462e exercice d’écriture créative créé par Pascal Perrat
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. C’est alors que survint un peigne fort teigneux…
Un bienheureux pou pondait sans retenue dans une belle forêt de cheveux. C’est alors que survint un peigne fort teigneux…
Expliquez aux futurs acheteurs de votre « Méthode d’écriture noctambule », comment écrire en dormant.
Vous avez séjourné au Québec. Revenu en France, vous écrivez une lettre de remerciement aux amis qui vous ont reçu. Vous incorporez 5 expressions cocassement québécoises en signe de connivence.
IMPORTANT ! Rédigez cette lettre sans chercher à trouver le sens de ces expressions populaires du Québec. Vous recevrez leurs définitions avec mes commentaires. Promis !
Merci, mon ami Daniel Mathieu, pour ces expressions cocassement québecquoises
Ils étaient professeurs de français. Ils offusquent les puristes et font rire les autres. Leur sujet : le comique des fautes d’orthographe.
Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes.
En 2016, ils ont écrit et mis en scène un spectacle conférence « La Convivialité » et publié en 2017 « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel.
Cette vidéo est réjouissante et stimulante, très encourageante pour les dyslexiques.
Vos textes recèlent parfois un trait d’esprit.
Un aphorisme, une maxime ou une sentence.
Une phrase exprimant un grand sens en peu de mots.
Sa place est ici.
Dans un quartier en rénovation deux maisons papotent.
– Comment tu trouves ma nouvelle toiture ?
– Elle te va bien. Moi, avec mon balcon sécurisé, regarde un peu le ventre que ça me fait !
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Inventez la fable : » Le coach et la mouche » en pastichant le style et la manière de Monsieur Jean de la Fontaine
Le Coche et la Mouche
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, vieillards, tout était descendu.
L’attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des chevaux s’approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment
Qu’elle fait aller la machine,
S’assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu’elle voit les gens marcher,
Elle s’en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l’empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin ;
Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’affaire.
Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait !
Dame Mouche s’en va chanter à leurs oreilles,
Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J’ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S’introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés. Jean de la Fontaine
Racontez l’histoire de la famille Alto désaccordée par l’héritage d’un piano.
J’attends mon tour dans la salle d’attente d’un « professionnel de santé, autrement dit, un docteur.
J’ai omis d’emporter un livre. Des magazines féminins attentent de se défraîchir davantage sur une petite table.
Je prends le premier qui me trombe sous la main et je l’ouvre au hasard.
Je tombe sur un dossier tendance, titré : C’est le printemps back to nature. Les intertitres et les accroches sont du même tonneau* : Running écolo. Le plogging de la course à pied responsable, Le eathing, des balades pieds nus, Un salon 100% outdoor.
Et là, je me dis, qu’entre l’anglicisme à tout-va et l’écriture inclusive censée assurer une égalité de représentation entre les femmes et les hommes, je souhaite bien du courage aux enseignants chargés d’apprendre à écrire le français, ne serait-ce qu’une dizaine de lignes clairement lisibles, aux enfants migrants ou pas…
Toujours plus fort, une publicité pour grande surface nous informe la naissance de GoodHome.
Moi qui suis un dyslexique entendant les mots sous toutes leurs coutures, sur le coup, j’ai cru qu’il agissait d’une boutique vendant des godes pour hommes.
Je ne doute pas que cet article qui souffle le froid et le chaud, la froide et la chaude, va me faire perdre quelques abonné-ées, mais que voulez-vous, quand on like le français on ne compte pas !
Georges Brassens parle de la langue française ( INA)
* L’origine de cette expression remonte au XVIe siècle
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