C’est peut-être écrire pour rien, mais c’est le jeu


C’est ce que j’appelle avoir une pensée scolaire.

Je ne pense pas que l’on puisse écrire un livre par obligation, sous la pression du devoir.
Sauf quand il s’agit de répondre à une commande d’éditeur : ouvrage spécialisé, guide, recette, etc.

Vivre avec elle et pour elle, tout le temps, sans jamais avoir envie de la quitter.
Ce doit être un plaisir de l’écrire, de la conter, d’imaginer des personnages, de les faire vivre et de se mettre dans leurs peaux.
Mais si c’est une besogne, le livre sera besogneux.


On dit qu’on accouche d’une oeuvre, c’est vrai. Il y a des moments où l’on souffre, ou l’on désespère, se décourage, etc.
Mais au final, qu’il est beau ce bébé de papier !


Et vous, que diriez-vous ?