651e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat
Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.
Quelques pistes pour vous mettre sur la voie d’un détournement : Canne à sucre. Canne-parapluie. Canne-épée. Canne de compagnon, de compagnonnage. Canne de tambour-major. Canne de golf. Femelle du canard. Cannes (argot, jambes) etc.
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Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.🐀
Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.🐀
Certains l’appellent le « Festival de Cannes ». Mais nous, on dit carrément la Pride.
Parce qu’on n’est pas peu fières de tous les services rendus. Vous nous croyez vintage ? Quand ça claudique, ça s’affaisse ou ça voit mal, on est toujours là. Ergonomiques ce qu’il faut pour épouser une main nécessiteuse, avec toutes les options : souple, pliable ou télescopique. Avouez qu’en comparaison, la béquille, c’est le miroir aux alouettes.
Alors chaque printemps, à la mi-mai, nous nous mettons sur notre 31 pour célébrer notre bienfaisance. Jamais mieux servies que par nous-mêmes. Nous crissons sur le tapis rouge, nous nous pâmons sous les flashes et nous nous perdons dans les froufrous de robes affriolantes.
Et je vous le dis : elle a une sacrée allure notre brochette de cannes.
Il y a celle de Jeanne, celle qu’on emmène à la pêche, celle qui boit la bière.
Il y a la Serba, la Gengis et la Jerry.
Il y avait aussi Dominique Strauss, mais bon, celle-là a pris du plomb dans l’aile.
Bref, je m’égare. N’empêche, tant de panache, ça vous le cloue, le bec, non!?
Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le
Cannes est toujours Cannes et pourtant tout, enfin presque, a changé …
Nous sommes en 2092. Non, ce n’est pas le début d’un film.
Tout d’abord, exit le festival du cinéma : cela fait plus de trente déjà que l’on ne tourne plus de films. Le cinéma, le ciné, le cinoche, le grand écran, la salle, tout a disparu au profit des séries, mieux rémunérées. Un festival international des séries a lieu chaque année dans la petite ville balnéaire de Sannec, située on ne sait trop où, au bord de l’Atlantique ou du Pacifique… Peu importe, il y a tant et tant de festivals à travers le monde que plus personne ne s’y intéresse… Le principal étant qu’il y en ait un, quelque part pour quelque chose.
La Croisette a disparu au profit des Allées Gambetta, bordées non pas des célèbres palmiers qui avaient tous fondu lors des terribles étés de 2030 et 2042 mais par des simili palmiers en latex hydrogéné, matériau pouvant résister à des températures très, très, très élevées.
Le port n’existe plus non plus, asséché qu’il a été par l’aspiration de son eau pour dessalement.
Les mythiques hôtels Carlton et Majestic n’existent plus en tant que tels mais ont été reclassés en EHPAD, de luxe certes. Y demeure une clientèle aisée qui participe, mais oui, tous les deux ans au festival des Cannes de Cannes.
Pour en revenir à Cannes, il y avait toujours un festival : celui des Cannes. Lesquelles ? Des Cannes les années paires et des Cannes les années impaires.
C’est un peu juste comme explication me direz-vous mais je n’en vois pas d’autre. Cela fait partie du mystère et du charme de Cannes après tout.
Le Palais des Festival ayant été lui aussi envoyé ad patres, c’est dans les locaux de la Mairie que se tiennent à présent les deux festivals.
Enfin, la non moins célèbre, brillante, rutilante Rue d’Antibes a été rebaptisée Rue des Boutiques Obscures.
Seul subsiste Le Suquet, le vieux Cannes, avec son côté village provençal, ses ruelles, ses couleurs, sa vérité.
651/Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.
Tous les lundis de 7h à 18h, le marché des antiquaires de Nice accueille brocanteurs, chineurs et collectionneurs déballant leur plus belles marchandises sur le cours Saleya. Mais ce lundi 22 mai où sur la croisette il y avait le festival de Cannes ceux-ci organisèrent le festival de cannes anglaises dont certaines avaient appartenu à des acteurs et artistes célèbres dont il me semble les avoir vus se serir.J’en avais même entendu un dire « Les hommes vont en aveugle dans leur vie. Les mots sont leurs cannes «
Le »clou » de celles-ci était une de celles ayant appartenu à Charlie Chaplin.Soudain j’aperçus et entendis Frédéric Beigbeder qui était devant le stand dire « Le palais des Festivals à Cannes, c’est un endroit où on applaudit les toilettes avant d’aller se faire chier « ! Mais pourquoi vient-il , Quelle outrecuidance !C’est drôle tout de même je n’entendis aucun ou aucune parler anglais »
J’aimerais pouvoir y aller une fois à la main d’un artiste ou pourquoi pas d’une artiste.Soudain je réalisai qu’une dame « d’un certain âge » venait de m’acheter ! Combien ? Quelle importance.
Je décidai en toute circonstance de lui accorder mon appui !Et je me rappelai la phrase de l’un d’eux « Les hommes vont en aveugle dans leur vie. Les mots sont leurs cannes «
Chacun sa vie, chacun son destin ! Je me promis de rêver de temps à autre que j’irai au festival de Cannes…
Cann’aille aille aille !
Ce week-end le Cap Canaille devait inaugurer la première « des cannes en festival » mais des incidents ont perturbé la manifestation .
Des canailles ont investi les lieux , à dos de canasson , cannabis au bec , canette à la main et jouant du canif .
Les forces de l’ordre du canton , essayant de les canaliser , se sont retrouvées dans le caniveau , entourées par ces cannibales , voulant se faire des poulets .
Les cannes venues pour le défilé ont décanillé .
Canulard , cannabisme ou secte cannibalesque ? Quels sont les responsables ?
La canicule ! Peut-être ….
Votre reporter au « Canaillou. »
Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.
-Eh Bobby t’aurais pas une carte de France dans ta cave ?
– Ma cave, je n’ai pas et jamais eu de cave moi !
Une carte de France pour quoi faire ?
– Oh je veux faire une ballade, pour aller voir des copines.
– Ah des copines, monsieur est optimiste, généreux ou peut-être blagueur.
– Bon si tu veux venir avec moi. Et puis au fait tu sais marcher toi car la route, à mon avis, va être longue jusque là-bas.
– Où là-bas ?
– Ben le Festival de Canes pardi. J’ai vu qu’il y a des canes de toute la France, voire de la planète entière.
Elles y vont pour chercher un mari. En plus paraît-il que les canes elles sont jeunes et surtout très jolies.
– Ah tu me fais rire toi avec le Festival de Canes. Je crois que tu es un malade. Fais gaffe je vais te dénoncer aux associations de protection des animaux, à la justice et aux médias.
Tu me sembles être un canard qui ne va pas bien dans sa tête. Un Festival de Canes. Ah, ah. Avec des canes qui veulent se marier. Ah, ah.
Les canes elles n’ont pas besoin d’aller dans un Festival. Et toi en tant que canard tu en as pas assez de canes au village et aux villages d’alentour.
– Ben l’ami j’ai comme l’impression que je vais y aller tout seul au Festival de Canes, voir des canes de France et des autres pays du globe.
Et pourquoi pas trouver la coquine de ma vie. Hi, hi …
A l’époque, le festival commençait à Caen et se terminait à Cannes.
Mais c’était trop de travail, trop de fatigue, trop de tout.
Les organisateurs décidèrent de choisir un lieu unique.
Caen ou Cannes ?
Pour plus d’équité, ils optèrent pour une ville à égale distance, à vol de pigeon.
Ce fut Vichy !
Pépé et Mémé sont des fans de première classe, c’est comme ça que Pépé dit, car le Pépé, quand il est parti à la guerre, il était jeune. Quand il est revenu, cinq ans plus tard, il était vieux. Et amoché ! Avec sa jambe de bois et un bras disparu, il était le héros de Vichy. Donc chaque année, il avait sa place d’honneur, avec Mémé à ses côtés, un sachet de pastilles sur sa robe du dimanche. Elle était belle ma Mémé. Une fois, alors que j’étais encore un gosse, ils m’emmenèrent au festival.
Quelle ambiance dans cette grrrrande salle !
Dans l’attente du défilé, les supporters hurlaient !
« Caen ! Cannes ! … Caen ! Cannes ! …»
Et Pépé riait à perdre ses dents :
– T’entends, petit, Cancane… cancane… ! C’est mieux que canarde… canarde !
Franchement, je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. Mais je ne posais pas de question, j’avais peur de passer pour une buse ! Quel boucan, ils faisaient !
Enfin, les premiers invités arrivèrent sur l’estrade.
Je tirais sur la manche vide de la veste militaire de Pépé :
– Pépé pourquoi ce sont…
– Des chèvres ? Ah bin oui, petit ! Tu croyais quoi ?
Je fermais mon bec. Et mes yeux n’étaient pas assez grands pour tout voir !
C’est vrai qu’elles étaient magnifiques, ces chèvres aux fines jambes galbées, aux cheveux luisants. La plus belle c’était la blanche ! Ça devait être une mariée qui avait mis sa robe en soie. Mais je craignais que les loups arrivent ! J’ai crié de toutes mes forces.
Les belles, apeurées se sont mises à bêler. Alors Monsieur Seguin est arrivé et tout le monde s’est calmé ! Pépé était plié en deux, à part sa jambe gauche bien sûr, tellement il riait.
Puis arrivèrent les poules, toutes sèches ! Pas une de mouillée ! Elles se trémoussaient, gloussaient.
– Dis, Pépé, pourquoi sont-elles si gaies les poules.
– Pour attirer leur prince charmant !
– Le prince charmant ?
– Oui, le coq ! Ce bel emplumé qui arrive, là-bas sur la droite.
Je restais coi, car le coq, je ne l’aimais pas !
Je me souviens des hérissons déguisés en porcs épics. Ils étaient trop mignons !
Ah oui, il y avait aussi un âne, un bœuf et des moutons. A moins que je confonde avec un autre endroit.
Ah oui, j’ai vu aussi une girafe, grande et belle la gazelle ! Et aussi des petits éléphants ! Ah non, c’est quand ils m’ont emmené au zoo.
J’ai fini par m’assoupir !
Pépé m’a secoué comme un parapluie mouillé :
– Réveille-toi, petit, tu vas rater le bouquet final.
Des mamans canards suivies de leurs petits chantaient, dansaient le french cancan, …
– Regarde Mémé, petit, elle aime tellement ce spectacle qu’elle en ri-cane !
Bonjour, bonjour chers amis abonnés ;voici comme promis, en direct et en exclusivité sur ma chaîne you tube, le défilé des cannes.
Depuis ce matin, je suis posté au pied du mythique escalier, qui relie la salle principale du musée à son annexe où seront entreposées durant une année toutes les cannes qui auront participé au défilé. D’ailleurs, à ce propos…mais voici qu’un brouhaha se rapproche, nous annonçant les premières arrivées…Oui, oui, les voilà ! D’abord des cannes en bois, toutes simples, munies de courtes poignées horizontales, des cannes de grand-mère, à n’en pas douter, accompagner par des cannes de grand-père, en bois également, reconnaissables à leurs poignées recourbées. Honneur aux aînées donc ; on les applaudit tout au long de leur montée ! Ensuite…ah, des cannes d’aveugle, d’un blanc immaculé ; d’une marche à l’autre, elles tatonnent et sont chaleureusement encouragées. A présent, des bâtons de marche…Rutilants, seuls ou par paires, ils attaquent la montée d’un pas décidé et arrivés en haut, s’applaudissent eux-mêmes. Un peu frimeurs quand même !
Ah, deux béquilles apparaissent … Jadis, on les nommait « cannes anglaises », ce qui les autorise à participer au défilé. Elles montent lentement, avec précaution ; on scande leur progression en tapant dans nos mains. Bravo ! Elles sont arrivées en haut ! Mais voici tout un groupe de mini-cannes en sucre d’orge, semblables à celles qui ont enchanté nos Noëls d’antan…Elles virevoltent, cabriolent, effectuant une montée digne d’un spectacle de cirque de haut niveau ; elles sont ovationnées ! Derrière elle apparaît une grand canne dorée, ornée de très beaux rubans…Aucun doute, une copie réussie de celle que le Roi-Soleil arborait sur ses portraits. Elle monte majestueusement, comme il se doit, mais je dois avouer que les applaudissements ne sont pas à la hauteur de sa royale prestance !
Une canne-épée surgit, suivie d’une autre et elles grimpent l’escalier tout en mimant un duel ; le public apprécie…
Voici tout un groupe composé de cannes toutes ornées en guise de poignées de têtes d’animaux : chats, chiens, coqs, perroquets, hiboux…tout ce petit monde aboie, miaule, hulule, cocoricotte à qui mieux mieux…la canne-perroquet, quant à elle, braille de grossières injonctions ; certains en rient, d’autres manifestent leur mécontentement. Quel vacarme ! Il faut attendre que la dernière de ces cannes disparaisse en haut pour que progressivement le calme revienne…Un grand silence s’installe, on attend…Le défilé serait-il terminé ?
Soudain, un grand coup de cymbales retentit ; mais qui arrive là ? Je n’en crois pas mes yeux!Mais si c’est bien elle, la Cane de Jeanne, qui avance en se dandinant gracieusement ! Six oisons blancs l’accompagnent, tirant un mini-chariot doré où est posé son magnifique œuf ! Tonnerre d’applaudissements ! Elle monte l’escalier avec une rare élégance, voyez chers abonnés, je la filme au plus près ! On va faire le buzz sur tous les réseaux sociaux !Bravo!Bravo !
Pour ce festival de cannes, on avait évité les marches car parmi les exposants, une flopée de collectionneurs boiteux, de passionnés claudicants et d’amateurs instables.
Le monde entier avait marché, vaille que vaille jusqu’à cet événement si rare qu’on en était qu’au premier. Il paraîtrait qu’on put y admirer moult variations, des cannes de toutes matières et de toutes utilités. Car la canne, non seulement aide à marcher, éventuellement à se défendre, mais peut être agrémenté de divers accessoires facilitant les incommodités de la vie marchante.
Ainsi cette canne tire-bouchon accommodant les rêveries printanières au bord de l’eau de pauses orchestrées autour de quelque flacon vinicole.
Dans le même style, mais plus rare, la canne à sucres permettant aux anglais d’adoucir leurs thés colonisateurs.
Encore plus rare, la canne à Bière, soi-disant marseillaise, mais de fait munichoise. Un petit robinet intelligemment camouflé dans le corps de la canne permettait quelques pauses aux généraux endiablés supervisant leurs massacres du jour.
Une exceptionnelle canne flûte traversière fut présentée au public ébahi, d’autant plus que son propriétaire interpréta à tous ces toussoteux un concerto de Vivalda.
Mais ce qui attira le plus de monde fut l’exposé de Madame Aurore Duplaisir. Munie de son inénarrable canne à pommeau démesuré en forme de phallus, elle fit l’inventaire incontrôlé des multiples usages de son objet d’amours.
Un pauvre malheureux de l’existence, un aigri du contexte vital, planta un peu d’amertume en sortant sa collection de cannes vanités aux crânes plus morbides les uns que les autres.
Pourtant dans cette course, de cane à crâne il y avait moins qu’un long champ.
J’aurai vraiment voulu m’émerveiller de plus près de toutes ces merveilles de la déambulation, tous ces supports de fins de trajets.
Mais, de fait, ce récit trop mince ne s’appuie que sur les dires, ragots et autres élucubrations de visiteurs sur le retour.
Car, il faut le reconnaître, on m’interdit l’entrée de ce festival.
Tout cela, sur le maigre prétexte que je suis un peu cannibale.
Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.
Cannes, la croisette, la lumière qui plonge dans la mer, les vaguelettes qui frissonnent au bord de la plage, mes sandales qui ne tiennent que par quelques petites ficèles dorées entrelacées sur mes pieds bronzés ! mes cheveux que le vent décoiffe avec art, le jupon qui virevolte « le vent fripon, prudence prend garde à… » …
Cannes ! Ma liberté d’être heureuse, d’être joyeuse et surtout de me jouer de ma jeunesse, de me découvrir dans le regard des autres, de boire la vie comme on savoure un bonbon de miel au parfum de vanille.
Ah oui ! le festival, les vedettes, célébrités adulées. Oui j’en ai entendu parler elles sont là pour travailler, présenter leurs films, se présenter sur des tapis rouges et parader en robes extravagantes et costumes de soie, cravatés comme des pingouins. Oui il parait, mais je m’en fiche, festival des mirages.
Mon festival de l’imaginaire, mon festival des nuits chaudes, des rencontres chimériques, des fantasmes improbables qui enflamment les corps et bouleversent l’âme. Festival de ma liberté retrouvée, de mon exaltation d’aimer, de mon désir de vivre sans retenu, de fusionner avec le bonheur autant qu’il est possible, de m’offrir à la nuit brûlante d’extase, à la lune qui nous observe sans voile.
Cueillir des perles de noces et m’en faire un collier précieux que je scelle autour de mon cœur, ma joie, mon bonheur mon énergie vibrante. Mon festival, peut-être ? « Mon cinéma » Mais personne n’aura jamais l’autorisation de briser ce collier, ni de prendre le pouvoir sur mon imaginaire.
N’émiettez pas mes rêves de passion ni de vie vous me tueriez !
Arrivés à Cannes en toute méconnaissance de cause, au beau milieu du festival de cinéma, Hansel et Gretel, dans leur tenue bavaroise typique, ne passèrent pas complètement inaperçus. Ils eurent même droit à un entrefilet dans le Petit Provençal.
Une fois les mondanités terminées, les deux touristes découvrirent la région, s’y plurent et décidèrent d’y rester.
D’un naturel fort urbain, ils se firent rapidement des amis, au bar du Port, où ils retrouvaient les buveurs de pastis vers 19 heures. Exploit non négligeable, ils firent apprécier à ces derniers, la saveur amère et pétillante de la bière, tandis qu’eux même progressaient sérieusement à la pétanque.
Un soir de consommation un peu abusive, la bande commença à clouer au pilori le festival de cinéma qui envahissait la ville tous les mois de mai.
– Et pourquoi ne pas en faire un, de festival, nous aussi, proposa Doumé, le patron.
Oui, mais lequel ? Après maintes propositions, votes, contre votes ils optèrent pour le festival de la bière. Une association loi 1901 fut créée, les adhésions affluèrent.
Au mois de novembre suivant, des affiches informaient la population d’un :
Cannes Bière’s festival
Au programme:
Conférences sur la fabrication du breuvage
Dégustation avec notation des différents crus
Concours du plus grand buveur de bière
Celui du verre sans mousse aucune
Championnat de vitesse dans les rue de Cannes, un plateau avec quatre pintes d’un litre porté d’une seule main
Election de la reine de la bière
Concours du plus beau costume bavarois
Remise de la chope de grès au meilleur brasseur de la région
Le tout animé par l’orchestre de Franz Muller et son accordéon magique.
La première édition connut un franc succès, la deuxième un succès fou qui attira des brasseurs de différents pays, des amateurs délaissant Munich sans remord.
0n nomma Hansel et Gretel citoyens d’honneur, le succès était là!
merci et bravo pour le sourire
La voilà bien élégante aujourd’hui la canette de bière LOLA: le design raffiné, l’opercule bien plaqué, rutilante ! Une vraie star !
Eh bien figurez-vous qu’elle se rend au Festival des Canettes de Cannes.
Elle a été sélectionnée et elle bombe le torse.
Cependant, elle appréhende la montée des marches.
La voilà au bas du tapis rouge.
Un sourire à droite, un sourire à gauche, ça flashe de tous les côtés.
Mais sur le même escalier, elle aperçoit sa rivale, la canette ORANGIA qui, faut bien l’admettre, en jette : pétillante, irradiante, flashy.
La partie sera rude.
ORANGIA sait attirer la lumière et fait partie des favorites.
On garde malgré tout le sourire. On sait se tenir chez les canettes.
Elles entament la fameuse montée des marches interminable.
LOLA n’en peut plus.
Le stress la submerge. Elle va s’étouffer.
Sourire , grimper, sourire, grimper, sourire…
Arrivée sur la dernière marche, elle se retourne majestueusement et, soulagée, elle respire profondément, mais si profondément que l’opercule ne peux résister à la pression.
On entend un bref « pschitt » !
Le liquide jaillit.
Le public fait « Oooh !
La canette LOLA s’évanouit de honte et roule jusqu’en bas tout en se vidant.
Cette histoire est bien navrante n’est-ce-pas ?
Les canettes émotives ne devraient pas participer à ce genre de manifestation.
Tout le monde le sait pourtant qu’il ne faut pas trop les secouer…
La canne de festival
Comme chaque année elle retrouve des cannes du monde entier afin d’être sélectionnée et primée d’après son plumage et son ramage.
Le soir elle se présente au pied du perchoir sur le long tapis de dandinement.
Elle ne veut pas rester dans son coin.
Elle allonge le cou.
Elle laisse tomber une bretaile.
Elle s’est même fait refaire le bec pour l’occasion.
Elle ne se nourrit que de graines pour pouvoir rentrer dans son truc en plumes.
Et si demain elle obtient la palme d’or elle passera dans le canard.
Imaginez un festival de Cannes autre que de celui du cinéma et racontez-le.
C’est le joli mois de mai. Le soleil devient généreux et chacun souhaite sortir au grand air, apprendre, jouer, se distraire.
Les annonces régionales proposent de multiples thèmes pour des activités en pleine nature.
J’en retiens une qui a pris comme titre : Festival de Cannes et se déroule à Theix, et non dans les Alpes Maritimes.
Pourquoi ce festival local a-t-il choisi ce nom ?
Je le découvre en me rendant sur place. Ce Festival de Cannes propose différents « ateliers », activités et spectacles.
Le programme affiché évoque La Musique Verte. Atelier de création d’instruments de musique faits de roseaux, cannes de bambou et autre tube de sureau. Cet atelier accueille les enfants dès l’âge de la maternelle. Ils y fabriquent xylophone, trompette, flute traversière, trompe de châtaignier, sifflets de cupule de gland, sifflet de feuille d’acacia…
De loin, j’aperçois, dans un champ, des jongleurs de canne qui tiennent aussi du clown et de l’équilibriste.
Près des marais, des pécheurs à la ligne comparent leurs cannes décorées, sculptées en évoquant leurs dernières sorties et leurs plus belles prises.
A Corn-en-Houët, les hébergements Tourisme&Handicap reçoivent les utilisateurs de cannes et bâtons de marche. Là aussi, je découvre la diversité de ces objets de bambou, de bois dur et noueux ou de matières plus modernes. Les plus beaux, sculptés, sont de véritables œuvres d’art.
Ma déambulation entre prairies et bois m’amène à côtoyer des jeunes qui s’entrainent à différentes disciplines telles que :
– Le twirling bâton, mêlant danse, coordination motrice, jonglage et gymnastique ;
– La canne de combat, qui était par le passé, enseignée par les maitres de savate et de sabre. En tant que discipline sportive, comme aujourd’hui, la canne se pratique avec un bâton de châtaignier de 95 centimètres de longueur ;
– Le Bô Zendo, peu connu, est, me dit-on, un art martial chinois qui utilise un bâton de 1,5 mètre.
Tous ces sportifs, en pleine nature, sont très attirants, tant par leurs cannes que par leurs tenues et protections.
Je me rends à la piscine, où des équipes de natation synchronisée sont programmées dans le bassin extérieur. Je reste ébahie par cette discipline où de belles cannes musclées sortent de l’eau et effectuent la chorégraphie avec souplesse, puissance, créativité et endurance. Quelle concentration pour suivre le rythme musical, se déplacer et se repérer en trois dimensions dans l’eau. C’est magique !
Je reviens tranquillement au point de départ, le camping, et attend devant une boisson fraiche (à boire à la paille bien entendu), le spectacle de danse de fin de journée.
Des festivaliers s’essaient à la danse de canne et claquettes. La coordination ne semble pas facile à maîtriser.
L’heure du spectacle de danse arrive et propose deux disciplines. L’une de danse orientale avec canne et l’autre de claquette et canne. Je suis très attirée par les claquettes et canne. Le spectacle, là encore subjugue par la coordination des pieds et des cannes sur le rythme musical. Un régal.
Quelle belle journée, pleine de rencontres, de découvertes et de joie de vivre, loin me semble-t-il du Festival de Cinéma à Cannes où luxe et clinquant semblent les principales valeurs.
Ces deux-là étaient compères de longue date. Bras dessus, bras dessous, dans un rituel aussi rôdé qu’un pas de danse, ils s’imposaient dans les conversations les plus bigarrées. En famille, entre collègues, au magasin, à la TV, ils étaient toujours de la partie. Tantôt menaçants, tantôt provoquants, ils semaient la zizanie, en quête d’arguments, de répondant, parfois même de confrontation.
Commençons par le plus chétif, 3 lettres seulement, que des voyelles. Pour prononcer son nom, il fallait s’affranchir d’un double mouvement. D’abord d’arrondir la bouche comme à l’église, lorsqu’on chante le GLO-O-O-RIA, ensuite repousser les zygomatiques vers l’arrière, dans un sourire ma foi un peu forcé. Celui-là répondait au nom de OUI.
Vibrant d’intensité, son acolyte s’accolait fièrement à OUI, aussi souvent que possible. Ce d’autant que l’énoncer était vite fait : il s’agissait de joindre les lèvres comme pour chanter un mantra et d’y ajouter un phonème, le [ ɛ ], si courant en françɛ ! Vous avez tout compris : lui, c’était MAIS.
En digne représentant de la logique, MAIS prenait sa mission très à cœur. Au diable les solutions rapides et faciles proposées par OUI, il fallait en découdre, bousculer les conventions, épaissir les conversations.
‒ Maman, j’aimerais bien faire un dessin.
‒ Oui, mon chéri, mais nous n’avons pas le temps. Papa nous attend.
‒ Nous pourrions installer un hôtel à insectes au jardin, qu’en dis-tu ?
‒ Oh, oui, quelle jolie idée. Mais les insectes, ça finit par envahir. Nous allons les chasser tout l’été.
‒ Nous pourrions valoriser davantage les efforts de nos collaborateurs en cette période économique chamboulée.
‒ Oui, mais il ne faut pas exagérément les brosser dans le sens du poil. C’est nous qui tenons le couteau par le manche et c’est juste ainsi !
Ainsi allait la vie de OUI et de MAIS. 2 petits mots qui avaient le pouvoir de créer le monde.
Pourtant, plus le temps passait, plus OUI se sentait à l’étroit, comme prisonnier d’une toile que MAIS aurait tissée autour de lui. Là où OUI avait envie d’embrasser le monde, MAIS le lui craquelait. OUI en avait sec que ses élans, toujours, soient stoppés net. MAIS s’érigeait en sentence. OUI avait besoin d’élan, d’envol et d’indépendance.
Un jour, s’armant de courage, il le fit savoir à MAIS. Comme attendu, celui-ci ne se démonta pas : « Je comprends tes propos mon ami OUI, mais as-tu songé à tous les services rendus à deux ? Oui, tu es bien utile, mais si je ne suis pas là, les gens se vautrent dans la facilité et l’immédiat. Au risque de grands regrets, crois-moi », répondit-il, d’autorité.
MAIS se rengorgeait donc de sa mission. L’œil émerillonné de malice, il maintenant OUI sous son joug comme l’aigle enserre sa proie.
C’était sans compter la clairvoyance de OUI et mésestimer sa bravoure aussi. D’instinct OUI se dit qu’un soupçon de créativité et un zest de flagornerie seraient de nature à infléchir la résistance de MAIS. Il n’avait pas tort.
Sans se départir de sa légendaire gentillesse, il s’adressa à lui en ces mots : « MAIS, connais-tu le verlan ? ». Ce à quoi MAIS répondit par un « évidemment », blasé et presque condescendant. OUI enchaîna : « Dans ton cas, c’est vraiment fascinant : MAIS devient AIME. Quel privilège d’évoquer le sentiment le plus profond, commun à toute l’humanité. Avec ce nouvel habit, tu pourrais semer l’apaisement, engendrer le pardon et faire jaillir la joie. Que de nouveaux horizons, que de pouvoir en ta possession ! Moi, je suis un tout petit OUI et en verlan, c’est le néant ! »
De flatterie, la gorge de MAIS se gonfla comme celle d’un rouge-queue amoureux. Il n’en fallait pas davantage pour le convaincre d’étoffer son répertoire. Dans une moue, esquissée pour la bonne forme, il répondit : « Tu as peut-être raison, OUI. MAIS ou AIME, voilà qui me permettra de rendre possible l’impossible, de réunir les désunis et de faire rire les attristés. Juste pour voir, je crois bien que je vais m’y atteler. »
C’était de bon augure. Depuis que MAIS savait aussi dire AIME, le monde s’était rasséréné.
Ce qui fit dire à OUI, un jour, en repensant à ce grand virage pris par son ami : « C’est fou comme un mot change tout ! »
🐻 ÉCHANGE RITUEL
Cannes, après le cinéma, c’est le festival du ménage, le grand ramasse-miettes chanté sur l’air de pomme de reinette et tapis gris. D’aucunes se sont pamées comme au grand siècle, elles ont leur vapeur. Vite, des sels. Après que les badauds ont parié, que pile ou faciste ont joué au bonneteau, que les cireurs de pompes ont remisé leur boîte la bricole sur le dos, la brosse à reluire rangée au fond, la dame pipi se refait une beauté là où elles sont passées. Le chasseur remet son pointu à l’eau va pêcher la rascasse. Le voleur fait son bilan de breloques en toc, le receleur classe bijoux et valeurs. L’orchestre répète, le ballet s’emballe, le plagiste ratisse, le croupier croupit. L’ arroseuse en balade le long des palaces empêche de dormir les épuisés. Cannes s’éveille sur une chanson de Jacques Dutronc.
🐻 Luron’Ours
651e DES MATRAQUES ET DES GOURDINS
Ce fut un vrai festival des ‘gaules’. On ne ‘badine’ pas avec une telle organisation menée à la ‘baguette’.
Le président nous accueillit comme un roi, arborant son »sceptre » d’or, récompense obtenue l’an passé à cette même cérémonie.
Cette distinction fut un véritable coup de »matraque » pour les autres candidats qui en sont venus à se taper dessus armés de »triques » et de »gourdins ».
Les forces de l’ordre sont intervenus, ont séparé les belligérants à coups de » latte » dans le popo.
La fin du festival fut fêtée à grands verres de canneberge et »l’épieux » perdants dépités, repartirent, la »verge » pendante, juste remerciés par un » gourdin » en chocolat.
🐀 Souris verte.
Tout le monde l’attendait, ce film d’ouverture du prestigieux festival de cannes. Quelle affiche !
Sur le tapis rouge, les stars s’élancent sous les yeux des journalistes du monde entier et des spectateurs qui se comptent par dizaine de milliers. Beauden et Jordie Barrett, Will Jordan, Caleb Clarke, Rieko Ioane, toute l’équipe de All Blacks Matters, les flashs crépitent, tandis qu’elles restent de marbre, en straps et paillettes, enrubannées jusqu’au cuisses, à l’éclat d’huile camphrée, bien concentrées dans leurs baskets et cramponnées sur l’ultime marche qui les mène au centre de toutes les attentions.
Derrière, une autre équipe de cannes leur emboîte le pas sous les mêmes projecteurs, crépitements et applaudissements, on reconnaît les Damian Penaud, acclamées comme il se doit, après leur prestation remarquée dans Cadrage-Débordement, un must du Boks-office. Il y a aussi les Gaël Fickou et Jonathan Danty, les actrices principales de Le Centre du Flot Bleu, elles sont suivies des Thomas Ramos, impeccables dans Les Bottes de sept Lieux et flamboyantes dans La Chevauchée Fantastique. On retrouve les Gabin Villière, longtemps écartées du grand écran, après leur tordant Tchik-Tchak, et puis bien sûr, les stars parmi les stars, les chouchous du festival, ovationnées dans un grondement du grand Palais du Stade de France, les Dupont et Dupont, parce qu’elles sont deux, ainsi que les jumelles Ntamack, éblouissantes de vista et de grinta tant leurs jeux d’actrice ont fait les beaux jours du cinéma ovalien, avec Le Grand Bleu, et cette plongée spectaculaire dans l’espace d’Inter-French-Flair, qui a reçu le Sésame d’un Grand Chelem.
La cérémonie est magnifique, après les hymnes et une danse tribale océanienne, place aux feux d’artifice… Silence, on projette… ACTION !
(Bah oui, Pascal… forcément, le week-end, c’est Brève d’Ovalie 🙂 )
A Cannes, il existe un autre festival. Celui de la femelle du canard : la cane. Des propriétaires viennent du monde entier afin de présenter leur modèle. Chaque année, en décembre, le festival est annoncé dans les canards. La cane est alors dans la ville une véritable vedette. On la voit se pavaner sur la Croisette même s’il fait un froid de canard. On voit même des flics laisser passer des canards à l’orange sans les verbaliser. Les tuniques bleues font le canard et demande même des autographes, surtout à la canne qui a reçu le grand prix. Etre palmé pour une canne, c’est la consécration pour l’éleveur. « Yes, I can », avait proclamé un éleveur américain en recevant son prix. On dit même qu’il allait faire de la politique. La même année, le prix du jury avait été décerné à une cane de Sarcelle. La banlieue se voyait ainsi récompensé avec ce modeste élevage dans un garage. Avant la présentation devant le jury, chaque éleveur pomponnait sa cane, l’habillait, la coiffait. Certains privilégiaient le Col vert, d’autres la tenue négligée, punk ou Barbarie, et d’autres encore privilégiaient le naturel en venant le Cou nu. Les Allemands préféraient la Saxe, les commerçants le Challans, et les frileux le Shetland. L’année passée, furent particulièrement remarquée : le Haut Volant avec son arrivée en voiture, et surtout le Blanc d’Ukraine à cause de la triste actualité. On put voir ce canard liké des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Le Blanc d’Ukraine remporta le prix. Il aurait fallu avoir une canne blanche pour ne pas le voir venir. La canne Huppée fut au désespoir. Dans le soir déclinant elle marchait en canard, saoulé par ce résultat défavorable pour son égo. Elle entra dans un café huppé de la Croisette et prit un remontant, un alcool fort dans lequel elle trempa un canard. Elle n’était pas en sucre mais se sentait complètement effondrée, humiliée, comme le vilain petit canard de la cérémonie. D’origine africaine, bien qu’issue d’une mère indienne, elle se consolerait peut être en janvier en suivant la CAN, la Coupe d’ Afrique des Nations. L’Egypte de son papa triompherait peut-être cette année.
Saint-Soupière le 20 mai 2023
Ma chère Magali,
Enfin j’ai un peu de temps pour venir papoter avec toi. La 5ème édition du festival de Saint-Soupière dédié aux plus beaux spécimens d’artichauts a encore une fois été un grand succès. C’est sans surprise le cultivateur Gaston Mangetout qui a raflé le trophée. Il avait mis le paquet cette année. Ont défilé sur le tapis rouge, de sculpturales jeunes femmes habillées par Ginette Vinaigrette. Les tissus aux motifs fleurs d’artichauts étaient vaporeux, ou magnifiquement brodés de mini artichauts qui scintillaient sous les projecteurs. Toutes les jeunes femmes avaient soit un bouquet d’artichauts, soit une couronne de fleurs de ce légume. Le jury a été subjugué par l’originalité et l’audace de présenter ainsi le fruit de son minutieux travail pour obtenir des artichauts aux rondeurs parfaites. Son rival Jules Tatouraté pensait avoir toutes ses chances avec sa course de boîtes à savon en forme d’artichauts, mais le jury lui a reproché de ne pas avoir mis suffisamment en valeur le roi du festival : l’artichaut. Sur la troisième marche du podium se trouve Mimi Petitesouris, ma favorite, avec ses succulentes recettes à base d’artichauts. Le jury a estimé que l’aspect culinaire était trop classique. Une mention spéciale a été décernée à Lili Cosmétique, nouvelle dans la compétition, qui a présenté une gamme de vernis à ongles élaborée à partir des picots d’artichauts. Le jury essentiellement composé d’hommes n’a pas été jusqu’à lui octroyé le trophée, estimant qu’un seul coloris déclinant le vert artichaut était trop restrictif. Je te joins quelques clichés des participants et de leurs œuvres, en espérant que cela te donnera envie l’an prochain de venir assister à ce festival.
A bientôt, je viens chez toi pour la fête des citrons.
Maryse.