Un alphabet destiné aux enfants dyslexiques

Un graphiste néerlandais dyslexique, Christian Boer, a créé un alphabet destiné aux enfants dyslexiques.

Ce graphiste a remarqué que certaines lettres se ressemblent, notamment par leurs arrondis : b, d, p, etc.

Cette ressemblance brouille la lecture des enfants dyslexiques.

Christian Boer a modifié la forme des arrondis ou la longueur des hampes ce certaines lettres, celle du « h »  par exemple.
Ces artifices permettent aux enfants dyslexiques de mieux distinguer les lettres, de moins les confondre.

L’alphabet a été testé, aux Pays-Bas, sur 21 étudiants dyslexiques universitaires, pendant un an et demi. Les résultats seraient probants selon la firme qui commercialise… l’alphabet.




Touchant témoignage d’une adolescente dyslexique

De nombreux adultes dyslexiques ont déjà témoigné sur mon blog, mais aucun enfant ou adolescent.

L’été dernier, j’ai longuement discuté au téléphone avec Danaé, une enfant dyslexique.
Nous avions parlé de nos difficultés scolaires causées par la dyslexie.

Suite à ces échanges, j’avais demandé à Danaé  si elle voulait bien témoigner, par écrit, sur mon blog.
Courageusement, elle m’avait dit oui.

Son témoignage est arrivé ce matin. Il m’a beaucoup touché.

Merci Danaé

« Je m’appelle Danaé, j’ai 13 ans et je suis dyslexique




Tout dépend de nous à 99 % et rien d’autre

Je viens de lire l’histoire d’une enfant dont la vie commence mal.
Je l’ai aimée parce que cette vie mal partie ressemble un peu à la mienne.
Personne ne croyait en moi, le cancre dyslexique. Sauf moi !

N’écoutez pas cette méchante petite voix qui vous dit que vous ne parviendrez jamais à faire ceci ou cela. A écrire quelque chose de bien, par exemple…

Ne la croyez surtout pas. Tout est possible. Rien n’est perdu d’avance.
Il y a autour de vous des milliers de personnes qui ont connu le succès alors que personne ne croyait en elles. Je suis bien placé pour le savoir.

Tout dépend de nous à 99 % et rien d’autre. La recette est simple : croire en soi et en son intelligence, solliciter son imagination, travailler beaucoup, persévérer toujours.
Ne rien lâcher, jamais !

Bien sûr, il est beaucoup plus confortable de penser que l’on manque de talent, que l’on n’est pas doué, pas assez cultivé, pas secondé, etc.
Beaucoup de gens nous encouragent d’ailleurs à le croire : entourage, enseignants, employeurs, censeurs de tous bords, etc.

N’abandonnez jamais !
C’est vrai, ce sera parfois difficile. Certains mauvais jours vous aurez envie de tout laisser tomber, de remettre à plus tard. Surtout pas !

Accrochez-vous, persistez. Rien n’est impossible.

Profitez de ce nouvel an, non pour vous reprocher ce que vous n’avez pas tenté ou fait l’an passé, mais pour vous féliciter pour tout ce que vous avez réussi à écrire.
Faites le point sur toutes les idées que vous n’avez pas exploité et foncez !

BONNE CONFIANCE créative




Nouveau ! Beau et touchant témoignage d’un dyslexique devenu auteur

Enfant dyslexique, je construisais mon propre alphabet où les lettres s’écrivaient à l’endroit ou à l’envers, et où leur place, dans les syllabes, était interchangeable. Ainsi une conjonctive « et » devenait possessive « te », ou même ibérique « y » (Espagnol) ou saxe « and ».

Entre2lettre-dyslexie




AMOUR + CONFIANCE = un enfant dyslexique avec un bel avenir

Il existe de nombreuses thérapies pour « traiter » la dyslexie, mais aucune n’a vraiment été évaluée par les pouvoirs publics. Même la rééducation orthophonique, qui bénéficie d’une bonne presse en terme d’efficacité, n’a pas fait l’objet d’évaluations sérieuses.
C’est encore plus flou pour les thérapies dites alternatives. Et elles sont nombreuses… Cela dit, chaque approche redonne au moins de l’espoir aux parents et de la confiance à l’enfant.

Selon mon expérience, il n’y a pas meilleure thérapie que l’amour des parents pour leurs enfants dyslexiques.
AMOUR + CONFIANCE = un enfant dyslexique avec un bel avenir. Car la plupart des dyslexiques ont des atouts insoupçonnés.




Les malheurs d’un enfant dyslexique

« Les échecs répétés, les sanctions qu’ils entraînent, les conflits qui en résultent mettent l’enfant en situation d’accusé. Tout cela le décourage et l’amène progressivement à se désintéresser de la vie scolaire, à rester en marge, à se replier sur lui-même, à se réfugier dans le bricolage ; ou encore à devenir turbulent, fugueur, et en opposition avec son milieu scolaire ou familial »

Extrait de Les malheurs d’un enfant dyslexique, Giséle Plantier, Éditions Albin Michel

Je viens de le lire, la gorge serrée, parce que j’ai vécu cela et bien plus. Mes parents étant persuadés que j’étais paresseux et bon à rien. Un livre à lire par tous les parents d’enfants dyslexiques.

Est-ce parce qu’il concerne les dyslexiques ? Ce livre est imprimé « comme un cochon » indigne d’une grande maison d’édition




Dyslexie et bonheur de la langue

Ce petit livre sera peut-être une aide pour les parents d’enfants dyslexiques.

235 exercices à faire en groupe, voire en famille. Une façon de pratiquer l’orthophonie par ce biais, selon l’auteur.
A tester avec prudence, les formes de dyslexies sont si différentes…

Dyslexie et bonheur de la langue, Françoise Estienne, Solal Éditeur




Dyslexie, une vraie fausse épidémie ?

La dyslexie est difficile à déceler, tant elle diffère d’un individu à l’autre.
Selon l’orthophoniste Colette Ouzilou, les « vrais » dyslexiques sont rares : 1 à 2%.
La plupart des enfants considérés comme dyslexiques manqueraient seulement de bases pour décoder l’écrit.
Son livre : Dyslexie, une vraie fausse épidémie, devrait aider les parents et les enseignants à ne pas commettre une erreur de diagnostic.

Presse de la Renaissance, 216 p, 18 €




Dyslexiques ou illettrés mais doués

Quelques dyslexiques qui n’ont pas trop mal réussi…

Un illettré surdoué