANNY DUMOND dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là, il s’évaporait dès que les dormeurs reprenaient leur esprit.

    Il fit son examen de conscience et en conclu qu’il était inaccessible, voire ridicule. Comment les humains pouvaient-ils le prendre au sérieux, sinon pour rire de lui quand, par hasard, ils se souvenaient de lui durant une poignée de secondes. Il était chassé par les prégnants, les costauds que les éveillés tentaient d’analyser, de décortiquer en se pourrissant la vie à y voir des signes de pires malheurs, de remises en question et quelques fois de bonheur.

    Il était mal foutu ce rêve qui consistait à décrocher une étoile à l’aide d’une écumoire.

    Aussi, pour s’amuser et ne plus se sentir incompris, décida-t-il de rejoindre la cohorte des cauchemars.

  21. Antonio dit :

    Il était une fois, un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété, mais jusque-là il ne trouvait que des portes fermées dont aucun ne semblait avoir la clé.

    Et puis, il y eut cette nuit. Alors qu’il se manifestait derrière la fenêtre du sommeil paradoxal du petit Louis, gesticulant, hélant l’enfant dans un silence assourdissant, cognant en vain contre la vitre de ce troisième œil sans paupière qui ne pouvait pas plus s’ouvrir que la porte de la conscience fermée à double tour, une voix irréelle se fit entendre.

    « C’est l’heure ! »

    À qui s’adressait-elle ? Le rêve n’en croyait pas les oreilles du petit Louis. Peut-être était-ce à lui. C’était l’heure pour lui d’agir, d’entrer de gré ou de force dans cette conscience qui l’interpréterait enfin. Oui, mais comment ? Quand la voix insista.

    « Louis, c’est l’heure, mon chéri, réveille-toi ! »

    Le rêve paniqua. « S’il se réveille, je suis mort. », pensa-t-il. Il n’avait pas beaucoup de marge de manœuvre, il lui fallait entrer, coûte que coûte, avant de se dissiper dans la brume d’un réveil. « Accroche-toi à moi, petit ! Ne me laisse pas tomber ».

    Louis se mit à gémir sous les nouvelles légères secousses de sa maman.

    « C’est l’heure de te lever pour aller à l’école, mon chéri. »

    Un nouveau gémissement confirmait qu’il émergeait de son sommeil, mais il ne parvenait pas à lâcher ce rêve qui l’intriguait sans bien le comprendre. Mais à six ans, qui lui demandait de le comprendre ?

    « Ne me lâche pas, petit, toi seul peux expliquer le monde ». Quand, soudain, la porte s’entrouvrit. Une lumière aveuglante barrait la route du rêve qui cherchait à s’y engouffrer avant de disparaître. Mais il n’arrivait pas à avancer de lui-même. C’était impossible, la lumière avait figé ses mouvements. Quand une main puissante l’agrippa et l’aspira dans l’interstice de la porte qui claqua derrière lui. C’était la conscience de Louis qui venait de le prendre, manu-militari.

    « Ah ! tu es réveillé, mon chéri. Dépêche-toi, on va être en retard.

    — Tu sais, maman, avant, on jouait tout le temps et il n’y avait pas d’école, ni de devoirs.

    — Qu’est-ce que tu racontes, mon chéri. C’était quand, avant ?

    — Ben avant, quoi ! Avant de venir dans ton ventre. Je fermais les yeux et j’apprenais.

    — Où est-ce que tu vas chercher tout ça, Louis ? Tu m’étonneras toujours. Allez, lève-toi, au lieu de raconter des bêtises. »

    « Merci petit Louis, tu auras essayé. Maintenant, on ne se quittera plus, toi et moi. J’ai encore plein de choses à t’apprendre. On n’a pas fini de rêver tous les deux. »

  22. Nadine de Bernardy dit :

    Il était une fois un rêve que personne ne comprenait. Allant d’un sommeil à l’autre, il espérait être interprété mais jusque là, aucun succès.
    Sa réputation le précédant, il rencontrait des ronfleurs qui ne l’entendaient pas, des insomniaques ne rêvant point, les autres refusant d’ouvrir la porte de son inconscient, rebutés par sa complexité
    C’est alors qu’il entendit parler d’une princesse, endormie depuis fort longtemps, qui pourrait l’accueillir favorablement. Elle vivait loin d’ici dans un château plongé en pleine désolation par ce sommeil sans fin.
    Il se mit en route rapidement. Après huit longues heures de marche, le rêve arriva à destination. La nuit tombait, il crut s’être trompé .
    Il avait devant les yeux un parc illuminé de guirlandes, une douce musique semblait émaner des buissons. Il emprunta l’allée jusqu’au château, une grande banderole était accrochée au balcon d’apparat .

    LE ROI ET LA REINE FETENT CE SOIR LE REVEIL DE LEUR FILLE ADOREE
    BIENVENUE A TOUS

  23. Laurence Noyer dit :

    Il était une fois, un rêve
    que personne ne comprenait
    Allant d’un sommeil à l’autre
    il espérait être interprété

    Se posant comme un songe
    dans le nid des angoisses
    il inventait un langage
    L’espéranto

    Au milieu des cauchemars
    il plantait des images
    afin que chaque sommeil
    connaisse le même langage

    A quoi ce rêve rêvait-il ?

  24. 🐀 Souris verte dit :

    UN RÊVE EN OR

    C’est pendant la nuit quand elle est bien épaisse et sans lune que ses pulsions le prenaient. Un rêve qui devenait réalité. Épisodique mais tenace ce rêve s’installait, fermait les issues ne laissant aucune chance à une pensée de s’y glisser.
    De son côté, cette chimère ne comprenait pas pourquoi elle était entré dans cet individu. En fait l’habitant et l’habité comptaient sur l’homme de l’art pour avoir une explication. Hélas et comme souvent celui-ci n’y pigeait rien, hochait la tête d’un air entendu et rassurant et presque envieux, sachant que ça n’ arrivait que deux fois par an à Pâques et à Noël.
    Cette irrépressible envie s’érigeait en commandant de bord, un ordre auquel il ne pouvait déroger. Alors, comme pour se cacher, il se levait s’habillait pour la circonstance de gants et bonnet s’enveloppait dans un sarrau de toile brute et passait à l’action.
    Et au petit matin quand il se réveillait fourbu couvert de taches, tout autour de lui était peint de cascades, de fleurs et d’oiseaux chantant le printemps. C’était magnifique et les amateurs guettaient la date, venaient de loin pour acheter son intérieur à prix d’or.

    Mais voilà, cela n’ arrivait que deux fois par an !🐀

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