Gaston le futé
Sartre tenait beaucoup à ce titre, mais Gaston Gallimard ne le trouvait pas assez attractif, pas assez vendeur.
Un clic sur ce lien suffit pour découvrir la magnifique bibliothèque de Strahov à Prague. Des milliers de livres ( 130 000) que l’on peut approcher jusqu’à lire le titre, toucher la couverture, ou presqueUn clic sur 130 000 livres rares
Appartenez-vous à la génération 3 000 signes ?
Appartenez-vous à la génération qui ne lit un article de presse que s’il n’est pas trop long ? Une page, au maximum. Encore faut-il que le sujet vous concerne au premier chef. Un livre que s’il n’est pas « trop gros » ? 150 à 200 pages, pas plus… Sauf si c’est le best seller dont tout le monde parle.
Comme vous êtes abonné à ce blog, je ne le pense pas. Toujours est-il que la presse raccourcit de plus en plus ses articles et que les « pavés » de 600 pages rebutent la plupart des personnes. C’est la génération Internet avancent les « experts », « Sujets courts, idées courtes », disent les plus ronchons.
Parfois, en lisant un livre, on sent soudain que notre cœur s’emballe
« Parfois, en lisant un livre, on sent soudain que notre cœur s’emballe, qu’il bat plus fort et que notre poitrine s’étreint au point que nous nous demandons, pendant quelques secondes, si l’émotion qui nous envahit, et que les mots ont fait naître, n’est pas en train de nous retirer de la vie, de la nôtre en tout cas, pour nous amener vers un lieu d’incandescence que nous n’aurions même pas soupçonné, et que nous n’aurions jamais pu atteindre sans eux.
Les grands auteurs sont ceux-là justement qui parviennent, grâce à leur langue, à déchirer le rideau des apparences et des fausses séductions pour nous dévoiler la profondeur de nos misères, de nos beautés et de notre fragilité. Pour cette raison, j’ai toujours placé Pagnol en compagnie des plus grands, ainsi que dans la lignée de conteurs et de poètes de l’Antiquité pour qui le monde était une célébration et un temple frémissant de présences.
La beauté de sa langue tient à sa voix simple. Pagnol jamais ne s’encombre d’effets. Il dit les choses, comme un artisan parvenu au sommet de sa pratique après de nombreuses années d’exercice, sait choisir le bon outil ou éliminer les ornements superflus »
Ce qui précède est extrait d’un article* écrit par Philippe Claudel, l’auteur des « Âmes Grises », Prix Renaudot 2003, un livre que je ne connais pas. Mais vu la sensibilité avec laquelle Philippe Claudel – photo ci-dessus – exprime son admiration pour Marcel Pagnol, je vais m’empresser de le lire.
* Le Figaro Littéraire 19 mai 2011
A voir, pour le plaisir
Un abonné nous signale un bel alphabet animé. A voir, juste pour le plaisir
http://www.ebouquin.fr/2011/01/20/video-quand-lalphabet-sanime/
Cette vidéo d’animation réalisée par le designer Alessandro Novelli,
met en scène les 26 lettres de l’alphabet sur un air de Fréhel : « Si tu n’étais pas là »
À quelle vitesse lisez-vous ?
À quelle vitesse lisez-vous ? Et que retenez-vous ?
Testez-vous sur ce site pour le savoir
Les résultats sont souvent surprenants…
Les livres numériques n’ont pas que des avantages
Les livres numériques gagnent du terrain, c’est vrai, mais beaucoup d’éditeurs bluffent beaucoup quand il s’agit de livres disponibles. Parmi les 810 000 titres au catalogue d’Amazon, ce sont presque tous des livres du domaine public en anglais. Très de peu d’ouvrages en français. Attention également au format. A la Fnac, par exemple, la plupart sont des PDF, faciles à lire sur un ordinateur, mais beaucoup moins sur une liseuse. Autre inconvénient non négligeable, le prix. Bien sûr, les nouveaux livres sont quelques euros moins cher qu’en format papier mais leurs prix restent immuablement fixes. Alors que dans l’édition papier, quelques années plus tard, le livre de poche réduit le prix d’un ouvrage de moitié.
Alexandre Vialatte trempait sa plume dans l’or des mots
Alexandre Viallate trempait sa plume dans l’or des mots, il y a très souvent du génie dans ses écrits.
Les éditions Arléa ont eu la bonne idée de publier une sélection de ses meilleures chroniques littéraires.
Un régal, à mille lieues de la soupe promotionnelle qui nous est servie aujourd’hui par la plupart des médias
Deux extraits :
» Le mot le grise, la phrase l’emporte. il l’attrape n’importe où et la monte au passage; après, c’est du rodéo. il se balance sur elle, comme aux « Vagues de la mer », il s’y fait secouer comme sur « l’Auto magnétique », il s’y promène comme sur le « Grand Huit ». Tantôt il est en haut, tantôt il est en bas; on le cherche dans les étoiles, il est au fond de la cave, on a le vertige; c’est le labyrinthe et le toboggan. »
« Ses livres qui ont l’air de tout dire ne laissent rien transparaître de lui. Ils font penser à la surface d’un étang; la pluie ricoche dessus, le soleil s’y reflète, un nuage y promène son ombre : tant de vie, tant de drames ne trahissent rien du fond. »
Alexandre Vialatte, CRITIQUE LITTERAIRE, Editions arléa
Gagner sa vie à la campagne
Christine Delbove, journaliste, vient de publier un ouvrage qui répond au rêve de nombreuses personnes : Comment gagner sa vie à la campagne
Témoignages, réglementation, montages financiers, aides, formations, commercialisation, abondent dans ce guide pratique.
L’auteure anime également un atelier d’écriture sous la yourte, à Rouy près de Nevers.
06 10 33 88 25
Les malheurs d’un enfant dyslexique
« Les échecs répétés, les sanctions qu’ils entraînent, les conflits qui en résultent mettent l’enfant en situation d’accusé. Tout cela le décourage et l’amène progressivement à se désintéresser de la vie scolaire, à rester en marge, à se replier sur lui-même, à se réfugier dans le bricolage ; ou encore à devenir turbulent, fugueur, et en opposition avec son milieu scolaire ou familial »
Extrait de Les malheurs d’un enfant dyslexique, Giséle Plantier, Éditions Albin Michel
Je viens de le lire, la gorge serrée, parce que j’ai vécu cela et bien plus. Mes parents étant persuadés que j’étais paresseux et bon à rien. Un livre à lire par tous les parents d’enfants dyslexiques.
Est-ce parce qu’il concerne les dyslexiques ? Ce livre est imprimé « comme un cochon » indigne d’une grande maison d’édition