L’anecdote chapardeuse

Racontez l’anecdote d’un chapardage, d’un menu larcin enfantin. Un petit empreint dissimulé qui, à vos yeux, avait peu d’importance.

Aujourd’hui, 45e jour de confinement, je vous invite à voyager un moment dans vos souvenirs.
Procédez en 2 étapes :
1 – Repensez à votre enfance. N’avez-vous pas à vous reprocher une peccadille ? Un petit chapardage sans gravité ?
2 – Racontez cette anecdote par écrit en soulignant ce qui suivit. Sans vous interdire de la romancer.
Notez qu’il ne s’agit pas de faire amende honorable, de regretter sa « faute » mais au contraire de considérer cela comme un enfantillage.

Une anecdote chapardeuse parmi d’autres

Je devais avoir 7 ou 8 ans. Ma tante Édith, jeune fille à l’époque, logeait chez nous pendant quelques temps.
Elle avait l’habitude de laisser son petit porte-monnaie et ses clefs sur un guéridon. Un soir d’été, alors que toute la famille papotait dans le jardin, j’ai vu que le porte-monnaie était ouvert. Il contenait plusieurs pièces de monnaie à l’intérieur. J’en ai chapardé deux pour m’acheter une glace à la sortie de l’école. Personne ne s’en est rendu compte. J’ai donc recommencé à piocher dans ce porte-monnaie chaque fois que l’occasion se présentait. Ces petits larcins me permettaient de régaler aussi les copains.
J’ignorais que la somme d’argent contenue dans le porte-monnaie de ma tante était approximativement, celle dont elle avait besoin chaque jour pour acheter un sandwich sur son lieu de travail. La première fois qu’elle manqua d’argent pour payer, elle pensa qu’elle s’était trompée, mais comme cela se répétait, elle commença à s’interroger et fini par en parler à mes parents qui ne tardèrent pas à me prendre la main dans le sac. Vous n’imaginez pas la raclée que j’ai reçu, pour que cela me serve de leçon. On dressait encore les chenapans avec un ceinture en ces temps là…


491 propositions d’écriture créative pour échapper momentanément au confinement