462e exercice d’écriture créative créé par Pascal Perrat
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. C’est alors que survint un peigne fort teigneux…
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. C’est alors que survint un peigne fort teigneux…
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. Mais survint soudain un teigneux peigne. Diable !!! Diantre !!!! Milord, mais qu’est-ce donc ce grillage aux étranges dents ? Un ballet devons-nous danser, aujourd’hui ; Vois comme les frisotis ondulent et se balancent. Une brise, un souffle, je sens à chaque vague. Curieux, ma mie, j’avoue ne point connaître cet instrument. Vois comme il invite à tournoyer, Damoiselles et Damoiseaux. Remonte ton panty, ma douce et accrochons-nous, mesures et cadences ont l’air soutenues. Mon tendre, fixe donc, bien tes bretelles. » Oh !!! là,,, oh !!! là,,,,, jamais de mes aïeux, le souvenir de bonds et rebonds, mon arrière-train fût secoué. Et moi, trésor, ma poitrine tressaute, si hautement, que mon visage s’en trouve giflé. D’une chevelure frisée, sommes expédiés aux couleurs des blés, blonde caramel et longue tresse interminable. Puis une voltige, hirsute et touffue dans une épaisseur cotonneuse. S’ensuive la glissade vers de longues tiges, droites et raides. Que de perruques nous côtoyons en cette soirée bousculante. Nos reins éprouvés, clament, une pose. Gentilshommes et Gentes dames, sont projetés sur nous, les dialogues sont impossibles, farouches et fugaces sont les rencontres. Corsets et boutonnières boudinantes, ne résistent point de cette pression. Où nos chairs débordantes, de bleus se couvrent. Où nos attributs, malmenés de ces culottes ajustées, se tordent de douleur. Voyant l’embonpoint des fesses et bassins proéminents, de nos chères aimantes, tel des projectiles, nous heurtant de plein fouet. Cessons !!! mais cessons donc !!!! une telle brusquerie. Offusqué, vexé, notre position noble, s’en trouve heurtée. Mes hoquets de surprise, me font suffoquer. Fleur de mon cœur, cramponne-toi à mes genoux potelés. Oh !!! Mon chou, je ne puis plus tenir ce rythme infernal. Une dernière cascade, une envolée, nous nous écrasons sans plus de cérémonie, contre ce mur blanc, et dégringolons outrageusement, nez et mentons aplatis. Dans un silence solennel, où tout apparence convenable devint une utopie. Nous balayons le sol, laine et soie de nos vêtements déchiquetés en lambeaux. Coiffes et chapeaux pendants, tels des freluquets, nous regagnons, dans une dignité écorchée, nos appartements. Pas un mot ne fût prononcé, de cette honteuse débandade. Notre orgueil, fît, honneur à l’ignorance. Notre arrogance, ne pût, hélas, jamais identifier, les mœurs cette nouveauté. Blaise, mon cocher, veuillez, fermer portes et loquets, du château. Un plaisantin, j’attends, de sa farce, il se gaussera. Malotru il se dénoncera de sa vantardise. Soyons patients, ma douce et tendre, soyons patients………
Merci Monsieur Perrat, de cette belle porte ouverte à l’écriture.
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. C’est alors que survint un peigne fort teigneux…(462)
Cela faisait bien longtemps qu’il avait élu domicile dans cette belle forêt de cheveux . Il s’y sentait parfaitement à l’aise d’autant que sa propriétaire n’était pas une fanatique de la propreté. Cela faisait au moins quinze jours qu’elle n’avait pas fait de shampooing et passé le peigne fin. Il espérait donc bien être tranquille les deux dernières semaines qui lui restait à vivre. Au dernier passage du peigne son meilleur copain était parti ! de gré ou de force (il ne savait pas) mais il n’était jamais revenu ! Peut-être parce qu’il avait été heureux de ce changement de domicile ou parce qu’il n’en avait pas eu la possibilité. En ce qui le concerne doté d’un naturel casanier il n’avait pas envie de changer de demeure.
Soudain, il se retrouva entre deux dents du peigne ; il eut la peur de sa vie mais aussi la chance de sa vie : car du peigne il tomba dans les poils d’un chat qui passait par là .Il eut la sensation d’arriver au paradis des animaux. Il y vécut ses dernières semaines dans un état de béatitude extrême, hormis quand ce dernier passait sa langue sur sa toison mais il comprit rapidement qu’il n’avait rien à craindre étant donné que cet animal à quatre pattes et à la longue queue, où il aimait se promener, était herbivore….
Quand on débute dans la vie sous la forme d’une lente, puis d’une nymphe, c’est quand-même flippant quand on est un pou mâle, et paresseux de surcroît.
Alors, j’avais décidé de faire du rab, confortablement installé dans mon cocon, contrairement à mes frères et sœurs qui sont sortis de l’œuf 7 jours après que papa pou ait empapaouté mama pou dans l’épaisse tignasse d’un pauvre paysan assez peu porté sur l’eau savonneuse.
J’y étais très bien, je pouvais biberonner à volonté un nectar merveilleusement alcoolisé, et j’ai décidé de rester accroché à mon cheveu natal, mais mon papa pou m’avait foutu dehors dès le lendemain.
Il prétendait que l’alcool que nous buvions tous les jours était mauvais pour la santé des poux et avait donc décidé de déménager avec toute la famille dans une autre chevelure.
Par exemple celle de la jeune touriste blonde qui achète des patates le samedi au marché.
Je soupçonnais papa pou d’en avoir marre de l’odeur de sébum et de vinasse de notre logement actuel et de préférer les longs cheveux fins aux senteurs vanillées et chimiques.
Ma mama pou, douce et docile, suivit son pou d’époux ses enfants poux, obligés de les suivre car aucun d’eux avait atteint la majorité des 21 jours.
La stratégie de papa pou était claire : sauter tous ensemble sur une belle patate et débarquer discrètement sous la manche de la jeune femme pour atteindre les cheveux.
Ainsi fut fait. L’arrivée par la soyeuse chevelure a été délicate car, au lieu du sébum épais et doux aux pattes que nous connaissions, nous avons dérapé sur un produit chimique aussi glissant que du verglas pour arriver sur un désert : pas la moindre pellicule pour l’apéro et un sang beaucoup moins gouleyant et nutritif que celui du paysan.
Le seul pou survivant que nous rencontrâmes était complètement hébété :
Il nous a expliqua qu’on risquait à tout moment d’être renversés par des ongles pointus, englués ou asphyxiés avec diverses armes chimiques. Sans parler du tsunami quotidien appelé shampooing.
« Mais tout cela ce n’est rien, nous confia-t-il en tremblant de toutes ses pattes, je sais que notre logeuse dispose de l’arme ultime de destruction massive : le peigne fin avec ses dizaines de lames tranchantes comme des rasoirs. Par chance, elle ne l’utilise pas beaucoup, car elle a peur d’abîmer son précieux cuir chevelu ».
Alors papa pou, qui est intelligent, a décidé que si nous survivons jusqu’au prochain marché, nous traverserons la manche dans l’autre sens pour prendre un billet de dix euros en guise de véhicule pour retourner chez le paysan que nous n’aurions jamais dû quitter.
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux long et blond comme les blés d’été. Mais, survint un teigneux bardés de longues dents acérées, peigne à la réputation fonctionnelle, multicolore, qui fonça griffes dehors vers lui en baragouinant un truc du genre : » Je vais y aller, je vais pas flancher, je vais tous les capturés autant qu’ils sont, jeunes ou vieux, ils y passent…il y va de ma réputation.
Bon, là j’en ai qu’un tans pis, j’y vais quand même…un en cas et après…j’aurai le buffet. » Le pauvre pou tout à son affaire ne manqua pourtant pas de s’accrocher aussi fort que possible. Ses petits poils se dressant tout autour de lui. Pas le temps de mordre,un peu de force lui aurait assurer un formidable coup de pouce pour se défendre.
Elle chercha ses camarades, après tout…en groupe on est bien plus fort mais, ils s’en étaient aller de l’autre côté de la forêt. Là, ou se disaient ‘ils se serait plus vaste moins peuplés,plus nourrissant aussi. Plus doux, plus abondant et elle l’indiscipliné qu’elle était…avait décidé de rester là. Après tout il restait assez de place pour elle et pour ses futurs petits.
Bref Madame pou était fort satisfaite de son choix et pourtant… C’était ‘elle trompait de stratégie? A en croire ce cannibale qui lui fonçait dessus toutes dents tendues , c’était le cas. A peine eut ‘elle un regard pour ses oeufs que l’affamé l’avait pris dans ses crocs. Elle se sentit emportée, glissant de la fine tige qui la retenait elle et quelques uns de ses oeufs.
Elle poussa un cri que personne n’entendit. Elle sortit de la forêt,une lumière aveuglante l’éblouie. Elle fut tremper dans un liquide épais, fut projeter, écraser, ébouillanter et de nouveau écraser. Elle résista, se fit morte afin de ne plus ressentir cette douleur mais…un liquide plus froid lui coula sur la peau.
Sa respiration se fit ‘lente » puis…elle mourut. _Ah enfin dit maman, j’ai trouvé la solution idéale pour éradiquer ces poux qui envahissent ton cuir chevelue Victorine. Je te défends de voir tes amis Martial, Grégoire et Antoine. Tu vas leur donner tes poux et leurs mères ne seront pas contente.
Imagine la mère d’Antoine avec ses cinq enfants plein de poux Beurkkk!
_Mais Maman, c’est Antoine ou Grégoire qui m’ont donner des poux, la maman de l’un ou de l’autre doit le savoir non?
_Oh ça c’est pas gentil du tout, elle aurait pu me prévenir, heureusement que ta grand-mère avait encore ce fameux petit peigne qui attrape et ne lâche pas ses proies.
Avec lui, ce sera plus facile de te débarrassé des autres poux et de ceux à venir,une vraie plaie digne de L’Égypte ça! _ C’est quoi maman une plaie de l’Égypte?_ Je te l’expliquerait plus tard mon petit chou,là j’ai beaucoup de travail je dois tout laver, des draps à la couette, l’oreiller et tout tes vêtements…
Ah là là, quelle barbe, avec tes cheveux longs, on va devoir le faire trois fois par jour pour éliminés tout ces poux et « lentes »._Des lentes c’est des poux aussi?_Hum oui , ce sont les oeufs que pondent les poux adultes,on croit que c’est finis et zou c’est reparti pour un tour.
_Bon je vais appeler les mamans de tes copains,il faut qu’elles prennent le temps d’acheter un peigne à poux c’est important .
_Et le liquide maman c’est quoi,le liquide?
-Le liquide! Ah ça, c’est mon secret.y.l.
Sur une idée de Pascal Perrat.
462 : Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. C’est alors que survint un peigne fort teigneux…
Tous les soirs, avant de s’endormir, P’tit Pou se répétait les paroles de sa maîtresse d’école. Elle était très jolie sa maîtresse, aussi svelte qu’une liane, des cheveux blonds en cascade ondulant sur ses épaules et des yeux…des yeux bleu lagon ! Bon, elle avait bien un cheveu sur la langue, mais son message était clair :
– P’tit Pou, tu as, toi aussi, un gros défaut de prononciation, mais si tu t’accroches, tu réussiras !
Et c’est ce que P’tit Pou s’efforçait de faire chaque jour. Il s’acc’ochait, il s’acc’ochait. A tout ce qui passait ! C’était tuant et en même temps, c’était super !
Ainsi, au cours de français, il avait surmonté toutes les difficultés de la langue : il jonglait avec l’accord des participes passés employés avec être et avoir ; ce qui lui avait valu de grimper dans l’estime de ses copains.
Et pou’tant, il ne s’était jamais vanté de ses succès!
Au cours d’histoire, il avait mémorisé sans peine tous les dates ! Les copains trouvaient qu’il fallait être fort comme un Turc. Lui ne l’était pas, mais il avait trouvé le truc !
Au cours de géographie, il était capable de réciter la liste des pays du monde et leur capitale. Et plus encore, par ordre alphabétique croissant et décroissant.
– Ça ne sert à rien slamaient en choeur ses copains le ténia, le gui , la galle, le vermisseau… et tous les potes associés.
– Allez savoir ! répondait P’tit Pou qui rêvait d’expéditions aux quatre coins du monde, bien que la terre fut ronde! Aussi ronde que la béatitude de P’tit Pou qui voyait son influence de plus en plus grande . Mais restait un noyau dur, des récalcitrants, de vraies têtes à claques.
– Il s’acc’oche, il s’acc’oche le parasite ! Une vraie sacoche, bientôt un sac à puces disaient-ils en ricanant.
A puces,on ne pouvait mieux dire ! En effet, au cours de SVT, il s’accrocha avec le foutu paradoxe de la poule et de son œuf. Qui était venu en premier ? L’oeuf ? La poule ?
Alors que les autres s’en fichaient éperdument, P’tit Pou perdit sa joie de vivre, sa joie d’apprendre, sa joie de s’accrocher.
Alors, tout simplement, il prit une grande décision. En catimini, à l’heure des mamans, il ferait son premier et il était d’une simplicité désarmante : sauter et s’incruster dans la première tignasse venue et l’aventure lui tendrait les bras !
Première escale : un poste de TV dans la galerie marchande d’un centre commercial. Un reportage sur le cyclisme…
– Cool, ce Poupou, toujours second à l’arrivée, mais premier dans les coeurs. Il a bien su s’accrocher, celui là ! déclama…. le bonhomme en se grattant la tignasse…
– Mince alors, gronda P’tit Pou, c’est pas une maman c’est un papa !
Il décida de rester encore un peu, histoire de voir la suite sur l’écran géant.
La suite ? Une séquence humour. Un gamin à la tignasse hirsute commença son sketch : « Chez les Papous, y’a des Papous papa et des Papous pas papa, mais certains sont à poux et d’autres sans pou.
– Et chez les poux, y’a des poux papa enchaîna P’tit Pou.
– Et des poux pas papa… ça promet ! continua le bonhomme en se grattant vigoureusement le cuir chevelu. Et m… tonna-t-il, j’en ai encore attrapés !
Deuxième escale : un salon de coiffure, toujours dans la galerie.
Après les salutations d’usage, le bonhomme pria le coiffeur :
– Coupez-moi tout ça, à la Zidane !
Et d’un coup, ce fut la Bérézina. Un coup de peigne teigneux, un coup de tondeuse et zou ! P’tit Pou fut envoyé à la poubelle et notre bonhomme repartit, la boule à zéro.
Troisième escale : dans la poubelle.
Pour se donner du courage, P’tit Pou se mit à chanter : « Ce soir, je serai la poubelle pour aller danser, dansééééééér ! Pour évincer toutes celles…. ».
P’tit Pou fut prit d’un fou rire avec ce Dorica castra qui lui donna du caourage. Et de bon cœur, il enchaîna: « Pour évincer toutes celles–selle de cheval- cheval de course, course à pied, pied à terre, terre de feu, feu follet… »
C’était bien joli de pousser la chansonnette avec les Trois p’tits chats. Mais encore fallait-il sortir de ce mauvais pas. P’tit Pou cherchait, cherchait, s’accrochait mais ne trouva pas. Il s’endormit, plus tout à fait bienheureux. Adieu la course autour du monde….
Quatrième escale : sur un vieux mur de pierres sèches
Mais au petit matin , il fut surpris de voir le lever du soleil et encore plus surpris quand il entendit une grosse voix tonner:
– Boudieu, cette fois, les sangliers ne me retourneront pas mon potager…
Un potager, c’était bien peu comme lointain horizon ! P’tit Pou commença à désespérer, à ne plus s’accrocher à ses rêves . Il lâcha prise et fit ses adieux à la pou-dreuse de l’Everest, à la Pou-drière de l’Île de la Réunion et à tous les lieux magiques commençant par POU ! Il finirait sa vie, juste comme ce malheureux Petit Poucet, perdu dans la forêt.
Sauf que, Petit Poucet avait été sauvé par sa bonne étoile, ou plutôt une belle paire de bottes ! Comme celles du Chat de Charles. Et ce fut justement le Chat qui, sans s’en douter, sortit P’tit Pou de ce mauvais pas. Celui-ci s’accrocha sur le dos du Chat qui s’en alla en ondulant langoureusement.
Le cœur en joie et pour remercier le Chat, P’tit Pou se mit à fredonner : « Et pou’tant , pou’taaaaant, je n’aiaiaiaime que toi… »
Cinquième escale…
Le Chat s’arrêta brusquement puis reprit sa marche. Il passa près du poulailler. P’tit Pou grimpa au sommet d’un joli poil blanc perdu dans le pelage noir et ce fut l’éblouissement. Près du grillage, une mignonne Poulette lui faisait les yeux doux…
P’tit Pou sauta de joie et s’avança.
– Comment t’appelles-tu ?
– Poulette ! Et toi ?
– P’tit Pou…
Quelques jours plus tard, ils inscrivirent une ribambelle de Poupoux dans la pouponnière de la basse-cour.
Mais, chassez le naturel, il revint au galop. P’tit Pou commença à se languir des tignasses, blondes ou brunes, lisses ou bouclées. Il rêvait de forêts de cheveux.
Alors, un beau matin, il boucla quelque menu bagage et s’accrocha à la sacoche du facteur….
© Clémence.
Il était une fois un pou…
Un bienheureux pou qui pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux.
Et c’est alors que survint un peigne fort teigneux…
Grand, brun et ténébreux…
Il n’en avait jamais vu d’aussi hargneux !
Il avait l’habitude du petit peigne fin, assez vieux,
blanc ou beige, qui laissait filer entre ses dents ce malicieux.
Aussi des espèces de brosses, aux styles nombreux :
Poils de soie, crin ou sanglier… tout pour votre cheveu ,
Généreux, rare, coléreux ou joyeux !
Il était habitué, le facétieux, à slalomer et jouer avec eux.
Et ce qu’il préférait, c’était se coucher au chaud sous le bonnet rouge ou bleu…
Cela l’enchantait tant, qu’il multipliait les œufs !
Mais ce grand peigne, il ne le connaissait d’aucun lieu,
Et il sentait qu’il allait devenir bien-malheureux…
Impossible de jouer, slalomer ou même leurrer, Morbleu !
Il se sentait attrapé, il décollait, s’envolait, du cuir chevelu il sentait l’adieu…
S’en était fini de lui, il vit le triste lavabo, la mousse écumeuse, le peigne baveux…
Il le savait il avait était victime de ce truc « miraculeux » pour cheveux…
Le bienheureux avait subi le traitement d’anti-pou !
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. Mais survint un teigneux peigne d’un genre nouveau.
D’habitude, les mères poux pondeuses savaient qu’elles devaient faire vite et opérer à couvert, à l’école ou dans la nuit pour accomplir leurs « méfaits ». Elles n’étaient pas à l’abri de parents ultra bien informés et aguerris et sur le pied de guerre avant même qu’elles aient repéré un coin bien tranquille pour y pondre. Cette fois pas de chance, la mère pondeuse en question avait fait une grosse erreur de jugement. Elle avait pourtant crié victoire en repérant cette tignasse bouclée de la petite blondinette qui jouait allègrement avec Lucette dont elle avait déjà colonisé le cuir chevelu avant l’arrivée des pesticides ! (Elle était signataire de toutes les pétitions interdisant leur commercialisation évidemment depuis bien longtemps déjà, pionnière dans ce combat !). Mais justement ce jour-là, il ne s’agissait pas d’un produit tueur ordinaire ni d’un peigne ridicule qu’elle reconnaissait si bien dans lesquelles se sacrifiaient parfois des mamans pour mieux protéger leurs enfants. Non, il s’agissait là d’un peigne dont le passage était accompagné d’un bruit et d’une odeur tout aussi étranges. Elle se planqua du mieux qu’elle put derrière l’oreille droite à la racine des cheveux sur la partie tendre de la peau qu’elle savait délicate et fragile et attendit, profitant de son poste d’observation pour tenter de recueillir quelques informations. Elle tenta de communiquer avec d’éventuelles autres colonisatrices en émettant des phéromones d’appel mais elle dut admettre et accepter qu’elle était seule encore en vie dans cette vaste forêt aux arômes de lavande qu’elle ne pouvait plus sentir ! Elle vit passer au ras de ses pattes frémissantes les lames d’acier frétillantes qui envoyaient un courant électrique. Elle attendit tétanisée, le passage suivant, pour être sûr de sa découverte. Mieux connaître l’ennemi permettrait de le contourner. Et puis elle ne pourrait plus garder très longtemps sa progéniture dans son antre ! Il fallait qu’elle ponde fissa sans mettre sa marmaille en danger !
Elle attendit donc et vit le monstre ! Le peigne électrique ! Elle vit ses consœurs grillées dans ses barreaux d’acier, décalquées par les décharges envoyées à leurs contacts.
Effrayée au plus haut point, elle ne resta pas une seconde de plus. Si elle avait pu, elle aurait crié aussi fort que la petite qui souffrait le martyre alors que sa mère lui tirait les cheveux dans cet engin de malheur. Elle savait que le prochain passage se ferait d’une oreille à l’autre, pas le temps de se planquer sur cette tête !
Elle sauta comme elle put sur le pull de la petite fille. Elle avait entendu que sa petite cousine venait leur rendre visite aujourd’hui. Elle allait se camoufler dans les replis de sa manche jusqu’à ce qu’elle puisse ce soir, gravir les différents échelons pour se cacher dans l’élastique de ses nattes qui la mettrait à l’abri de cet appareil de malheur.
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. Mais survint un teigneux peigne qui s’ingéniait à détruire sa progéniture. Mais peu lui importait de perdre quelques futurs compatriotes. Ils étaient déjà bien assez nombreux dans cette tignasse. Hier, il avait pu s’évader, non sans mal, d’une tresse bien serrée. Il avait cru sa dernière heure arrivée. Depuis, il s’en donnait à cœur joie à gambader, par-ci par-là, en évitant les petits doigts de l’infortunée qui se grattait tant et plus. Mais ce peigne aux dents acérées n’allait pas tarder à le choper et il était épuisé de courir à travers cette jungle. C’était le sauve-qui-peut général. Il croisait ou télescopait ses compagnons d’infortune qui eux aussi en avaient plein les pattes et se fatiguaient. Certains faisaient un grand plongeon dans le lavabo, d’autres se trouvaient écrabouillés sous un ongle. À l’approche d’une bombe, paniqué, mais ayant encore l’instinct de survie, il eut la bonne idée de se suspendre à la canopée de la maman. Depuis, toujours aussi laid, seul et à l’abri des regards, il se la coule douce dans une autre forêt dense, auburn et toute bouclée.
Quelle vie ! Que ne suis-je aller vivre sur Raiponce ? se demandait-il.
Dans les cheveux roux d’Arthur
Un pou en villégiature
dans les cheveux roux d’Arthur
semait sa progéniture
dans cet’ belle forêt de crins
Comme c’était l’été indien
il se prélassait un brin
à l’ombre de chaque crin
flamboyante enluminure
Ses rejetons seraient bien
ombrés de boucles d’érable
nourris de suc délectable
l’avenir serait serein
Mais un orage soudain
éclata en chevelure
noyant la belle aventure
de ce rêve canadien
En apnée sur un gros brin
il se fit imperméable
s’accrochant aux troncs d’érable
pour sortir de ce pétrin
Quand jaillit entre les crins
les lames d’un peigne fin
jadis cueilleur de myrtilles
dans les forêts de sapins
N’ayant prévu l’aventure
il poussa un cri porcin
le peigne n’entendit rien
poursuivant ses éraflures
Pou fit face à son destin
dans les cheveux roux d’Arthur
et mourut dans la denture
d’un peigne à poux assassin
Lecrilibriste
Poupou, le petit pou de rien du tout, avait des ambitions de gros pou et rêvait d’Amérique.
Alors, à peine sorti de l’oeuf, il alla se poster sur le quai des transatlantiques, c’était décidé, il voyagerait dans son état naturel de parasite : en clandestin.
Evasion soigneusement mûrie, si facile pour un invisible tout petit pou.
Il approcha de la file d’immigrants à l’embarquement, grimpa discrètement sur le plus proche, puis, sauta de tête en tête jusqu’à celui qu’il choisit pour l’héberger jusqu’au bout du voyage.
C’était un beau jeune homme, le plus pauvre d’entre tous, maigre bagage, habit râpé, chaussures éculées, il fut séduit par sa casquette. Elle ne dissimulait qu’à moitié la plus belle chevelure rousse qu’il eut jamais vue.
Il élut cette flamboyante tignasse, drue, frisée, odorante, la seule richesse de ce déguenillé, quel voyage confortable il y ferait.
La traversée en plein équinoxe d’automne s’avéra mouvementée. Plus d’une fois le petit pou dut s’accrocher ferme aux mèches rousses, personne ne crierait « un pou à la mer ! » si par malheur il glissait de son cheveu lorsque son porteur, l’estomac tout autant démonté que l’océan se penchait au bastingage pour se soulager.
Enfin la grande statue au flambeau fut en vue. Débarqué, il abandonna non sans chagrin l’ami aux cheveux rouges qui l’avait si bien nourri pendant le passage.
Fier comme un pou, il ne fut pas le dernier à lancer le défi « A nous deux, Amérique ». Ne doutant pas de lui, il ne visait rien de moins que la Californie. Le plus fort, c’est qu’il eut raison, comme quoi il suffit d’être déterminé.
Plus clandestin que jamais, il embarqua dans le train le plus long du monde planqué sous le chapeau d’une grosse Mama noire. N’ayant jamais connu de cheveux crépus, cet habitat lui sembla aussi bizarre que risqué, plusieurs fois il manqua d’y mourir ratissé par un méchant peigne qu’elle avait la manie de se passer sur le crâne pour se gratter chaque fois qu’il lui piquait un peu.
C’est ainsi qu’il arriva à Hollywood. Il se dirigea aussitôt vers les studios, certain d’y trouver un logis au plus vite tant on lui avait dit qu’il y avait de stars à coiffer ou perruquer.
Ce fut encore son culot plutôt que le hasard qui le fit se nicher dans la chevelure platine de la plantureuse la plus célèbre du monde et celle-là ne s’appelait pas Marie-Rose !
Comble d’orgueil pour un petit pou parti de rien du tout : en maquillant sa pulpeuse bouche de rouge à lèvres, elle chantonnait « pou, pou, pidou … »
C’était un petit pou laid
Qui du marché revenait
Une lente sous chaque bras
Il marchait d’un bon pas
Tout son stock il avait écoulé
Sauf ces deux soeurs un peu ratées
Se dirigeant vers la tête à épis
Qui depuis longtemps lui servait de nid
Il grimpa le long de son propriétaire
S’installant bientôt pour une ponte salutaire
Quand une ombre au dessus de lui surgit
Un grand peigne blanc à l’allure d’abruti
Tenu par une main énervée et véloce
Qui de ses fines et longues dents en os
Ratissait en tout sens la tignasse avec soin
De raies en touffes qu’elles n’épargnaient point
Epouvanté le petit pou se cachât
Dans la première oreille qu’il trouvât
Ouf!cette fois encore il avait échappé
De justesse à ce barbare meurtrier
Quand le monstre enfin fut parti
Le pou,coeur battant,sa place reprit
A nouveau rassuré,sans retenue,bienheureux
Dans l’accueillante forêt il sema ses oeufs
Quiet jusqu’à la prochaine éclosion
La prochaine démangeaison.
Excellent !
Peigne à pou
Dans la forêt de tifs
Un pauvre pou pond
sans nulle pondération
Le Teigneux peigne est là
Pour fixer les quotas
De l’inventaire capillaire
Du parc à Poux
Pou laid : l’euphémisme sur pattes
Pou jadis : vieux réac
Pou boire : et manger
Pou pou : éternel second
Pou beau : titi parisien
Pou belle : pour aller danser
Pou lain : et pou l’autre
Pou poupidou : Maryline, la petite dernière
🐀 trop drôle
Merci la p’tite souris
Jamais autant galèré pour sortir un texte!
J’ai laissé tombé ma première idée qui n’aboutissait pas
Puis celle-ci m’est apparue. Alléluia
C’était un pou de pâture, un pou d’élevage, mais élevé et pondant en presque indépendance, au grand air, dans la vaste clairière et les bosquets attenants d’une sphère humaine, bref, un pou épris de liberté.
Ce jour-là, justement, il manifestait contre l’abus de défoliants sur sa forêt amazonienne déjà bien entamée. Il manifestait contre la chute des cheveux, contre les tonsures aléatoires, contre les abus de gels et de fixateurs. Il était là, tranquille avec sa pancarte où il avait peint à coups de petites crottes: » Ras le bol ». Il se sentait un peu seul sur le grand boulevard. Mais, sa parole portait, avec sa voix de tribun et sa grande mèche en long.
Le peigne lui tomba dessus par derrière, et sur les côtés aussi. C’était un jeune peigne juste sorti de l’école des teigneux. Après lui avoir collé une sacrée peignée, menotté les pattes, il lui déchiffra les droits de se taire. Et l’interdiction de manifestoyer comme çà, sans plan de manœuvre, sans sécurité, sans caméras, sans comptage.
Notre pou tenta bien de s’exprimer: « Eh beh, elle est belle notre raie publique! », il se pris un coup de casque sur l’occiput. On l’embarqua dans les locaux névralgiques. Toute sa vie allait être passée au teigne grossier. On allait supputer sur les radios céphaliques et les télévisions bulbeuses des à priori vaseux semant du doute éternel dans les hures d’écran. Le conformateur allait repréciser les exactes mesures. Il n’y avait pas de fumée sans étincelle.
Après une rapide enquête en diligence, (le ministre de l’intérieur étant un fervent écologiste) cela fut prouvé, décortiqué, matraqué, estampillé. Ce pou là avait déjà manifesté contre la construction d’un aérodrone sur un crâne d’œuf. Même si, à l’époque, encore roulé dans sa coquille, il n’avait pas vraiment collaboré. Sa « mère », par contre était déjà fichée, comme activiste chevronnée.
Et, comme dit le proverbe: « Les poux ne font pas des papillons ».
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux . C’est alors que survint un peigne fort teigneux :
– Hop hop hop hop ! vous là-bas derrière le cheveu blanc qu’est-ce que vous faites ? Arrêtez tout de suite l’épandage de vos détritus vous n’êtes pas dans une décharge publique c’est un crâne privé ici . Déclinez votre identité : pou de tête de corps ou de pubis ?
– Mais qu’est-ce qu’il vient me prendre la tête lui !! et comment il parle de ma progéniture .?
– Je vous demande de vous arrêter . Exhibition sur toison privée avec dépôts non autorisés c’est puni par la loi mon Toto
– Mais qui c’est ce cheveu sur la soupe qui me dérange en pleine reproduction ?
– Si vous n’obtempérez pas , j’active les gaz et les lances à eau .
– Attendez , attendez Mr l’épouilleur , je n’ai plus mes papiers , j’ai tout perdu .
Je viens de très loin , je suis arrivé là grâce à des passeurs de tête en tête , des mèches plus ou moins raides ou frisées de toutes les couleurs et de toutes les odeurs . Malheureusement de traversée en traversée j’ai égarée ma famille et me retrouve là , seul dans cette forêt de cheveux inconnue .
Je ne me souviens même plus de mes racines alors vous donner mon identité ?? vous pensez !!….
– Sans papiers pas de séjour autorisé . Décampez , sans oublier vos encombrants , sinon je vous épouille et vous jette à l’égout .
Le peigne se lève prêt à mordre pou et lentes à pleine dents , mais , bien plus lestes , deux doigts se glissent dans la chevelure , saisissent le pou qui se retrouve illico dans le gosier puis l’estomac du chimpanzé .
Elle a pas mal choisi son lieu de travail , la soigneuse du zoo , non !.
🐀 UN POU POND.
Mèches, épis collent par la brillantine,
Pou-la, la reine des Pou-l’ponds, donne le ton.
Lentes-ment mais sûrement, pond, pond à tout va, assure sa descendance en grappes pernicieuses,
démangent et vigoureuses.
Révolution.
Mèches et épis se rebellent, cherchent un chef.
Prédateur.
Élu à l’unanimité, un Peigne à fine queue montre les dents.
Mordeur.
Particulièrement teigneux ses crocs acérés si serrés que les lentes, même en rentrant leur ventre ne peuvent passer.
Ravageur
Pour les exterminer appelle à la rescousse
le Pulvérisateur.
En quelques pschits et secousses, il nuage finement une brume à l’odeur affolante.
La Marie-Rose aussi sublime que cruelle, les envoûte, les étouffe délicieusement…
Mortelle.
Pas un ne résiste.
Mort embaumée des poux.
Pou fin !…🐀
– Aïe…. qu’est-ce-qu’il se passe ?
– Il se passe que je suis là pour une mission de débroussaillage, allez, circule. J’ai une demi-heure pour t’éradiquer avant que la petite ne parte à l’école.
– Non mais….t’as pas le droit de me déloger, c’est inhumain, et puis je suis protégé par la trêve hivernale : à partir du 1er novembre, pas d’expulsion ! T’es au courant ?
– Fais pas le mariole Parasite. Tu fais pas le poids car rien ne résiste à SPEEDYPOU quelle que soit la date. Tu devrais le savoir.
– Oh la la… t’en fait du Zèle toi… j’ai même pas fait mes valises et mes petits dorment encore dans leurs œufs ! T’as pas honte de faire ce sale métier ?
– Ben… faut bien vivre ?
– Vivre en tuant les autres c’est pas très glorieux mon cher !
– Bah ! si je commence à réfléchir…..
– Si tu commences à réfléchir tu vivras plus heureux justement !
-?
– Sais-tu que ma vie est extrêmement courte ?
– Non, moi j’en sais rien. On m’a dit : « tues les ! Ils embêtent la petite ! » Alors je…
– Alors tu tues… comme ça, sans réfléchir ! Pauvre de nous! Pauvre de toi!
écoute SPEEDYPOU, écoute : si tu me sors de la tignasse de la petite, je meurs dans trois jours, c’est comme ça, c’est mon destin. Par contre, si tu me laisses chez elle, je ne meurs que dans trente jours, voire quarante.
Un petit sursis quoi !
Alors, qu’est ce que t’en penses…. ça vaut vraiment le coup de t’acharner sur moi ?
– Heu….mais ils m’ont dit que tu pondais à tout-va et que les œuf aussi fallait que je les nettoie,
– C’est pas faux… je ponds c’est vrai, je ponds…
Et si je m’arrêtais de pondre ? Que je te le promette : parole de pou !
– Là tu m’embrouilles Le Pou, où tu veux en venir ?
– Tout simplement à un accord où tu ne seras pas perdant. Je t’explique :
Je prends en compte ta mission, tu prends en compte mon envie de ne pas mourir avant la date.
Je m’arrête de pondre pour ne plus embêter la petite, et donne la même consigne à mes petits.
Toi, pendant ce temps, tu desserreras les dents et tu feras semblant de me ratisser très consciencieusement,
et dans un mois, terminé…. nous aurons tous disparu naturellement, la petite ne se grattera plus et ton honneur sera sauf.
Et en plus, tu seras le premier peigne à poux SENTIMENTAL… tu te rends compte !
– Arrête LE POU, tu me fais pleurer
– C’est bien ce que je disais……
On s’y croirait ! Très bon
Merci!
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. Mais survint un teigneux peigne, les dents en rangs serrés, prêt pour l’épandage.
— Fuyez, fuyez ! lui lance une puce en panique qui ne tenait plus en place. Peigne en vue !
Mais le pou, béat sur son trône, imperturbable, tel un humain aux toilettes, finissait de pondre sereinement sa commission.
— T’as pas Yuka ou quoi ? Tu ne lis pas les notices de leurs gels ? insistait la puce bien informée. Ta lignée ne survivra pas à ce qui arrive. C’est plein de lenticides.
La femelle aptère préférait ne pas répondre à cette mégère qui lui cherchait encore des poux, sans doute pour lui prendre sa place après avoir éliminé sa progéniture. Car cette forêt était un vrai paradis capillaire très prisé, et les rumeurs de pollution allaient bon train pour mieux régner.
Cela faisait dix générations que les poux étaient installés sur ce crâne luxuriant sans avoir eu à se faire du mauvais sang pour sucer à leur faim. C’était bien simple, la culture des cheveux qui y poussaient en abondance n’avait jamais utilisé le moindre shampoing ou lotion insecticide, ni même passé la moindre machine à ciseaux d’un coiffeur. Juste un peigne et de la gomina. Que que du bio, fait maison, et la puce le savait bien. Elle n’en était pas à sa première fake news sur les réseaux parasites.
Le peigne n’était pas teigneux, non, mais enduit de micro-cires de fruits, produits naturels à la vitamine PP, dont les lentes raffolaient une fois lovées dedans. Ah, la gomina ! Le Nutella des sangsues. Et la puce était prête à en faire des tartines pour voler la part des autres.
— C’est la marée noire, sauve qui pou !
Mais pas de pot, le pou n’était pas bête, fier de sa ponte qui allait pouvoir se gaver et grandir dans ce gras douillet plein de vitamines.
Ah ! les cheveux longs des ados, bienheureux comme ils se lissent sans besoin de lavage.
Excellent !
Merci !