Comment réagissez-vous face aux exercices ?

Vous avez fréquemment des idées que j’aimerai trouver.
Votre imagination m’enthousiasme chaque semaine.
Votre passion pour l’écriture est réjouissante, elle m’invite à faire vivre ce blogue depuis 2009.
Vous confirmez ce que je ne cesse de répéter depuis des décennies : tout le monde peut faire confiance à son imagination pour inventer et raconter des histoires. À condition de ne pas écouter cette petite voix qui exerce une censure sur nos idées.

J’ai récemment reçu ce message d’une participante

« Lorsque j’ai lu « Pierre dans le jardin » je n’ai pas voulu regarder la guerre qui aurait pu être exploitée, avec un regard de confrontation avec les voisins. Je n’ai regardé que le mot PIERRE, qui a fait surgir toutes celles que je possédais,  dans leurs couleurs et leurs pouvoirs. Et j’ai laissé courir les mots sur le papier pendant un peu plus d’une heure. Et j’ai ensuite peaufiné… mais très rapidement tout a été construit. Ce qui se passe actuellement dans le monde appelle l’amour pour se reconstruire et ce but vers l’âge d’or parle à mon inspiration. De plus j’adore vos propositions insolites !! »

Et vous, que ressentez-vous face à un nouvel exercice ?

Dites-nous comment vous réagissez face au nouvel exercice que je propose chaque samedi.
Quelle elle votre première réaction lorsque vous le découvrez ?
Comment votre imagination se met en route pour y répondre ? Est-ce difficile, ou non ?
Quel effet il produit sur votre personne ?
Est-ce que vous vous faites plaisir en le réalisant ?
Appréciez-vous mes commentaires privés ?
Etc.

Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

21 réponses

  1. Françoise - Gare du Nord dit :

    Ma première réaction est « Mais où Pascal est-il allé chercher une telle iodée ? »
    Ensuite, je laisse décanter. Je ne cherche pas à écrire dans la journée sauf si une idée me vient tout de suite ce qui est rare.

    Et puis j’attends qu’une idée générale, le contexte, un personnage me viennent.
    Puis quelques bribes de l’historie, parfois la chute vient avant l’ histoire. C’est très souvent laborieux

    Il m’arrive parfois d’être contente de ma production
    J’apprécie les commentaires privés mais regrette que jamais le côté négatif ne soit évoqué

  2. Anne LE SAUX dit :

    Bonsoir Pascal,

    Tout d’abord, merci pour vos propositions, drôles, insolites, décalées. J’adore cela !

    Le plus difficile pour moi est d’exposer ce que j’écris car j’en suis rarement satisfaite. J’ai mis beaucoup de temps à me décider à participer. Pour autant, je ne me cache pas derrière un pseudo ou un simple prénom.

    Généralement, je découvre le sujet au petit-déjeuner et je souris…
    Puis je laisse dans un coin de ma tête sans y penser particulièrement. Je laisse « infuser »…
    Parfois il me faut longtemps avant que je ne me décide à ouvrir mon ordinateur pour donner suite.
    Quand je me mets sur le clavier, les idées viennent. Le texte se construit de lui-même. Je ne sais pas forcément où il va m’emmener. C’est la surprise.
    Quelquefois, il m’est arrivé d’être dans une impasse. L’histoire ne prend pas forme. C’est une « fausse couche »…
    Et généralement un texte très différent prend la place spontanément.
    Je ressens beaucoup de plaisir à laisser germer des idées qui viennent d’ailleurs que mon mental. C’est la créativité de l’imagination qui prend les commandes. C’est génial !

    Merci encore du fond du coeur.

  3. Leleu,Yvette dit :

    Hello Pascal
    Je fais comme sylvianne Perrat.
    Mon esprit se sent libre…

  4. Urso dit :

    Bonjour,

    Ma réaction face à un nouvel exercice du samedi : ah je me dis aussitôt en le lisant, encore un week-end de gâché : je plaisante bien sûr.
    Plus sérieusement, ces « exercices » nous arrivant assez tôt le samedi, je me dis Pascal est très matinal.
    À la première lecture, souvent le sujet paraît facile, simple à aborder.
    Ensuite, très rapidement je me rends compte que ce n’est pas le cas, qu’il va falloir trouver quelque chose d’original, une, des idées, structurer un texte, y mettre un ou deux personnages. Ainsi que trouver une chute, qui n’est pas toujours évident. Également je me dis, mais comment fait-il Pascal pour trouver chaque samedi de tels « exercices » si variés ; n’ayant aucun point commun d’un samedi à l’autre et abordant différents domaines.
    Généralement le week-end, je ne me précipite pas pour écrire, préférant laisser mûrir la « commande » dans ma tête. Sauf si une ou des idées fusent très rapidement. En effet, je renvoie la « copie » en cours de semaine.

    Une fois la « bonne » idée trouvée, le texte que j’écris peut couler de source, bien qu’il m’arrive souvent de faire plusieurs projets : des fois trop long, l’histoire paraissant compliquée, ou un texte que je remodifie entièrement, en ayant trouvé d’autres idées.
    Pour ma part, j’écris à l’ancienne, au stylo (écrivant moins vite sur un clavier). Si une idée survient subitement, même si je suis dans la rue, n’importe où … je prends alors du papier, et je griffonne quelques mots, des phrases, que je complète après.
    Une fois dans la rue, dans un coin, j’ai rédigé presque intégralement l’histoire de la semaine. Mais cela arrive rarement.
    Des fois, au contraire, je ne trouve pas d’idée qui me semble intéressante, alors j’attends : le lundi, mardi, mercredi … Étant assez assidu, je me dis cette fois-ci, je ne vais rien envoyer et puis comme par magie, une, des idées que je trouve sympa arrivent spontanément, et là je suis content d’écrire quelque chose.

    Dans ces moments, je me dis que forcément, ces exercices font sortir des choses de notre personne, de notre imagination, du fond de notre être. Et même si on ne sera jamais écrivain, j’aurais fait cet exercice que Pascal et d’autres personnes liront en partie, dans leur intégralité.
    Je ne fais jamais de plan pour le texte, sauf les premières phrases (constituant ma, (mes) première idée(s). Puis en écrivant, d’autres idées arrivent, avec cette remarque, ce constat que j’ai toujours : je ne sais pas d’où viennent exactement ces idées parfois loufoques : par exemple pour le « sujet » de cette semaine : – un explorateur avec sa trottinette, et un lapin blanc, volant dans la voie lactée.
    Idées parfois loufoques, qu’il est plus difficile d’émettre dans d’autres contextes : au travail, avec des amis, en famille.
    Donc ces exercices nous permettent de faire sortir de notre personne des ressources qu’on n’aurait pas exploitées, utilisées dans le domaine professionnel ou familial, ou ailleurs.
    Mais, pour ma part, en général, j’essaie de faire de l’humour, de l’esprit autour de moi, pour faire rire, apporter un peu de joie. Grâce à la magie des mots et des phrases.

    Par ailleurs, une fois le texte envoyé, une certaine joie se libère. Je suis heureux. Un petit texte de nous est quelque part, qui va être lu (on l’espère), qu’on a pensé, fabriqué, une joie donc pour cet « acte » de créativité.
    Cela pour dire qu’un tel exercice ne ressemble pas – comme déjà dit – avec les activités qu’on fait, qu’on peut avoir dans la vie courante où la créativité est moins présente. Par exemple un job pouvant être routinier … notre vie semblant monotone …
    Au contraire, en écrivant, il me semble qu’on donne naissance à des choses à la fois intérieures et extérieures à soi – et cela constitue pour nous une richesse, d’avoir un jardin secret, une joie intérieure, cette idée aussi de faire partie des personnes – présentes, du passé et à venir – qui écrivent, racontent des histoires, créent des personnages …

    Pour les commentaires, « aucun commentaire à faire ». Plus précisément, des commentaires toujours bienveillants, positifs et encourageants, qui m’invitent, nous invitent – il me semble – à continuer … dans cette voie du jaillissement de l’imagination … pour écrire des histoires et mieux vivre notre vie.
    Également, j’aime à penser – en plaisantant à moitié, que je me place pour ces exercices et surtout après, pour les commentaires reçus, – avec chez moi, ce côté à ne pas vouloir être aucunement critique – un peu dans la situation d’une relation entre un élève et un maître, ou un sage.

    Désolé mon texte est un peu long. Même long. Beaucoup de bla bla … Black Friday

  5. RENATA dit :

    Bonjour Pascal
    Quand je découvre une nouvelle proposition d’écriture , je suis admirative de vous mais me demande ce que moi je vais en faire . Je n’ai que le week-end .
    Soit tout se bouscule et le sujet m’habite pendant mes activités quotidiennes . J’ai une idée , puis une autre et encore une autre et …. un texte germe et prend forme dans ma tête , il se construit mentalement , je vois rapidement où il m’emmène . S’il me plaît par son originalité alors seulement je commence à le poser par écrit , directement sur le blog . C’est excitant !
    Soient toutes mes idées se mélangent , aucune ne se distingue et je laisse tomber , un peu frustrée ! vivement samedi prochain !
    Mais quelques fois le sujet revient frapper et je trouve enfin l’angle qui me satisfait . Quel plaisir !
    Quand je me relis je me demande régulièrement où j’ai été chercher de pareilles idées ! je me surprend et ça c’est génial ! grâce à votre savoir faire !
    Quant à votre commentaire ! c’est le Graal ! merci infiniment .

  6. Alain Granger dit :

    Le samedi matin après le petit déjeuner, la première chose que je fais est de découvrir la proposition de Pascal. Il est fort rare que le sujet ne me plaise pas, un peu trop acide. Non, je suis plutôt assidu. Parfois, le sujet touche directement à mon émotionnel. Alors j’ouvre Word et j’écris. Je souscris, je circonscris, je crisse, je me crispe, je cris, puis je décris, j’écris le sens car le sanskrit m’est inconnu (même si indien vaut mieux que deux tu l’auras). Je laisse l’émotion passer par mes doigts sans motion de censure.
    Parfois seuls les mots percutent mon intérêt (à taux zéro). Je commence par rechercher un maximum d’éléments sur les mots. Si par exemple le sujet parle d’une abeille, je veux connaître cette abeille, sa vie, son habitat, sa nourriture, son métabolisme. Ensuite, durant ces recherches, je note des mots qui m’intéressent, leur consonance, le jeu que je pourrais faire avec eux, le rebond qu’ils pourraient provoquer, le double sens, le son. Une fois que j’ai suffisamment de mots je commence la rédaction. Les idées sont inconsciemment nées durant ces recherches. Les phrases s’enchaînent jusqu’à ce que je ne puisse plus utiliser les mots que j’ai sélectionnés.
    Enfin je tache de soigner la chute. S’en suivent des lectures et relectures à haute voix pour le plaisir des sons, et puis surtout le plaisir des sens, car ce plaisir est mon carburant. J’ai plaisir à ce qu’il y ait plusieurs degrés de lecture : le jeu, le message évident et celui qui l’est moins.
    En tout cas je travaille d’une seule traite puis lorsque j’ai déposé mon texte sur le site je me rends compte, peut-être le lendemain, qu’à la lecture suivante que « j’aurais du écrire tel mot plutôt que tel autre, que j’ai oublié une faute d’orthographe ou de syntaxe ». « Bon temps pi » comme dirait un amateur de piano électronique, c’est trop tard.

  7. Nouchka dit :

    Ils ont tout dit et je suis comme eux : impatiente du samedi matin et du thème proposé. C’est comme découvrir ses cadeaux au matin de Noël.
    Merci Pascal de nous emmener là où nous n’irions pas seul, chaque semaine. Grâce à vous, nous nous enrichissons d’idées, de développements auxquels nous n’aurions jamais cru nous intéresser.

  8. Avoires dit :

    Réaction face au nouvel exercice : perplexité ou emballement

    Première réaction à la découverte du sujet :
    qu’est-ce qu’il a encore été chercher ? (mais, Pascal est un éveilleur d’idées, donc, il faut s’attendre à être surpris).

    Comment mon imagination se met en route pour répondre à l’exercice ?
    Dans un premier temps, j’écris tout de suite à la main le sujet pour me le mettre en tête. Puis, j’écris tous les mots qui me viennent à l’esprit en rapport avec le sujet. Souvent, je cherche à sortir du cadre car mon imagination adore ça. Mais si ces deux démarches ne fonctionnent pas, je laisse l’exercice. J’y pense pendant plusieurs jours et le premier mot doit surgir. Je bâtis alors le plan dans ma tête et ensuite j’écris au brouillon.

    Est-ce difficile ?
    Oui, difficile souvent.

    Quel effet produit-il sur moi ?
    Si je ne trouve rien sur le champ, je suis agacée. Par contre, si l’imagination trouve son chemin aussitôt, c’est la jubilation.

    Est-ce que je me fais plaisir en réalisant l’exercice ?
    Ah oui! surtout lorsque j’ai fini de taper et ai pu faire un copier/coller sans anicroche et que je clique sur « envoyez un commentaire ». Une grande satisfaction m’envahit.

    Est-ce que j’apprécie les commentaires de Pascal ?
    Oh que oui ! Je m’en fais une joie car ils sont presque toujours empreints d’une gentillesse qui fait chaud au cœur .

  9. Fanny Dumond dit :

    Le samedi matin, dès mon réveil, je lis votre surprise cher Pascal, et encore mal éveillée je me dis « mais où va-t-il chercher tout ça ? ». C’est ce qui m’étonne le plus. J’admire votre faculté, votre imagination intarissable à trouver des sujets qui sortent de l’ordinaire. Je lis plusieurs fois la proposition pour m’en imprégner et je prends mon petit-déjeuner. Mon mari me demande « alors ce sujet ? » et moi de lui répondre que je pense passer mon tour et je n’y pense plus durant la matinée passée à vaquer à mes occupations. Mais voilà qu’après déjeuner, il me prend l’envie subite d’écrire ; je déniche un stylo et un bloc, et c’est parti ! Parfois, je fais des recherches sur tel ou tel mot, sur les synonymes, etc. Sur mon canapé, je me retrouve dans une bulle et plus rien n’existe autour de moi et je laisse courir mes doigts sur le papier à leur guise. Ensuite, vient la phase de peaufinage sur ce brouillon plein de ratures, de renvois dans tous les sens, de pattes de mouche, de sténo, bien difficile à relire. Lorsque l’ensemble est mis au propre, je suis étonnée d’y être parvenue avec plus ou moins de facilité. Parfois, je me trouve géniale et d’autres tellement nulle que je me dis que je ne vais pas l’envoyer. Mais puisque que le texte est écrit, je l’envoie ! J’apprécie votre franchise lorsque vous me dites que je suis hors sujet ou quand vous me faites des compliments que je sais sincères et nos amicaux papotages autour du sujet. Je ne saurais plus me passer d’écrire le samedi, rarement le dimanche. J’attends ce moment comme une récréation, comme de supers instants passés avec moi-même, et surtout parce que je sais que je ne suis plus à l’école, libre comme jamais ! Et lorsque je lis les participants, je suis ravie de constater que nous ne sommes pas encore des robots formatés, qu’il nous reste notre sensibilité, nos propres idées et surtout notre Imagination. Merci Pascal !

  10. iris79 dit :

    Bonjour

    Comme le message de Pascal est toujours très matinal, je le lis et le relis en prenant mon petit déjeuner, en me disant assez souvent « mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire la-dessus ».
    Puis je vaque à toutes mes obligations et autres corvées. J’y pense, me concentre sur la proposition puis je l »oublie ».
    Ensuite, l’après-midi ou le lendemain, je me mets à l’ordinateur, je relis la proposition et les idées et les mots arrivent…Cela peut demander plus ou moins longtemps. Mais je suis toujours très surprise par les capacités de l’imagination que suscitent les sujets parfois saugrenus de Pascal. Ces premières phrases deviennent toujours des histoires incroyables chez les uns et les autres. J’ai l’image d’un fil que l’on tire et d’une histoire qui se déroule (plus ou moins vite, plus ou moins facilement selon les semaines). Mais cela finit toujours par nous réconforter avec notre petit pouvoir d’imaginer, aussi humble soit-il.
    Merci Pascal de nous permettre d « d’accoucher » de nos propres découvertes.

    • Michele B.Beguin dit :

      ACCOUCHER ! C’est exactement le mot, Iris !
      La petite graine que Pascal glisse dans notre imagination, et notre désir de création fait le reste…

      Et la lecture de toutes ces créations est un réel bonheur !!
      C’est une communion.

  11. Annick Ory Rondeaux dit :

    Bonjour Pascal,
    Je pense que je suis encore trop dans le mental mais j’y travaille. D’ailleurs auriez-vous des ouvrages qyi pour m’ouvrir à plus de créativité, avoir autrement plus simplement comme le regard que pose un enfant sur son monde du monde . Par ailleurs, j’adore vos propositions peut-être organiser un atelier rencontre qui permettrait de voir d’autres visoins, d’autres pistes. Je suis partante Merci et belle continuation. Annick

  12. Michele B.Beguin dit :

    J’avoue que depuis mars 2020, j’ai délaissé l’écriture créative, pour la recherche, la curiosité de ce qui se passait dans ce monde de fous…Comprendre, partager, éveiller etc…Et je n’arrivais plus à écrire pour m’amuser.
    Je venais de temps en temps voir ce que Pascal nous proposait, mais je n’arrivais plus à me plonger dans cette imagination du plaisir….
    En Novembre 2021, j’avais eu le temps de tant comprendre, d’apprendre et aussi pardonné. Ma foi est si forte dans l’avenir lumineux, que j’ai réussi à lâcher prise, pour refaire un saut dans mon univers créatif ludique.

    J’AIME TANT ces propositions de folie !

    Je commence par faire un copié collé de la phrase-proposition de Pascal qui va me servir de base pour la constructtion. Je la pose sur une page de document texte, que je relis plusieurs fois, pour m’en imprégner et laisser monter en moi des mots, des émotions, des images, des couleurs, de la vie. Parfois je laisse passer une nuit…

    Puis, je pose au fur et à mesure le fleuve de ce qui m’arrive, mes doigts courent sur le clavier, pour gonfler sur l’écran les émotions qui montent. Souvent je n’en modifie pas le courant, je laisse couler.
    Parfois quand j’hésite, je m’arrête, pour faire autre chose, quelques minutes. Et le flot revient à vivre allure.
    Comme dans mes peintures, il faut savoir s’arrêter, et c’est une chute qui me le permet !

    Une fois terminé, je relis pour corriger les fautes de frappe ou de grammaire etc..
    Je laisse poser quelques minutes, plusieurs fois, en relisant pour peaufiner un mot, une expression, mais je ne modifie pas ce flot induit par la proposition elle-même.

    Ces propositions de Pascal m’inspirent, par leur côté extra-ordinaire, absurde, illogique, insolite, drôles… J’ADORE !!!

  13. Maguelonne dit :

    La consigne je la note sur papier .J’ai besoin que ça passe par la main. J’ai essayé directement sur l’ordi, ça ne fonctionne pas. Une idée vient rapidement, ou pas. Dans ce cas je passe à autre chose mais une sorte de travail se fait en douce et arrive le moment où je sais sur quoi partir.
    Parfois je suis assez contente de moi, d’autres fois non. Mais ce n’est pas important. Je travaille un texte, je l’envoie et j’attends votre commentaire Pascal. Ce blogue est stimulant, enrichissant. C’est toujours un plaisir de secouer un peu les neurones pour avoir l’idée, satisfaisant de pouvoir en faire quelque chose alors qu’il y a pas si longtemps je n’aurais jamais essayé, ne m’en sentant pas capable. C’est aussi très agréable, parfois réjouissant de lire les autres textes. Donc un grand merci. Et salut à « toustoutes »

  14. Laurence Noyer dit :

    Comment votre imagination se met en route pour y répondre ? Est-ce difficile, ou non ?
    Parfois c’est un mot qui m’interpelle parfois c’est toute la proposition qui résonne en moi
    Parfois il ne se passe rien, alors je lis et relis la proposition, je la laisse infuser
    J’ai dû mal à « imaginer la suite », je préfère le détournement
    L’imagination ensuite se délie, je lâche prise et les mots me rencontrent
    J’écris tout ce qui vient, et à un moment quelque chose arrive, une idée se détache
    Et je tire le fil de cette pelote

    Est-ce que vous vous faites plaisir en le réalisant ?
    Les mots pour moi, c’est du son et de l’image
    J’adore m’amuser avec eux, les dévier, les manipuler, les transformer, les écouter surtout

    Quelle elle votre première réaction lorsque vous le découvrez ?
    Parfois quand je lis l’exercice le samedi matin, je me demande par quel bout je vais l’aborder, mais je suis toujours heureuse d’y être arrivée
    Comme disait Sénèque “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.

    Quel effet il produit sur votre personne ?
    Je ne suis jamais aussi heureuse que quand j’écris
    L’écriture me remplit, j’ai toujours écrit, je ne peux pas faire autrement

    Appréciez-vous mes commentaires privés ?
    Bien évidemment, ils me portent depuis 2014 quand j’ai découvert le blog, Pascal
    Même si j’aurais aimé moi aussi avoir plus de critiques, (cf le billet de la semaine dernière), la bienveillance est aussi un moteur, et plus on écrit, plus on écrit.

  15. Antonio dit :

    Souvent, je me dis que je ne le ferai pas, parce que la proposition ne me parle pas et parce que je ne suis pas obligé. Et puis, à chaque fois, quelques minutes plus tard, une idée, une image ou un jeu de mot me fait sourire ou m’étonne. Et puis c’est parti, je la ou le suis et on joue ensemble, comme dans une cour de récré.
    Ecrire, c’est d’abord jouer pour moi, pour rire ou émouvoir, sans prétention, ni retenue. C’est comme ça sort. Car contrairement à ce que l’on prétend, les mots ne font jamais mal, c’est l’intention qui les lie qui peut blesser. Alors, je me laisse porter par une belle intention et invite tous les mots du dictionnaire à jouer avec elle, à l’honorer.

    Souvent, bien sûr, la proposition de Pascal m’amuse d’entrée. Mais, avec le temps, j’ai appris à me méfier de ma première idée, de la facilité du déjà fait. Alors, volontairement, je vais à l’opposé, pour en jouer, m’étonner, au risque d’une suite alambiquée, tirée par les chevaux de mon imagination. C’est le but. M’emmener là où je ne suis pas encore allé. Et les exercices de Pascal sont un merveilleux moyen de locomotion vers les contrées reculées de nos imaginaires, tous différents et plaisants à retrouver chaque samedi.

    Toujours, finalement, je réponds à l’exercice, sauf si je ne suis pas disponible le samedi (seul créneau que je lui accorde) comme le week-end dernier. C’est pour moi un bon indicateur pour savoir si l’inspiration sera ma compagne pour la semaine à venir et c’est , surtout, un bon moyen de l’entretenir. Merci Pascal !

  16. camomille dit :

    Pour ma part, je suis incapable de construire à l’avance.
    Donc, mon truc, c’est de m’installer à l’ordi, et de trouver l’accroche qui suit la proposition.
    Cette première phrase étant posée, elle me donne le ton que je vais utiliser et j’enchaine comme ça me vient… bien ou mal !!!
    Mais ce n’est jamais bien douloureux Pascal, soyez rassuré 😉
    Je me reproche cependant de ne pas retravailler mon « œuvre » et de rester dans le spontané.

  17. Sylvianne Perrat dit :

    Pour moi, je lis la proposition. Elle m’étonne. Elle me séduit j’écris. En direct sur le blog plutôt rapidement. Si l’exercice ne m’inspire pas je n’écris pas. Pour moi cette écriture est spontanée et que du plaisir.

  18. Sylvianne Perrat dit :

    Pour moi, je lis la proposition. Elle m’étonne. Elle me séduit j’écris. En direct sur le blog plutôt rapidement. Si l’exercice ne m’inspire pas je n’écris pas. Pour moi cette écriture est spontanée et que du plaisir.

  19. Durand JEAN MARC dit :

    Ma première réaction est de saisir si, pour moi, la proposition se déroule bien, si elle coule de source et va entraîner le fleuve d’une histoire.

    Il semblerait que certains participants n’apprécient pas les propositions trop courtes, d’autres les propositions plus fournies. D’un côté, on peut se sentir frustré et de l’autre enfermé. Je prend un exemple. Proposition 1: La mule. Proposition 2: La mule du Pape. ¨Proposition 3: Racontez le réveil d’un pape et les conseils que sa mule lui donne. Proposition n°4: Discussion entre la mule du pape et la pantoufle d’un évêque suspecté d’avoir piqué dans la caisse.

    Proposition 1: Beaucoup vont se sentir frustrés car pour eux la mule, pour un envol littéraire, c’est pas le pied! Pourtant, j’ai souvenir de superbes poésies ne traitant justement que des thèmes les plus banals. On a déjà le choix entre la pantoufle féminine ou l’animal né de l’âne et de la jument. Ce qui engage de suite à de fameux quiproquos…non ? Après, si vous souhaitez évoquer le journal du Tour du Monde d’une mule volante, cela vous ouvre de sacrés horizons. Surtout si, soit la mule est fourrée, soit la mule est ferrée.

    Proposition 2: Si cela renvoie immédiatement à un classique, rien n’empêche d’extrapoler bien au delà de l’histoire de base. Laissez vous aller!

    Proposition 3: Là, le guide devient sérieux, ça va être plus dur de s’échapper du « diktat ». Quoique si la mule partage le lit du pape, ça ouvre des horizons!

    Proposition 4: Alors là, les directives se resserrent, on accepte de rentrer dans cette proposition fofolle ou pas ?

    J’avoue que moi, cela dépend du fait que j’ai bien dormi ou pas, de mon humeur, du temps que je me donne de disponible. Quand la proposition me parle , je peux démarrer très vite et boucler mon écrit dans l’heure.

    En général, je laisse rebondir tout ce qui me vient à l’esprit et sélectionne selon que je me sens partir vers du « comique », du « sentimental », du « macabre »…etc… L’envie de jouer est permanente. Je laisse venir le texte avec mes petits garde-fou à moi. J’aime bien également trouver une suite « logique » à la proposition.. Sur la proposition 1, je ne vais pas m’échapper en racontant une histoire de moule. Sur la 2, j’évoquerai la Papamobile. Et sur les autres, pas le temps de m’y pencher, maintenant.

    Dans tous les cas, n’hésitons pas à barboter, à batifoler, comme des enfants dans leur premier bain de mer. Il y aura toujours des vagues, des marées, des algues ,des OFNI pour nous surprendre!

    Bons bains à toustoutes!

  20. Souris bleue 🐀 dit :

    Luron’ours 🐻 et sa souris🐀
    Nous l’attendons de pied ferme cette proposition aussi insolite que parfois saugrenue. Elle est accueillie par  » je me demande bien ce que je vais faire de ça! » ou  » Il a encore fumé la moquette le Pascal !  ». Chacun la note puis, on prend le petit déjeuner en silence puisqu’on réfléchit. Une pierre dans son jardin ! Tiens, je lui en mettrais bien une à celui-là en face de moi qui crachotte dans son café depuis cinquante ans que ça dure! Et c’est parti pour la malveillance (c’est bien ça que ça veut dire) et la bande dessinée se met en place. Lui remonte dans ses connaissances historiques, philosophiques (la philosophale) ou poétique nombreuses et variées… S’accompagne du Larousse, du Petit Robert et du dictionnaire des synonymes il râle après le crayon, le papier qui ne vaut rien, des sujets à la ‘ mords-moi l’chose ‘ une fois toutes ces pierres dans le jardin de ‘ ch’sais pu qui ‘ c’est parti. Finalement on a pris du bon temps ! Que seraient les dimanches soirs si on ne lisait pas les réponses de chacun. Le mardi on va sur mediatem.fr lire celles issues de mes propositions… Bien-sûr que l’imagination ça marche si on la chatouille au bon endroit ! Comme les gosses on attend notre sucre d’orge, le commentaire du patron. Merci Pascal pour tout ce que tu nous apportes et merci à ceux qui écrivent. 🐻🐀

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