Enrichissez votre capital idées pendant l’été
C’est l’été, peut-être êtes-vous en vacances ? Si c’est la cas, je vous propose un petit exercice pour enrichir votre capital idées jusqu’à la fin de l’année.
Commencez dès maintenant. L’été, loin de chez soi, est particulièrement propice pour pratiquer cet exercice,
Baladez-vous sur votre lieu de villégiature et notez sur un petit carnet ou avec l’enregistreur de votre téléphone, chaque étonnement provoqué par quelque chose d’inattendu :
– personnage
– décor
– conversation
– coutume locale
– architecture
– incident
– anecdote
– manifestation
– métier
– spectacle de rue
– commerce
– etc.
Par étonnement, j’entends ce qui vous surprend vraiment.
Décrivez bien ce que vous observez et ressentez au moment précis où vous êtes surpris.
Il existe de nombreuses occasions de s’étonner lorsqu’on se trouve dans un lieu très différent de celui où on demeure et vit habituellement.
Cet exercice est une bonne façon de compiler des petites idées et de s’entraîner à les reconnaître et les distinguer.
Quand vous rentrerez chez vous, vous disposerez d’une petite collection d’idées exotiques. Quelques-unes seront tout de suite exploitables pour écrire une nouvelle, voire pour attaquer un roman.
A vos stylos et à bientôt
Merci de l’idée Pascal, ça promet… passez tous un bon été, vacances ou pas !
Un excellent conseil, encore une fois. Je crois que je vais m’offrir une terrasse ou deux pour regarder passer toutes les anecdotes qui s’offrent aux regards. Bon été à tous 🙂
Bonjour Pascal de passage à Paris ,ma ville « marâtre « puisque j’en ai une « maternelle » qui est tizi-ouzou !j aurais souhaité vous saluer ;dommage que vous ne soyez pas dans la capitale .Ceci dit je reste enchantée par vos exercices atypiques qui sont un lien entre vous et nous et qui excitent nos imaginations .Merci.0
A peine lu votre message déjà intriguée par la présence d’une fourgonnette noire et des allées et venues de ses occupants sur le bord de mer …Vite mon petit calepin …A suivre. ..
C’était un drôle de personnage dans une camionnette
jaune se permettant de déposer une missive facturée
dans ma boîte à papiers externes.La pelouse avait
poussé, le propriétaire du droit de passage étant
parti en vacances avec sa tondeuse.
Un bizarre petit tigre sortit de la savane. Il avait
égaré ses rayures contre les chardons. Le fauve
vint se frotter à mes chevilles.
Je ne bougeais pas, de crainte de me faire dévorer
les tendres saillies osseuses.
Oui, je sais , j’ai tort mais l’été, je sors
sans molletières, sans crainte des tigritiques, ces
suceurs d’hémoglobibine.
Finalement, le félin m’a racketté deux poignées de
croquettes et je n’ai pas hésité à sauver ma vie.
Chez le voisin, j’entendais une étrange
conversation. Un grec tentait de justifier les choix
économico/politiques de son nouveau président.
Du fond de ma démocrassie, je pensais qu’il
était bien gonflé,ce fils d’Athénien de venir en
vacances chez nous alors que nous… hein,on restait
là, dans l’austérité des betteraves.A tous les
coups, le gars se baladait sur les sentiers de notre
histoire avec un super camping car au fronton
parthénien. Pas très spartiate comme comportement
tout ça!
Finalement, c’est un reporter sur A2 qui lui cloua
le bec, comme quoi le grecs, ils avaient même pas de
quoi se payer un vélo capable de monter les cols et
de freiner dans les descentes. Quant à leur pays,
avec toutes leurs îles éparpillées (preuve qu’ils
sont quand même bien bordéliques!)on était pas prêt
de pouvoir en faire le tour, ni à pied, ni à vélo,
ni à la voile.
Ils allaient ramer, les grecs….
Là..en fait…cela faisait quelques phrases que je
m’étais écroulé dans le canapé, victime d’un ouzo
frelaté.
(A suivre..ou pas, selon l’humeur, la coutume locale
l’architecture ou l’incident (la perte d’une
molaire, par ex…))
Imagination en haut débit.
Vous voilà avec une réserve d’idées pour jusqu’à la fin de l’année…
il faut mettre un chapeau Jean-Marc! ça cogne cet été!
waouh !!! je fonce, mon petit carnet noir « brouillon de vie » de BEN dans la poche arrière de mon maillot de bain
Ce carnet semble avoir trouvé une bonne place
Merci Pascal. Le chemin de St Jacques de Compostelle que je vais emprunter au mois d’août sera propice à cet exercice. Ceci dit, les rues de Paris le sont tout autant.
Nous attendons avec impatience les notes de chemin de Françoise. Beaucoup s’y sont usés des semelles et les phrases, mais c’est un thème à ressources -avec ou sans jeu de mots, au choix des lecteurs.
Bonne suite de vacances loin ou dans des lieux familiers.
La chaleur assommante est déjà un sujet d’observation inédit… Quelques campeurs anglais ou hollandais que je croise depuis quelques jours pourraient bien faire des personnages très drôles ! Je file de ce pas les écrire sur mon carnet ! Merci Pascal !
Tant il est vrai qu’on compte trop sur sa mémoire et que l’idée d’écrire de suite ce qu’on voit ou ressent est riche ! je le fais parfois mais pas assez. Et pour ceux qui ne partent pas en vacances, je suis sûre que s’ils viennent sur ce blog, c’est qu’ils sont capables de curiosité et d’émotion, même dans des lieux familiers…Non ?
Bonne journée à tous.
Rien que de lire l’article j’ai déjà en tête un personnage pittoresque que je rencontre tous les jours au travail, je vais le noter dans mon carnet (que justement on m’a offert pour mon anniversaire)car je note souvent les mots que j’aime ou mes idées.
Et pour tous ceux qui ne partent pas en vacances?
L’aventure est au coin de la rue
Bien évidemment…
Et …heureusement.