Ce mercredi, je me contente de relayer la lettre de philosophie magazine dans laquelle Martin Legros nous rappelle adroitement qu’il n’y a pas si longtemps…
Cet extrait pour une mise en bouche :
» Il y a quarante ans, en France, le code pénal réprimait l’homosexualité, qualifiée d’“acte impudique et contre nature”. Tandis qu’en Belgique, des homosexuels étaient emprisonnés lorsqu’ils se rencontraient dans des clubs privés, qualifiés par la justice de lieux de “débauche” contribuant à “l’extinction de l’espèce” – j’en sais quelque chose : mon père était alors leur avocat et a obtenu, au terme d’un très long procès, leur acquittement. La chasse aux homosexuels qu’on dénonce à juste titre au Qatar aujourd’hui avait donc cours en Europe, il n’y a pas si longtemps »
Philosophe et journaliste, rédacteur en chef de Philosophie magazine. Après des études de philosophie à l’Université libre de Bruxelles et de sciences politiques à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, Martin Legros a été chercheur au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS), mais aussi lecteur et chroniqueur pour l’émission Le Bateau Livre sur France 5. Il a dirigé la collection Actualité de la philosophie chez François Bourin Éditeur. Il a publié un livre d’entretiens avec Michel Serres intitulé Pantopie (Le Pommier, 2015) et un dialogue entre Alain Badiou et Marcel Gauchet intitulé Que faire ? (Philosophie magazine Éditeur, 2014), ainsi que le volume 20 Penseurs pour 2020 (Philosophie magazine Éditeur, 2020). Il est également le conseiller des festivals de philosophie Les Inattendues (Tournai), Philosophia (Bordeaux) et La Semaine de la pop philosophie (Marseille).
Pensez à bien effeuiller vos écrits
Comme nous pouvons l’observer à chaque automne, les arbres, très feuillus jusque-là, se débarrassent peu à peu de leurs feuilles. Acceptez de voir votre manuscrit comme un arbre et agissez tel l’automne. Comment ? En le désencombrant de ce qui n’apportera rien à vos futurs lecteurs.
Défeuillez votre texte :
Des répétitions. Si vous découvrez des répétitions : mêmes formulations, mêmes mots, comparaisons, images, ils risquent d’indisposer les lecteurs.
De l’abus d’adjectifs. Un texte bourré d’adjectifs, c’est de l’écrit agence de voyage ou immobilière. Une épithète doit ajouter une idée au mot qu’elle qualifie, augmenter l’énergie de sa signification. Sans cela, elle ne sert à rien.
Des adverbes inutiles. Absolument passionné Violemment agressé Parfaitement exact Horriblement laid, etc.
Des phrases très longues (plus de 25 mots) Revoyez les phrases longues qui pourraient être remplacées par deux phrases courtes sans nuire au sens exprimé. Sinon, essayez de les réduire.
Question de style : faire passer le langage parlé en écrit
Céline, Lettres
« Ni grand écrivain, mais styliste, je crois l’être. Louis-Ferdinand Céline »
« Le fait que vous me trouviez styliste me fait plaisir. Je suis cela avant tout – point penseur nom de Dieu ! ni grand écrivain, mais styliste je crois l’être. Mon grand-père était professeur de Rhétorique au Havre. Je tiens de lui sans doute cette adresse dans le » rendu » émotif, un mitron de mots comme disent mes ennemis. Je suis bien l’émotion avec les mots, je ne lui laisse pas le temps de s’habiller en phrases… Je la saisie toute crue, ou plutôt toute poétique – car le fond de l’Homme malgré tout est poésie. Le raisonnement est appris – comme il apprend à parler, le bébé chante, le cheval galope – le trot est d’école. Encore est-ce un truc pour faire passer le langage parlé en écrit. Le truc c’est moi qui l’ai trouvé personne d’autre. C’est l’impressionnisme en somme. Faire passer le langage parlé en littérature, ce n’est pas la sténographie. Il faut imprimer aux phrases aux périodes une certaine déformation un artifice tel que lorsque vous lisez le livre il semble que » l’on vous parle » à l’oreille.
Cela s’obtient par une transposition de chaque mot qui n’est jamais tout à fait celui qu’on attend… une menue surprise... Il se passe ce qui aurait lieu pour un bâton plongé dans l’eau, pour qu’il apparaisse droit il faut avant de le plonger dans l’eau que vous le cassiez légèrement (…) Pour rendre sur la page l’effet de la vie parlée, spontanée, il faut tordre la langue en tout rythme, cadence, mots, et c’est une sorte de poésie qui donne le meilleur sortilège – l’impression, l’envoûtement, le dynamisme, et puis il faut aussi choisir son sujet. Tout n’est pas transposable – Il faut des sujets » à vifs « . D’où les terribles risques. »
Louis-Ferdinand CÉLINE – Lettre à Milton Hindus, Copenhague, le 16 avril 1947, Lettres Pléiade, 2009.
Merci Jean-Marc
Jean-Marc Durand, abonné au blogue, m’a adressé cet extrait par le biais de Facebook, j’ai pensé qu’il « parlerait » certainement aux abonnées, même si ce génial auteur est très contesté.
Vitesse et imagination
L’un de mes amis se targue de lire un roman de trois cents pages en moins d’une journée. Il n’est pas le seul.
Si vous lisez aussi rapidement que mon ami, prenez le temps d’examiner ces questions : Est-ce que vous traversez un musée ou une forêt comme un coureur de cent mètres ? Est-ce que vous engouffrez vos mets préférés sans prendre le temps de les savourer ?
Ouvrir un roman, c’est entrer dans un autre univers, notre imagination a besoin de s’adapter, si on le lit à toute allure, on ne lui permet pas de s’en imprégner. On perd beaucoup. C’est comme si vous regardiez le firmament étoilé par la plus étroite fenêtre de votre demeure.
Quelle est votre vitesse de lecture ? Vous pouvez la tester iciou là.
C’est lors d’une conférence-débat sur la dyslexie chez les Compagnons du Devoir et du Tour de France à Nîmes que j’ai vraiment découvert le compagnonnage. Cette transmission du savoir-faire pratiqué depuis plus de huit siècles. Les jeunes gens, au cours d’un tour de France de plusieurs années, vont d’atelier en atelier afin d’apprendre à vivre leur métier auprès de leurs ainés et devenir compagnons.
Depuis, je me dis : Qui aura un jour l’audace de créer : Les compagnons du verbe écrire ?
L’e-mail à la mer…
Mystère de l’informatique : hier, j’ai reçu le message de Hubert Rippol envoyé en 2015… 7 ans plus tard, nous nous sommes enfin entretenus au sujet de son ouvrage et sur nos diverses activités. Si vous souhaitez découvrir, non seulement, le secret des créateurs, mais aussi le vôtre, je vous conseille vivement ce livre révélateur.
Conférence sur ce sujet
Vous m’en direz des nouvelles !
On me demande souvent quel est le livre que je suis en train lire. En ce moment, mon livre de chevet est un pavé de 1500 pages, toutes aussi captivantes. Si vous souhaitez écrire des nouvelles, c’est un modèle. Je vous le conseille vivement. Je suis arrivé à la page 963. Vous pouvez éviter les premières nouvelles concernant l’aviation en temps de guerre. Mais surtout pas les suivantes, quelle imagination ! Le dernier Houellebecq attendra encore un peu.
J’ai écrit des scénarios pour des BD et des films d’entreprises, mais jamais pour le grand public. Quand on ne l’a jamais fait, c’est difficile. Il y a des codes à respecter, des façons de présenter les dialogues, de penser les descriptions, etc. Le mieux, si l’on est novice, et de commencer par lire des scénarios, de découvrir comment c’est ficelé. Un choix considérable de scénarios de films français à télécharger au format PDF s’offre à nous sur le site des Lecteurs Anonymes
Souvenir et littérature
Les abonnées écrivent et publient
Les narcisses blancs
Les narcisses blancs, le nouveau roman de Sylvie Wocjcik sur le dépassement de soi, sur la puissance des rencontres et sur le grandiose d’une nature sublimée est en librairie.
Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard, un soir d’orage et de tempête, dans un gîte d’étape sur les sentiers de Compostelle. Spontanément, elles prennent la route ensemble. Très vite, elles quitteront ce chemin de randonnée bien tracé pour un autre chemin, au cœur de l’Aubrac, qui les ramènera chacune à son histoire, son passé, sa raison de vivre. Elles ne sont pas là pour les mêmes raisons, mais au bout de leur quête, c’est pourtant le même besoin de lumière et de paix qui les fait avancer.
Quelques événements auxquels l’auteure participera cet automne :
– Dimanche 26 septembre 2021 : fête du livre au Parc de Wesserling (Haut-Rhin)
– Samedi 2 octobre 2021 après-midi : rencontre-dédicace à l’Espace culturel Leclerc de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire)
– Vendredi 19 – dimanche 21 novembre 2021 : fête du livre du Var à Toulon
À la librairie Chapitre 8 à Strasbourg (5 rue de Verdun) mardi 28 septembre à 18h30 pour une rencontre-dédicace autour de son nouveau roman
Loufoqueries
Des histoires insolites et un peu loufoques dans ce petit livre dont le genre est inclassable. Coucher sur le papier le fruit de ses pensées fugaces tout en jouant avec les mots, telle est la recette que l’auteur souhaite faire déguster aux lecteurs qui acceptent de s’aventurer sur des chemins non balisés.
Peintre installée en atelier au cœur de la station thermale de Plombières-les-Bains dans les Vosges méridionales, l’auteure anime un atelier d’écriture créative et ludique Très inspirée par le courant des surréalistes, ses textes sont souvent construits à partir d’incipits un peu extravagants.
Proposition d’écriture
Racontez votre souvenir du 11 septembre
11 septembre 2001
Où étiez-vous ce jour-là ? Que faisiez-vous quand vous avez appris ce qui survenait ?
Le 11 septembre 2001 je suis au centre de formation des journalistes, le CFPJ, rue du Louvre à Paris. J’anime un stage au quatrième étage. Tandis que les participants rédigent un article, je prends l’ascenseur pour rejoindre le hall d’accueil, au rez-de-chaussée. Derrière le comptoir d’accueil se trouve un poste de télé allumé constamment. Pour les infos. Et là, j’aperçois sur l’écran un avion qui se fracasse contre une tour. Je pense tout de suite à…
Ce jour là…
Lire avec ses oreilles
Histoire chargée d’enseignement (12)
Lire avec ses oreilles
Il était une fois un très mauvais élève. Un cancre qui ne pouvait lire un écrit qu’en le portant à son oreille, comme on le fait avec un coquillage pour écouter la mer. C’était seulement comme cela que les mots lui parlaient dans une langue qu’il était le seul à comprendre. Sinon, ils étaient mués. Quand ce petit garçon retranscrivait les sons étranges qu’il avait entendus sur son cahier d’écolier, les enseignants s’arrachaient les cheveux. Ils n’y comprenaient rien. Lui, pourtant, trouvait que ce qu’il écrivait chantait comme stridulent les grillons en été. En fait, ce très mauvais élève avait une inclination poétique mais il ne le savait pas.
Le hasard voulut qu’il croise le chemin d’Eugène Guillevic, poète français parmi les plus connus du 20ème siècle. Le célèbre auteur s’intéressa bientôt à ce drôle de zigoto qui s’égarait entre le subjonctif et l’indicapif, l’imparfait et le moins-que-parfait, les guillerets et les crochnets, les vigules et les tirlets, les adverbes et les compliments, les épitraites et les attributs, et ne savait jamais choisir entre le grave et l’aigu. Mais qui, pourtant, n’écrivait pas si mal.
Encouragé par son mentor, le très mauvais élève osa écrire des rimes à sa façon et publier un recueil à sa manière. Le hasard se mêla de nouveau de l’affaire et s’arrangea pour que le recueil du cancre gagne un concours de poésies puis parvienne à l’Académie française. C’est ainsi que cette écriture qui ne valait pas un clou, reçu le prix Jousselin. Eugène Guillevic avait vu juste.
Tel ce cancre.Chaque personne peut se permettre d’écrire comme elle seule peut écrire. Oser écrire des histoires en se fiant à son imagination, sans définir vraiment son style et s’en s’occuper si les mots qui lui viennent sont parfaits.
Le vol du bourdon
Suivant les principes d’aérodynamique et comme le prouvent les expériences menées en soufflerie, le bourdon est incapable de voler. Les dimensions, le poids et la forme de son corps par rapport à l’envergure totale, rendent tout vol impossible. Et pourtant, le bourdon ignorant ces vérités scientifiques, vole !
Écrire et danser à l’ombre et au soleil
Comme chaque été depuis 8 ans, Marie Remande, formée au concept Éveilleur d’idées® en 2014 et Marie-Hélène Covelli, danseuse Chantraine. proposent de Danser et écrire au pays de Giono. Du 16 au 23 juillet, un grand moment de créativité entre mots et gestes, à St Etienne les Orgues, au pays de Giono.
Un stage entre ateliers d’écriture, de danse et balades pour profiter de cet environnement exceptionnel entre Provence et Alpes. La nature, source permanente d’inspiration pour les deux pratiques. On écrit sur la terrasse ombragée et sous les grands arbres du gîte confortable où nous accueille un couple qui fait danser les fourneaux ! Et on danse aussi dans une très grande salle lumineuse au parquet souple.
Marie Remande, auteure/journaliste, anime de nombreux ateliers d’écriture dans sa ville à Tours
Écrire des pages à la plage
Toute l’année, Sylvie Dambrine, auteure, peintre et musicienne, formée au concept Éveilleur d’idées® anime un atelier d’écriture créative à la bibliothèque médiathèque de Saint Raphaël.
Quand vous lisez un livre, quel que soit le genre, soulignez-vous des passages, des phrases ou des mots, en prévoyant de vous y reporter plus tard ? Dans l’affirmative et si vous avez conservé vos livres, prenez le temps, quand l’occasion se présentera, de feuilleter les plus anciens et recherchez les passages que vous aviez soulignés à l’époque. Vous serez peut-être étonné de trouver tel soulignement insignifiant aujourd’hui, mais très intéressant des années plus tôt. Peut-être avez-vous totalement changé de point de vue, d’opinion, de sentiment, d’avis, de croyance, etc. Retrouver ces vestiges nous éclaire sur notre état d’esprit, aujourd’hui.
TOUTNOUVEAU EN BRETAGNE ! Un atelier d’écriture Éveilleur d’idées à Grand-Champs dans le Morbihan (Source le Télégramme) Anne-Cécile Michelet, Membre de l’Académie des Eveilleurs d’idées anime l’atelier Terre d’écritures.
Méli-mes-mots (3)
Visualisez votre futur livre
Les sportifs de haut niveau préparent leurs actions en les visualisants. Ils se voient victorieux. Faites de même, imaginer votre livre terminé, voyez sa couverture, sentez mentalement la texture de son papier. Cette visualisation va vous donner la pêche pour mener ce projet à son terme
S’ouvrir l’esprit
D’innombrables personnes passent leurs temps devant des séries télé, des jeux vidéos, des sketchs sur YouTube ou les yeux rivés sur leur smartphone. Sans compter les heures à suivre l’actualité : progression du virus, vie des politiques ou des peoples, revendications de ceux-ci ou de ceux-la. Négligeant une chose qui a le pouvoir d’ouvrir l’esprit et de changer la vie : LIRE
Voir comme pour la dernière fois
Voir comme si c’était pour la dernière fois. Non pas avec l’émerveillement de la première fois, mais avec la gravité de quelqu’un qui connaît le prix de choses.
15 millions d’articles offerts par la BN
Retronews est un site proposé par la Bibliothèque Nationale de France. Il offre une plongée dans l’histoire à travers les archives numérisées de plus de 1000 titres de presse publiés de 1631 à 1950. Cette offre éditoriale d’une incroyable richesse, plus de 15 millions d’articles, permet une approche originale de l’histoire à travers trois siècles de presse en ligne. Le site s’enrichit régulièrement de nouvelles archives. Il propose par ailleurs des sélections spécifiques de ses contenus pour les enseignants et les scolaires. Une vraie bonne idée pour trouver des sujets d’intrigues.
Faut-il abandonner les pleins et les déliés ?
L’écriture manuscrite va-t-elle disparaître face aux écrans ? À l’école primaire, on résiste encore, même si certains appareils intègrent un stylet. On a bien renoncé sur l’orthographe, devenu une souffrance, un effort insurmontable… l’écriture manuscrite devrait suivre…
Trousseau de mots.
On trouve parfois un trousseau de clefs perdu sur son chemin. Aussitôt, notre imagination s’emballe. Que faire ? Pareillement, c’est en cheminant dans mes lectures que je trouve des trousseaux de mots-clefs dans les textes. Que ce soit un roman, un magazine, un quotidien, des publicités ou des enseignes.
Tout à coup, une phrase resplendit dans le texte que j’ai sous les yeux. Un trousseau de mots ouvre mon imagination et la voilà qui m’entraîne hors du texte pour s’associer avec d’autres choses. C’est ainsi que je trouve des idées pour écrire un nouvel article ou créer un exercice. Essayer de vous plonger dans les lectures et de laisser courir votre esprit et ouverte votre imagination. Vous allez voir les bénéfices que vous allez à en tirer. Essayer, vous m’en direz des nouvelles.
Sortir le lecteur de sa torpeur
Il y a toujours un moment où on risque de s’ennuyer en lisant un roman, un passage que l’on trouve un peu long. C’est fréquent au cours d’un dialogue ou d’une description. Pour éviter que cela arrive, vous devez être plus insolite et plus intéressant à ces moments-là. Pour que ce soit réussi, il faut vraiment sortir les lecteurs de leur torpeur par des relances : analogies, images, comparaisons. Un bon écrivain se remarque à la qualité de ses relances. Il en insère régulièrement dans ses chapitres. Ce sont le plus souvent des comparaisons originales.
Autocensure
Les répétitions des taches que nous effectuerons sont où se transforment en habitudes et sont mémorisées dans des parties primaires du cerveau, selon les spécialistes. C’est zones du cerveau consomment moins d’énergie que les autres semble-t-il. Il ne serait pa étonnant que les clichés que nous accumulons au cours du temps soient leurs colocataires…
Confiné
Je suis né quand les nazis occupaient notre pays. Nous avons vécu reclus chez nous, interdit de sortir sans un « zulassung ». Jusqu’à la libération. jusqu’au retour de mon père, prisonnier pendant 5 ans. Aujourd’hui, ce n’est pas une difficile pour moi de ne pas pouvoir sortir, voyager. Mon enfance a laissé des traces, je suis plutôt casanier, la solitude ne me pèse pas. Faire le tour du monde ne me tente pas, je suis un voyageur dans ma tête, j’écris ce que mon imagination me propose, ça me suffit. C’est une chance.
Bientôt le retour du feuilleton ?
La génération actuelle abandonne les films pour les séries. Un film c’est 1h30 pendant lequel tu peux vivre une vie moins terne que la tienne. Une série peut te « faire vivre » durant des années… Mais pendant ce temps-là ton imagination est en friche.
Votre priorité est d’écrire
Si vous avez choisi d’écrire, votre priorité n’est pas de maîtriser Word, Open-office, Scrivener, ou toute autre application pour rédiger. Ce n’est pas de maitriser la mise en page, trouver la bonne police de caractères, corriger les fautes, trouver un éditeur, protéger votre texte, imaginer une couverture, etc. Ce qui ne veut pas dire que ces tâches sont à bannir, mais qu’ils existent des pro pour le faire à votre place. Votre seule priorité est d’écrire. D’aller jusqu’au bout de votre projet sans vous s’occuper du reste. De mettre toute votre énergie créative au service de votre écriture. C’est seulement après de multiples relectures que ces taches annexes seront nécessaires. Si c’est trop fastidieux pour vous, rassurez-vous, vous trouverez facilement des personnes pour les faire à votre place. Ce n’est plus une question d’imagination, mais d’argent…
Êtes-vous un inconnu à cette adresse ?
Quand j’arrive sur la page d’accueil d’un auteur, j’ai envie de connaître la personne qui la tient. J’ai envie de voir à qui j’ai affaire. Si cet auteur tente de me vendre son livre, c’est le pompon ! Je cherche une page “à propos”, une photo, des témoignages, etc. Bref ! J’ai envie DE SAVOIR UN PEU QUELLE EST CETTE PERSONNE. Et je suis loin d’être le seul…
Signalé par Janine Gerson-Père
Daniel D.P., un protecteur invétéré de la langue française … Ce qu’il traque, ce sont les termes comme email, start-up ou encore data. Et la raison en est simple : pour ce relecteur qui tient à rester anonyme, ces termes anglais ont une traduction en français. Mais ce défenseur de langue française ne verse tout de même pas dans l’excès. Dans ce sens, lui-même utilise des anglicismes, pour ne citer que whisky. Il veille également à ce que sa traque ne tombe pas dans la persécution.
La question qui fait mal…
Comment savoir si vous êtes un bon écrivain si vous n’avez jamais écrit un livre ?