En 1993lors de la 1re rencontre nationale des ateliers d’écriture organisée par Claire Boniface à Aix-en-Provence, nous étions une poignée d’animateurs à présenter notre démarche et notre objectif : développement personnel, thérapie, maîtrise de la langue, apprentissage de techniques, création littéraire ou publication.
Chaque animateur avait une particularité, mais la même ambition : sortir du carcan scolaire et offrir une grande liberté d’expression.
En ce qui me concerne, vu mes déboires à l’école du fait de ma dyslexie, il n’était évidemment pas question d’animer des cours d’écriture, je me suis donc appuyé sur mon imagination créative pour créer les ateliers d’écriture créative de l’Écrit-voir. J’ai d’ailleurs repris le même concept, quelques années après, pour créer une vingtaine de stages d’écriture, au CFPJ, la célèbre école de journalisme de la rue du Louvre à Paris.
Qu’en est-il des ateliers d’écriture 30 ans plus tard ?
Toutes sortes de spécialistes autoproclamés se sont rués sur l’animation d’ateliers d’écriture. Même les Universités s’y sont mises et délivrent des diplômes d’animateur. Les maisons d’éditions itou… L’esprit qui soufflait au départ s’est perdu dans la multitude.
Alors, comment choisir ? En faisant preuve de bon sens.
vous confronter aux autres, écrire un livre ? Si c’est juste par curiosité, si vous n’avez pas une attente précise, aucun atelier ne vous satisfera.
Notez qu’une personne très diplômée n’est pas forcément douée et imaginative.
Renseignez-vous sérieusement Vous viendrait-il à l’esprit l’idée de demander à quelqu’un ayant peur de l’eau, de vous apprendre à nager ? À quelqu’un qui n’a jamais touché le feu, de vous parler du feu ? Allez sur le blog ou le site de l’animateur et voyez comment il écrit, ce qu’il a écrit et publié. Vérifiez bien la compétence et l’expérience de l’animateur. En France, les ateliers de psyratatouille sont monnaie courante.
Méfiez-vous des certifications et agréments Ce n’est pas toujours un gage de qualité. Un beau CV dans un joli blogue ou une belle plaquette de présentation ne sont pas un gage de sincérité. Demandez plutôt les coordonnées de plusieurs personnes (5) ayant déjà participé à cet atelier. Et prenez leur avis.
Si un atelier fonctionne depuis des années, c’est plutôt bon signe. S’il a lieu de temps en temps, ça ne l’est pas.
Passion Un bon animateur ne remplit pas les têtes, il allume le feu. Transmettant sa passion, il excite l’esprit des participants. Si ce n’est pas le cas, passez votre chemin, allez voir ailleurs.
Éveilleur d’idées ®
Quel est votre avis sur cet incipit ?
L’auteure souhaite avoir votre avis sur cet extrait de son futur ouvrage.
À TOI QUI VA NAÎTRE
A toi qui va naître, vivre et mourir, je dois tout te dire. Commencer par le début et terminer par la fin. Je n’ai pas de situation professionnelle avantageuse à t’offrir, ni de maison, je n’ai qu’un chemin.
Ce chemin n’est pas une belle ligne droite, il ressemble plutôt à des lacets entremêlés voire à des montagnes russes. Personne n’a réussi à me mater et encore moins à me formater ; moi-même, j’ai fini par abandonner. Vouloir être comme tout le monde, rentrer dans les cases, appart’, CDI, relation longue et stable, j’ai essayé, sans briller.
Aujourd’hui, je me lance dans le projet le plus fou de toute ma vie, je te projette : toi. L’autre, mon alter ego, chair de ma chair, un mini-moi. Je ne peux imaginer plus grande entreprise, j’en tremble déjà.
Si je peux me lancer c’est grâce au géniteur, bien sûr. Il est aimant, aimé. En cas de défaillance de mon côté, il sera toujours là pour toi. Entouré par une famille enveloppante qui saura te donner ce que moi, je n’ai pas eu. Je l’aime autant que je le déteste pour tout ce qu’il est.
Petit être à venir, sache que je te désire autant que je redoute le jour de ton arrivée. Je me demande souvent si je serai à la hauteur, si je saurai t’aimer. J’ai connu des heures sombres, petit ange. Maman n’est pas toute blanche. Je te demande pardon pour toutes mes erreurs, tous mes ratés, que malgré moi, je te transmettrai sûrement.
Le début du chemin commence à fréjus, dans le sud de la France dans une famille de classe moyenne avec un père ébéniste et une mère professeur d’anglais. Deux grand frères. Et moi qui choisis de m’incarner là. De l’extérieur, une famille modèle, à l’intérieur : la confusion.
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, chez moi, il valait mieux se taire plutôt que de dire des sottises. Si l’amour s’apprend, chez nous, on avait dû sécher ce jour-là. Ma mère avait reporté toute son ambition refoulée sur le frère aîné. Le nommant Jean-Alexandre, il était à la fois : le grand, l’empereur et le vainqueur de toutes les batailles qu’elle-même n’avait pas eu à livrer. Mon autre frère et moi nous nous débattions pour récolter les débris de gloire qui lui avait malencontreusement échappé.
Afin de laisser suffisamment d’espace au grand orateur en devenir, le silence était de mise lors des repas familiaux. Jean-Baptiste et moi endurions, sans piper mots, ces réunions forcées. Le silence paraissait alors la solution la plus accessible. Ma mère ne pouvant projeter son désir de carrière brillante sur plus d’un enfant à la fois, cet immense privilège était réservé au premier. Si cela avait été de l’amour, elle aurait pu le partager, le multiplier, ce n’était pas le cas. En serai-je moi-même capable ?
Mon petit frère et moi, nous nous construisîmes la croyance suivante : nous étions » moins » en tout. Qu’il en soit ainsi. Nous serions moins bien, moins intelligent, moins fort physiquement, moins rapide, que notre frère aîné. Accepter cela revenait à conserver notre place au sein de notre clan, surtout, ne pas déstabiliser l’harmonie familiale. Pourtant, sur les photos souvenirs, on voit encore apparaître un bateau, un piano, des cours d’équitation, des vacances au ski l’hiver et des vacances à la montagne l’été. Le week-end, un peu de sport mais pas trop. La maltraitance est parfois invisible à l’œil nu.
Pour ne rien arranger, décoder les personnes, les interactions entre elles, a toujours été un calvaire pour moi. J’ai souvent pensé qu’il devait exister un mode d’emploi pour nous indiquer comment » être pour autrui « . Je dois avouer qu’il m’arrive encore aujourd’hui d’espérer mettre la main dessus. Si je pense toujours que l’enfer c’est les autres, je crois aujourd’hui que le paradis c’est les autres aussi. Mais lors de ma prime jeunesse, quoi dire, quand le dire, je n’y comprenais rien.
Faut-il rire avant ou après, ou les deux ? Mieux vaut-il se taire ? Les rapports sociaux m’ont toujours semblé extrêmement aisé pour certains d’entre nous et j’en restais béate d’admiration. Quelle facilité d’expression ! Comme il/elle est à l’aise ! Ils n’ont jamais l’air de réfléchir aux mots avant de les prononcer… magique !
Pour moi, tout l’inverse s’est toujours produit. Dès lors que j’imagine prendre la parole en public, une multitude de « si » surgit dans ma tête, si ça lui faisait de la peine, si c’était déplacé, si c’était à propos, si ça allait faire rire, ou au contraire, ne provoquer aucune réaction.
Une performance d’écriture proposée à l’occasion de la fête de la langue française et de la francophonie : samedi 20 mars 2021 de 21 heures à minuit, chez vous. Chez vous ou ailleurs sur votre ordinateur. 100 participants au maximum selon l’ordre d’inscription
3 sujets au choix, pour une « invitation à écrire » seront proposés le jour même à 21 heures Inscription par courriel : ecrivaindunsoir@gmail.com du 20 février au 20 mars sans frais.
Ouvert à tous (de 7 à 107 ans) – le genre est libre – texte sur une page maximum
Ce n’est pas un concours mais un rendez-vous amoureux avec vos mots Votre texte sera de la « matière première » que vous pourrez éventuellement retravailler. Il reste votre propriété. Nulle obligation est faite de nous le faire parvenir.
Si vous souhaitiez faire partie du jury de lecture, depuis chez vous (que vous ayez participé ou non le 21 mars), annoncez-vous à : ecrivaindunsoir@gmail.com Vous recevrez début mai, 12 textes présélectionnés et vous nous ferez connaître vos 3 préférences.
Fin juin le ou les textes sélectionnés « coups de cœur » pourront être consultés pendant une année sur le site www.afge.ch
Créateur, entre autres, de « LIRE » avec Bernard Pivot, Jean-Louis Servan-Schreiber a été emporté par cette saleté de Virus. J’ai eu la chance d’animer un session de créativité rédactionnelle avec lui et son équipe de journalistes au moment où il reprenait le titre « Psychologie » un magazine qui vivotait tant bien que mal. Régénéré par ce prodige de la presse, « Psychologie » Psychologie Magazine un mensuel féminin à succès diffusé à plus de 350 000 exemplaires. Puis dans dans de nombreux pays. Jean-Louis Servan-Schreiber était également l’auteur de nombreux ouvrages, dont : «80 ans, un certain âge» en 2019…
Moi, je lui rends hommage en vous racontant ma rencontre anecdotique avec ce génial intuitif dans la grande école de journalisme à Paris, le CFPJ, 35 rue du Louvre. C’était à la fin des années 90…
Une étoile dans le ciel de mes bons souvenirs
Poésie toujours
On m’adresse souvent des texte poétiques pour avoir mon avis, je ne me le permets pas.Même si on me dit poète
J’ai d’ailleurs un modèle de réponse tout prêt : » Vous me demandez un avis sur votre style à partir de poésies, ce serait prétentieux de ma part de porter un jugement. Un poème touche ou ne touche pas la personne qui le lit, telle une peinture. Le texte « nous parle » ou reste muet. L’important est que vous écriviez, vous êtes jeune et votre écriture aussi, la vie forge un caractère tandis que notre style se développe. Peut-être qu’un jour vous quitterez la poésie pour le roman, la nouvelle, le conte ou tout autre écrit, si vous êtes vraiment passionnée par l’écriture vous trouverez votre voie naturellement. Toutefois, si vous voulez savoir comment réagiront les lecteurs en vous lisant participez à des concours de poésie. Et, même si vous n’êtes pas immédiatement primé gardez confiance et continuez à vous exprimer.«
En revanche, je conseille un éditeur ardéchois
L’éditeur Cheyne, qui fête cette année ses 40 ans d’indépendance poétique, publie de nouveaux poètes depuis 1980. Cette petit maison d’édition reçoit environ mille manuscrits par an et en publie douze, dont cinq auteurs nouveaux. POURQUOI PAS VOUS ?
Temps de lecture, 3 mois
» Nous recevons environ mille manuscrits par an et n’éditons que ce que nous aimons et que nous pouvons défendre, soit une douzaine de nouveautés annuelles. Pour limiter les envois inutiles, il est souhaitable que les candidats à l’édition consultent nos livres en librairie ou en bibliothèque, afin de se faire une idée de notre politique éditoriale. Merci de noter que les manuscrits adressés par courriel ne sont pas examinés. Temps de lecture, 3 mois. Vous êtes prévenu !
Imagine que tu as gagné un jeu dont le prix est le suivant. Chaque matin, une banque crédite ton compte de 86 400 euros. Mais ce jeu a deux règles.
La première règle est que tout ce tu n’as pas dépensé dans la journée t’est enlevé le soir. Tu ne peux pas tricher, ni virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser. Chaque matin, la banque crédite ton compte de 86400 euros pour la journée.
La deuxième règle est que la banque peut interrompre à tout moment ce petit jeu, sans préavis. À chaque instant, elle peut te dire que c’est fini, qu’elle ferme le compte, qu’il n’y en aura pas d’autre.
Cette banque magique, nous l’avons tous, c’est le temps ! La corne d’abondance des secondes qui s’égrènent ! Chaque matin, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée et lorsque nous nous endormons le soir, il n’y a pas de report. Ce qui n’a pas été vécu dans la journée est perdu. Hier, vient de passer… Chaque matin, cette magie recommence, nous sommes re-crédités de 86 400 secondes de vie et nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à tout moment, sans aucun préavis : à tout moment la vie peut s’arrêter.
Alors, que faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes ? Comment dépenser ce crédit-vie pendant un confinement imprévu ? Peut-être en concrétisant enfin ce projet d’écriture qui nous tient à coeur depuis si longtemps…
Cette semaine, faute de temps, je remplace l’écrit par l’oral. Cet enregistrement audio, de 3 minutes, traite verbalement d’un sujet rarement abordé : Comment prévenir les douleurs occasionnées par la souris et d‘autres troubles physiquesquand on passe des heures à écrire. Penser à se reposer, se lever, marcher. Faire des exercices d’étirement, bien s’asseoir, s’adosser, etc.
Prévenir les douleurs occasionnées par l’écriture
Voyez ci-dessous le clavier qui m’évite la contraction du poignet, dite : tendinite de Quervain. Tendinite provoquée par la répétition d’une activité intensive d’écriture. Je précise que je n’ai aucune accointance financière avec cette firme.
Le type de clavier souris que j’utilise pour écrire plus confortablement pendant des heures
J’attends impatiemment votre avis sur cette façon de communiquer. Que préférez-vous ? M’écouter ou me lire ?
Retenez que c’est un essai, enregistré au pied levé. Si vous m’encouragez à poursuivre sur ce mode, je m’appliquerais davantage, le son sera de meilleure qualité.
Paris, Châtillon, Langon
Olivier Pradel animera 2 groupes de thérapie, chaque mois et dès octobre, dans son cabinet de gestalt-thérapie : le Laboratoire (34, rue Dauphine, VIe arrondissement, métro Odéon.
Le premier – « L’écr’histoires », sur une journée – prolonge le groupe très fructueux de l’an passé qui, à travers l’écriture comme formidable outil de créativité et de dévoilement de soi, propose un travail thérapeutique dans de multiples dimensions et directions. « Je m’appuie sur mon expérience de journaliste, d’animateur de groupes d’écriture et de gestalt-praticien pour le poursuivre. »
Le deuxième – « Juste des hommes justes », sur une soirée – est proposé à tout homme voulant expérimenter une thérapie de groupe dans un cadre non mixte. « Fort de mon expérience d’accompagnement d’hommes et de groupes d’hommes depuis douze ans, j’ai constaté – notamment auprès de mes patients – qu’entrer en thérapie n’est pas toujours aisé pour les hommes et que ceux-ci ont du mal à travailler dans des groupes de thérapie ou de développement personnel, où ils sont souvent minoritaires, certaines questions spécifiques (identité masculine, relations aux autres hommes, sexualité et affectivité, etc. »
À quelques semaines des vendanges 2019, Le château Courtey vous invite à 2 événements réjouissants et gourmands
Fête PAILLE ET RIPAILLE (à 33210 Langon) du 30 août au 1er septembre. L’occasion de découvrir, en leur compagnie, les nouvelles cuvées bio 2018, JEAN et SANG DE LICORNE !
Fête au Château Courtey samedi 5 octobre Vous êtes invités (es) à fêter la « fin » d’une année de soins à la vigne, aux sols et à la biodiversité, encore une fois éprouvante et passionnante.
« 2 occasions de vous offrir un programme réjouissant et gourmand et de vous faire bénéficier de l’ensemble de nos cuvées rescapées. De beaux et bio millésimes 2016 et 2018. »
Éveilleur d’idées ® est une marque déposée. Seule les personnes certifiées Animateur Éveilleur d’idées ® sont autorisées et habilitées àproposer des ateliers Éveilleur d’idées Une certification Animateur Éveilleur d’idées ® n’est accordée qu’après un entretien avec Pascal Perrat pour déterminer si votre profil convient, puis d’une formation intensive de 2 jours 1/2
Les bienfaits de l’écriture
De multiples études prouvent que les personnes s’adonnant à des activités de loisirs stimulantes, comme le tricot, le jardinage, le bricolage, la lecture et bien sûr, l’écriture, ont un déclin des fonctions cognitives moins important que celles ne pratiquant pas ou peu d’activités de loisir.
Toutes les activités intellectuelles participent à la bonne forme du cerveau, à condition qu’elles soient réalisées sans stress et avec plaisir.
Il n’a jamais été montré que s’obliger à participer à des ateliers d’écriture permet de prévenir le déclin cognitif. En revanche, de nombreuses études démontrent que les personnes qui écrivent créativement ont un déclin des fonctions cognitives moins important que les personnes n’ayant pas ou peu ce type d’activité.
Quelques principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours (Source : S3Odeon)
Bannir la routine.
L’esprit s’y refuse alors que notre cerveau est stimulé par le changement. Tout changement l’oblige à produire de nouveaux neurones. Chercher à découvrir, apprendre, comprendre, s’adapter aux évolutions sont des vitamines indispensables pour garder un cerveau en pleine forme créative.
Bannir l’info à tout-va
L’information serinée par les médias ne stimule pas le cerveau, au contraire. Sauf si on a le réflexe de trier l’information. De choisir entre le futile et l’utile. De ne s’intéresser qu’aux informations qui nous font comprendre et réfléchir autrement. Rejeter celles qui nous conditionnent et nous endoctrinent.
Bannir les anxiolytiques et les somnifères
Ces béquilles chimiques empêchent le cerveau de fonctionner en mode recherche et créativité. Leur consommation met le cerveau en « marche automatique ». Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.
Bannir l’isolement
Des zones de notre cerveau, que nous ne contrôlons pas, ne sont stimulées que lorsque ne nous rencontrons d’autres personnes. « C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau, car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones« . Professeur Pierre-Marie Lildo, Institut Pasteur
Des zones de notre cerveau, que nous ne contrôlons pas, ne sont stimulées que lorsque ne nous rencontrons d’autres personnes. « C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones« . Professeur Pierre-Marie Lildo, Institut Pasteur
Soulignons que Sylvie Dambrine anime régulièrement un atelier d’écriture Éveilleur d’idées® à la médiathèque de St-Étienne-les-Orgues.Contact
Vert de rage
En 2005 nous quittions Paris et sa pollution pour vivre au grand air à la campagne.
Bilan écologique après 13 ans de vie dans l’Entre-deux-mers
Plus une hirondelle ne survole la rivière.
Quelques rares papillons virevoltent parfois au-dessus des graminées.
Le coassement des grenouilles à la nuit tombée n’est plus qu’un souvenir.
Aucune compagnie de perdreaux ne s’envole au passage des randonneurs.
Aucun lièvre sauvage ne détale dans les vignes à notre approche.
Pas un seul un lapin dans les talus, les terriers sont désespérément vides.
Aucun insecte écrasé sur le pare-brise de notre voiture électrique…, même après un long parcours.
Mais de plus en plus de cancers découverts à tous les âges.
Tous paparazzis de l’écrit ?
Rumeurs ?
Il est constant de dire que nous lisons de moins en moins. Peu de livres, quelques BD et magazines, très peu de quotidiens, c’est peut-être vrai.
En revanche, on lit de plus en plus d’écrits publiés sur Internet.
Depuis la révolte des gilets jaunes, de nombreux paparazzis de l’écrit publient des informations compromettantes plus ou moins crédibles sur les réseaux que les internautes se transmettent à tout-va.
Hier, j’ai reçu 5 fois le même message concernant de honteux privilèges accordés aux politiques, notamment à ceux en poste au parlement Européen.
Est-ce vrai ou des rumeurs destinées à nous tromper et jeter de l’huile sur le feu ? Impossible de le vérifier. Alors, forcément, nous vient à l’esprit cet adage : « Il n’y a pas de fumée sans feu »
« Pas prévu par l’ENA »
Cela me rappelle une anecdote. Quand j’avais créé une agence immobilière à Trilport, j’eus l’occasion de visiter la propriété d’une personne haut placée, c’était quelques années après 68…
Dans une luxueuse chambre, sur un guéridon et à la vue de tous, se trouvait un bulletin de salaire, négligemment posé là. Ma curiosité l’emporta, je n’en crus pas mes yeux. Cet homme percevait un salaire fabuleux. Scandaleux. À cette époque on travaillait 48 heures par semaine, pas de 13e mois, de prime de Noël, de RSA, d’APL, de CDI, impossible de trouver un logement, 21 jours de congés mal payés, etc.
J’en ai parlé à ma femme et à quelques amis, scandalisés eux aussi. Peut-être qu’aujourd’hui, l’un d’entre nous aurait publié cette information sur les réseaux ? Voire en la modifiant pour lui donner encore plus d’impact Peut-être que des milliers et des milliers de personnes l’auraient transmise à leur tour
Nos gouvernants n’ont pas anticipé ce changement radical. L’arrivée d’innombrables paparazzis d’un nouveau genre. Un bouleversement absolument pas anticipé à l’ENA…
L’école, pareillement, ne nous à pas apprit à nous distancer des messages que les charlatans de tout poil nous assènent quotidiennement par divers moyens. Est-il encore temps ?