Dans un roman, l’idée habite souvent au dernier étage

On dit parfois d’une personne qu’elle « a les idées courtes ». C’est mon cas…
Mes propositions d’écriture créative sont toujours courtes. Et je préfère lire de bonnes nouvelles qu’un bon roman.
Dans une nouvelle bien écrite, l’idée t’emporte telle une fusée décollant à l’assaut de l’espace, quitte à exploser en route.
Dans un roman, l’idée habite souvent au dernier étage sans ascenseur. Il faut reprendre son souffle sur les paliers où les détails l’emportent sur l’action.

Quand j’exprime ce point de vue en atelier, ou en compagnie avec des amis, on me demande généralement quels sont les auteurs de nouvelles que j’aime lire ou relire.
Les classiques, bien sûr : Maupassant, Mérimée, Kafka, Wilde, Tchekhov, Edgar Poe, Marcel Aymé, Charles Dickens, Georges Orverll.

Mais particulièrement les contemporains, car nous n’écrivons plus comme Balzac, Proust ou Albert Cohen, pour ne citer qu’eux.

Parmi mes préférés, Pierre Boule, Edgrad Keret, Julio Cortazar, Philip K. Dick, Dinno Buzzati, Annie Saumon, Primo Lévi, Anna Gavalda, Ray Bradbury, Haruki Murakami, Jean-Paul Didierlaurent.

Et vous ? Quelles sont vos préférences ? Nouvelles ou romans ?