634e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative

Le professeur devant sa classe de petits grains : La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts…

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Ces exercices inédits d’écriture créative n’apprennent pas à écrire, ils enflamment l’imagination. Le but est de vous conduire vers les ressources imaginatives qui somnolent en vous. Après quoi, vous décidez de mener le projet d’écriture qui vous convient : nouvelles, roman, etc.

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Excusez-moi pour les messages reçus en double cette semaine. Entendez les raisons dans ce bref enregistrement
Pourquoi ces messages en double

22 réponses

  1. Urso dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains : La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts…

    – Allez les enfants préparez-vous on part sur Mars attaquer les martiens.
    On va leur bousiller leurs lances pierres et catapultes.
    Car on en a marre, depuis plusieurs jours ils nous bombardent de bonbons, de pâtisseries et autres spécialités de leur planète.

    – Monsieur, monsieur, moi je ne peux pas venir, j’ai du travail à faire avec mon papa cet après-midi.
    – Oui, oui je sais dit le professeur à Mélanome. Vous avez plusieurs grains de beauté à retirer.
    – Oh oh dirent les autres enfants, Mélanome il est très fort pour enrayer les lances pierres des martiens.

    – Allez les enfants on s’en va, on doit être rentré pour ce soir.
    Et c’est comme ça, avec les grains de la classe, et aussi d’autres venus en renfort, que les martiens ont arrêté leur bombardement soudain de la planète Terre, avec bonbons, friandises … locaux.

  2. Anty dit :

    Il y’avait une certaine confusion entre les délires apocalyptique de l’ancien, et les lambeaux de chairs qui s’écrasaient sanguinolant sur ses joues molles.
    L’engrenage avait cédé, et sous sa colossal pression, entrainé l’effondrement de toute la structure alimentant la cité.
    Seul deux camarades avaient encore assez de membres pour se tenir debout. Les restes d’entrent-nous s’étalaient, stupéfiés par la violence du choc sur leur corps désormais broyé, confondu avec le sel.
    Lorsque le professeur, le possédé, tendit ses bras vers le ciel, je vis s’abattre la mort étincelante qui nous était promise.
    La main de la jeune fille, s’emparant du mortier, nous jetant dans l’huile bouillante avec ce hoquet dans la voix.
    Le professeur savait tout, un dernier regard me le fit comprendre. Le félon connaissait notre fin, et il s’était accroché vivement aux aspérités du creuset de pierre.
    Une odeur âcre sur cette dernière image, puis plus rien… nous avions vu…la main de l’homme et son lot de symboles.

  3. Anne LE SAUX dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains
    La semaine dernière, je vous ai expliqué comment détraquer un engrenage.
    Lors de la séance de travaux pratiques qui a suivi, vous vous êtes mis trois par trois et vous avez pu observer qu’en vous serrant bien les uns contre les autres, vous pouviez faire transpirer l’engrenage qui a rapidement perdu de sa superbe. Vous l‘avez entendu râler, toussoter, hoqueter et souffler de plus en plus fort ; puis vous l’avez vu ralentir, avoir des loupés, ahaner comme un forcené pour finir, grâce à votre endurance, par s’arrêter exténué. Vous l’avez eu à l’usure. Cela vous a pris entre 15 et 20’ pour la plupart des groupes. Et je sais que certains d’entre vous ont eu des courbatures le lendemain.
    Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts. Je vous explique : vous le savez, l’union fait la force. Alors vous allez vous grouper, très serrés, et vous allez tous entrer en même temps. Les plus costauds d’entre vous se positionneront à l’extérieur pour maintenir la cohésion ; les plus grands se disperseront pour créer des aspérités supplémentaires. Et tous ensemble, tous ensemble vous maintiendrez le bloc ainsi formé telle une mêlée de rugbymen. On essaie ?
    Alors, verdict ? Oui, c’est cela : cette fois, il ne vous a fallu que 5 secondes. Et qu’est-ce que vous sentez ? Le chaud, le roussi. Le moteur en a pris un coup. Et vous n’êtes pas fatigués. Je suis fier de vous !

  4. Mary Poppins dit :

    En classe de première, nous avions monsieur Cyclotron en physique-chimie. Petit, rondouillard, le pantalon trop court, les cheveux en pétards à mèches, la blouse jamais propre, les lunettes rafistolées avec un bout de sparadrap, il semblait être le résultat d’un croisement entre Albert Einstein et Gaston Lagaffe. Une sorte de savant fou qui avait atterri dans notre lycée, par on ne sait quel mystère, et auquel personne n’avait dit qu’il exerçait le métier de professeur.

    Ne sachant donc pas pourquoi il se trouvait là et se contrefichant comme de sa première tartine du programme qu’il était censé nous enseigner, monsieur Cyclotron occupait ses journées à faire absolument ce qu’il voulait.

    Une fois, en plein mois de janvier, il arriva dans la classe en sifflotant un air à la mode, avec à son bras un panier rempli d’engrenages d’horlogerie de différentes tailles. Il nous expliqua que c’était lui qui les avait fabriqués pendant la nuit, grâce à une formule secrète provenant de son arrière-grand-père anglais.

    Ces nouveaux mécanismes, composés d’acier et d’un alliage d’éléments chimiques, allaient s’appeler des « Crock’time » car, en plus d’être hyper résistants, ils avaient la propriété de pouvoir détruire les pendules murales en les grignotant de l’intérieur !… La seule condition était de les installer dans ce type d’appareil, bien entendu !…

    Devant nos regards incrédules, il s’approcha en pas chassés du tableau noir, attrapa une craie et se lança dans une démonstration énergique où les x, les y, les racines carrées, les atomes et les protons sautillaient dans tous les sens et s’emberlificotaient en un joyeux charivari qu’il était le seul à comprendre.

    Pour conclure, il farfouilla dans son cartable et, tout fier de lui, en sortit une petite horloge entièrement déchiquetée. C’était « la » preuve. La preuve incontestable.

    Les yeux ronds, le visage radieux, nous buvions ses paroles. Assister à ses cours c’était comme être devant une époustouflante pièce de théâtre. On en redemandait.

    Il est certain que, durant cette année-là, Jean-Zébulon Cyclotron ne nous a pas appris grand- chose en physique-chimie, mais il a fait bien mieux que ça : il nous a donné les clefs d’un monde imaginaire aux richesses inépuisables.

  5. Peggy Malleret dit :

    634 Le professeur devant sa classe de petites graines : La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons voir comment causer encore plus de dégâts…

    – Première étape, choisir son objectif. Un humain ou un objet. Dans tous les cas, pour causer de gros dégâts, il faudra que vous connaissiez parfaitement votre cible. Cela vous demandera beaucoup de travail. Je pense qu’à la fin de l’année vous serez prêts à exécuter les pires dégâts.

    Hector lève la main

    – Oui Hector,
    – Monsieur, je ne veux pas assister au cours, il ne m’intéresse plus. Est-ce que je peux sortir ?
    – Non. Il me faut des explications. La semaine dernière, vous étiez, il me semble, très actif pendant le cours. Vos idées particulièrement originales me donnaient l’impression d’être en présence d’un spécialiste du détraquage d’engrenage.
    – Oui Monsieur, mais ça c’était avant.
    – Avant quoi ?
    – Avant que je réfléchisse.
    – Pouvez-vous nous donner un avant-goût de vos réflexions.
    – Oui Monsieur. Ben voilà, nous on est des petites graines toutes simples, qui ne demandent qu’à grandir en plante ou en arbre et à ne pas devenir ce à quoi vous nous préparez.
    – Ah bon. Et à quoi je vous prépare Hector ?
    – À devenir des graines de violence.

  6. Avoires dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains : La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts…

    Propos liminaire : le professeur est certes devant une classe de grains mais aussi de graines, nous l’allons démontrer…

    Par un gris matin d’hiver au ciel chargé, le professeur, en pénétrant dans la classe, constate avec plaisir que les bancs sont quasi tous occupés . Le sujet qu’il avait annoncé la semaine précédente : « Comment causer encore plus de dégâts que le dérèglement d’un engrenage » y était sans doute pour quelque chose.
    Au premier rang les frères Céréales, blé, orge, maïs, seigle, millet, tous montés en graine et même leur sœur Avoine, étaient là, coiffés de leur bonnet de meunier en gros-grain, s’il vous plaît !. Si leur cohorte impressionnait, ils n’étaient pas les plus remuants ou dévergondés.
    Son regard porte plus loin et aperçoit, non sans satisfaction,  le jeune grain de Bon sens. Cet élève discret mais à la parole claire, rétablissait l’équilibre lors de débats animés … Ce serait sans doute fort judicieux aujourd’hui.
    Derrière,  gigotaient grains A moudre et de Sel. Ces deux là étaient de connivence, cassaient souvent la graine ensemble. Trop bavards, le professeur devait souvent les faire taire pour écouter le reste de la classe. De plus, leurs arguments n’étaient jamais convaincants, intervenant pour un oui ou pour un non, sans rien proposer de valable…
    Les jumelles Folie et Fantaisie, vêtues à la diable, étaient présentes également. Elles avaient peut-être un grain, pourtant en les voyant, le professeur pense aussitôt que le cours ne manquerait pas de piquant. Il s’en réjouit d’avance…
    Si jusque là tout semble bien se présenter pour son cours, son enthousiasme tiédit en apercevant un peu plus loin, les grains de Poussière, lesquels, pour ennuyer davantage encore le professeur étaient venus avec des…moutons cachés sous leurs bureaux ! Le maître leur demanda de sortir avec leurs animaux. Ils s’exécutent et reviennent à leurs places comme si de rien n’était… A moins d’un coup de chiffon, il ne pouvaient les chasser.
    Plus loin encore, le professeur aperçoit la petite Chapelet graine de Courge, là encore deux comparses, toujours ailleurs, difficiles à intéresser à quoi que ce soit si ce n’est la récitation des ave pour l’une et la bonne saison de plantation pour l’ autre.
    Il remarque enfin grains de Café et de Beauté. Ces deux-là, attentifs, délicats, toujours délicieusement parfumés aux arômes de moka ou d’arabica, l’écoutaient avec attention, prenant des notes avec application.
    Le tour de la classe achevé, le professeur peut commencer son cours. Alors qu’il ouvre la bouche, un nuage noir obscurcit la salle, un grain violent s’en échappe accompagné d’orage !…

  7. Nouchka dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains : La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts…
    … Qui pourrait nous proposer un moyen de causer d’autres ou plus de dégâts ?
    – Monsieur, je crois que nous pourrions chercher une méthode pour obtenir légalement plus de droit à la parole publique.
    – Oui, Tancrède, à quoi penses-tu ?
    – Nous sommes mineurs et, les jeunes comme nous, ne peuvent pas donner leurs avis sur les sujets qui les concernent, qui concernent leur avenir…
    – Oui, quelqu’un veut-il ajouter quelque remarque ? Perpetua, qu’en dis-tu ?
    – Détraquer un engrenage, c’est un peu de la rigolade. Je suis d’accord pour que nous réfléchissions sur les moyens et bien sûr les actions qui nous permettraient de faire entendre notre point de vue.
    – Et tu penses à ?
    – Je souhaite que nous sortions dans la rue tout nu avec des chapeaux-pancartes qui rappelleraient que nous, les ados, nous avons aussi le droit de choisir notre vie, notre univers, notre crédo ;
    – Ouh, ce sont de grands mots ; Perpetua, que mets-tu derrière ?
    – Je ne comprends pas pourquoi les « vieux », décident alors que, sur de nombreux sujets, ils seront morts quand leurs décisions entreront en application. Je pense au devenir de notre planète ou, comme dernièrement, aux choix concernant la retraite.
    – Oui, quelqu’un veut-il la parole ? Oui, Ursule ?
    – Je suis tout à fait d’accord ; mais en plus, je crois qu’il y a des sujets d’aujourd’hui à propos desquels cela vaudrait la peine de s’exprimer. Moi, je n’ai pas envie de sortir « à poil » par ces températures polaires mais je serais d’accord d’écrire des billets dans la presse et sur certains réseaux sociaux, pour expliquer que nous voulons être des citoyens comme les autres et pas des avortons de citoyens qui n’ont pas le droit de s’exprimer. Je ne demande pas la majorité à quatorze ans mais il devrait y avoir un moyen de nous faire représenter pour que des élus spécifiques à nous puissent faire entendre nos choix et voter pour nous.
    – S’il vous plait, s’il vous plait, n’intervenez qu’avec mon autorisation, sinon nous perdons le déroulé logique de vos pensées. Bento, tu sembles très remonté, veux-tu nous dire ce qui t’anime ?
    – Je ne vois comment nous pourrions nous faire représenter et que cela compte pour de vrai. Il faudrait que la Constitution soit révisée pour que nous, les mineurs, ayons des instances et des représentants régionaux, nationaux, voire internationaux.
    – Monsieur, Je souhaite intervenir.
    – Cunégonde, tu as la parole
    – Il y a des gens qui sont reconnus internationalement, comme la Suédoise Greta Thunberg. Elle a réussi à obtenir une audience considérable sans passer par la révision d’une constitution qui mettrait un temps infini à se bouger. On pourrait peut-être étudier ce qu’elle a fait pour obtenir cette légitimation de fait.
    – Qui souhaite poursuivre ? Amaro ?
    – Greta, elle s’en tient aux sujets écologiques et environnementaux. Nous, nous souhaitons avoir un droit sur tout ce qui impactera notre avenir.
    – C’est ambitieux, Amaro mais légitime.
    – Si je résume, vous vous accordez à considérer comme « dégâts », le fait de vouloir faire évoluer les institutions et souhaitez que votre parole soit prise en compte sur les sujets qui détermineront votre avenir ? Sultan ?
    – Oui Monsieur. La semaine dernière, nous nous sommes bien amusés avec les engrenages mais cette semaine, nous avons la volonté de détraquer les engrenages institutionnels pour que nous ne comptions pas que pour du beurre.
    – Merci de ces échanges constructifs. Je ferai mon possible pour transmettre fidèlement vos attentes à qui de droit. Néanmoins, afin de ne pas faire d’impair, je vous remercie de préparer par écrit pour le 25, les éléments qui vous tiennent le plus à cœur dans la ligne de ce que nous venons d’échanger à bâtons rompus. Encore une fois, merci à tous.

  8. RENATA dit :

    Aucun souci pour moi Pascal , j’adore vous lire , même à répétition ……

  9. iris79 dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains : La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts…
    En effet, vous avez beaucoup progressé mes petits grains de sable et acquis les compétences nécessaires pour aller sur le terrain et vous frottez à la réalité. Je vous sens donc prêts à passer à la vitesse supérieure.
    Pour avoir plus d’impact, et donc faire plus de dégâts, vous devez vous unir et faire appel à un partenaire de taille, puissant et imprévisible: le vent.
    Avant de vous embarquer dans cette aventure, nous ferons plusieurs épreuves d’entrainement. J’ai également préparé un plan de révision avec un tronc commun de géographie indispensable. Vous devrez également apprendre par coeur des formules de métaux et leurs caractéristiques afin de mesurer les impacts que vous aurez sur eux et ainsi vous orienter plus facilement sur les cibles.
    Voyez avec vos familles car vous l’avez compris, vous ne savez pas dans quels pays vous allez giffler les joues des humains, dans quelles contrées vous ferez bloc sur les pare-brise des voitures. Ne vous en faites pas, c’est très impressionnant mais c’est aussi l’expérience d’une vie. Vous rêviez d’aventures vous allez être servis. Vous allez tapisser les toits des maisons, recouvrir des jardins, jaunir les bitumes, colorier le ciel. Les gens regarderont votre puissance avec déférence et humilité. Ils vous craindront et se feront discrets. Inutile d’aller jusqu’à l’infiltration des corps, ce n’est pas notre mission.
    Rappelez vous ce pourquoi nous sommes là: alerter les humains sur le bouleversement climatique. Le mois prochain, nous irons interroger les élèves de master 2 les fameuses petites gouttes. Vous verrez comment lorsqu’elles s’unissent et font appel à des partenaires divers et variés ce qu’elles sont capables de faire.

    PS: pas de problème Pascal. Je préfère recevoir votre commentaire 3 fois que pas du tout! Zéro souci, il y a bien plus grave dans la vie!

  10. Grumpy dit :

    – Ça va aujourd’hui mes petits grains ?

    Oh oui, Monsieur, on se sent tellement mieux, on a échappé au pire, et même
    on respire ! Qu’est-ce que l’on est contents. On a enfin, grâce à votre système pu escagasser ce vieux moulin à café Peugeot.

    On le haïssait : Chaque midi, on devait s’asseoir sur la chaise de la cuisine, se caler ce sacré moulin entre les cuisses, et vas-y que tu moulines … et ce sale moulin vicieux, il en profitait pour nous pincer les cuisses !

    Franchement, si on pouvait encore faire quelques degâts ce serait avec plaisir.

    – Ah ! Mes chers petits grains, plus question de vous laisser vous faire moudre.
    Vous allez être utiles à l’humanité, et pas qu’un peu : Ça va saigner, on va passer à l’attaque des dosettes.

  11. FANNY DUMOND dit :

    Bonjour cher Pascal. Eh ben ça alors, j’en reste estomaquée après avoir écouté vos excuses qui n’ont pas lieu d’être. Vous faites tout votre possible et même si j’ai reçu plusieurs fois vos propositions, je me suis bien doutée qu’il y avait un lézard quelque part. La semaine dernière, ma participation est restée coincée dans les ondes et je n’en ai pas fait une maladie, car l’important pour moi est de me divertir. Je tente de la reposter. Bon weekend à vous.

  12. FANNY DUMOND dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains :

    – La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts.

    – Super ! s’écrie Issa Sarazin. J’adore la mécanique, mais je ne savais plus lire la notice de mon nouveau jeu de mécano.

    – Ben, moi mon père m’a engueulée parce je ne savais plus mes tables de multiplication, s’émeut Sucre Dorge.

    – Moi, ma mère était toute contente de pas faire mes devoirs et comme ça elle a pu regarder sa série préférée, explique Henry Rijaune.

    – La dernière fois, nous avons donc appris comment mettre du sable dans les rouages et je suis enchanté de savoir que mon cours a porté ses fruits. Donc, aujourd’hui je vais vous apprendre comment démonter cette mécanique beaucoup trop complexe.

    – Chouette ! s’écrient les collégiens tout excités.

    – Profitez-en bien, car c’est mon dernier cours avant de prendre ma retraite bien méritée. Si vous saviez combien de cellules grises j’ai pu remplir de Savoir !

    – Vous allez nous manquer, pleurniche Khol Za. Vous êtes le plus cool des profs. On fait que s’amuser avec vous.

    – Nous allons donc déboulonner les plus gros engrenages de la Connaissance. Celui-ci en haut, le français, ça sert plus à rien de le connaître. Allez zou, à la poubelle ! L’autre à gauche, celui des mathématiques, nous avons des machines à calculer. Allez zou, au rancart. À droite, l’Histoire/Géo, bof, toutes ces dates encombrent trop l’esprit et nous avons des GPS pour nous guider. Allez zou, à la corbeille. En bas les sciences, c’est inhumain de disséquer des grenouilles pour savoir ce qu’elles ont dans le ventre. Allez zou, au dépotoir. Au milieu…

    – Elle va marcher beaucoup moins bien, forcément, s’étonne Lulu Lupin, le HPI de la classe.

    – Attends, mon petit. Nous allons les remplacer par un énorme engrenage, le rassure le Prof. Venez m’aider les enfants, il est très lourd et encombrant. Il ne faut surtout pas le casser, car j’ai eu beaucoup de mal pour le trouver en cette période de soldes. C’est de la folie, tout le monde se précipite pour acheter son « Cervovide ».

  13. Peggy Malleret dit :

    Cher Pascal,

    Je n’arrive pas à comprendre comment des gens se désabonnent parce qu’ils ont reçu deux ou trois fois le même mail. Je te trouve incroyable en informatique et il est évident que tu ne le fais pas exprès.
    De mon côté je n’ai reçu aucun doublon.

  14. Jean Marc Durand dit :

    Le professeur devant sa classe de petits grains de folie : 

    « La semaine dernière, nous avons vu comment détraquer un engrenage, nous allons découvrir comment causer encore plus de dégâts.
    Il n’existe pas de mauvaises graines, laissez-vous germer librement. Vous vous ennuyez en classe, faites le savoir, le vôtre, celui qui vous correspond des œufs quand il le souhaite et pas pour la chaîne de con sommation à toujours produire plus, et plus vite. Soyez lentement créhâtifs. Ne vous souciez pas des soucis sourcilleux. Retournez vos bureaux, faites en des pirogues pour décanaliser les trop courants.

    Vous avez envie d’écrire, écrivez, et que l’encre nage. Vous voulez colorier les nuages, parlez-en à votre petit chimiste. Bricolez-vous des espaces de repos. Attendez-vous à ce que la sieste paresse. Vous voulez sculpter la purée de carottes, travaillez là à chaud. La cuisine vous tente. Laissez tremper vos raisons de la colère. Faites-en du flan. Vous souhaitez caresser de la corde. Bricolez-vous un bidon quelconque ou un gros coquillage. Tendez-y des cordes à linge, la musique chantera dans le vent. »

    A TABLE !

    Oui, Man, on arrive….
    Alors, vous deux…encore en train de rêvasser… ;
    Ben non, on se jouait de l’école…euh…à l’école !

  15. Nadine de Bernardy dit :

    Le professeur, devant sa classe de petits grains:
    la semaine dernière nous avons vu comment détraquer un engrenage. Aujourd’hui nous allons découvrir comment causer plus de dégâts. Je vous demande à l’avance votre indulgence car ma méthode n’est pas très orthodoxe.
    Je voudrais que vous vous gonfliez au maximum en absorbant des boissons alcoolisées, afin d’en obtenir assez pour arroser copieusement les engrenages.
    Cette action va oxyder très rapidement les rouages qui vont se bloquer dans une dernière convulsion éthylique.
    Récoltez votre production dans les éprouvettes qui sont à votre dispositions sur la paillasse près de la porte, en indiquant bien la substance ingurgitée. Je me permets de vous conseiller la Marie Brizard, le Malibu ou le rhum arrangé, boissons sirupeuses ou à fort degré d’alcool. Evitez les cocktails et les boissons à bulles, bière, champagne.
    Restez discrets sur cette opération, personne n’est obligé d’y participer, ma demande est délicate, mais sachez que je donnerai de ma personne.
    Nous ferons le bilan de l’opération lors du prochain cours.
    D’avance merci.

  16. Laurence Noyer dit :

    moi je les reçois en triple ! Nanana!
    depuis un mois
    mais quand il s’agit de commentaires aussi bienveillants on en redemande!

  17. camomille dit :

    Oh! Mais c’est pas grave du tout Pascal.
    Rien de perturbant car nous savons que vous êtes vigilant et réactif et qu’il n’y a qu’à patienter pendant vous êtes aux manettes.
    Merci !!!

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