1 avis sur écrit est souhaité par F Denaules
Le « politiquement correct » nuit gravement à l’environnement et à l’avenir de la planète : il consomme du papier, de l’encre, de la salive et nous fait perdre notre temps.
Ce constat m’a inspiré ce texte :
– Madame Groseille ! Vous souvenez-vous de moi ? Votre petit Kevin était avec mon Pierre-Antoine en cours d’introduction à la vie scolaire.
Je me rappelle que leurs connexions cérébrales étaient pauvrement investies et, de fait, leurs possibilités étaient voisines du degré zéro de l’entendement.
– Bonjour Mme le Quesnoy ! Moi, je me souviens qu’ils étaient ensemble en maternelle. Et qu’ils captaient que dalle !
– C’était pas aisé d’être géniteur d’apprenant, n’est-ce pas ?
– Sais pas ! Ce que je sais c’est qu’être parent d’élève, c’était dur !
– Surtout que mon fils était en déficit de motivation et que dans l’espace interstitiel de liberté il manifestait déjà une tendance à la violence
– Le mien voulait pas bosser ! Et en cours de récré c’était déjà un petit dur. Et votre rejeton, que devient-il ?
– Il est incarcéré dans un lieu de privation de liberté pour actes d’incivilité commis envers des biens à usage collectif, délit d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement, conduite en état d’ivresse manifeste, outrage à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions et agressivité verbale à personne investie de l’autorité publique
– Ne vous plaignez pas. le mien est en prison pour avoir uriné dans un ascenseur, une tentative de viol, conduit en étant bourré et insulté un flic et un juge d’instruction. Vous avez également une fille. Que fait-elle ?
– Soumise à un vil proxénète, issu de la diversité et invalide de l’affectivité, elle est devenue une travailleuse du sexe dans un espace réglementé. C’est désormais une personne touchée par la peste du sang.
– La mienne c’est pire ! Elle se fait tabasser par un pourri de souteneur arabe et violent, qui l’oblige à être pute dans un bordel. Elle a chopé le SIDA. Comment allez-vous avec tout cela ?
– Je suis dans un tel état de fragilité psychologique que je suis contrainte de consommer des psychotropes. Mon époux, miné par les épreuves, est suivi dans un service oncologique. Et vous ?
– Moi, c’est autre chose. Je déprime grave et mon mari a attrapé le cancer. Mais parlons d’autre chose. Pour les vacances, vous partez où ?
– Cette année, mon époux a pâti de la régression du marché de l’emploi et nous avons dû opter pour l’hôtellerie de plein air. Et vous ?
– Nous, on n’a pas les moyens. Mon mari, lui, est au chômage, alors on se contentera du camping
Les deux femmes se séparent, chacune ayant sur l’autre un avis moins divisé que l’on pourrait le croire
– Décidément, nous n’avons rien en commun entre cette technicienne de surface et son mari agent de traitement des déchets urbains et industriels
– Je comprends rien à ce qu’elle raconte. Elle peut me prendre de haut. Faudrait pas qu’elle oublie que sa mère était femme de ménage et son père éboueur