Imprimantes 3D, elles séduiront bientôt les plumitifs

Dérivées des imprimantes 3D, les premières imprimantes alimentaires pointent le bout de leur technologie.
Si les premiers modèles restent rudimentaires et pas tout à fait au point, ces machines à tout copier ne tarderont pas à trouver leur place dans la restauration. Et, quelques années plus tard, dans nos cuisines où l’on pourra imprimer aussi bien le fameux frichti mitonné par grand-maman que la « traditionnelle » bûche de Noël.

Chouette ! penseront les optimistes, cela nous laissera plus du temps pour écrire !

Quelle horreur ! grommelleront les pessimistes. Bientôt les robots écriront à notre place ! Le premier illettré venu, n’aura plus qu’à se coucher sur le divan d’un psy, régurgiter son passé et attendre que la machine couche sa vie et ses vices sur le papier.

Personnellement, je pense que ces robots écrivains ne tarderont pas à se mettre au service des plumitifs, comme c’est déjà le cas pour les journaleux, aux États-Unis.
Il suffira d’entrer son CV et des bribes de sa vie dans l’imprimante 3D et elle les mixera avec des phrases toutes faites, assaisonnées aux clichés.   

Ceux qui trempent leur plume dans leur nombril et dont le fond de leur pensée est stéréotypé pourront alors se persuader d’être écrivains.
Quant aux politiques, ils 
n’auront plus besoin d’écrivains fantômes pour écrire leur oeuvres.
On n’arrête pas le progrès…