Pratiquez le peu à peu

Peu à peu, l’aspirant écrivain s’affirme. Il faut parfois plusieurs années avant que son style se précise.
Au début, on écrit comme on peut, à la fin on écrit comme le fil du temps nous a apprit : pas à pas…
Patience et longueur de temps. (La Fontaine)

Ci-dessous : 3 minutes à écouter sur ce peu à peu

Que préférez-vous, s’agissant de l’article du mercredi ?
Me lire 📖 ?
M’entendre 📞 ?
ou me voir 🎦 ?

Merci de bien vouloir choisir





Écrire sans béquilles…

De nouveaux système d’intelligence artificielle sont, paraît-il, capables de faire croire qu’un texte écrit par l’IA a vraiment été écrit par un humain.

On sait qu’un texte généré par l’intelligence artificielle peut être facilement détecté par les principaux détecteurs spécialisés. Mais, HIX Bypass, par exemple, peut semble-t-il, humaniser ce même texte de façon à faire croire qu’il à été rédigé par un auteur en chair et en os.
Ce texte remanié n’est plus alors repérable par un détecteur de l’intelligence artificielle. En plus, HIX Bypass enrichit le contenu, pour le rendre encore plus attractif pour son classement sur Google.

Bien sûr, cet embrouillamini n’est pas gratuit, il faut « thuner »💰 pour en bénéficier.

Mais il y a mieux et gratuitement, il suffit de faire confiance à son talent et de continuer à écrire des fictions sans ces béquilles informatiques qui se mordent la queue à qui mieux mieux.

TechMeup

Source : wwwTechmeup 10-outils-ecriture-indetectables-pour-contourner-detection-ia-gratuits-et-payants

Un vrai livre écrit de main de femme

Après : Chemin de brèche, Élucubrations 1 et Élucubrations 2
Peggy Malleret a écrit pour son plaisir et le notre, des histoires qui, pour certaines, appartiennent à une autre époque.
Toutes sont véridiques et à peine romancées.
Peggy a eu la chance de connaître les animaux dont il est question. Parents et enfants lui ont donné leur accord pour publier les photos. Contact




On ne fait que réinventer !

Quelle que soit l’idée que l’on engendre, elle a toujours des racines dans le passé. Quand on pense avoir enfin trouvé une idée nouvelle on s’illusionne. D’autres y ont déjà pensé bien avant nous.

L’anecdote Cocteau

Quand nous étions encore à Paris, j’avais écrit dans un poème dans lequel, « mon âme s’agenouillait ». Beaucoup plus tard, lors d’une promenade à Milly-la-Forêt où Jean Cocteau possédait une maison, j’avais acheté l’un de ses ouvrages à la petite librairie du village. Et… découvert dans ce livre, à peu près la même phrase, écrite bien avant moi. Notez que je n’avais jamais lu un texte de Jean Cocteau jusque là.

Intéressez-vous à Rabelais, par exemple, vous découvrirez que, déjà au Moyen Âge, il s’inspirait consciemment ou inconsciemment des idées des ses prédécesseurs, idem pour Jean de La Fontaine et tant d’autres.

Ceci pour dire qu’on invente rien sans rien.
Vous doutez de ce que j’avance ? Prenez un papier et un crayon et essayez de dessiner un animal extraordinaire. Vous vous rendrez vite compte que vous allez devoir emprunter des formes à des idées qui existent déjà. Lui mettre des membres, des griffes, des crocs, une tête, des yeux, etc. Que vous n’êtes pas assez créateur pour inventer un animal tout à fait dissemblable.

Alors, direz-vous, pourquoi écrire ?
Parce que même si vous n’inventez rien d’inouï, vous ferez toujours preuve d’imagination en exploitant et en présentant un même sujet différemment.

Moi dans les exercices que je crée chaque semaine il est sûr que d’autres avant moi ont pensés à la même idée, mais ils l’ont présentée différemment et évidemment pas sur un blogue, Internet n’existait pas.

Le mystère Kessel est éclairci.

Aujourd’hui, 6 décembre, c’est la St Nicolas qui, selon la légende, ressuscita trois enfants mis au saloir par un horrible boucher. En Alsace comme en Belgique, c’était une fête plus importante que Noël.
Pour moi, le 6 décembre, c’est le jour d’anniversaire de Léon Durand, mon grand-père, qui tenait un bistrot fréquenté par les malfrats interdits de séjour à Paris. Une peine applicable jusqu’en 1955. Je profite de l’occasion pour annoncer que j’ai enfin découvert pourquoi Joseph Kessel se trouve sur cette photo prise sur la terrasse. Selon « Ballades littéraires à Paris » de Jean-Chistophe Sarrot, il se trouvait à Mary-sur-Marne où il séjournait chez une amie, par amour de la campagne et le moyen d’éloigner Michèle Kessel des cafés parisiens.

Les pognes dans la caisse

Chez les tontons flingueurs.

Ballades littéraires à Paris m’a été offert par Valérie Terrien, auteur, si vous animez des ateliers d’écriture à Paris, il est fait pour vous. J’en profite pour signaler un livre que je ne me lasse pas de feuilleter, Salut Alain ! Hommage à Alain Rey, un volumineux cadeau de Jean-Marc Durand.




L’habilité d’un passionné.

À Paris, dans les années 90, j’ai assisté aux premières lectures en public de Fabrice Luchini.​

Cet artiste, passionné par les bons auteurs, captive son monde avec des tirades enflammées de Céline, La Fontaine, Rimbaud, Proust, Hugo, etc.

​​Son talent, c’est évidemment une verve inépuisable et créatrice, mais aussi l’art de ne jamais ennuyer son public. Très tonique, il est toujours facile à écouter et à suivre.
Et il a un truc qui séduit son audience, jeune ou moins jeune. Il entrecoupe les textes qu’il a choisis avec des anecdotes, des remarques et des instants de vie amusants ou surprenants.
C’est, en partie, ce qui lui permet de faire le plein de spectateurs depuis des années. Et, bien sûr, son enthousiasme.

Quelle leçon tirer de cet artiste qui enivre son public avec ses tirades ?

S’en inspirer pour écrire une fiction. Ne jamais ennuyer les lecteurs, produire un texte très divertissant, donner de la gouaille à ses phrases, minimiser les descriptions. Surprendre, étonner, distraire.

Les animateurs d’ateliers ou de stages en tous genres peuvent aussi prendre modèle sur cet artiste qui ne coupe jamais les cheveux en quatre. 😉

Iel est beau ou iel est belle ?

Vous l’avez surement remarqué, je ne pratique pas l’écriture dite inclusive, permettant sois-disant d’assurer une égalité entre les femmes et les hommes.
Pour moi, qui suis dyslexique, féminiser les mots coûte que coûte, freine inutilement la lecture et la compréhension des écrits.
Pourquoi compliquer encore l’apprentissage du français alors que l’illettrisme progresse ?
Au lieu de vouloir Imposer ces foutaises aux enfants on ferait mieux de veiller à enseigner le respect de l’autre en classe et au dehors, plutôt que de torturer la grammaire. Et surtout se préoccuper de l’anglicisme qui pollue de plus en plus notre langue.




Quand mes idées  » rhizoment « 

Je suis toujours heureux de voir mes idées cheminer et renaître de-ci de-là

Un ancien stagiaire m’a signalé cette publicité de l’Apec, publiée en pleine page sur Le Monde, la semaine dernière. Elle lui a tout de suite rappelé mon exercice sur l’étiquette humaine lors du stage de cinq jours que j’animais pour le magazine du GROUPE COURRIER CADRE, au Centre de Formation des Journalistes (CPJ), en 2002. à Paris.

Exercice :  » Imaginez que les hommes aient comme les vêtements, une étiquette signalant leur composition et les précautions à prendre lors d’un nettoyage. Rédigez votre étiquette et déterminez l’endroit où elle serait fixée.  » 

Quelques-unes de mes idées ont également prit racine dans le dernier livre de Pierre Neuviale : « Miscellanées Omnibus »

Un pêle-mêle de textes très divertissants dont le seul lien manifeste est l’auteur.
Des fables y côtoient des histoires, des contes et parfois des réflexions, il s’adresse aux lecteurs qui aiment laisser courir leur imagination nos des sentiers battus.

Vous êtes chercheur ? Historien ? Collectionneur ?

Une abonnée me signale qu’une de ses connaissances a trouvé de nombreux cahiers d’écoliers des années 50 dans un déménagement.

Elle les offre à qui veut bien les prendre. Retenez que ces cahiers ont été gribouillés par les enfants. Si vous êtes intéressés, contactez-moi, je vous donnerai les coordonnées de la personne à joindre.

Ce livre d’un ami éclaire l’actualité.
Il abat les préjugés en se concentrant sur ce qui constitue le cœur de ces trois monothéismes.

Il raconte simplement ce que sont les juifs, les chrétiens, les musulmans.
Ce qui fait leur spécificité et ce qui les unit profondément.

À l’heure où certains se servent de ces religions pour diviser, exercer une dictature, voire terroriser, il devient encore plus capital de raconter simplement tout ce qu’elles ont en commun.
Par exemple, ce que sont l’apocalypse, la charité, un rabbin, un prêtre et un imam, le shabbat et un prophète.

Pierre Chavot, écrivain, passionné d’histoire, vit près de Bordeaux. Dans ses nombreux travaux sur les croyances et l’histoire des religions, il s’intéresse aux racines qui façonnent notre présent et notre avenir. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages parmi lesquels :
Sur les traces de Moïse (Gallimard jeunesse, 2001)
Jésus, homme ou fils de Dieu (Hachette, 2000)
L’Herbier des dieux (Dervy, 2009)
Le Bestiaire des dieux (Dervy, 2013).

Pierre est un poète, nous nous sommes rencontrés à Paris par l’entremise de François de Villandry, dans la cadre de la revue Artère (1080-1985) elle associait la poésie à la peinture. Voir ci-dessous :

Albarède, Jean-Pierre Aucher, Avenier, Madeleine Beard, Luc Bérimont, Alain Bernier, Bernard Birrer, Bidot, Brilque, Serge Brindeau, Byzantios, Roger Caillois, Calchei, Caminade, Pierre Chavot, Cortes, Maurice Couquiaud, Pierre Dalla Nogare, M.-L. David, Christine Delcourt, Françoise Dininman, Double, Chantal Dupas, Philippe Duvollet, Jean-Luc Favre, Jean-Pierre Faye, Flamant, Philippe Fouché-Saillenfest, Genome, Sylvie Giraud, Gonnet, Goudin-Thébia, Eugène Guillevic, Guanse, Guillard, Eric Hollande, Bertrand d’I, Jane Kieffer, Klasen, Daniel Lacotte, Gérard Laffon, Gabriel Laguin, Jean Laugier, Michèle Le Meur, Lepatre, Manzi, Mazzuca, Alain Mercier, Pierre Monréal, Jean-Yves Montagu, Nosdier, Dominique Odier, Philippe Olivier, Jean Orizet, Semi Padova, Papalexion, Yannick Paulhiac, Pascal Perrat, Jean Phal, Erwan Picard, Sébastien Reichmann, Jean-Claude Renard, Jean-Noël Robert, Armand Robin, Stanislas Rodanski, Jean Rousselot, Henri Saigre, Michelle Sainson, Saint-John Perse, Claude Sernet, Michel Seuphor, Miguel Angel Sevilla, Pierre Soulages, Suberchicot, Tessier, Roxane Tixier, Touraine, Valdman, Jean Vermeil, Antoine Vermeersch, François de Villandry, Abdel Kader Zibouche, …
Yves Faucheur, André Goezu, Jacques Hérold, Michles Lamouille, Bernard Mandeville, Moron, Jean Piaubert, Yves Trevedy, Jean-Luc Turlure, …

J’ai égratigné l’auteur de ce livre la semaine dernière. Si vous aimez les animaux, notamment les chiens, je vous le conseille vivement. L’auteur en fait peut-être un peu trop, mais quand on aime on ne compte pas. Depuis la 30e page… Je ne le quitte plus.




Ne vous écoutez pas décrire

Bon gré, mal gré, vous avez certainement été contraint d’écouter quelqu’un s’écoutant parler. Un « parler-pour-ne rien-dire » qui se gargarisait avec ses mots. C’est fréquent en entreprise et chez les politiques. Au mieux, ce genre d’individu nous endort, au pis il nous agace.

En littérature  » c’est kifkif, la même chose  »

Certains auteurs s’écoutent écrire, ils « phrasouillent » à tout va, quitte à ne pas dire grand-chose d’intéressant pour leurs lecteurs.

Pourquoi raconter cela ? Parce que Sylvianne m’a offert le livre ci-dessous, du fait que j’ai toujours eu un toutou sur mes talons. Actuellement, c’est Sanyac, 2 ans et demi.

Son odeur après la pluie

La préface de Jean-Paul Dubois (pages 9,10,11,12) m’a si bien emballé que je me suis précipité sur la première partie. Et là, l’incipit (page 17 et 18) m’a désarçonné.

Jugez vous même :  » Une porosité au bonheur ou quelque chose comme ça. Sinon qui peut expliquer l’inattendu ? Les rencontres décidées à embellir notre vie surgissent aux mornes journées, c’est ainsi, rien ne les annonce. Nous naviguons à vue dans la banalité d’un jour, sombre à la fois pâle, n’attendant rien que demain, trop conscients des lacunes du monde, si peu de notre sort enviable et là, une joyeuse veine dit qu’il est notre tour, drôle de pendule liant l’ampleur d’une histoire à l’improbabilité de sa survenue.
Ce n’est pas très élégant, une galerie marchande de centre commercial. Celle du Carrefour de Sallanches n’échappe pas au principe. D’abord on nous assomme : un plafond bas de carrés gris comme si le ciel n’existait pas et sans nous manquer plus que cela. Puis on nous opère, partout une lumière blanche, tout d’un trépan, au début ça perce
et on ne sent plus rien. Enfin, du bruit, beaucoup, notre époque n’en veut pas du silence, quelqu’un, de nulle part, hurle les recettes d’une vie meilleure, les mêmes pour tous ; on peut errer, se cacher ou s’en fiche, il nous retrouve. Tous les dix pas, des choses clignotent. Autour, les gens habitués et j’en suis. Ces endroits où l’homme a cédé tout projet de grâce dont l’un de ses plus fidèles atours, la retenue. Ces endroits sans véritablement d’âme et où la mienne pour toujours va s’épaissir. etc… »

Peut-être que l’ouvrage de, Cédric Sapin-Dufour, parviendra à me séduire, mais, arrivé à la 40e page, j’ai vraiment envie de le laisser tomber.
Pourquoi ? Parce que je m’astreins à lire quelqu’un qui s’écoute écrire, qui en a fait des tonnes sans en prendre conscience. Ou alors…

N’anesthésiez pas vos lecteurs !

Evitez les détails qui n’apportent rien à votre fiction, écrivez simple, sans circonvolutions, n’anesthésiez pas vos lecteurs avec les détails minutieux d’un fait, d’une cause ou d’un événement. Suivez ce conseil de Julien Green :  » Il faut que le lecteur soit toujours en présence d’un fait, non d’une phrase creuse ” 

PS : Sanyac ne connaît qu’une soixantaine de mots, mais sait très bien se faire comprendre…




Évaluer la promptitude d’un cerveau enfant

Cette semaine, Anne Mescam, (pseudo sur le blogue Entre2lettres®) m’a signalé un document sur la dyslexie publié par Arté TV.
Je l’ai visionné hier. Et, comme toujours, en écoutant diverses personnes parler de leur enfance malheureuse à l’école, les larmes me sont venues. Mais, c’est normal, les mots qui nous ont poignardés pendant de nombreuses années sont enfoncés à jamais dans notre mémoire.
Cela dit, ce n’est pas pour cette raison que j’aborde ce sujet, mais parce qu’il ne concerne pas que les dyslexiques.
En effet, j’ai découvert, grâce à cette vidéo et les articles s’y rattachant, un moyen de déceler quelle est la vélocité du cerveau d’un enfant lorsqu’il doit dénommer ce qu’il voit.

Mais pourquoi chercher à évaluer la promptitude du cerveau d’un enfant à donner un nom à des images représentant diverses choses, direz-vous ?
Parce que cela permet de découvrir si l’enfant nomme vite et facilement les choses, moyennement vite ou lentement. Plus il est lent plus sa dyslexie est probable.

Le test est très simple.

Il consiste à présenter à l’enfant un tableau contenant diverses images et lui demander de prononcer le nom de ce qu’il voit le plus rapidement possible.
Par exemple : Verre, lit, coeur, chien, verre, lit, etc.

Un peu plus difficile : Carré bleu, chien, sept, C, carré jaune, 9, 2, carré rouge, lit, etc.

Vous pouvez chronométrer la dénomination des images par le petit cobaye si vous le souhaitez.
Moi, qui suis lui loin d’être jeune, avec ce test j’ai pu constater que ma dyslexie est encore aussi prégnante. Elle s’impose toujours autant et sans contrôle possible.

Un petit reproche à ce document vidéo : un « expert » dit à un moment : « pour ne pas que la dyslexie s’installe » . Selon moi, la dyslexique ne s’installe pas petit à petit, elle est innée.




Pensez à interroger votre enfance

Souvenez-vous.
Que faisiez-vous instinctivement pour vous amuser quand vous étiez petit ?

Moi, quand je jouais dans notre quartier avec mes petits copains, j’inventais des jeux pour les amuser.

Si mes parent, prétextant que j’avais « le sirop de la rue » m’interdisaient de sortir de chez nous, je m’enfermais dans les toilettes.

Là, tel un chef d’état devant son peuple, j’harengais une foule imaginaire avec les discours que j’inventais.

Comme je ne pouvais pas occuper trop longtemps « le petit coin » je m’isolais dans ma chambre et j’écrivais des poèmes sans me préoccuper de l’orthographe.

Je ne le savais pas que dans ces comportements instinctifs, se trouvaient les qualités propres à ma petite personne.
Les clés de ma vocation, ce pourquoi j’étais plus ou moins doué.
J’ai mis beaucoup de temps à comprendre cela. Peaufiner le concept Eveilleur d’idées m’a aider à préciser et formuler comment trouver ce caractère inné.

Cherchez bien, c’est dans vos premiers amusements que se trouvent les clés d’un métier qui devrait vous rendre heureux de travailler. Même sans relâche…

IL EST TOUJOURS TEMPS DE RÊVER GRAND !




Quelles sont vos prédispositions à manier la plume?

Vous souhaitez tester votre don pour écrire ? Rien de plus simple.
Racontez un événement ou un spectacle que tout le monde a vu à la télé ou entendu commenté par les médias en le rendant tout de même intéressant. Comme le font souvent les journalistes. Consigne : pas plus de 2000 mots est au présent si possible.

Pour vous aider, voyez comment mon ami Antonio Pereira s’y prend, chaque semaine, pour commenter les rencontres de rugby :

 » Samedi après-midi, en ouverture du 22ème festival du rugby national, délocalisé sur la promenade du Stade Bolaert de Lens, dans le Pas-de-Calais, le Racing a projeté un long métrage, mis en scène par l’arbitre, Monsieur Praderie, qui a défrayé la chronique avec sa dernière scène sans pudeur.

« Cachez-moi ce parti-pris intime que je ne saurais voir ! »

Comment gâcher un tel film, digne des phases finales, dans un grand stade mythique du Nord qui a retrouvé sa ferveur d’antan autour du ballon rond :

« Ici, c’était le chaudron, le pré, c’était le charbon, le but, c’était l’horizon, les hommes, des futurs champions. »

Les Bordelais ont accepté de faire deux cents kilomètres de plus pour défendre leur place dans le TOP 6, avec les quelques supporters qui pouvaient se permettre le long déplacement.

Les Girondins ont même fait plus que ça, sur le terrain, se donnant à deux cents pour cent, dans une première période à sens unique, conquérants en mêlée, enquillant les points sous la botte de Lucu, à défaut de passer une solide défense francilienne (3-12).

Au retour des vestiaires, les hommes du duo Charrier-Laïrle ont enfoncé le clou avec leur premier essai, signé Depoortere, sur une attaque de Ducuing (3-19).

Dès lors, Laurent Travers faisait entrer Russel et Chavancy pour redynamiser son équipe. Bingo ! À peine entrés, Habosi était lancé et raffutait dans les 22 adverses, avant de trouver Fickou qui s’engouffrait dans un intervalle pour marquer (10-19).

Le match était relancé et la possession aux néo Lensois qui suaient sang et or sous leurs tuniques ciel-et-blanc pour emballer le public et la partie.

Cinq minutes plus tard, Russel envoyait Ben Arous, également tout frais entrant, en percussion devant la ligne, avant que la deuxième latte ne ramasse le cuir pour l’aplatir derrière, pile-poil. L’ouvreur passait sa deuxième transformation, ramenant les siens à deux longueurs des Girondins, moins biens (17-19).

Pourtant, les coéquipiers de Lucu ne lâchaient rien et obtenaient, dans la foulée, une pénalité pour se donner de l’air, parfaitement passée par le demi de mêlée international (17-22).

Le coaching se poursuivait de part et d’autre, tandis que Moefana, puis Ben Arous, laissaient, l’un derrière l’autre, leurs partenaires à quatorze, permettant à Lucu d’aggraver le score tandis que les Franciliens avaient choisi la mêlée au lieu de prendre les points (17-25).

Mais, à huit minutes du terme, Russel, encore lui, s’appuyait sur Fickou et Woki pour envoyer Gibert à dame et redonner espoir aux locaux délocalisés, dans une fin de rencontre étouffante (24-25). Un vrai match de barrage !

Les Bordelais résistaient plus que bien et enfonçaient même la mêlée francilienne pour ajouter trois points (24-28), à l’abri d’un drop ou d’une pénalité.

La dernière minute sera interminable et en durera cinq, le temps pour Monsieur Praderie de s’habiller en circonstance, envoyant les Girondins en enfer, avec cette pénalité injustifiée qui a amené l’essai de pénalité, aussitôt accordé, offrant sur un plateau une victoire, qui plus est bonifiée, à des Racingmen, revenus de loin, qui n’en espéraient pas tant.

L’arbitre s’excusera auprès des entraîneurs bordelais, après le match, reconnaissant son erreur. La belle affaire ! De +3, leur équipe est passée à -4 au classement, sortis du TOP 6, avec un calendrier qui lui promet de rester dans cet enfer qu’elle n’a pas mérité. »

Encore un flop au « Hoax-Office » de l’arbitrage français !

(moins de 600 mots)


Le nouveau roman de Sylvie Wojcik nous transporte en Ecosse

Les dernières volontes de Heather McFerguson
Sylvie Wojcik
Arlea 1er Mille 2023

Aloïs, libraire à Paris, reçoit la lettre d’un notaire d’Inverness lui annonçant qu’une inconnue, Heather McFerguson, lui lègue sa maison dans le village d’Applecross.
Qui est cette femme, dont il n’a jamais entendu parler et surtout pourquoi fait-elle de lui son héritier universel ?
Après avoir hésité, il accepte et se rend en Ecosse pour essayer d’élucider ce mystère. C’est dans ces paysages faits d’eau, de pierres et de lumière, qu’il ressent ce sentiment si étrange d’avoir trouvé sa place. Commence alors pour Aloïs un long chemin de questionnements où, peu à peu, se dessinera une part de son histoire familiale. Il sera question de hasard, d’audace et de renoncement, de choix, de promesses tenues ou non, de silence et de secrets.

Sylvie Wojcik : l’art de ressusciter le passé dans un petit livre très captivant




C’est le bazar !

Les raisons des désagréments informatiques connus samedi dernier


Portrait idéal du créateur

Portrait idéal du créateur

Un créateur préfère la responsabilité plutôt que l’obéissance
l’autonomie plutôt que le conformisme
l’indépendance d’esprit plutôt que la croyance en des idéologies ou des dogmes, l’attention portée aux autres plutôt que l’indifférence
l’amour de la vie plutôt que la violence

  • aime s’amuser
  • ne se prends pas au sérieux
  • savoure les idées folles
  • a le sens de l’humour
  • adore les histoires absurdes
  • supporte bien le désordre
  • produit des métaphores
  • se pose sans cesse des questions
  • ne se satisfait pas des réponses toutes faites
  • a peu de respect pour les « vérités établies »
  • ne porte pas de jugements
  • a une bonne opinion de lui
  • est éclectique
  • a des perceptions sensorielles vives
  • est capable de rêver longuement
  • aime les gadgets
  • n’a pas d’a priori
  • est intuitif
  • respecte les idées des autres
  • fait confiance à l’inspiration
  • a une certaine tendance au mysticisme
  • est toujours en train de synthétiser
  • n’est pas forcément très sociable
  • a la parole facile
  • est spirituel
  • son cerveau est capable de changer de vitesse.

Je vous propose de vous prêter à ce jeu

Après avoir retrouvé ce portrait idéal dans mes notes, je me suis amusé à relever les assertions dans lesquelles je me retrouve.
Arbitrairement, j’en ai trouvé 12.