ÊTES-VOUS D’ATTAQUE POUR…
Dans un journal ou un magazine, les premières lignes d’un article s’appellent l’ATTAQUE.
Quand vous menez une recherche sur Internet avec un navigateur comme Google ou autre, des premiers mots apparaissent immédiatement et vous invitent à découvrir la suite. Ce fragment, « snippet » en anglais, qui vous saute aux yeux est aussi une ATTAQUE.
Dans un courriel, l’objet est aussi une sorte de petite ATTAQUE : ces quelques mots peuvent être lus avant d’ouvrir le message. Normalement, on sait tout de suite de quoi il s’agit.
Ces premières secondes sont le moment où on se forge une opinion sur la suite.
Pour un livre, c’est pareil, les éventuels acheteurs jettent un coup d’œil très rapide sur les premières lignes de la première page. Environ 30 secondes… N’oubliez jamais que le lecteur est pressé, distrait et très sollicité, surtout sur Internet…
Cela vaut donc la peine d’exercer tout son talent d’auteur pour rédiger cette ATTAQUE (incipit)
Si vous voulez retenir l’intérêt des comités de lecture ou simplement celui de vos futurs lecteurs, gardez-vous de commencer par une tirade accumulant des banalités ou des clichés. Sans pour autant vous creuser la tête, tel un publicitaire cherchant un slogan…
Vous pouvez faire simple pour écrire vos premières lignes. Telle l’ATTAQUE de Ferdinand Céline, dans Voyage au bout de la nuit : « Ça a débuté comme ça ».
Nul besoin d’être génial, voyez comment peut ATTAQUER, un prix Nobel de littérature : « Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas » (Albert Camus, l’Étranger).
« La première phrase d’un roman ou d’une nouvelle, donne la longueur, donne le ton, donne le style, donne tout. Le grand problème est de commencer »
Gabriel Garcia Marquez
Ceci dit, je vous souhaite une bonne ATTAQUE pour aborder les vacances qui approchent.
Rendez-vous le 4 septembre pour le prochain article.
Je vais en profiter pour finir de corriger mon prochain livre, « ANIMER DES ATELIERS D’ÉCRITURE ÉVEILLEURS D’IDÉES ® »de façon à le publier à la rentrée.
Aucun de mes éditeurs n’a osé se lancer dans l’aventure, plus de 2000 pages leur font peur. Il sera donc numérique.
Une première pour moi. Paraît-il que les ventes de livres numériques progressent à grands clics.
Ci-dessous, les projets de couverture. Laquelle des deux préférez-vous ?

