Encouragez Culture et Bibliothèque Pour Tous

Culture et Bibliothèque Pour Tous qui gère un réseau de bibliothèques de quartier implantées  quasiment sur toute la France.
On en compte une vingtaine en Île-de-France et autant dans Paris.
Cette abonnée collabore bénévolement dans l’une d’entre elles

Même Cadillac en Gironde (2600 habitants) possède sa petite bibliothèque gérée par des personnes très accueillantes. Toutes les permanences des bibliothèques « Culture et Bibliothèque Pour Tous » sont assurées par des bénévoles.

Pour découvrir cette association ou connaître la bibliothèque de votre quartier, allez sur le site de bibliothèque pour tous.

éditeur méridional très actif. J’ai reçu et lu avec plaisir ce roman policier de 300 pages. 

D’autre part, pour les admirateurs de Flaubert, 4450 lettres intimes, écrites par Gustave en cinquante ans, dont 120 inédites. À lire gratuitement sur Correspondance de Flaubert« .  




Gagnez quelques précieuses minutes de vie supplémentaire

Mourez plus tard que les non-lecteurs en lisant au moins 3 h 30 par semaine. 

Ecrire un premier roman
Toutes les clefs pour écrire un roman

Je suis dyslexique. De facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau. Mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Peut-être avez-vous remarqué une faute. Merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com




Faire lire un texte à voix haute par son ordinateur

J’écoute aussi parfois mon ordinateur me lire les textes que je reçois.
Cela pour mieux m’en imprégner et entendre vivre leurs phrases.
Comme je l’ai déjà dit, je suis dyslexique et je lis avec mes oreilles, j’écris d’ailleurs avec une orthographe phonétique, d’où de nombreuses fautes 

Mais là n’est pas le sujet. Mon but, aujourd’hui, par le biais de ce court article, est d’expliquer aux personnes qui le souhaitent, comment faire parler son ordinateur.

Ensuite sur Word, vous sélectionnez votre texte et appuyez sur alt+esc et Audrey vous lit le texte. » Antonio

Merci à Antonio pour ses recherches 😉

Je suis dyslexique. Les mots trébuchent dans ma tête quand j'écris.  
Peut-être avez-vous remarqué une faute.
Merci de me la signaler : blog.entre2lettres (at) gmail.com 
Je corrigerai aussitôt.



Espérer écrire un « bon livre » et ne lire que les mauvais

anglicismes et altérée par le vocabulaire des cités ?  

écrire un « bon livre«  en ne lisant que les mauvais. D’alléger sa pensée en la contaminant « qu’avec du lourd »
de nourrir sa créativité avec un ramassis de lieux communs.

Je suis dyslexique. Les mots trébuchent dans ma tête quand j'écris.  
Peut-être avez-vous remarqué une faute.
Merci de me la signaler : blog.entre2lettres (at) gmail.com 
Je corrigerai aussitôt.

 




1 avis sur écrit est souhaité par Klara

Lilou

C’était comme ça, la vie avec Lilou.

Dès qu’elle voyait la boîte de crayons de couleurs posée sur la table, elle courait chercher un bout de papier. Elle grimpait sur une chaise et s’agenouillait.

Elle admirait le camaïeu des crayons, dont les pointes luisaient doucement sous la lampe.

Elle tendait une main potelée et s’emparait des bâtons magiques.

D’abord le bleu, puis le rouge et le jaune. Ils étaient les rois.

Et tout à coup, le monde n’existait plus. Lilou dessinait.

La mère de Lilou s’approcha de la table.

Lilou ferma les yeux.

Elle aurait voulu que sa mère lui dise que ses arcs-en-ciel étaient plus beaux que les vrais.

Elle aurait voulu que son père lui promette d’aller à leur rencontre, là-bas, près de la rivière.

Mais Lilou savait que ces deux petites phrases allaient encore déclencher une dispute.

Alors, elle rangea les crayons dans la boîte. Elle plia ses arcs-en-ciel et les glissa dans sa poche. Elle se réfugia dans son coin préféré et réfléchit en attendant la fin de la tempête.

Lilou appela sa mère au secours.

Elle plia sa feuille aux étoiles, la glissa dans sa poche. L’orage n’allait pas tarder….

Un soir d’hiver, Lilou était heureuse. Elle avait trouvé une immense feuille. A vrai dire, une chute de papier peint.

  s’écria son frère

Ce jour-là, Lilou commença à comprendre.

Les saisons défilaient, brillant chacune de subtiles couleurs.

La boîte de crayons se languissait.

Les papiers volaient dans le vent.

Lilou dessinait dans les nuages.

Par un doux mois de septembre, les arcs-en-ciel et les étoiles, la lune et le soleil emmenèrent Lilou sur les chemins des lettres et des mots.

Alors, sur chaque petit bout de papier, elle écrivait.

Les mots s’enchevêtraient et dansaient de folles sarabandes.

Lilou était heureuse. Elle riait.

Et elle écrivait.

C’était cela pour quelques années encore.

A la fin des vacances d’été, Lilou changea. Les étoiles de ses yeux s’éteignirent une à une, le soleil de ses rire disparut.

  Ça lui passera, répétait sa mère….

Un dimanche après-midi, ils étaient tous les quatre à table. Lilou ressentit une impression étrange. L’orage menaçait.

La mère jeta au milieu de la table un petit paquet de feuilles reliées de coton rouge.

Elle fit courir son doigt sur l’écorce blanche et lisse du bouleau.

Le cœur de l’arbre craqua

Le cœur de Lilou se brisa.

Le petit cercueil fut déposé dans la chapelle, là-haut, sur la colline.

Lorsque le cloches sonnèrent le glas, les fleurs frissonnèrent doucement dans la lumière dorée. Les pétales se couvrirent de milliers de mots qui s’envolèrent vers les étoiles.

Quel est votre avis ?




Lire des nullités tue l’intelligence

« Il meurt lentement celui qui ne lit pas » écrivait intuitivement Pablo Neruda dans un poème.
Aujourd’hui, des recherches sur les bienfaits de la lecture le prouvent. Ne pas lire du tout, ou que des textes faciles ne demandant aucun effort, tue l’intelligence.
En revanche, quand on se plonge dans des œuvres difficiles, aux phrases complexes et au vocabulaire riche, notre cerveau doit « se bouger les neurones », il est obligé de se concentrer.
Cette gymnastique mentale l’enrichit en faisant travailler nos facultés d’analyse, de compréhension, d’interprétation et de patience. Des zones du cerveau très souvent au repos…
Autre bénéfice pour les personnes vouées à l’écriture, le style de l’auteur, bon ou mauvais… que nous lisons, s’inscrit inconsciemment dans notre mémoire et améliore indirectement notre écriture.

lire-

Toujours selon les mêmes recherches, la lecture de poèmes serait également une activité très bénéfique pour notre matière grise. Ce qui me donne l’occasion de vous signaler la parution d’un recueil de 60 poèmes écrit de main verte par Jean-Louis Maître  :
« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles puis des branches »
Éditions Muse
Si vous êtes abonnés (e) à ce blog depuis quelque temps, vous avez certainement remarqué l’heureux savoir-faire de cet auteur dont la rime est riche et joyeuse.
Son recueil ouvre l’appétit de lire. Une bonne mise en bouche avant un plat de résistance telle La recherche du temps perdu, 2 402 pages…

© Pascal Perrat : DYS sur DYS en orthographe



Se faire balader à Cadillac

ballades-en-cadillac

On lit toujours trop vite…
Chaque été, au mois d’août et depuis une vingtaine d’années, les amoureux des belles américaines pouvaient s’offrir une promenade en Cadillac (années 50) dans la citadelle du même nom.
Les médias s’en faisant l’écho, on venait de loin pour admirer ces cabriolets pomponnés comme pour balader Marylin. Monroe. C’était une originalité des festivités Cadillacaises.
En 2105, on ne sait pourquoi, la commune de Cadillac a supprimé cet événement sans tambour ni klaxon. Et fait en sorte que sa communication adresse candidement un message ambigu, voire flouté…
De nombreuses personnes, venues souvent de fort loin, ont lu trop vite le titre du flyer distribué sur les lieux : Balades dans Cadillac à la place de Balades en Cadillac habituellement
Il est vrai que dans le mot communiquer il y a le terme niquer, mais les couillonnés, comme on dit ici, n’ont pas du tout apprécié.
Moralité : Qui veut traduire bien, ménage sa lecture. 

Que cela ne vous décourage pas de découvrir l’Entre-deux-Mers. Une petite Toscane aux paysages très vallonnés et ensoleillés où s’enracinent depuis des siècles les vignes de Saint-Émillion, Loupiac et Cadillac, entre autres.




Literata, la nouvelle police exclusive de Google

literata-300x202Après un an de tests et de mises au point, Literata, une police exclusive crée en collaboration avec Type Together, personnalise Google.

Elle est censée faciliter la lecture numérique et donner une identité bien distincte à la firme.
Literata, dont la texture est riche et variée, selon Type Together, paraît plus naturelle, plus proche des textes imprimés.
Elle permet de lire plus facilement et plus longtemps sur un support numérique.
Ce qui ne serait pas le cas pour les polices utilisées par Kindle, Kobo et autres.
De nombreux réfractaires à la lecture numérique restent convaincus que la mémorisation d’un texte est bien meilleure en le lisant sur un papier imprimé.
Avec Literata, Google espère les faire changer d’avis.




Lire plus vite en « technicolor »

BeeLine

Je relis de nombreux premiers jets de romans, nouvelles, articles ou autres.
J’utilise exclusivement les supports numériques pour les lire : ordinateur portable ou de bureau, tablette, Kindle, Google doc, etc.
J’effectue d’abord un survol pour avoir une idée générale, puis une lecture rapide et enfin un écrémage en vue de proposer des retouches
Ce n’est pas de tout repos…
Depuis peu, de nouvelles technologies tentent d’améliorer le confort ou la vitesse de lecture.
C’est le but de BeeLine Reader, une extension pour lire plus vite qui s’intègre facilement dans Chrome et bientôt dans les principaux navigateurs : Safari,  Firefox, Opéra, etc.
Je la teste depuis quelques jours avec Google Docs; je ne sais pas si elle permet vraiment de lire plus vite mais la coloration des différentes parties d’un texte semblent « doper » mon attention.
Si vous tentez de lire un texte en couleur avec BeeLine Reader, merci de me dire ce que vous en pensez.




LIVRE EN NOUS critique littéraire d’un club de lecture (8)

Avis sur LEURS écrits« La lucidité » de José Saramago

« Au lendemain des élections municipales organisées dans la capitale sans nom d’un pays sans nom, la stupeur s’empare du gouvernement: 83 % des électeurs ont voté blanc. Incapables de penser qu’il puisse s’agir d’un rejet démocratique et citoyen de leur politique, les dirigeants soupçonnent une conspiration organisée par un petit groupe de subversifs, voire un complot anarchiste international. Craignant que cette  » peste blanche  » ne contamine l’ensemble du pays, le gouvernement évacue la capitale. L’état de siège est décrété et un commissaire de police chargé d’éliminer les coupables – ou de les inventer. Aussi, lorsqu’une lettre anonyme suggère un lien entre la vague de votes blancs et la femme qui, quelques années auparavant, a été la seule à ne pas succomber à une épidémie de cécité, le bouc émissaire est tout trouvé. La presse se déchaîne. La machine répressive se met en marche. Et, contre toute attente, éveille la conscience du commissaire. »

Roman à la thématique intéressante et ambitieuse ainsi qu’aux intéressantes réflexions qu’il suscite : l’ascension de la violence dans un état de droit, les droits et les devoirs du citoyen, la fragilité de la démocratie occidentale.

Critique acerbe et ironique des perversions du pouvoir politique : manipulations, ambitions, répression

Ce livre peut se lire aussi comme une intrigue criminelle et possède le pouvoir d’attraction de certains romans policiers

Impossibilité de situer l’époque et le lieu, difficultés à identifier les personnages et institutions qui demeurent anonymes et impersonnels n’étant jamais nommés mais décrits de manière impersonnelle : « parti de droite, du centre, de gauche », « le président », « le commissaire », « la femme du secrétaire ». Mais cet anonymat contribue cependant à donner à cette fable politico-philosophique une valeur universelle

Et puis le style qui a déconcerté, rebuté, pour finalement décourager. Trop compact. Trop dense. Peu de respiration. L’auteur, probablement un grand pervers, a-t-il rédigé ce roman sans reprendre son souffle ? Pourquoi un tel parti pris de rédaction ?

En tout cas, le lecteur, lui, a la nette sensation d’étouffer. Les dialogues sont fondus dans la narration, les phrases sont longues voire interminables -Proust aurait-il trouvé son maître ? – les paragraphes denses, la ponctuation réduite

Un roman qui, si l’on se risque à la métaphore culinaire, se révèle être de la grande gastronomie hélas parfois indigeste. Mais qui mérite amplement d’être poursuivi pour que l’on y prenne goût et qu’on le savoure. Bref accrochez-vous !!!

 *** 

« Le monde s’effondre » de Chinua Achebe

« Destruction de la vie tribale à la fin du siècle dernier par suite de l’arrivée des Européens ; tragédie d’un homme dont toute la vie a tendu à devenir l’un des personnages les plus importants de son clan mais qui finit de la façon la plus misérable ; conversion au christianisme – cette abomination – de son fils qu’a éloigné de la vie ancestrale un rite cruel et sanguinaire dont a été victime son meilleur ami d’enfance ; vie quotidienne des femmes et des enfants d’un village de la forêt qui, presque totalement coupé du monde extérieur, pouvait se croire « le » monde avec ses dieux et ses ancêtres, ses coutumes et ses interdits, l’inépuisable littérature orale de ses contes et de ses proverbes ; voilà quelques-uns des thèmes d’un roman qui est sans doute l’un des plus riches et des plus pondérés que nous ait donnés l’Afrique Noire. »

La description poétique et pleine d’humour mais jamais méprisante des coutumes, croyances et traditions tribales.

Des incursions dans le réalisme magique sud-américain avec des scènes relevant de l’extraordinaire

Restitution honnête : l’auteur a souhaité montrer aux Africains non une Afrique idéalisée mais au contraire l’objectivité de leur histoire, n’hésitant pas à décrire la barbarie de leur civilisation (sacrifice de jumeaux, violences envers les femmes…)

Roman dense et riche sur la perte des traditions et l’effacement pour et simple d’une mythologie, le désastre causé par la colonisation et la fin d’une civilisation

Détestation par certains du personnage principal – Okonkwo – jugé psychorigide, intolérant, d’une extrême dureté et inflexible malgré la victoire inéluctable de l’Homme blanc. Son dogmatique fanatique et déshumanisé a agacé voire heurté. Individu impossible à évacuer car tout passe par lui et pour lui. S’agit-il de la caricature et du stéréotype d’un certain Africain ?

Une des limites du livre écrit au XXe siècle : le décalage inévitable dû au regard d’un auteur nigérian instruit et formé par les Anglo-saxons sur une époque révolue d’une part et où, d’autre part, existait la seule culture orale.

Attention à notre regard et nos jugements de valeur de lecteur occidental du XXIe siècle qui ne doit pas oublier qu’il peut et doit apprendre de ces ethnies : rapport à la nature, à la mort…

Ici aussi des questions portant sur deux registres différents demeurent en suspens :

1)Est-on obligé d’aimer les personnages ? Un héros – ou à défaut le personnage d’une œuvre écrite ou filmée – doit-il être nécessairement sympathique et positif ? Les personnages insignifiants et ternes ou a contrario malsains et odieux gâchent-ils réellement la lecture ?

2)Les ONG n’auraient–elles pas tendance à se comporter comme les nouveaux missionnaires voire les néo-colonialistes en tentant d’exporter notre bonne morale occidentale, certaines de détenir à l’image des évangilisateurs du XIXe siècle la vérité ?

« Les ONG prennent l’argent des pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres » (auteur inconnu)

« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de la chasse glorifiera le chasseur » (Chinua Achebe)

***

  « Pyongyang » une BD de   Guy Delisle« Lorsqu’on lui demande de passer ses deux prochains mois à Pyongyang, dans le but de superviser la sous-traitance d’un studio d’animations, Guy Delisle accepte sans trop hésiter. C’est la curiosité qui le pousse à embarquer vers cette destination dont il ne sait presque rien. A peine arrivé sur le sol nord-coréen, les visites protocolaires des lieux emblématiques de la capitale s’enchainent. Tous sont voués au culte du président éternel Kim-Il-Sung. L’auteur expatrié est rapidement confronté à cette vie sous régime totalitaire et c’est à travers de nombreuses anecdotes piquantes qu’il partage ce quotidien digne d’un bon roman de science-fiction. Il est par ailleurs impossible de ne pas penser à 1984 du visionnaire George Orwell. »Découverte d’un pays-forteresse réputé comme le plus fermé de la planèteTous les signes d’une dictature sont bien montrés : la propagande avec les haut-parleurs égrenant leur litanie en l’honneur du Chef Suprême, le faste des monuments érigés à sa gloire et la pauvreté de son peuple, autoroutes sans sortie possible avant la fin, les rues désertes où nul passant ne flâne, seuls les hommes mariés et pères de famille sont autorisés à aller à l’étranger àsentiment d’étouffement pour lecteur accentué par celui de compassion envers le peuple. La référence récurrente à 1984 de Georges Orwell trouve toute sa place dans cet ouvrageDe nombreuses pointes d’humour qui viennent alléger le caractère sombre et désespérant de son témoignageIndéniable talent de dessinateur de G.Delisle : le trait est sûr – les monuments par exemple sont conformes à la réalité -, le silence est même palpable, les noirs et gris sont nuancés ce qui interdit de qualifier cette BD de monochromeLe graphisme et l’absence de couleurs ont gêné mais cela est dû au fait que l’auteur a souhaité montrer l’absence de lumière endémique et plus généralement l’uniformité et l’indigence de ce pays. Il s’agit de plus d’une habitude de Guy DelisleLe comportement condescendant, les réflexions dédaigneuses de l’auteur envers le guide sur son pays :Un peu d’ennui : la BD a été ressentie comme répétitive dès le 3e tiersEnormément de frustration : Nord-Coréens peu visibles et absence totale d’informations sur la vie quotidienne en Corée du Nord bien que l’auteur ne reste pas dans la tour d’ivoire des quartiers d’expatriés et cherche à en connaître plusUne dictature : « Ferme ta gueule »Une démocratie : « Cause toujours »