Écrire un livre exige qu’on s’y tienne

Tel le conducteur du dimanche, l’écrivain dominical s’aventure sur les routes de l’écriture quand le temps le permet.
Il n’écrit que dans les meilleures conditions, au calme et avec l’accord de sa famille.
Il élucubre aussi parfois, pendant les jours de repos : week-end prolongé, vacances, RTT, arrêt de travail…
C’est insuffisant.
Écrire un livre exige qu’on s’y tienne, qu’on ne le quitte pas des yeux. Pas question de le réanimer pendant quelques heures grappillées par ci par là si on veut qu’iI soit de la même encre.
Quand on retouche un texte après l’avoir laissé en plan trop longtemps, les reprises se voient. Le ravaudage saute aux yeux et aux oreilles.
Généralement, ce type de d’écriture occasionnelle incline à ne jamais terminer son ouvrage. D’où les millions de manuscrits inachevés jaunissant dans les tiroirs ou les disques durs.
Ceci dit, écrire peu ou prou est une activité stimulante pour le cerveau des pratiquants, c’est ce que démontre plusieurs études.
Selon Neurology.org lire et écrire retarde le déclin cognitif dû au vieillissement inéluctable qui nous menace.
Une raison de plus pour ne pas laisser passer un jour sans saisir l’occasion d’écrire, ne serait-ce que quelques lignes, volées à son emploi du temps.
« Pas un jour sans une ligne ! » Pline l’Ancien
Au fait, avez-vous pensé à écrire au Père Noël ?
Bonnes fêtes !