661e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat

C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait !

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19 réponses

  1. Urso dit :

    C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait !

    -Eh Papy il y a mamie qui descend les escaliers avec un balai.
    -Qu’y a-t-il tu n’as jamais vu un balai.
    -C’est marrant mamie elle danse avec le balai.
    -Dans l’escalier.
    -Ils sont maintenant dans la salle à manger. Je ne savais pas que grand-mère était une excellente danseuse.
    Tu n’es pas jaloux Papy ?
    Oh il y a d’autres balais qui descendent les escaliers et ils dansent aussi.
    Ah ah j’ai bien fait de venir en vacances chez toi papy, je vois des choses aujourd’hui que certainement je n’oublierai pas.

    -Allez fiston, pousse mon fauteuil roulant je voudrais aller dans le jardin me dégourdir un peu les jambes.
    -Mamie on la laisse toute seule ?
    -Ben oui dit le grand père elle n’a qu’à danser avec son balai.
    Tu vois fiston, rien ne vaut d’avoir un beau jardin. On se sent chez soi, et ces fleurs, cette verdure, un vrai paradis sur Terre.

    -Oh Papy regarde qui vient. C’est Mamie suivie par des dizaines de balais qui dansent des danses vraiment bizarres.
    -Allez fiston, arrête ton char, tu te moques vraiment de moi.
    -Non non grand père. Je t’assure je dis la vérité.
    Que c’est extraordinaire, il y a … c’est lui en personne, Mickey, le grand Mickey.
    Il danse également avec les balais.
    Oh que c’est drôle les balais, ils sont maintenant accompagnés de seaux d’eau.

    -Montre moi fiston, montre moi ! Moi sur cette chaise roulante je ne vois rien d’ici.
    En effet fiston, ta grand-mère est en ce moment la star du moment.
    Elle est entourée de tous ces balais et de tous ces seaux.
    Elle va certainement gagner un prix de danse.
    Au fait fiston tu ne trouves pas étrange ces balais qui dansent tout seuls avec ces seaux d’eau. Et ils sont bien remplis d’eau.
    Je rêve ou quoi fiston j’ai l’impression de revoir dans mon jardin ce film avec Mickey … attends je ne sais plus … Fantasia, L’apprenti sorcier.
    Hi hi il y a maintenant de la musique classique. Très fort très fort. De la vrai musique comme je l’aime.

    Grand père, grand père c’est une blague qu’on t’a faite. Ce que tu vois ce ne sont que des effets spéciaux, géants.
    On t’a fait une surprise pour ton anniversaire. Ces balais et ces seaux, tout ça c’est du fictif, des effets électroniques.
    Ah ah
    Joyeux anniversaire grand père !!

  2. iris79 dit :

    C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait !
    Il faisait notamment le buzz dans les maisons de retraite après qu’un employé à l’animation a posté sur les réseaux sociaux des vidéos de danses endiablées de retraités qui lors de soirées danse organisées chaque samedi, s’en donnaient à cœur joie. On constata en effet rapidement dans ce genre d’établissement que nombre de résidents retrouvaient une seconde jeunesse, amélioraient considérablement leur performance physique et retrouvaient leur joie de vivre. Danser avec un balai leur permettait d’aller à leur rythme, de vraiment être à l’écoute de leurs envies, d’être plus stables dans leur déplacement. Contrairement à des partenaires humains potentiels qui devaient parfois ralentir ou donner trop de leur personne, le balai intégrait immédiatement, grâce à un microprocesseur intégré dans le manche, les données et capacités physiques des danseurs.
    On vit bientôt le design de ces balais évoluer, leurs couleurs leur texture proposaient des habillages divers et variés, ce qui emballaient les apprentis danseurs. Ce qui étaient extraordinaire, c’est que ces balais savaient rester à leur place. Une fois les progrès de l’apprenti (e) danseur (euse) effectifs, le balai indiquait quels partenaires étaient compatibles en fonction de leurs compétences. Ce phénomène vit de belles unions naitre et de belles associations voir le jour. Tout le monde y gagna. Jamais personne n’aurait parié sur le fait qu’un simple balai aurait pu procurer autant de bonheur autour de lui et véhiculer autant de joie.
    Le concepteur qui fit fortune en quelques mois n’en resta pas là. Il se demanda quel autre objet du quotidien à priori sans relief pourrait relever le défi de réunir les gens. Il parcouru sa cuisine et s’arrêta sur le seau…

  3. Anne LE SAUX dit :

    Avant de partir, un coup d’œil rapide à la phrase de ce 30 juillet*
    « Chaque jour, il faut danser, fût-ce seulement par la pensée »
    Je l’avais encore en tête alors que je somnolais dans le train de banlieue qui m’emportait, comme chaque matin, jusqu’aux bureaux à nettoyer. J’ai ensuite enchainé avec « mes petites mamies », comme je les appelle : Henriette, Camille et Lucienne. Aspirer la poussière, laver les sanitaires, faire les vitres … je connaissais bien mon métier et j’étais consciencieuse.
    C’est chez Henriette que j’ai eu le déclic. La télévision diffusait le téléachat. La vedette du jour : un balai danseur !l suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait ! Du moins, c’est ce que vantait la superbe jeune femme qui étalait ses charmes le fameux balai à la main.
    Cette histoire de balai danseur m’a poursuivie toute la journée. J’ai esquissé quelques pas de danse sur la moquette des bureaux du soir, tuyau d’aspirateur en main. Pas concluant !
    Après avoir fait mes comptes, pesé le pour et le contre, ma décision a été sans appel : je voulais danser en travaillant et casser la routine d’un métier de l’ombre. De plus, le balai proposé était léger, démontable et donc transportable aisément.
    48h plus tard, c’est armée de mon nouvel accessoire que j’ai entamé le nettoyage des bureaux du matin, vides comme d’habitude. J’ai beaucoup dansé, j’en étais tout essoufflée mais la propreté des lieux n’était pas au rendez-vous….
    Chez Henriette, je me suis contentée d’un slow discret alors qu’elle était dans sa salle de bains. Une petite valse, chez Camille, l’air de rien… Lucienne était affolée à mon arrivée : son chat s’était sauvé et elle voulait que je le cherche séance tenante. J’ai donc arpenté le quartier et suis revenue avec le fugueur, penaud. C’est là que j’ai découvert Henriette au sol, la jambe en équerre, gémissant, noyée de larmes.
    – Mais, Henriette, que vous est-il arrivé ?
    – Votre balai m’a intriguée, j’ai voulu l’essayer. J’ai appuyé sur un bouton au hasard et il m’a entrainée dans un rock endiablé. Vous voyez le résultat. Ce n’est plus de mon âge !
    – Effectivement, Henriette, ce n’est plus de votre âge.
    J’ai bien sûr appelé les secours, prévenu les enfants et la concierge. Et depuis, j’ai remisé le balai à la cave. Trop dangereux pour moi aussi ! Je vais plutôt chercher un cours de danses de salon le mercredi soir. A moins que je ne me contente de danser en pensée…
    • Extraite du livre Souffles – 365 pensées de sagesse d’orient

  4. Catherine M. S dit :

    Un balai danseur !
    Pas banal se dit Fleur
    Balayage ludique
    Mais c’est fantastique
    Vive les tâches domestiques
    Et son rival l’aspirateur
    Qu’en pense t il ?
    Bonne idée ? Plan débile ?
    Mais voilà qu’il sort de son placard
    Bouscule un sacré bazar
    Et au milieu du salon
    Fait à Fleur une démonstration
    En tournant sur lui-même comme une toupie
    Tel un derviche tourneur
    Quelle mouche les a piqués
    Alors elle ose s’approcher
    Du premier
    – Vous m’accordez cette danse ?
    Et le balai d’acquieser
    En l’entrainant dans un rock endiablé
    Ses poils soyeux suivaient la cadence
    Et lui effleuraient les mollets en douceur

    Quant à l’aspirateur
    Il l’attrapa au vol
    Noua son fil près de son col
    Et entama scientifiquement
    Un valse à trois temps
    La révolution artistique
    Et domestique
    Avait gagné la maisonnée
    Fleur ne considéra plus jamais
    Les tâches ménagères comme une corvée

    La tête dans les étoiles
    Il lui arrivait même de rêver
    Qu’elle faisait partie du firmament…

  5. Kyoto dit :

    Fou savant ! Fou dansant !
    C’était mon père !

    Ses parents, tous deux danseurs étoiles filantes à l’opéra de la Vie, ne désiraient pas de fils.
    Les dix premières années de sa pauvre vie misérable, ils le déguisèrent en fille, l’obligeant à savoir danser avant de pouvoir s’exprimer.
    Le jour où il prit conscience de cette horreur, il fit une telle crise de pétage de câbles, que ses parents richissimes, en firent un locataire perpétuel à l’Académie des Fous.

    C’est là-bas qu’il développa un don pour tout transformer, l’improbable en possible, l’inutile en utile, ou l’utile en inutile quand il avait l’humeur rieuse.
    Son premier succès, qui fit la une de la gazette interne, fut l’invention extraordinaire de ce jouet qui faisait crac, boum, hue, dia !
    Mon père était devenu une idole. Apprécié par tous, même de l’équipe médicale.

    C’est là-bas qu’il rencontra l’amour. Une belle infirmière au sourire si doux.
    Ils s’unirent pour le meilleur.
    Le pire, il l’avait déjà connu.

    C’est de là-bas qu’il put s’évader.
    Vivre et créer !

    Un jour, il eut l’idée saugrenue de fabriquer le balai danseur.
    Idée fantastique !
    Danser et balayer en cadence !
    Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur le manche, pour qu’il nous entraîne dans un slow, un rock ou une valse suivant notre humeur.
    Cette invention fit le tour de la Nation ! Chacun voulait l’acquérir !
    Mon père fit fortune.

    Savant fou ! Fou dansant !
    Fou d’amour ! Folle d’amour !
    Ensemble, ils eurent l’idée géniale de me fabriquer….

  6. Françoise Maddens dit :

    661/C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait !
    Mais moi Juliette qui rêvait de rencontrer mon « romeo » comme toutes les Juliette du monde je n’avais nulle envie de me laisser entraîner par ce balai danseur. Je fis tapisserie un long moment sous les regards goguenards de certains « romeo » et je décidai de partir.Malencontreusement je me pris les pieds dans un tapis et me retrouvai allongée sur le sol où à ma grande surprise le balai danseur avait chu lui aussi. Lequel aida l’autre ? nul ne put le dire mais nous nous retrouvâmes sur la piste, tendrement enlacés me sembla-t-il, dansant une valse. J’étais bêtement aux anges quand un ancien flirt m’arracha à ses bras, m’entraînant dans un paso doble endiablé.
    Je fus sous le charme si bien que nous quittâmes ensemble la salle.
    Les années ont passé, Nous eûmes deux enfants qui mintenant vont au bal du samedi soir. Nous avons cru bon de les mettre en garde contre les balais danseurs mais ils nous ont ri au nez et nous n’avons pas voulu insister.

  7. Françoise Rousseaux dit :

    Ah, le balai danseur, quelle idée géniale ! Transformer une corvée ménagère en exercice ludique ( et physique!), n’est-ce pas un concept en parfaite adéquation avec notre époque ! Pour compléter les 10 000 pas quotidiens requis pour garder la forme, une séance de danse et en même temps, vous balayez vos sols, quel gain de temps, quelle efficacité !
    Certes, il y eut quelques grincheux pour assurer qu’on pouvait balayer d’abord, puis aller à un cours de danse collectif, ou bien l’inverse, ou même ne pas balayer du tout ! Mais l’engouement pour ce nouvel appareil fut tel qu’il s’en vendit des milliers dans tout le pays ! Les aspirateurs furent relégués dans les placards et les balais danseurs évoluèrent à qui mieux mieux . Certains proposaient des danses très toniques, d’autres des programmes plus doux, pour les seniors notamment. Des mini-balais furent conçus pour les enfants. Une manne pour les fabricants ! Quant au concepteur de l’appareil, il devint millionnaire.
    Il y eut même des balais d’extérieur qui permettaient de se déplacer en valsant, sautillant, trottinant..Ceux-là eurent beaucoup de succès ; du coup, les trottoirs, les allées des parcs publics, les pistes cyclables devinrent très propres ! Alors, on fabriqua des balais volants pour nettoyer les murs, les façades et même les toits. Du moins, c’est pour cet usage qu’ils étaient préconisés, mais très vite, les personnes qui les achetaient ne se soucièrent plus du ménage. Des acrobaties furent inventées ; on organisa des courses, des joutes…Il y eut bien sûr quelques accidents, mais étonnamment, on les ignora…
    Alors, pourquoi donc, me direz-vous, ces merveilleux balais ont à présent disparu ?
    Eh bien, c’est qu’un petit malin, qui voulait devenir millionnaire à son tour, inventa un nouveau concept : l’aspirateur supersonique qu’on chevauche pour se déplacer ; plus rapide qu’une voiture en ville, nettement moins encombrant, et ce sans casque ni aucune autre protection ! Le succès fut immédiat ; on remisa dans nos placards les balais danseurs et on acheta ces nouveaux aspirateurs. Et nous voilà tous bien occupés à faire reluire à grande vitesse routes, ronds-points et boulevards…à part quelques irréductibles qui s’obstinent à marcher ou à pédaler !

  8. Maguelonne dit :

    C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique, on se l’arrachait.
    Le succès fut phénoménal, fulgurant. Même les plus machos voulaient leurs balais. Les fabricants se frottaient les mains. Par ici la monnaie se disaient ils. Les inventeurs rageaient. Ils avaient loupé le coche. En effet, ils auraient pu vendre leur invention tellement plus chère. Trop tard ! Heureusement le balai danseur tempéra un peu leur colère. Mais c’était « un bonheur » au goût amer.
    Pendant ce temps les laboratoires spécialisés dans les anti dépresseurs, les anxiolytiques, les douleurs musculaires et articulaires faisaient faillite. Plus besoin de tous leurs produits, le balai danseur avait balayé tout ça. Les affaires périclitaient, les comptes en banque se vidaient. Les patrons de labos, pour apaiser leur désespoir n’eurent d’autres choix que de s’équiper du balai danseur et danser, danser…
    Les médecins perdaient leurs clients et le balai danseur ne parvenait pas à leur faire oublier complètement le porte feuille qui s’aplatissait, s’aplatissait…
    Les seuls à se frotter les mains étaient l’état et la Caisse d’Assurance Maladie. Cet organisme cessa d’être un panier percé. Le président pensait avoir résolu le problème du trou de la Sécu et de la grogne permanente du peuple. Jamais content ceux là ! Certains ministres avaient même proposé de rembourser le balai comme un médicament. Attendez un peu avait dit le président, y a pas urgence.
    Puis l’Intelligence artificielle mit son nez la-dedans. Même plus la peine d’appuyer sur le bouton. Le balai détectait votre humeur et envoyait la musique qui vous allait comme un gant. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
    Cependant, à des années lumière le Superchef de la planète Oxo surveillait les événements en souriant sournoisement. Le Glaude, le Bombé et La Denrée étaient morts et enterrés depuis longtemps Les troubles occasionnés par la découverte de la soupe aux choux étaient effacés des livres d’histoire et de la mémoire collective.
    Je vais me les faire se dit Superchef. Il convoqua ses ingénieurs qui étaient tous HPI et les somma de se creuser les méninges pour foutre le bazar sur la terre. L’IA fut totalement déboussolée. Le balai devint une arme fatale. Les terriens ne pouvaient plus décrocher de leur balai qui envoyait des rocks acrobatiques vingt quatre heures sur vingt quatre. Ça donnait une gigue infernale et mortelle.
    La terre qui tournicotait encore tranquillement reprenait espoir et se disait moins de terriens = moins de pollution. Elle n’osait penser : plus de terriens, plus de pollution.
    Ah, respirer enfin !!

  9. Patricia dit :

    C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait !

    Il était tellement à la mode que les fabricants en avaient même conçu une version pour les enfants.

    Suprême succès, il avait réussi à supplanter les écrans ; et la fréquentation des réseaux sociaux avaient diminué de plus de 30%. Parce que l’on ne s’en servait pas seulement pour balayer. Le week-end en particulier, tout le monde, parents, enfants, jeunes, moins jeunes, se baladait avec son balai danseur et les parcs et places de jeux étaient témoins de danses endiablées et d’éclats de rire sans fin. Un exploit, vraiment…

    Ces balais étant connectés à internet, toutes les danses étaient possibles, du folklore le plus rare aux danses de salon les plus désuètes, en passant par les comptines ayant bercé notre enfance. Enfin, les gens vivaient de nouveau ensemble et le monde, plein de joie, recommençait à tourner rond.

    Jusqu’à ce que l’intelligence artificielle s’en mêle…

    Un malencontreux hasard de l’informatique fit que les programmes du balai dansant provoquèrent une association entre le balai qui danse et Fantasia … Les balais danseurs commencèrent par refuser de jouer une autre musique que celle de Paul Dukas et se mirent à se multiplier comme des petits pains, sans fin…

    Pour casser ce maléfice, il fallut faire un grand reset du logiciel du balai danseur et les dizaines de milliers de balais qui avaient fini par être abandonnés dans tous les coins se retrouvèrent par terre, partout dans les rues, en de gigantesques mikados.

    Il y eu au moins une bonne nouvelle cette année-là : le bois de cheminée était prêt, il n’y avait plus qu’à le ramasser…

  10. 🐻 Luron'Ours dit :

    CHANSON GITANE

    Quand il s’était laissé séduire par le concept génial du balai danseur, il avait cru ne faire qu’une bonne action. On avait sonné à sa porte. Une femme vendait des articles de ménage, brosses, paniers, balais de genêt. À la sauvette, il l’avait vu repartir affaire faite sans tenter sa chance dans le voisinage. La police le lui expliqua. Vous avez fait bon accueil au rémouleur naguère, votre maison a été marquée d’un signe kabbalistique, des gens du voyage ont planté leur cirque près du canal. Vous serez encore l’objet de leur visite, de bonimenteur, d’une diseuse de bonne aventure. Ignorez les et achetez plutôt un aspirateur conseil d’ami !
    🐻 Luron’Ours

  11. mijoroy dit :

    Dans la ville de Monlinge, Serviette à carreaux adore danser. Hélas Torchon à pois a pris la poudre d’escampette avec un maillot du tour de France à pois rouge. Fini les déhanchés sur les tomettes de la cuisine entre la blanquette et la poule au pot. Serviette n’en finit pas de chouiner et de renifler toute la journée. Cela fend le cœur des balais, brosses, éponges et même du p’tit chiffon. Ce dernier loin de se laisser décourager par l’adage qui dit qu’on ne se frotte pas aux serviettes au risque d’essuyer de gros ennuis, se creuse les fils du tissu pour rendre le sourire à Serviette. La solution lui arrive un jour de ménage alors qu’il astique une timbale sur le chemin de table, il entend les serpillères évoquer un balai révolutionnaire avec lequel elles aimeraient bien jouer à frotti frotta.
    ─ C’est un concept génial : le balai danseur. Il suffit d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon votre humeur. Koléséré avec lui devient un plaisir, minaude la lavette parfumée au cèdre.
    P’tit chiffon qui en pince à linge pour Serviette, se met en quête de Balai Danseur. Mais deux écoles de danse s’affrontent. Les Dyson et les Rowenta. P’tit chiffon interroge Jésuitout, qui lui déroule son savoir sur le fait qu’on ne lave bien son linge sale qu’en famille, alors la danse avec des balais qui plus est, habités par l’électricité, n’y pensons pas. On ne sait pas si c’est un coup de l’abbé du Ménage qui plaida en faveur du P’tit chiffon, mais un beau balai danseur de couleur rouge débarqua poils dressés et fière allure dans la buanderie.
    ─ Je crois que Balai Swiper peut aller se rincer et s’essorer, pouffa Serpillère Lavande.
    ─ Oui, renchérit sa jumelle, il est vintage à plat de couture.
    P’tit chiffon, rusé comme un Chat Botté, à chaque fois que Balai Danseur revient d’une séance de ménage avec une Serpillère, déçu de leur manque de légèreté, lui vante les mérites d’une danseuse hors pair.
    C’était cousu de fil blanc, Serviette et le nouveau venu firent plus ample connaissance sur quelques notes de musique, sous énamouré du P’tit chiffon noué en cravate sur le cou du Rowenta rouge.
    Si cette histoire vous paraît un tissu de mensonges, sachez que l’amour peut revêtir bien des costumes.

  12. Grumpy dit :

    Il avait été maître de ballet à l’opéra et s’y était pris très au sérieux : rigide, sévère, voire sadique. Ses élèves poussèrent un grand soupir de soulagement lorsqu’à 40 ans échus la règle l’obligea à passer la main (plutôt les pieds, mais bon …)

    Afin de rester dans la tendance et de ne pas être trop dépaysé il ouvrit un salon de coiffure à l’enseigne « MAGIC BROOM », ça faisait so chic en anglais.

    En quoi, il avait eu du nez. Il constitua rapidement une clientèle solide et fidèle car voilà qu’il avait cédé au baratin d’un représentant et acheté
    « LE » balai magique «vous allez voir Monsieur, avec celui-là vous n’allez plus fatiguer du tout, du tout» Et un coiffeur, des cheveux bouclés, raides, fourchus, crépus, ras, longs, courts, il en balaie toute la journée.

    Chaque fois qu’il en avait fini avec une cliente, il lui proposait de passer elle-même le balai autour de son fauteuil. Certaines se vexaient, mais si, essayez Madame, juste une fois et vous allez voir. Allons-y : tenez le manche bien droit, appuyez sur le bouton, et hop, c’est parti !

    Et ça donnait :

    – Alors, Mme Truc qu’est-ce-que ça sera aujourd’hui ? Un passo doble, un tango ?

    – Et pour Mme Charlie : un cha cha cha, oh non ? Si vous préférez une valse pressez le bouton trois fois

    – Et pour vous Mlle Suzie, un charleston, ou bien préférez-vous du sud-américain, une salsa, une lambada ?

    Ça marchait même pour les messieurs, qui bizarrement, choisissaient toujours du collé-serré à la créole.

    Si bien que les clients ne venaient plus que pour danser avec ce fameux balai. Plus question de shampoing, de brushing, de coupe, de couleur, de tresse ni de chignon, il ne gagnait plus un sou.

    Près de la faillite il dû mettre au placard le joyeux balai et ne s’en servait plus que pour se délasser une fois le rideau baissé. Et pour que plus personne ne lui en parle, il nettoyait chaque soir sa devanture au balai brosse, celui-là, au moins …

  13. Jean Marc Durand dit :

    Moi, tout ce qui se prétend conceptuellement génial, je me méfie. Déjà, un concept, ce n’est jamais qu’une idée abstraite un peu con, qu’on rend commune à la plupart des abrutis du progrès. C’est nouveau, donc, c’est mieux ! Et mon cul, à 95 ans, c’est du coquelet !

    Donc, ce balai soi-disant, ludique, pour faire valser la poussière, en cadence, je me suis dit, que les petits enfants, ils avaient encore bien déliré pour l’anniversaire de leur grand-père. Dans ce monde de cinglés, les jeunes ne savaient vraiment plus quoi inventiler pour bazarder leurs économies et encombrer mon quotidien.

    Merde, je n’avais rien demandé. Depuis mes 90 ans. Juste, qu’on me foute la paix. Plus de décompte au goût d’huile de morue, jusqu’au grand abattoir. Déjà, leur dernier cadeau, la gouge électropneumatique pour faire passer le gouda pour de l’emmental, ça n’avait pas impressionné grand monde pour le repas de mes 88 ans. Et les copains s’étaient bien foutus de ma gueule.

    Nous, on ne demandait rien, dans notre trou du cul du monde. On n’avait nos feuilles d’impôts pour se torcher. A 50 (pardon 49, à cette heure !) vieux sur 50 habitants, on se la coulait douce à flemmarder nos carcasses. Ça faisait déjà un bout de temps que nous avions tous bazardé nos tv dans le trou du Diable, par-dessus les restes de nos dulcintrées, les collantes du repassage et du chloroformicé. Toutes ces mauvaises ondes et ces caquetages de poulailler déplumé, basta !

    On avait tous une raison pour avoir fui cette société d’amortis du cervelet. Moi, c’était le jour où j’avais rendu visite à ce chronotaire. En 5 minutes, il m’avait envoyé paître, soi-disant qu’il n’était pas envisageable d’offrir mon corps à une fabrique de pâtée pour chats. Bande d’abrutis !

    Alors, les autres et moi, on s’était ménagé une retraite, tranquille, éloigné de toute mortdernité. On ne s’ennuyait pas, on se dégradait tout cool. On inventait des éphémères culturels qu’on ne reproduisait jamais. Pourtant le concours de lancers de savonnettes avait remporté un franc succès. Et notre fameuse épreuve dans la pâture à René, pour la Saint Glinglin, la course de notre siècle : « Les 24 minutes du cyclorameur », ces vieux machins rouillés qu’on avait tous bricolé depuis le grenier de nos enfances, quel pied, au plancher !

    Donc, les petits jeunes, on a été polis. On n’a pas froissé leur susceptidébilité. On les a reconduits à notre frontière symbolique, on leur a souhaité bonne chance, avec des petits sourires mielleux à faire danser le paso- doble à la reine des abeilles. Au… revoir…..A… JAMAIS….. !

    Et puis, on a perdu, vite fait, notre soirée à remettre en place nos tas de poussières, nos chers avenirs.

  14. camomille dit :

    Femme de ménage je fus,
    Femme de ménage je mourus.

    Me voilà enfin confortablement installée dans mon cercueil pour le grand repos bien mérité.
    Je suis tellement bien, que je souris.
    Par contre, je ne savais pas que lorsqu’on était mort, on voyait tout, et on entendait tout.
    Ils font tellement de bruit autour de moi que j’ai envie de leur crier :
    – « chut !  Un peu de respect s’il vous plaît !».
    Certains papotent, certains chuchotent, peu pleurent.
    Mais je suis tellement bien !
    La Sté « NETTOIE-TOUT » a eu la délicatesse de bien me fleurir pour « bons et loyaux services ».
    C’est sympa, mais ça me donne un peu mal à la tête toutes ces odeurs.
    Ah ! Voilà Georgette, la syndicaliste, qui arrive toute essoufflée et qui brandit un truc comme un trophée. Je vois l’étiquette : « balai-danseur » ?
    Et là, j’apprends qu’elle a organisé une cagnotte, afin que je parte avec un souvenir de tous les collègues de travail.
    J’en ai les larmes aux yeux.
    Il semblerait que ce soit un balai « nouvelle génération », symbole de notre métier… C’est bien une idée de Georgette ça !
    L’appareil a du mal à trouver sa place près de moi.
    On me bouscule un peu, mais ça y est.
    L’équipe de « NETTOIE-TOUT » pousse un « ouf ! » de soulagement et des hommes bien habillés me mettent le couvercle.
    Mon Dieu que je suis bien !
    Maintenant, les hommes bien habillés me soulèvent sur leurs épaules, mais comme ils ne sont pas très synchros, ça me déplace un peu sur la droite contre le balai-danseur.
    Et ce que devait arriver, arriva.
    A mon contact, le balai se met en marche tout seul. (c’est un tactile).
    Le cercueil s’ébranle et se met à tourner sur l’air des valses de Vienne.
    Les homme bien habillés ne maîtrisent pas la situation et sont obligés de suivre le mouvement du cercueil afin d’éviter la catastrophe et ils me font tourner comme les derviches… sans pouvoir s’arrêter.
    Georgette et les autres sont horrifiés. ! »
    Le curé paniqué crie : « Sacrilège ! »
    Moi, je me régale et je me rends compte que j’adore les valses de Vienne !
    Alors pour les encourager, je leur crie : « Encore… Encore ! ».
    Mais ils ne m’entendent pas.

  15. FANNY DUMOND dit :

    C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée sur son manche, pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock ou une valse, selon vote humeur. Balayer devenait ludique. On se l’arrachait.

    Les hommes, intrigués et peut-être jaloux, trouvaient leur femme dans ses bras et pas un brin de miette, de poussière ne subsistait de la cave au grenier. Seulement, le reste des tâches ménagères étaient abandonnées. Plus de repas, le linge sale faisait des montagnes dans les appartements et les gosses, tout déguenillés et ravis, en restaient scotchés sur leurs écrans et se rendaient avec leur père dans les restaurations rapides. Les techniciens de surfaces improvisaient des ballets à la Béjart tandis que les employés communaux assuraient le spectacle dans les rues qui n’avaient jamais été aussi propres.

    Cette histoire ne pouvait plus durer, aussi un ministère fut créé pour cette occasion. Dans ses bureaux, on se perdait en conjectures et dans des calculs d’apothicaires et les statistiques : le fabricant embauchait à tour de bras et faisait descendre la courbe du chômage à un niveau jamais vu depuis « les trente glorieuses ». Néanmoins, les bals musettes et autres boites de nuit faisaient faillite. Le dilemme était insoluble et le dossier fut enterré sous la pile de nombreux autres.

    Pourtant, au fil du temps, l’engouement se tarit, car les danseurs, comme ceux du roman noir d’Horace McCoy « on achève bien les chevaux », étaient épuisés ou mourraient de fatigue à force de tourner en rond.

    Devant l’hécatombe, les satanés balais, ensorcelés, furent interdits sous peine de fortes amendes à qui les utiliserait. Le concepteur fut sommé de cesser sa production illico presto. Après maintes et âpres négociations, il obtint de programmer sa fabuleuse invention pour une heure de service par jour.

    Et tout le monde, il était content !

  16. Laurence Noyer dit :

    Quand je pars en vacances
    Ma maison, c’est l’opéra Garnier
    La cuisine « Casse-noisette », chorégraphie les menus, sur les pointes, organise des farandoles de desserts, arabesque la vaisselle et fait valser la poubelle et les petits rats
    Le balai « Roméo », se lance en quadrille, avec l’aspirateur « Juliette »sur les sols et les murs
    La lingerie « Lac des cygnes », organise la ronde des tutus et costumes, le tango du pressing, les entrechats du fer à repasser
    Le bureau « Bayadère », en pas de deux, fait des claquettes aux courriers, aux factures et guide la cabriole des comptes bancaires
    Dehors le parterre de fleurs « Sylphide » danseuses étoiles, virevoltent en bordure de jardin, où les légumes se trémoussent
    Quand je pars en vacances
    Ma maison c’est le sacre du printemps
    Révérence !

  17. Nadine de Bernardy dit :

    C’était un concept génial : le balai danseur. Il suffisait d’appuyer sur la commande placée en haut de son manche pour qu’il vous entraîne dans un slow, un rock, une valse, selon votre humeur.
    Balayer devenait ludique, on se l’arrachait.
    Peu intéressée par tout ce battage publicitaire, j’attendais ma livraison de la maison Balais, Serpillères et Compagnie.
    Un fauber d’un mètre cinquante de haut, manche en bois de cèdre, poils en paille de riz de première qualité.
    Il arriva le jeudi, je lus le mode d’emploi sans trop faire attention, appuyais sur le bouton de commande comme indiqué. Me voilà entraînée dans une salsa endiablée qui me fit tourner la tête. Quand je réussis enfin à arrêter cet engin , je m’assis sur le fauteuil, essoufflée.
    Qu’est ce que c’était que cette histoire ? Relisant la notice, je vis que ces andouilles m’avaient expédié leur fameuse tête de loup guincheuse au lieu du modèle choisi : l’époussette paille de riz, référence C5LRX à 75 euros 99.
    C’était le balai recommandé par la société Paul Dukas dans son livre :
    Manuel de l’apprenti sorcier, aux éditions Malefix.
    Il garantissait que, bien utilisé, le C5LRX, charriait, sans efforts de votre part, des seaux d’eau à l’endroit choisi, en un temps record. Et en musique encore !!!
    D’où peut être leur erreur.
    Assez déçue par ce contre temps, je renvoyais l’erreur en question, les priant de bien vouloir honorer correctement ma commande , sans oublier de me rembourser les frais de port.

  18. Nouchka dit :

    André et Simone avaient succombé à la démonstration du commercial de la Foire aux Astuces. Le balai automatique était un concept innovant. Il suffisait d’appuyer sur la commande pour qu’il vous entraîne dans sa danse. Balayer devenait ludique. Les nombreux badauds se montraient candidats à cette astuce et succombaient à cet achat impulsif.
    André et Simone optèrent pour la version balayette de toilettes automatique. Ils pensaient aux pensionnaires qu’ils accueillaient dans le petit chalet. Parfois, certains n’étaient pas très regardants sur l’état de la propreté qu’ils laissaient derrière eux.
    Le balai automatique résoudrait dorénavant cet inconvénient.
    L’objet fut installé dans le réduit que Simone et André avaient transformé en toilettes. Ils testèrent l’automatisme du système et furent éblouis du déplacement de la brosse sur la faïence claire : Suivant qu’ils optaient pour l’un ou l’autre des débits de la chasse d’eau, la balayette modifiait son déplacement et son rythme. Il ne manquait plus qu’une bande son !
    La saison n’était pas propice aux réservations dans ces moyennes montagnes. Le chalet resta inoccupé plusieurs semaines et, un jeune rat caché dans le réduit, en profita pour tester l’eau de la cuvette blanche, déclenchant du même coup la danse de la balayette. D’abord surpris, le rat observa cette chose étrange qui s’approchait et s’éloignait de lui sans crainte ni brusquerie. Il chercha à s’en rapprocher et sans le vouloir se trouva caresser par la brosse mouillée. L’impression était agréable et le calme ambiant l’incita à venir fréquemment dans la cuvette se faire brosser et caresser le poil en variant la position de son corps en fonction de la danse de la balayette.
    Quand Simone vint donner un coup de chiffon au chalet avant l’arrivée des premiers estivants, elle fut très étonnée de trouver la balayette automatique pleine de poils et ne comprît jamais ce qui avait pu se passer dans le réduit.

  19. 🐀 Souris verte dit :

    661e/ LE BALAI DANSEUR

    Léontine vivait seule et pour occuper ses longues journées s’activait au ménage. A l’occasion de sa fête, ses amis lui offrirent un balai. Oui .. mais pas n’importe quel balai, un balai à corps ! Elle poussa des hauts cris,
    – en voilà pas un engin ! Et je l’attrape comment moi ce truc-la ?
    Elle s’en saisit de ses mains rêches, caressa ce manche fin si délicatement sculpté plus vrai que nature, le serra contre elle et se sentit comme envoutée. Un pied puis l’autre et la voilà partie à danser en chantant à
    tue-tête la chanson du balai… Elle avait trouvé son Valentin !🐀

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