L’Indigence « Arti-ficelle »

Oubliez « l’Indigence Artificelle« , seriné par tous les médias et comportez-vous en auteur.

Cette soi-disant intelligence n’a aucune imagination, elle est incapable d’émouvoir ses sens ou ses entrailles, de connaître le trouble, le coup de foudre, la peur, le fou rire, etc.
Tout ce qu’elle peut proposer ne sont que des plagiats dont elle s’attribue abusivement la paternité en les reproduisant.
Un texte produit par l’IA c’est toujours, en grande partie, du déjà publié ailleurs. Du déjà vu, du déjà lu.

Ce sont les idées de tout le monde transfusées à qui est en carences d’idées. (prompt *)
Ne vous faites pas d’illusion, les éditeurs ne vont pas tarder à réagir, ils vont détourner l’IA à l’insu de « son intelligence » et la conduire à ne s’intéresser qu’aux manuscrits écrits par des auteurs en chair et en os. Vous serez vite repéré si vous avez plus ou moins copié l’œuvre d’autrui.

C’est sûr, cette fouineuse de bases de données va tuer certains métiers, mais pas le notre. Pas le métier d’auteur, à moins de n’être qu’un gâte-papier, de n’écrire que des séries, des romans à l’eau de rose ou des fictions stéréotypées.
Si vous êtes vraiment un auteur, ne rédigez que des textes créés par votre intelligence imaginative. Croyez en votre cerveau, en ses qualités illimitées d’imaginer, elles ne demandent qu’à être exploitées.

  • Prompt : mot anglais désignant une instruction que l’on donne à un algorithme, qui va l’interpréter et proposer un résultat.

Eveilleur-d-idées

L’IA peut pomper les centaines idées d’exercices d’écriture créative que j’ai publiés jusque-là, mais elle n’a pas accès à mon cerveau insoumis pour y piquer ce qu’il fomente encore…





Évaluer la promptitude d’un cerveau enfant

Cette semaine, Anne Mescam, (pseudo sur le blogue Entre2lettres®) m’a signalé un document sur la dyslexie publié par Arté TV.
Je l’ai visionné hier. Et, comme toujours, en écoutant diverses personnes parler de leur enfance malheureuse à l’école, les larmes me sont venues. Mais, c’est normal, les mots qui nous ont poignardés pendant de nombreuses années sont enfoncés à jamais dans notre mémoire.
Cela dit, ce n’est pas pour cette raison que j’aborde ce sujet, mais parce qu’il ne concerne pas que les dyslexiques.
En effet, j’ai découvert, grâce à cette vidéo et les articles s’y rattachant, un moyen de déceler quelle est la vélocité du cerveau d’un enfant lorsqu’il doit dénommer ce qu’il voit.

Mais pourquoi chercher à évaluer la promptitude du cerveau d’un enfant à donner un nom à des images représentant diverses choses, direz-vous ?
Parce que cela permet de découvrir si l’enfant nomme vite et facilement les choses, moyennement vite ou lentement. Plus il est lent plus sa dyslexie est probable.

Le test est très simple.

Il consiste à présenter à l’enfant un tableau contenant diverses images et lui demander de prononcer le nom de ce qu’il voit le plus rapidement possible.
Par exemple : Verre, lit, coeur, chien, verre, lit, etc.

Un peu plus difficile : Carré bleu, chien, sept, C, carré jaune, 9, 2, carré rouge, lit, etc.

Vous pouvez chronométrer la dénomination des images par le petit cobaye si vous le souhaitez.
Moi, qui suis lui loin d’être jeune, avec ce test j’ai pu constater que ma dyslexie est encore aussi prégnante. Elle s’impose toujours autant et sans contrôle possible.

Un petit reproche à ce document vidéo : un « expert » dit à un moment : « pour ne pas que la dyslexie s’installe » . Selon moi, la dyslexique ne s’installe pas petit à petit, elle est innée.




Que chacun examine ses pensées

Posez-vous cette question : avez-vous un ou plusieurs projets ? L’intention de faire quelque chose ?
Il s’agit d’un projet, un vrai, pas d’un espoir. Souhaiter être publié, par exemple, n’est qu’une espérance.
Un projet est une forte motivation de faire et une estimation des moyens nécessaires à sa réalisation. On le formalise et on le met en route.

Pourquoi je vous demande cela ? Parce qu’avoir un projet c’est bon pour le moral et la santé et surtout pour ne jamais connaître l’ennui.

Un projet, on ne pense qu’a le nourrir. Je me souviens qu’au Japon, après la guerre avec l’Amérique, on avait confié des bébés orphelins à des personnes très âgées et malades du cancer. Portées par leur volonté de protéger et aimer ces bébés, les  » vieilles mamans  » vécurent bien plus longtemps que prévu par la médecine.

Avoir un « bébé-projet » donne beaucoup de force et d’énergie, l’envie d’aller plus loin, de le mener à bout.
Projeter d’écrire un livre et se mettre en route est un vaccin contre la morosité, le moyen de garder bon moral et bonne santé. « Je vais bientôt partir les pieds devant, il est temps de cirer mes pompes » disait mon grand-père. Je vais bientôt lui emboiter le pas, mais j’ai encore des projets d’écriture, car ces projets nourrissent d’autres projets. Sans projet, l’existence est vide.

Que chacun examine ses pensées

« Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l’avenir » Blaise Pascal

Ecrire un livre c’est idéal pour être dans le présent, même si c’est une fiction





Déployer les zèles de son imagination (2e)

Un petit test pour commencer,
il est possible de résoudre l’énigme après 3 ans d’études primaires,
voire après 2 ans seulement.

                           Vous êtes prêts ?

                     ATTENTION ! PRETS PARTEZ !


                                   Si

                                  1 = 5
                                 2 = 25
                                 3 = 125
                                 4 = 625
                                  5 = ?


   ALORS PENSEZ VITE, PUIS ET DESCENDEZ PLUS BAS POUR LA RÉPONSE.
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                                    >
                         La réponse est 1
            Souvenez-vous la première ligne 1 = 5  


                    Conclusion : vous pensez TROP !

L’IA, laissez-là aux va-sans-idées !

L’IA, on ne parle que de cela, mais n’oubliez pas que vous êtes des AUTEURS pas des COPIEURS.

Si vous utilisez l’IA pour écrire un texte, relisez attentivement ce qu’elle vous propose et repérez tout ce qui n’est que du copiage. Qu’une imitation servile.

Ce qui manque à cette soi-disant intelligence, c’est l’imagination. Un texte pondu par l’IA c’est 90% de déjà lu quelque part. Ce sont les idées de tout le monde offertes à tout le monde.

Je me demande comment les éditeurs vont réagir, une foi leurs moyens de contrôle mis en œuvre. Logiquement, ils pourraient ne s’intéresser qu’aux manuscrits écrits par les humains.

Cela dit, l’IA est en train de bousculer certains métiers, c’est certain.

N’attendez pas de voir, réagissez comme un CRÉATEUR
Lissez de coté cette prothèse, ce perroquet informatique. Rédigez des textes produits par votre imagination et votre intelligence humaine, faites confiance à votre cerveau. Créez des textes écrits à 100 %avec vos mots, votre orthographe, un style et un ton n’appartenant qu’à vous.

L’IA ce ne sont que des milliards de sujets trouvés sur Internet.
Elle peut pomper les centaines d’idées d’exercices d’écriture créative que j’ai publiés jusque-là,
mais elle n’a pas accès à mon cerveau pour y piquer celles qui y fermentent.

Comme annoncé pour l’été, voilà l’un de mes outils pour trouver des idées,

d’autres outils suivront.

OUTIL 1. L’animisme mental : Ma tendance à considérer, comme les enfants, que les objets sont vivants et doués d’une vie personnelle.

Il n’y a qu’en occident que les animaux, plantes, objets et choses sont censés ne rien penser ou ne rien percevoir. Leur parler et les écouter semble puérile, voire débile.
C’est accepté pour les contes ou les dessins animés pour enfants, guère plus.
Et c’est dommage de ne pas cultiver cela à l’école, car nos potentialités imaginatives sont décuplées quand tout ce qui nous entoure peut, comme les humains, s’exprimer, agir, ressentir.

Moi, en tout cas, c’est un monde dans lequel j’entre quotidiennement, c’est le terreau de mon imagination.
ESSAYEZ ! On ne vous demandera rien à l’entrée, pas de passeport, ni une pièce d’identité, etc. Juste de laisser au vestiaire, non pas votre pince à épiler ou votre bouteille d’eau, mais votre rationalité et votre incrédulité.

L’un de mes « outils » pour trouver des idées



649e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Deux ombres, ne s’étant pas vu de tout l’hiver, se rencontrent fortuitement au printemps.
La plus petite : « Eh ben dis donc, t’as l’air en pleine forme !
La plus grande :…

Continuez


Jean-Marc Durand participe au concours organisé par La Ville de Péronne. Il s’agit de sélectionner la photographie qui servira de une au neuvième numéro du bulletin municipal. J’ai voté pour lui. Pour lui donner un petit coup de pouce, photo n°5




635e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Racontez l’exploration à haut risque d’un placard

Prochainement sur ce blogue, une proposition de test : « Avez-vous un talent de conteur ?



C’est le bazar !

Les raisons des désagréments informatiques connus samedi dernier


Portrait idéal du créateur

Portrait idéal du créateur

Un créateur préfère la responsabilité plutôt que l’obéissance
l’autonomie plutôt que le conformisme
l’indépendance d’esprit plutôt que la croyance en des idéologies ou des dogmes, l’attention portée aux autres plutôt que l’indifférence
l’amour de la vie plutôt que la violence

  • aime s’amuser
  • ne se prends pas au sérieux
  • savoure les idées folles
  • a le sens de l’humour
  • adore les histoires absurdes
  • supporte bien le désordre
  • produit des métaphores
  • se pose sans cesse des questions
  • ne se satisfait pas des réponses toutes faites
  • a peu de respect pour les « vérités établies »
  • ne porte pas de jugements
  • a une bonne opinion de lui
  • est éclectique
  • a des perceptions sensorielles vives
  • est capable de rêver longuement
  • aime les gadgets
  • n’a pas d’a priori
  • est intuitif
  • respecte les idées des autres
  • fait confiance à l’inspiration
  • a une certaine tendance au mysticisme
  • est toujours en train de synthétiser
  • n’est pas forcément très sociable
  • a la parole facile
  • est spirituel
  • son cerveau est capable de changer de vitesse.

Je vous propose de vous prêter à ce jeu

Après avoir retrouvé ce portrait idéal dans mes notes, je me suis amusé à relever les assertions dans lesquelles je me retrouve.
Arbitrairement, j’en ai trouvé 12.




Une vie en U majeur

Selon le chercheur Hannes Schwandt de la London School of Economics, toutes les vies suivent une courbe en U.

Sa théorie est que notre bien-être suivrait une courbe en forme de U liée à l’avancée dans l’âge. Ainsi, nous serions plus heureux et satisfaits à la vingtaine et à la fin de la soixantaine.

Donc, plus on avance en âge, plus on est satisfait de notre vie, particulièrement après 65 ans.
Généralement, les gens se trompent beaucoup sur leur prévision de bien-être et leurs aspirations au cours du cycle de leur vie.
Quand on est jeune, on s’attend à un bel avenir, inversement, plus l’âge avance plus on ajuste nos aspirations à la baisse malgré un bien-être en hausse.

Hannes Schwandt suggère ainsi de s’inspirer des seniors qui se sentiraient moins déçus par leurs attentes insatisfaites puisqu’ils disposent de suffisamment de sagesse et de recul pour ne pas trop éprouver de nostalgie quant à leurs occasions manquées.

C’est peut-être l’âge idéal pour écrire un livre, même s’il ne sera peut-être pas publié ?



Quand une fiction devient une réalité !

Vous souvenez-vous du 612e exercice proposé samedi 20 août ?
Le gang des tricoteuses : « Le gang des tricoteuses, bien connu des services de police, a encore kidnappé le cochonnet d’un groupe de boulistes en vacances dans notre belle région. » La scène s’est déroulée devant le regard médusé des boulistes, jeudi 25 août, vers 23 heures. Les retraités n’ont même pas eu le temps de réagir et de poursuivre les deux voleurs. S’agit-il de riverains qui ont pris le cochonnet pour mettre volontairement fin à la partie de boule à cette heure tardive ? Difficile de le savoir, aucune plainte n’ayant été déposée.

Peut-être a-t-il donné une idée aux deux individus qui ont interrompu une partie nocturne de boule en subtilisant le cochonnet ?

La scène s’est déroulée sous le regard médusé des boulistes, à Bouclans, dans le Doubs, jeudi 25 août, vers 23 heures.
Les retraités n’ont même pas eu le temps de réagir et de poursuivre les deux voleurs.
S’agit-il de riverains qui ont pris le cochonnet pour mettre volontairement fin à la partie de boule à cette heure tardive ? Difficile de le savoir, aucune plainte n’ayant été déposée.

Un grand merci à Anne Le Saux qui m’a fait part de ce malicieux fait divers 🙌




Jean-Pierre Pernaut et le chocolatier

Jean-Pierre Pernaut vient de mourir emporté par un cancer du poumon.
Comme tant de fumeurs de ma génération ou les vrais mecs s’identifiaient au cowboy d’une grande marque de clopes tueuses à long terme.

Très critiqué par nombre de ses confrères jalousant sa popularité auprès des sans grades et des bouseux, il présenta et anima le journal de la mi-journée de TF1 pendant 33 ans. Sa popularité était immense.

J’ai souvent travaillé avec TF1, mais je n’ai jamais rencontré Jean-Pierre Pernaut, mais, la mort d’un ami nous relia indirectement.

Pernaut, Courreau et nous…

Nous quittons un petit cimetière de Provence où vient d’être enterré Bernard Boubet, mon ami.
La peine nous appesantit.
Nous faisons quelques pas en compagnie de Martine, son épouse.
Le chemin sur lequel nous avançons silencieusement conduit à Roquebrune sur Argens.
Bernard ne manquait jamais de s’arrêter chez Gérard Courreau, le chocolatier de ce beau village, se souvient sa veuve. Nous sommes tout proches. Nous nous y rendons, en sa mémoire.
C’est une jolie petite chocolaterie avec une petite terrasse fleurie et ombragée.
Une fois dans la boutique, tandis que nous choisissons des chocolats, je remarque de nombreuses boîtes anciennes sur les étagères.
« Vous avez une belle petite collection, dis-je au chocolatier occupé à nous servir »
« Oui, s’exclame-t-il véhément, j’en ai des milliers et d’ailleurs, c’est décidé, je vais tout vendre ! j’en ai marre de… Et patati et patata.
En fait, il râle « à la provençale » parce que depuis la dernière canicule ses affaires vont très mal et il a des soucis avec le propriétaire des murs, le maire, etc. Nous sommes dans le midi où l’on exagère toujours un peu…, alors j’insiste : « Vous en avez tant que ça ? »
Suivez-moi, si vous ne me croyez pas, vous allez voir ! Nous nous rendons dans sa réserve, derrière son comptoir
Et là, je reste bouche bée, surpris par l’ampleur de sa collection. Il n’a pas baratiné.

Mais quel est le rapport entre cette anecdote et le décès de Jean-Pierre Pernaut, direz-vous ?
Je vous réponds en racontant la suite dans le vidéo ci-dessous :